Suite au visionnage des Retrouvailles - Le Réseau LEO à Graulhet (81) - Partie 8/9
La résonance porte à expression - Le rapport libre avec les Êtres (animaux ou autres)
J’adore ce que vous nous avez encore sortie sur la relation avec les animaux, sur la propriété et la possession de chaque un, faisant émerger des structures conflictuelles dans les espaces de vie. Peu importe les espaces de vie d’ailleurs.
Et la finalité me ramène à moi et à ce que j’aie toujours vibré en moi. Durant toute ma vie j’ai dit aux autres parties de moi, qui me demandaient pourquoi je n’avais pas pris un animal de compagnie pour [ compenser ma vie de solitude (genre, ça sous entendait cela dans mon esprit et vibratoirement parlant) ], la chose qui suit : « Je ne possède pas d’animaux car ça ne me semble pas utile, je préfère les voir en liberté, et je profite de ceux des autres, ils me semblent être libre de partage lorsque je communique avec eux. ». Je n’ai jamais pu m’associer avec cette sorte d’esprit de prédation. La chose possédée n’a jamais été quelque chose qui faisait partie de ma vie, c’était totalement extérieur à ma propre personnalité. Je ne voyais pas la nécessité de posséder des Êtres, ou des babioles futiles. Juste je suis toujours allé à l’essentiel, sans fioriture comme disait Jean Rochefort.
Pour les enfants on me demandait la même chose : Tu devrais faire des enfants, trouver une petite femme et construire une famille. Alors je répondais : Tu sais, je profite de la joie de partager des instants de bonheurs furtifs avec les enfants des autres, et ça me suffit largement. D’ailleurs, c’est largement plus enrichissant, car il n’existe pas cette espèce de barrière du père mère enfant, position de supériorité et d’infériorité. Moi devant les enfants je me retrouve comme un enfant, sans jugements et sans valeurs morales restrictives.
C’est comme pour les plantes, les fleurs, les décorations intérieures, la subtilisation d’une vie pour un plaisir personnel. La plupart du temps c’est contraire à ce que je ressens. Faire une telle chose me donne le sentiment de retirer la vie sans raison valable, juste pour le plaisir personnel des yeux et de la représentation d’une sorte de folie. Celle qui pousse l’Être à croire que décorer son logis avec des fleurs cueillies de ci de là améliorera peut-être son sens moral…
Cela ne veut pas dire que je ne l’ai jamais fait. À deux reprises je me suis laissé aller à faire cela, comme si je suivais une espèce de principe de conditionnement. J’ai laissé faire tout en observant. Voyant en finalité que je n’avais fait que couper des plantes pour un rituel de décoration juste personnel, car personne ne venait chez moi, et en les voyant dépérir au fur et à mesure, je me suis senti totalement stupide d’avoir créer une telle destruction totalement inutile.
Je ne parle pas là des plantes qui sont cultivées expressément pour garnir des espaces de vie. De celles qui sont dans leur pot avec une alimentation qui devrait, à ce qu’on croit, leur convenir. (Encore une forme d’obligation de présenter un système de nutrition que l’on se porte à penser comme étant de bon augure). Je ne parle vraiment que des plantes qui sont cueillies pour mettre dans un vase ou juste pour une représentation murale ou de décoration de table. On peut aussi faire allusion à cette fleur dont on récolte les pétales pour ensevelir les jeunes mariés, espérant avoir de beaux clichés pour garnir un album photo de souvenirs matérialisés.
Je préfère de loin contempler la nature telle qu’elle est, et ne pas chercher à intervenir pour l’embellir ou la détériorer, juste l’observer et apprécier ce qu’elle nous dégage comme richesse et comme plaisir à chaque instant.
Ce cadre personnel fut la structure de ma vie depuis ma plus tendre enfance. Ce n’est pas en écoutant des personnes à droite ou à gauche exprimer des valeurs vis-à-vis de ça. Non, simplement ce fut une logique à mon cadre de perception des choses. Et, ayant vécu la majorité de ma vie en solitaire, sans compagne, sans enfants, sans animaux, mais tout en étant très sociable et avenant (dans une forme de logique non désiré ou choisi), alors ce que je vivais dans chacun des instants de ma vie suffisait à faire en sorte que je ne sente correctement établis, sans pour autant souffrir réellement d’un manque vis-à-vis de ça. Ce sont les autres, avec leurs mots et leurs considérations de peur de la solitude, me voyant ainsi établis, qui m’envoyaient la projection de leurs perturbations propres, induisant en moi l’alimentation de la réflexion en perturbation émotionnelle qu’ils m’administraient.
Ainsi je suis tout à fait en accord avec ce principe de non appartenance. Un animal dans une communauté n’appartient à personne, il est un Être avec lequel tous les autres partagent des instants, sans faire preuve de pression sur sa présence ou son accaparement. De même principe, l’enfant se retrouve en même cadre relationnel. Il fait partie du tout, et il est simplement l’enfant qui est en relation avec des adultes qui lui enseignent les justesses de la vie. Personne ne lui impose un logis une façon de faire ou de voir les choses. Juste tout le monde lui donne des fragments des acquis de chaque un, et celui-ci alors se construit tout seul, en toute autonomie, en piochant dans tous les outils qu’on lui aura offert. Il ne peut alors qu’être émancipé dans un monde où les limitations, ou plutôt les préservations sécuritaires n’existent que dans un principe de préservation de la vie.
Éco-village ? Ou Parité-communautaire ?
Cédric L (inscrit au cénacle - dépt 24)
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