Témoignage 506 - Thanh - Retour d'expérience et créativité, 2ème partie

 

En cette fin décembre, il vient d'arriver quelque chose de peu anodin : En consultant mon compte CAF, je m'aperçois que le RSA de décembre (versé en janvier) est absent des prestations à recevoir !

Mince, légère pointe de panique sur le coup, et après avoir respiré un bon coup, je m'interroge sur le pourquoi du comment ("simple erreur" de l'organisme, une attaque ?) Je demande réclamation et mise en lumière de ce qui a pu provoqué l'arrêt du RSA auprès de la CAF, Pôle Emploi et le Service Action Sociale.

 

Dans un élan d'anxiété vis-à-vis du manque pourtant peu prononcé, j'ai même écris au "maire" de la ville (qui ce trouve être une maire), arf !

Ayant l'amont du Service Action Sociale depuis un moment pour la création de mon auto-entreprise, je doute vraiment qu'ils y soient pour quelque chose là-dedans.

 

C'était la bonne occasion pour revoir des alters pour qui la situation aurait donné droit de vie ou de mort sur les responsables/incompétents, en tout cas très méchant ! Je me reconnais encore dedans. Réajustement nécessaire, bien que je sois d'accord qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Dans le courrier à la CAF, j'y étais ferme, très ferme même, sans être injurieux toutefois.

 

Lors du coucher je demande une petite aide là-haut pour y voir plus clair.

Eh bien, au matin, le coupable s'est probablement pointé du doigt tout seul : Pôle Emploi (hum, ou Prédateur à l'Emploi, des fois !) est le seul à m'avoir laissé une réponse pour le moment.

 

Le message que je leur avait envoyé faisait part de la situation, ainsi que de mon interrogation à une étrange désinscription datée du 01/11/19. Date de la mise en route de mon AE. Depuis le début je soupçonnais quelque chose en rapport (date de la première déclaration de chiffre par exemple).

Il se trouve que PE justifiait ma désinscription par le dépassement d'un délai après une formation effectuée en octobre (une journée d'informations sur l'AE).

Le mail de PE en question :

 

"Suite à votre fin de formation vous aviez 5 jours pour vous réinscrire. Réinscrivez-vous sur Pôle emploi.fr et actualisez-vous."

 

On veut me faire avaler des couleuvres, ah ! J'ai pourtant le souvenir d'avoir fait mon actualisation en octobre et même novembre. Ce qui concorde avec les RSA accordés pour ces mois, et les rendez-vous réguliers au Service Action Social, tout allait bien.

Je ne manque pas de leur faire savoir. La réponse qui suit monte d'un cran en ingénierie :

 

"Suite à nos échanges et à votre réclamation nous nous sommes penchées sur votre dossier. De ce fait, nous vous avons réinscrit au 01 Novembre en tant que demandeur d’emploi. Pour que le traitement du dossier puisse se poursuivre vous devez nous envoyer dans votre espace personnel : - L’extrait Cabis - Déclaration Trimestriel à l’URSAF

De plus vous serez prochainement convoqué pour pouvoir vous expliquer la situation ainsi que les démarches en cas de RSA."

 

Et celui du service réclamation :

 

"Bonjour,

Du moment que vous avez transmis les différents papiers demandé, nous changeront votre catégorie de demandeur d’emploi. Cependant n’oubliez pas de vous actualiser !"

 

Bon, au moins l'affaire avance maintenant ! On dirait bien que PE s'emploie au chantage : demander des papiers contre la garantie du retour de chez eux. (Et donc du RSA, la CAF a probablement coupé les vivres suite à cette désinscription).

Dans ma réponse, encore une fois, je ne manque pas de leur faire savoir que le fameux extrait Kbis qu'ils réclament tant, m'est impossible à fournir étant donné qu'il ne concerne pas mon cas d'auto-entrepreneur /libéral non-commercial ! (Voir https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F21000)

 

Un simple Siret suffit, chose que je leur avait déjà envoyée. A ce moment-là je commence à rire doucement de la situation. L'autre papier que PE me réclame ne peut se faire que 90 jours après la création de l'entreprise ! Et dans mon cas, se fera à la déclaration trimestrielle régulière en vigueur d'après le calendrier, vers avril 2020.

 

Voilà, en ce jour de fin de décembre, j'attends de voir comment va se dénouer cette affaire. Finalement, le manque du RSA est passé tout seul, une certaine sérénité est présente en cette soirée, après avoir décompressé de cette situation bien loufoque !

 

Rebondissement au 31/12 :

Pôle Emploi me demande maintenant un document à remplir, le cerfa lors de la création ou télédéclaration, et toujours cette déclaration trimestrielle de chiffre - ou l'attestation de son report par l'Ursaaf (qui n'existe nul part sous la rubrique éponyme de mon compte). Cerise sur le gâteau, en scannant une des pages du document demandé, celle-ci pèse 666 ko. Ah, tiens.

 

Je peux à présent revenir sur quelque chose que j'avais laissé en suspens, par rapport à cette histoire de "maire" (mère ?)

Il se trouve qu'un beau jour de juillet, je reçois sur mon portable un message. Très peu de monde m'appelle d'ordinaire et encore moins envoie de sms, et son contenu était pour le moins étonnant :

 

"Bonjour Camille, c'est Valentin du collège" d'un parfait inconnu.

 

Aah..? Ne manque plus que le bouquet de fleur :) Pour le moment, impossible d'en tirer quoi que ce soit, si ce n'est que Camille est un prénom androgyne mais habituellement plutôt féminin.

 

Bien plus tard, il se trouve que Google avait dédié une page à une certaine Camille Claudel, que je ne connaissais pas du tout. En découvrant sa biographie, je remarque des choses étonnantes qui font écho à ce qui est arrivé une année auparavant, fin 2018. Camille Claudel était une artiste-sculptrice qui a fini ses jours dans un hôpital psychiatrique. (D'après le site du musée à son nom : "Le 10 mars, elle est internée à Ville-Evrard. La procédure utilisée est celle du « placement volontaire » demandé par sa mère. ")

 

Retour en 2018, car ma mère a fait une crise de folie (ou apparenté) suite à de mauvais contacts dans des groupements religieux, si l'on en croit les indices laissés. Il a fallu me tirer du lit pour que j'intervienne à son domicile là où le Samu n'a pas su faire grand chose.

 

Plus tard aux urgences, les psychiatres m'ont explicitement fait signer une demande d'internement en centre psy par un tiers. Petit remou d'émotionnel sur le coup, car ce n'était pas anodin et j'avais du mal à dire pourquoi. Je me suis vite réaligné ensuite.

 

A ce qu'il paraît, Camille était sujette à des pics de colère par rapport à ses travaux.. thème que je ne connais que trop bien.

Bref, je vais m'arrêter là pour cette histoire.

 

J'aimerai terminer sur une note un peu plus légère et qui fait un peu écho aux récents textes (au sujet des comètes).

Cela fait un moment que je me demandais si j'allai en parler. L'occasion s'est présentée d'elle-même et c'est mieux ainsi, avec les détails des textes.

Courant 2019, j'étais tombé sur une piste musicale qui m'avait fait forte impression. A l'époque je ne l'avais pas remarqué mais c'était une interprétation venant d'un film : Kimi no Wa (Your name).

Sans même connaître le contexte du film, cette piste vibrait très fort d'un certain thème ou archétype. https://www.youtube.com/watch?v=c8dMBVniPHQ

 

Il y a beaucoup de l'archétype "Féminin-Masculin" (comprenez par là, séparation-réunion) et c'est vieux comme le monde, n'est-ce pas ? A vrai dire, tout le film est ainsi. Vu l'aura du film, j'ai visiblement raté quelque chose... Je ne suis pas très film, mais séance de rattrapage s'impose. Voici ce qu'il s'y passe, en résumé (attention spoilers) :

 

Les deux personnages principaux, Mitsuha (fille de la campagne du Japon) et Taki (garçon de la ville), subissent d'étranges "échanges de corps" où l'esprit de l'un va vers le corps de l'autre et inversement. Je vous passe la 1ere partie faite de scènes cocasses et diverses péripéties.

Au fil du temps, ces derniers comprennent que les phénomènes sont bien réels et tentent par tous les moyens de communiquer, voire se rencontrer, ne serait-ce que pour mettre un terme à ce phénomène ! (Et peut-être même, se connaître.. ?)

 

Toutefois, si Taki habite notre époque, on découvre que Mitsuha elle, en habite une autre. Un passé, dans son Japon plutôt rural et encore traditionnel. Contre toute attente, le village de l'héroïne n'existe plus des cartes actuelles. La géographie locale laisse place à un trou béant, démontrant un impact de comète.

 

En fait, pour comprendre et apprécier pleinement le film, il faut accepter le fait que les deux héros soient séparés dans leur lignes temporelles respectives. De plus, quelques années auparavant dans l'époque de Taki, un passage cométaire a été recensé dans la région même où habitait Mitshua : la catastrophe qui a tué tout le village a fini par être oubliée.

 

Alors la seule façon pour eux de se retrouver, serait de faire en sorte que Mitsuha puisse dévier de sa ligne temporelle, d'une manière ou d'une autre. Il existerait aussi, selon le folklore, un endroit où les lignes se rejoignent... (Là où l'impact a eu lieu, symboliquement pas si anodin !)

 

Je vous laisse la surprise -pour les intéressé(e)s- du climax et du dénouement, car il serait criminel de ma part de gâcher l'effet cathartique de la dernière partie du film. Voilà, ce sera tout pour cette-fois :)

 

(ndlr: J'aimerai proposer quelques vidéos pour la rubrique adéquate)

Voici une sélection d'interventions de Max Spiers, sur divers sujets et qui recoupent pas mal de points abordés par d'autres sources, notamment ici le réseau Léo. Il y aborde, à son niveau, la prédation depuis la 4D, la création d'alters dans les programmes traumatiques, la matrice qui force les âmes à se réincarner, les cycles, et bien d'autres.

 

(En anglais) :

https://www.youtube.com/watch?v=HfOU7NqQaEY

https://www.youtube.com/watch?v=OzA4orhnIXg

 

Thanh (cen68)