Témoignage 380 - Frédéric D - Se faire "baiser"

 

Bonjour à tous les Léos,

 

Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours été très mal à l'aise avec la sexualité humaine. En découvrant comment celle-ci se pratique généralement, elle m'est toujours apparue, non comme animale, mais comme bestiale. Ainsi en est de ses rapports de domination, soumission, chantage affectif et financier, physicalité extrême et jouissance personnelle prédominante sur celle de l'autre.

 

Aussi, "draguer" le féminin, ou vouloir lui faire l'amour, était toujours associé dans mon système à dégrader la femme, la salir, la déchoir de son statu de déesse à objet avilis.

 

Du coup, ma première expérience fût extrêmement compliquée, d'autant plus que ma partenaire avait eu le grand tort de me raconter ses expériences passées avec des détails qui mirent mon corps dans une forme de transe/ tremblements incontrôlables.

 

J'associais ceux-ci au malaise que me procurait l'idée que ma compagne avait été "salie" par le masculin.Et que ces malaises trahissaient probablement une mémoire généalogique difficile de viol, de soumission ou d'abus dans ma lignée.

 

Ce qui m'interpellât par la suite, c'est que les quelques compagnes qui partagèrent ma vie, étaient toutes à des degrés divers porteuses d'histoires de viols. Ce qui renforçait mon point de vue sur cet "enfoiré" de masculin.

 

Il y a quelques années pourtant, je rencontrais une femme qui me renvoyait à un tout autre schéma. Quelque temps après que l'on se fréquentât, elle me raconta avoir toujours été attiré par les histoires d'un soir et les clubs libertins. C'est ainsi, qu'elle me raconta être allé, 10 ans auparavant, 2 soirs de suite dans un de ces clubs où elle avait couché successivement le 1er soir avec 3 hommes et le second avec 10 hommes. Ce qui l'avait empêché d'y aller par la suite, était une horrible et durable cystite consécutive à cette pratique extrême, ainsi que le côté glauque de ces lieux.

 

Hormis le fait, que cette narration déclencha en moi une nouvelle crise de spasme qui secouait violemment tout mon corps, je ravisai à cette occasion mon point de vue sur le masculin.

 

Dans le cas présent, la prédatrice était bien féminine, et avait ressenti une envie folle d'utiliser l'énergie sexuelle masculine à son propre profit.

Le masculin était devenu objet kleenex, et à son tour, déchu de sa noblesse.

 

J'en déduisis que le problème était au-delà de l'aspect patriarcal et concernait un facteur plus large.

 

Que pouvait signifier ces spasmes dès que le côté bestial sexuel m'était relaté ?

En psychologie, on sait que ces tremblements rendent possible une « décharge » émotionnelle de l'esprit via le corps, lorsque l'émotion est trop intense.

J'avais l'information que quelque chose d'intense était en jeu, et que cela dépassait le binôme masculin/féminin dans l'acte sexuel puisque aussi bien l'homme que la femme pouvaient y être prédateur.

Et c'est en regardant un film français « Budapest » et en me plongeant dans l'univers orgiaque babylonien que je compris.

 

Ce dont m'informait le corps via ces tremblements « transe », c'était de la mémoire traumatique originelle de la « Chute » de l'humanité. Chute qui avait été obtenue par la ruse reptilienne visant à nous vanter, pour nous déchoir de l'Eden, les « joies » de la physicalité, des plaisirs des sens, du sentir, du jouir grâce à une physicalité charnelle individuelle. La joie d'un plaisir continuel, bien que sans retour, comme évidemment non précisé par ces fourbes démiurges.

 

Aussi, je comprenais pourquoi ces pratiques orgiaques sont toujours utilisées dans les rituels sataniques et pourquoi aussi, je m'étais toujours soigneusement tenu à l'écart de telles déviances (litt : en dehors de la vie !!!).

 

Et je compris enfin pourquoi, dans l'inconscient collectif, on associe se faire baiser, à SE FAIRE AVOIR !!!! Nous n'avons collectivement pas oublié le souvenir traumatique de cette chute, qui a été magnifiquement illustré aussi par le conte de Pinocchio où un père bon voit sa création se faire enfermer dans l'ile aux plaisirs par le même stratagème : la promesse de plaisir physique.

 

A un niveau plus profond, j'ai le sentiment que s'adonner à ces pratiques orgiaques, n'est pas sans conséquences. Il s'agit ni plus ni moins de consentir à nouveau, consciemment ou non, à donner son accord à la poursuite de sa propre exploitation dans le jeu duel 3D, en y renouvelant son allégeance aux maîtres entropiques reptiliens.

 

En fréquentielle connexion.

 

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Commentaires: 1
  • #1

    MALLET (mercredi, 14 novembre 2018 10:08)

    Merci Frédéric pour cette si pertinente analyse...Un rappel pour moi en temps opportun car suis toujours attirée encore trop souvent à jouer ce rôle de prédatrice sexuelle.