Bonjour les Léo,
Le début du confinement me fait toucher beaucoup de peur, peur de manquer de nourriture, peur de sortir et d’être en faute pour quelque chose que je n’aurais pas vu venir, enfin pas bien du tout. Et je réalise au bout de quelques jours que, « J’ai une peur bleue de devoir obéir », là, je vois ma rébellion à devoir céder aux injonctions des autres,… je réalise que je veux que cette croyance survive, je le vois comme des exigences non discutables, je suis déstabilisée, je réalise qu’être quelqu’un qui suit les autres m’arrange et me rassure.
Une nuit, je me couche, pas calme du tout, angoissée, je me centre, et je me sens dans un grand souffle et m’entend dire intérieurement « je m’accueille ! ». Quelques jours plus tard, je vais faire des courses, et je m’adresse au vigile à l’extérieur en arrivant, « puis-je entrer ? » à cause des consignes de n’être pas trop nombreux, et il me répond : « Mais oui, et prenez bien votre temps, pour bien passer de partout ! » J’ai bien compris qu’un message m’était délivré.
Il y a quelques jours j’ai rdv chez ma coiffeuse, et quand j’arrive tout le protocole « protection virus » est en place, et on veut me faire mettre un masque, et… je ne peux pas ! quelque chose en moi « ne veux pas rentrer dans la peur des autres » et je m’en vais, pour moi le coiffeur attendra, et pourtant je peux vous dire que c’est important pour moi, les cheveux, en partant, j’ai eu le sentiment d’avoir choisi ma route.
Et pour parler de légitimité, début avril je reçois un coup de fil de la sœur de mon mari, décédé (mon mari) en 79 à l’âge de 27 ans, 5 ans que je n’avais aucune nouvelle (et m’en portait bien…), Michèle de son prénom, me rappelle qu’elle avait une grande complicité avec son frère, ça m’a bien énervée intérieurement, parce que je me souviens de l’influence qu’elle avait sur son frère et à quel point pour elle je ne comptais pas et n’était pas assez bien pour son frère et pour le reste de la famille aussi, puis elle me dit partager un secret avec son autre frère, qu’elle ne dira jamais à personne, c’est une provocation pour moi, et donc je me penche dessus pour voir ce que c’est, mon intuition me dirige aussitôt sur le prénom de Michèle, et je note que dans sa famille il y a plusieurs Michel et j’ai toujours trouvé curieux que 2 frères (les pères respectifs de Michèle et donc de son cousin Michel) aient donné le même prénom à leur 1er enfant….., plus un autre Michel venu se greffer que j’avais connu personnellement quelques années auparavant.
Je me demande ce qu’il y a avec les Michel, vu les rapports difficiles que j’ai également eu avec un Michel habitant l’immeuble et qui a été le Président du CS de copropriété, dont j’étais membre et en face de qui je me sentais toujours nullissime, et aussi sa boniche, j’obéissais très sagement à tous ce qu’il me demandais, jusqu’à ce que je dise stop à la collaboration en novembre dernier, plus une relation amoureuse très courte mais qui m’avait « mise à terre » à l’époque et en plus niée par une personne proche, « il n’y a jamais rien eu entre toi et Michel » m’a-t-elle dit.
Tout ceci me porte à penser qu’une influence « Michel » plane…, pas possible d’ignorer ce fait. Je suis conduite aussitôt dans l’enfance et dans le lieu où je suis née, et me rappelle cette grand’mère qui était ma mémé, et dont un jour (j’avais 7/8 ans) on m’a dit, «c’est pas ta mémé !», j’ai su tout de suite que c’était vrai, mais j’ai eu tellement mal, aujourd’hui il me reviens le souvenir que je regardais dans la cour de l’école, le vrai petit-fils de « ma mémé », et je me disais que lui, il avait le droit qu’on sache qu’il était bien son petit-fils, et il s’appelait Michel….
Là, une révélation se présente à moi, l’alter enfant illégitime. Alors quand ensuite j’ai lu le message d’Hélène qui parle d’influences, je suis troublée que ce soit avec le même prénom….
Lorsqu’arrive le mois d’avril, mai, une ribambelle d’anniversaire a fêter se présente à l’horizon, et il n’était pas question pour moi de déroger à la règle bien que je sentais fort le poids de ce que je voyais comme étant le devoir d’une mère, et que je me sentais la mère de toute ma famille, même quand mes parents étaient encore là, la prédation se montrait lourde :
Le 1er indice est, sur un sms envoyé par une amie qui me dit « nous avons fêté l’anniversaire de Lina, de nos fenêtres répétitives », au lieu de respectives (c’est sa petite fille et elles habitent à côté).
Je comprends qu’il y a quelque chose de répétitif dans les anniversaires que je veux fêter, quelques jours plus tard, je trouve le 2ème indice dans le message de Orsula (l’enseignement de la tisseuse), qui dit que « fen » veut dire mentir en Wolof (une langue du Sénégal), et je comprend que je suis dans le mensonge de l’être, je prend aussitôt ma décision, je dois acter, j’arrête « les bons anniversaires ».
Je préviens les personnes concernées aussitôt, j’appelle ma fille, plus tard je parle à mon petit-fils, tous me suivent très bien, cependant, il y a une de mes sœurs, pour laquelle je ne me sens pas claire, je sens de la culpabilité et j’ai peur qu’elle se sente rejetée, et d’ailleurs je le sens dans sa réponse à mon sms.
Quand cette sœur est née, j’avais 14 ans, et elle m’a dit alors qu’elle était très jeune, vers ces 17/18 ans, qu’elle pensait, enfant, que j’étais sa mère, et puis nous avons eu une relation toujours très proche, elle était très jalouse de sa sœur née 2 ans après elle, et ne supportait pas que je sois trop proche d’elle. J’ai toujours eu le sentiment que je lui devais quelque chose, je la sentais très difficile à vivre, de la culpabilité. Et à un moment où je me sentais très calme, quelque chose en moi s’ouvre comme un rideau, et je comprends qu’un alter mère/enfant se montre, que cet alter est dans le secret, et que cet enfant et moi avons été élevées comme 2 sœurs, comme dans cette vie-ci, je lui ai aussitôt fait part de ce que je venais de comprendre, elle n'a pas été étonnée, c'était la veille de son anniversaire.
A bientôt.
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