Commentaire reçu suite à l'article : Le régime cétogène - Zoëlho, vers un mode de vie conscient
Un petit problème en ce qui concerne la cétose des Inuits : les Inuits ont une impossibilité génétique à entrer en cétose, sauf pour une poignée d'entre eux.
Il semble qu'ils n'aient pas développé cette capacité, simplement parce qu'ils n'en ont pas eu besoin. Un régime très riche en protéines (et en gras) permet d'assurer les apports en glucose par néoglucogénèse, sans besoin de recourir à la cétose.
Ayant personnellement vécu, après six mois de diète cétogène, un an en alimentation d'origine animale, sans fibres ni sucres hormis ceux des œufs et des abats, j'ai vu ma cétose baisser au point qu'elle était presque inexistante, alors que ma glycémie était juste un poil sous la barre des 1g/l, et remarquablement stable.
Mais il suffisait que je jeûne quelques heures pour que ma cétose remonte.
Je pense que l'état de cétose ne s'est pas tant développé parce que les sources de glucides manquaient, mais bien parce que les sources alimentaires se faisaient très rares. On entrait en cétose lorsqu'on crevait la dalle. Du reste, si au début de l'hiver les animaux ont de belles réserves de gras, à la fin de la saison froide ils ont brûlé leurs propres réserves et sont bien trop maigres pour apporter le gras nécessaire à une cétose exogène.
La cétose est un mode de survie lié au jeûne avant tout.
(je suis de retour en diète céto depuis un an et demi mais suis obligée de pousser de temps en temps soit les glucides, soit les protéines, pour stimuler la conversion hépatique des hormones thyroïdiennes en T3, sans quoi je passe en "hibernation hypothyroïdienne".)
Écrire commentaire