C’est en octobre 2018 que nous avons tenu une première rencontre chez Normande et Normand, lieu central pour le Cénacle de Québec.
Un sentiment de joie entremêlé de nervosité qui nous rappelle notre toute première journée d’école, en bas âge. Une pensée nous accompagnait : « Vais-je apprendre à identifier les jeux de la prédation en groupe ? »
Nous avions envoyé un courriel d’invitation aux personnes des petits Cénacles de Québec et des Cantons de l’Est.
Sept personnes étaient présentes du Cénacle de Québec incluant tous nos enseignants prédateurs qui nous ont dressé la table, avant même l’arrivée des convives, afin que nous leur fournissions la nourriture.
Nous avons pris conscience que réunir des gens qui ne font pas partie de la même région, s’avère plus laborieux pour qu’une date convienne à tous. Nous avons convenu qu’au printemps nous ferions une rencontre élargie en nous rendant dans les Cantons de l’Est pour permettre à tous les Léos québécois de se réunir.
En résumant par écrit les observations de cette rencontre, ce travail nous a fait saisir, Diane, Normande et Normand, que nous avions un désir du cœur intense d’avancer sur ce chemin. Depuis novembre 2018, nous sommes fidèles à nous réunir deux journées et demie par mois afin d’approfondir, partager nos compréhensions, expériences vécues de prédation et d’intégration de toutes sortes. C’est avec une grande authenticité que nous nous dévoilons.
2ième rencontre
2 mars 2019
Nous avons lancé l’invitation en précisant que le but premier de cette rencontre et de toutes celles qui suivront, est de réunir ceux qui désirent faire un travail profond et sincère sur eux et qui s’investissent dans ce cheminement.
C’est en présence de Jeannette, Hélène, Diane, Normande et Normand que nous avons fait un retour sur les moments de prédation les plus évidents lors de notre première rencontre. Nous sommes tous arrivés à la même observation .
Le deuxième point de l’ordre du jour fût le partage d’une expérience de prédation vécue ou l’intégration d’un alter.
Normand :
Je vous fais part d’un jugement que je venais de dire à mon voisin, concernant le travail exécuté par un déneigeur de toit.
Quelques instants après, l’intervention du Soi-Supérieur m’a retourné rapidement l’enseignement : j’ai glissé du toit pour me retrouver au sol, à pleine face dans la neige.
Normand :
Je partage une pensée obsessive qui m’avait déjà fait peur à moi-même envers mon ex-femme, et qui vient de se reproduire avec ma nouvelle compagne. À ce moment, j’ignorais le jeu des alters. L’un d’eux me suggère, à la vue d’un gros couteau de cuisine, de couper le cou de Normande, ma binôme, qui s’affaire à préparer le souper. Je réussis à contrôler cette pulsion et je vois ce qui se passe. Je m’empresse de mettre par écrit ce que je viens de vivre pour en informer Normande puisqu’elle n’avait point eu conscience de cette salutation de l’alter. L’écriture m’a permis de transmuter cette mémoire de violence puisque la vue de ce couteau, maintenant, ne déclenche plus aucune émotion.
Normande :
L’indice d’une douleur près de mon ovaire gauche me fait chercher ce que cela veut me révéler. Selon mon vécu, je pense que l’attachement à mes deux filles et petits-enfants est encore présent.
Les douleurs sont intermittentes et deviennent inconfortables la nuit en m’obligeant de changer la position de mon corps. Je demande à Normand de m’aider à voir clair. Il lui apparaît un visage de singe ayant une taille similaire à la mienne. Il reçoit l’information que cette femelle est enceinte et il lui reste un mois de gestation; cependant elle souffre beaucoup et je suis en lien avec elle. Il me dit que je peux lui aider en acceptant mes douleurs. Je ressens une compassion très vive pour elle. Le mois s’est passé et à chaque fois que j’avais du mal, je pensais à elle. Cette alter est maintenant intégrée dans mes corps, les douleurs ont disparues. Lors d’une de nos rencontres mensuelles, Diane m’informe qu’il s’agissait probablement d’une Ugubi et /ou Ukibu dont l’histoire se retrouve dans « Adam Genesis d’Anton Parks » que je lis présentement. Nous n’avions aucune connaissance de leur existence au moment où j’ai demandé à Normand de m’aider.
Normand :
J’ai signalé à deux de mes meilleurs amis que je ne participais plus à des échanges mondains 3D. En fait, ils m’avaient invité à un souper d’amis à tour de rôle. L’envoi d’un document exposant brièvement la prédation accompagnait les courriels. Ils ont compris que j’avais adhéré à une voie spirituelle qui leur était inconnue et dans laquelle je m’investissais à fond depuis plusieurs mois. Ceci me demandait encore beaucoup d’efforts et de temps. J’ai trouvé le courage de l’exprimer et d’acter le détachement pour les deux !
Diane :
Suite au courriel d’invitation pour notre deuxième rencontre, nous avons reçu des réponses opposées à nos attentes et il y eu trop rapidement de ma part un retour courriel justificatif et froid. Après quelques jours de réflexions, d’analyses et d’introspections, j’ai retourné ce courriel :
«… La question qui m’a interpellé est comment moi, Diane, qui est habituellement si gant blanc et accommodante, ai-je pu répondre à ce courriel de façon si rigide, défensive et tranchante ?
Cette réaction forte de rejet à ce que j’ai perçue comme de l’ingérence à vouloir réorganiser, changer le programme de la rencontre même avec les meilleures intentions, meilleures idées, plus de … m’a fait voir chez moi cette gestion, ce contrôle et cette peur de perdre le contrôle.
Sans oublier le côté sauveur encore présent de défendre le non suivi apparent de Normand et, après écoute de la dernière vidéo de Sand et Jenaël, en arrière de la justification (genre j’avais raison de …), il y a présence de prédation.
Ce qu’il y a eu de puissant pour moi qui a suivi, où mon prédateur a pesé très fort, ce fut la culpabilité réunissant une panoplie de pensées avec son scénario, manèges, malaises et mal-êtres que cela amène : genre responsabilité de briser cet élan Réseau Léo… »
Et en retour des réponses du courriel ci-dessus, j’ai eu la joie de voir le travail de nos prises de conscience qui nous a amené mutuellement à dépasser le conflit.
Le dernier point de notre rencontre porta sur la lecture et les échanges sur le miroir quantique que nous avions choisi comme approfondissement du dialogue 23-2. On a également partagé des expériences de vie où l’on voyait nos miroirs.
La famille s’agrandit. Les personnes présentes à notre dernière rencontre ont décidé qu’il y aurait dorénavant une rencontre mensuelle pour le Cénacle de Québec.
Diane, Normande et Normand
Cénacle de Québec
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