Suite au FOCUS n°1
Ce premier FOCUS m'a bien enflammée ! Quoi de plus normal pour un mot "FOCUS", dont l'origine première latine signifie le FEU, et par extension la MAISON, la FAMILLE.
J'en ressens d'ailleurs la parenté avec la vibrance de l'éclosion des "fils ardents de la vie".
Revenons à mon vécu.
Compte-tenu de la densité de la transmission de Jenaël, j'ai multiplié les écoutes et pris des notes : mon intellect voulait à tout prix comprendre, clarifier les concepts et posséder la Connaissance.
Mais au fil des ré-écoutes, en lieu et de place de clarification, c'est la confusion qui s'est installée, bien malgré moi.
Je fus traversée par un malaise profond, par une lutte intérieure intense où se mêlaient colère, peur, jugement négatif à mon encontre et à l'égard des autres, recherche de plaisirs rassurants : c'est ainsi que j'ai consommé goulument tous les glucides possibles.
Après plusieurs jours à me cogner sur des murs d'impasses, fatiguée de tourner en rond et en rage comme une lionne en cage, j'ai fini par lâcher prise.
Retrouvant alors un peu de calme et de lucidité, je prenais conscience que pendant ce match de boxe avec moi-même, j'avais été complètement manipulée par ce que j'ai identifié comme étant le cerveau reptilien, et donc par un ego mal équilibré, d'où l'émergence de mes parties sombres.
Certes ce n'était pas le première fois que je me trouvais confrontée à mes aspects les moins reluisants... mais sans doute en partie de façon intellectuelle et en partie de façon incomplète. Car j'ai réalisé que je m'efforce souvent de dissimuler mes noirceurs, les rangeant soigneusement dans les tiroirs et placards de ma psychée... surtout ne pas être découverte !
Il y a donc nécessité d'augmenter ma vigileance , d'aller plus loin dans la conscientisation, le lâcher prise et l'acceptation.
Il faut continuer la route, tel le marcheur du magnifique générique d'ouverture du FOCUS, pour traverser mes forêts embrumées vers l'horizon lumineux.
La tâche est complexe pour trouver l'équilibre entre l'appel de l'ANGE et l'emprise des serres griffues de la partie ANIMALE.
Mais il y a un tel sentiment de libération après coup (voire coups !), que le jeu en vaut la chandelle !
Merci à votre présence collective car votre aide est perceptible : je ne me sens plus seule dans cette "épopée" personnelle.
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PascalD (dimanche, 21 avril 2024 08:32)
À propos du cerveau reptilien, il ne s'occupe que de la survie. Un animal ou un reptile préférera toujours la fuite à l'affrontement si c'est possible. Om mani padme hum, le joyau est dans le lotus (qui pousse dans les marécages) il n'y a que les grands méditants qui ont accès au cerveau reptilien, où réside peut être la sagesse. Vaincre sans combattre bien loin de l'esprit de compétition sport surtout en relation avec le cerveau limbique (affectif, sentimental).