Introduction :
Dans cet écrit, je relate dans la première partie des événements liés à mon vécu d’aujourd’hui et du passé ;
J’ai également dans la partie suivante retranscris des passages du livre de C. Castaneda « Histoires de pouvoir » ; je n’ai pas encore lu le livre entièrement cette fois-ci (dans le passé oui) ; mais j’ai copié les phrases de don Juan relatifs aux explications qu’il donnait à Carlos, qui me parlait (c’est comme si c’était cela que je cherchais).
J’avais également fait des copier/coller des passages qui me parlait au sujet de mon/mes enquête(s) en cours du PDF de Bernard de Montréal présent sur le site du réseau Léo ; ainsi qu’une petite retranscription du début de la vidéo « les hommes en noir » ;
Tout ceci semble pour moi bien aller ensemble ;
Je note encore une fois que je suis guidée dans cette écriture à me donner beaucoup de données et de pistes ; et à me remémorer aussitôt d’autres indices que je note dans le cahier de mon enquête..
J’en suis ravie même si je note que les écrits (même juste le fait de recopier des phrases dans un livre), me connecte à une forte énergie nerveuse parfois (que je ne vis pas sinon) ;
Mais m’écoutant mieux, je n’écris plus en peu de temps ; et je prends mon temps pour rester calme.
Donc le fait d’écrire est pour moi un très bon exercice depuis plusieurs points de vues.
Je dirais : centrage ; le fait de voir comment je me tiens/sens suivant les moments ; je vois souvent au départ de la résistance, puis cela redevient plus fluide…
Je relate donc dans la première partie un rendez-vous RSA que j’ai eu ce 15 octobre,
1/ Nagual ?
En arrivant au lieu de rendez-vous pour le renouvellement du contrat RSA, je me gare à côté d’une voiture blanche d’entreprise qui a comme sigle un serpent vert muni d’un casque de chantier et c’est comme s’il proposait les outils de bricolage qui sont figurés autour de lui.
Je n’y fais pas trop attention, je sors de la voiture, je longe le bâtiment et ensuite je monte les étages de manière tranquille, car il y a plusieurs étages que je trouve ce jour-ci, bien « raides ».
Ma conseillère (M.) arrive juste après moi, j’ai eu le temps de reprendre mon souffle (cela fait quelques jours que je me sens fatiguée et que ma guidance me propose de me reposer, de faire tranquille ; ce que je mets en pratique depuis).
C’est un nouveau bureau à l’étage.
Je m’installe et on commence à répondre aux questions sur les formulaires ; elle me propose ce jour de remplir moi-même les cases.
Et puis, d’un coup, elle me parle de mon inscription à pôle emploi qui est OBLIGATOIRE !, C’est la loi ! D’un coup, le « serpent » est là !
Je ressens alors des mémoires liées à une autre époque ultérieure que j’ai eu avec pôle emploi et je sens alors les nerfs et les pré-larmes qui montent.
Je fais comme si de rien, mais je me sens « braquée », elle me dit que si je refuse l’option Pôle emploi, je risque de ne plus rien toucher.
Je lui dit « je prends le risque, il est hors de question pour moi d’y retourner » ;
j’écris donc (toujours un peu braquée mais cependant en paix avec elle que l’esprit me désigne comme « vert » en attirant mon regard sur cette couleur sur son bureau) ;
dans la case prévue (en gros, non merci pour l’inscription) et je note également que je me suis mise à l’écriture et que c’est bien cela mon projet.
Dans l’échange, je lui explique en bref (et avec un soupçon d’émotions) que j’ai déjà vécu le cas et que j’ai déjà fait toutes les formations susceptibles de m’intéresser et le bilan de compétence aussi que m’avait proposé pôle emploi..
De plus, cela c’était terminé avec eux (il y a de cela plusieurs années ; (j’ai le projet de retrouver la chronologie exacte..)) depuis que pendant une nouvelle sorte de formation/conseil à rallonge avec une conseillère (sympathique ceci-dit), il est arrivé une fois où j’ai annulé un de ses rendez-vous ; d’une part parce qu’on commençait à tourner en rond ; et d’autre part, que c’était un matin où il était prévu que je promene deux chiens, et que je ne voulais pas annuler cette balade.
Cela se passait au téléphone, et j’ai alors entendu au son de sa voix, qu’elle trouvait ça inadmissible et stupide que je me permette de promener des chiens !
Son « serpent » était de sorti ! Elle m’a alors menacé de me faire « radier » sur le champ si je ne changeais pas d’avis !
Je lui ai répondu de faire comme bon lui semblait, en son âme et conscience ; et que si c’était juste pour elle, ça le serait aussi pour moi.
J’étais alors dans un état de légère fureur..
J’ai raccroché, je sentais une colère froide, de légères brumes de larmes ; je me souviens m’être alors comme adressé au Ciel, et j’ai alors comme « invoqué » :
« Fais-moi un signe financier immédiatement si je ne suis pas obligée de continuer avec cette agence de pôle emploi ! » [1]
Je me trouvais alors dans la « zone sans pitié », je n’avais aucune pensée, et je suis rentrée à pieds chez moi dans ce même état ; en arrivant chez moi, sur la table de la cuisine il y avait un jeu à gratter, « un solitaire » ; je l’ai gratté ; j’étais toujours dans ce lieu sans pitié, et là j’ai vu apparaître le gain de 15 000 euros avec le numéro 35.
Cela ne m’a fait ni chaud ni froid ; et je me suis préparée pour sortir récupérer le chèque à l’agence (juste à côté d’où j’habitais) et ensuite je l’ai posé sur mon compte bancaire.
(...)
Après ceci ; quand je recevais un courrier ou un mail de pôle emploi ; je leur répondais : « Mais radiez-moi ! C’est Ok pour moi ! » ; c’est comme si ils ne voulaient plus que je sois radiée ; ceci-dit après quelques temps ils m’ont enfin radié ; mais la vie a fait en sorte que je conserve le rsa via les assistantes sociales [2] ; il est vrai aussi que c’est une époque où « les robinets étaient ouverts » et que ça pleurait souvent en moi. Je sentais donc que j’étais soutenue par la vie.
Je reviens au rendez-vous du 15/10 ; l’atmosphère redevient sereine (l’échange avec le serpent n’a pas duré longtemps, peut-être le fait que je ne me suis pas braquée contre l’extérieur, mais que j’ai ressenti seulement l’effet du braquage..) et M. me dit « Allez, c’est bon, on oublie ça, on oublie ça (voulant dire : tout va bien) Ah, au fait Déborah, j’ai des « Flyers » pour vous ! »
Je prends donc conscience que c’est à la présence de ces flyers que je viens d’avoir à faire dans cette scène dans le bureau.
Puis, le rendez-vous se termine et c’est en revenant à ma voiture que le logo du serpent prend alors tout son sens..
(…)
Aujourd’hui c’est le 29 octobre et hier j’ai reçu le dossier validé pour le rsa ; ce qui m’a fait plaisir et soulagée pour le paiement des factures à venir ; de plus la date de renouvellement commence le 01/11/18 Je vois 1111 8 (l’infini)..
[1] Il faut rajouter que avant de me retrouver au RSA, je travaillais avec des enfants à mi-temps en suisse et que j’avais le droit à un peu de chômage, mais c’était le début de l’écroulement et il manquait toujours un document suisse pour que je puisse obtenir le dossier complet ; je me sentais épuisée, et après deux tentatives, j’avais laissé tomber.. (il c’est passé d’autres choses relatives à cela mais j’y reviendrais dans un autre écrit.)
[2] : Heureusement, car la somme m’a permis d’acheter la voiture et de me racheter des choses, d’aller au restaurant, de partir en vacances en invitant aussi ; donc l’argent a duré une année (d’abondance tranquille) je dirais. Donc j’étais bien heureuse de toucher encore le rsa au bout de cette année…
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Dans la prochaine partie, sont surtout présents des citations du livre que j’ai à côté de moi en ce moment ; j’ai ressenti qu’un bon travail intérieur avait débuté en moi suite au fait de « juste recopier » ce qui m’intéressait sur l’ordinateur ; puis, une autre impression de « profondeur » a quelque peu surgit en moi, quand j’ai senti que j’allais partager ici ces éléments, il est encore plus probable que « cela » s’approfondisse par l’envoi sur le réseau Léo ; d’autres clartés et ancrage à venir et cela avec bien sûr encore ces moments de pseudo-chute dans des vibrations plus basses. Le packaging..
[PS : Inattendu/rajout ; 30/10 : même si je vois que le terme « packaging » n’est pas juste ; j’ai suivi ce mot/piste sur internet et cela m’a conduite à un lien que j’ai trouvé « parlant » par rapport à l’écriture ; comme un clin d’œil de l’univers pour me rassurer par rapport à mon style peut-être ; et aussi dans le but de poursuivre mes efforts de mise en page (cohérence, etc.. ) qui me font en miroir travailler toujours plus sur la condition de ma propre structure (tonal).
Voici quelques extraits :
« Le packaging identitaire » ;
« Les logotypes les plus identifiables et les mieux mémorisables, sont donc ceux qui ont fait le choix graphique de formes simples avec des couleurs tranchées et spécifiques. » ;
« L'identité par la couleur (…)
Cependant, il ne faut pas oublier que la couleur est une sensation énergisante qui influe fortement sur notre perception et notre ressenti des choses. Un packaging rouge n'évoque pas la même chose qu'un packaging blanc ou bleu. La couleur a une température que nos yeux interprètent et que notre corps ressent sans même que nous en soyons conscients. De plus, son symbolisme varie selon les différentes cultures. »
« L'identité par le graphisme (…) » ;
« L'identité par le relief (…) » ;
« L'identité par la texture (…)
C'est l'association judicieuse de l'ensemble de ces éléments d'expressions du langage visuel et tactile qui permet à la marque de parler de manière cohérente et multidirectionnelle. Le packaging devient ainsi identitaire, reconnaissable entre tous. Il permet à la marque de se construire une identité beaucoup plus riche que celle transmise par son seul logotype. »]
(...)
2/ La Totalité de soi-même
Synchronicité :
Alors c’est marrant, car dans mes fichiers pour ce témoignage, je note que dans deux des trois fichiers, les premières citations notées sont :
PDF Bernard de Montréal :
« Les êtres humains… les êtres humains sont très faibles en Esprit, parce qu’ils ne possèdent pas la totalité de leur Esprit.(...) »
Histoires de pouvoir, Carlos Castaneda (livre de poche) :
(p15)
« (…) Je dirais donc que ce qui importe pour un guerrier c’est de parvenir à la totalité de soi-même. »
3/ Extraits livre et souvenirs
A/ Pouvoir personnel :
(p20)
"(…) Tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes, repose sur notre pouvoir personnel. Si nous en avons suffisamment, il suffira peut être d’un simple mot pour que le cours de notre vie change. Mais si nous n’avons pas assez de pouvoir personnel, on aura beau nous révéler la sagesse la plus magnifique, cette révélation ne fera pas une sacrée différence.
(…)
- Je vais énoncer le trait de connaissance peut-être le plus grand qu’un être humain puisse exprimer, dit-il. Montre moi ce que tu peux en faire.
« Sais-tu qu’à cet instant précis tu es entouré d’éternité ? Et sais-tu que tu peux te servir de cette éternité si tu le désires ? »"
(p22)
« - Nous sommes des êtres lumineux, dit-il, en secouant la tête rythmiquement, et pour un être lumineux, la seule chose qui compte est le pouvoir personnel. Mais si tu me demandes ce que c’est que le pouvoir personnel, je dois te dire que mon explication ne t’en fournira aucune. »
(p34)
« Je lui dis que je me sentais indigne et qu’il valait peut-être mieux que je retourne chez moi et que je revienne quand je me sentirais plus fort.
- Tu dis des bêtises, répondit-il d’un ton cassant. Un guerrier accepte son sort, quel qu’il soit, et le fait avec une humilité profonde. Il accepte humblement ce qu’il est, non pas avec résignation mais comme un défi vivant.
« Il faut à chacun de nous du temps pour comprendre cela et le vivre pleinement. Moi, par exemple, je détestais la simple mention du mot « humilité ». Je suis un Indien, et nous les Indiens avons toujours été humbles et nous n’avons rien fait d’autre que de baisser la tête. Je croyais que l’humilité n’était pas dans le comportement du guerrier. J’avais tort ! Je sais maintenant que l’humilité du guerrier n’est pas l’humilité du mendiant. Le guerrier ne baisse la tête devant personne, mais en même temps il ne permet pas que les autres baissent la tête devant lui. Le mendiant, en revanche, tombe à genoux au moindre geste et lèche le sol pour celui qu’il estime supérieur à lui mais en même temps il exige de celui qui est plus bas que lui qu’il lui lèche le sol.
« C’est pourquoi je t’ai dit ce matin que je ne comprenais pas ce que ressentaient les grands maîtres. Je ne connais que l’humilité du guerrier, et cette humilité m’empêchera toujours de dominer qui que ce soit par mon savoir. »
(…)
(note : je me reconnais moi-même dans certains aspects du mendiant à plus faible degré, peut-être plus subtil et pas encore tout bien vu, et je me reconnais dans celui du guerrier aussi.)
(p35)
- Tu aimes l’humilité du mendiant, dit-il doucement. Tu t’inclines devant la raison.
- Je crois toujours que je me suis fait avoir, dis-je. Voilà la clé de mon problème.
(…) Quelque chose en moi se refuse à croire que ce qui a eu lieu était réel.
- Tu as raison. Rien de ce qui se passe n’est réel.
- Que voulez-vous dire par là, don Juan ?
- Les choses ne sont réelles que lorsqu’on apprend à accepter leur réalité. Ce qui s’est passé ce soir, par exemple, ne peut probablement pas être réel pour toi, parce que personne ne peut être d’accord avec toi là-dessus.
(…)
- N’accorde pas trop d’attention à mon charabia, dit-il d’un ton rassurant. J’essaie seulement de te détendre et je sais que tu ne te sens à ton aise que lorsque ton esprit est brouillé. (...)»
B/ chapitre rendez-vous avec la connaissance
(p48)
« (…) ; toute pensée que l’on a en tête dans un état de silence devient un ordre, puisqu’il n’y a pas d’autres pensées qui lui font concurrence.(...) »
(p52)
« Je ne sais pas pourquoi tu fais tellement d’histoires avec ça, dit don Juan. Chaque fois que le dialogue cesse, le monde s’évanouit et des facettes extraordinaires de notre personnalité font surface, comme si elles avaient été profondément gardées par nos paroles.
Tu es comme tu es parce que tu te dis à toi-même que tu es ainsi. »
(p68)
« Écoute bien, poursuivait-il.
Le monde ne s’offre pas à nous directement, la description du monde s’interpose toujours entre nous et lui. Donc nous sommes littéralement toujours un pas en arrière, et notre expérience du monde est toujours une mémoire de cette expérience. Nous ne faisons que remémorer, remémorer, remémorer. »
(note : J’utilise parfois l’outil, « Je ne vois que le passé », Cours en Miracles .)
C/ (chapitre) LE JOUR DU « TONAL »
(p173)
« Nous nous dirigeâmes vers la ville basse en flânant. Don Juan me demanda de lui raconter dans le détail toutes mes défaillances. J’eus du mal à les lui décrire et à progresser au-delà de ce que j’appelais mes moments d’oubli, de distraction ou d’inattention.
Il me rembarra patiemment, en disant que j’étais un homme exigeant, d’une mémoire excellente, et très prudent dans tout ce que j’entreprenais. Au début j’avais eu l’impression que ces défaillances particulières étaient liées à l’interruption de mon dialogue intérieur, mais je les avais aussi ressenties lorsque je me parlais longuement à moi-même. Elles paraissaient être issues d’une région de mon corps totalement indépendante de celles qui m’étaient familières.
Don Juan me donna des tapes dans le dos. Il souriait avec un plaisir évident.
- Tu commences enfin à faire des associations réelles, dit-il. »
(...)
(p175)
« C’est mon banc préféré, dit-il, en caressant les planches.
Il me fit un clin d’œil et ajouta, avec un sourire narquois :
- Il m’aime bien. C’est pourquoi il n’y avait personne d’assis. Il savait que j’allais venir.
- Le banc le savait-il ?
- Non, pas le banc. Mon nagual.
- Le nagual a-t-il une conscience ? Est-il conscient des choses ?
- Bien sûr. Il est conscient de tout. Voilà pourquoi ton récit m’intéresse. Ce que tu appelles des défaillances et des sentiments n’est autre que le nagual. Pour pouvoir en parler, nous devons emprunter des concepts à l’île du tonal. Il est donc préférable de ne pas l’expliquer, mais de raconter simplement ses effets.
Je voulais rajouter quelque chose au sujet de ces sentiments particuliers, mais il me fit taire.
- (...) Aujourd’hui ce n’est pas le jour du nagual, mais celui du tonal, dit-il. Je me suis mis en costume parce que aujourd’hui, je suis tout tonal.
(…)
- C’est difficile, je le sais, poursuivit-il. Mais si l’on considère que c’est ce qui ferme le tout, que c’est le dernier échelon de ton apprentissage, il n’est pas exagéré de dire que cette matière contient tout ce dont je t’ai parlé depuis le premier jour de notre rencontre.
(…)
- Est-ce que le nagual et le tonal se trouvent à l’intérieur de nous-mêmes ?
(…) - Voilà une question très difficile, dit-il. Toi tu dirais qu’il se trouve à l’intérieur de nous-mêmes. Moi je dirais que non, mais tous les deux nous aurions tort. Le tonal de ton temps t’invite à affirmer que tout ce qui se rapporte à tes sentiments et à tes pensées a lieu à l’intérieur de toi-même. Le tonal de mon temps dit le contraire ; il affirme que tout est extérieur. Lequel des deux a raison ? Ni l’un ni l’autre. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, ça n’a aucune importance.
Je soulevais une question en lui disant que, lorsqu’il se référait au tonal et au nagual, on avait l’impression qu’il y avait encore une troisième partie. Il avait dit que le tonal nous « forçait » à agir. Je lui demandai de me dire ce qui était « forcé » d’après lui.
Il ne me répondit pas directement.
- Il n’est pas simple d’expliquer tout cela, dit-il. Le tonal a beau exercer un contrôle très habile, ce qui importe c’est que le nagual émerge. Cependant, sa manifestation passe toujours inaperçue. Le grand art du tonal est de supprimer toute apparition du nagual, à tel point que, même si celle-ci est la chose la plus naturelle du monde, on ne la remarque pas.
- Qui est-ce qui ne la remarque pas ? (…)
- Le tonal, dit-il. Je ne parle que de lui, exclusivement. Je peux contourner le problème, mais cela ne doit ni te surprendre ni te déranger. Je t’ai déjà prévenu de la difficulté de comprendre ce que je dois te raconter. Je tiens ces propos désordonnés parce que mon tonal est conscient qu’il parle de lui-même. En d’autres termes, mon tonal se sert de lui-même afin de comprendre le message que je veux transmettre à ton tonal. Disons que le tonal, puisqu’il se rend parfaitement compte de la difficulté qu’implique le fait de parler de lui, a créé les termes de « moi », « moi-même » et tous ceux du même ordre, en guise de compensation, et c’est grâce à ces termes que nous pouvons parler soit à d’autres tonals, soit à notre propre tonal ou au sujet de lui.
« Maintenant, lorsque je te dis que le tonal nous force à faire quelque chose, je ne fais aucune allusion à une troisième partie. Il est évident qu’il se force lui-même à suivre ses propres opinions.
« Toutefois en certaines occasions, ou dans des circonstances spéciales, quelque chose dans le tonal même prend conscience qu’il y a en nous une partie qui lui échappe. C’est comme une voix venant des profondeurs, la voix du nagual. Tu vois, la totalité de nous-mêmes est une condition naturelle que le tonal ne peut pas effacer complètement, et il y a des moments, surtout dans la vie d’un guerrier, où cette totalité se manifeste. C’est dans ces circonstances-là que nous pouvons nous interroger sur nous et évaluer ce que nous sommes.
« J’étais préoccupé par ces chocs que tu avais ressentis, car c’est la façon dont le nagual émerge. C’est à ces moments-là que le tonal prend conscience de la totalité de l’être. Cela se manifeste toujours par un choc, car cette prise de conscience rompt le calme dans lequel nous sommes installés.
(…)
« - La totalité de nous-mêmes est quelque chose d’insaisissable, dit-il. Nous n’en avons besoin que d’une petite partie, pour exécuter nos tâches vitales, même les plus complexes. Pourtant quand nous mourons, nous mourons avec la totalité de nous-mêmes. Un sorcier pose donc la question suivante : « S’il nous faut mourir avec la totalité de nous-mêmes, pourquoi ne pas vivre alors avec elle ? »
(p187)
« Le nagual n’est ni expérience, ni intuition, ni conscience. Ces termes et tout ce que tu pourrais t’efforcer de dire ne sont que des éléments de l’île du tonal. D’autre part, le nagual n’est qu’action. Le tonal commence à la naissance et s’achève à la mort, mais le nagual ne finit jamais. Le nagual n’a pas de limites. J’ai dit que le pouvoir planait dans le nagual. Ce n’était qu’une façon d’y faire référence. En vertu de son action, il est probable que le nagual puisse être mieux compris en termes de pouvoir.(...) »
(p188)
« - On peut dire que le nagual rend compte de la créativité ; (…) le nagual est la seule partie de nous qui peut créer.
(…) Il avait dit que le tonal ne créait rien, mais qu’il observait et évaluait. »(...)
« - Une des actions du guerrier consiste à ne jamais se laisser impressionner par quoi que ce soit, dit-il. C’est ainsi que le guerrier même s’il voit le démon en personne, ne laissera rien transparaître devant quiconque. Le guerrier doit avoir une maîtrise de soi impeccable. »
(p191)
« - Qu’est-ce que c’est que le « véritable tonal » ? demandai-je.
- Un tonal qui est simplement correct, équilibré et harmonieux.(...) »
(…)
« Aujourd’hui nous devons nous consacrer au tonal. Il y a, pour parler grossièrement, deux côtés dans chaque tonal. L’un constitue la partie extérieure, la bordure, la surface de l’île. C’est la partie liée à l’action et au fait d’agir : c’est le côté fort. L’autre partie correspond à la décision et au jugement : c’est le tonal intérieur, plus doux, plus délicat et plus complexe.
« Le « tonal véritable » est celui où les deux parties sont en harmonie et en équilibre parfaits. »
(p194)
« (…) Je dirais que le meilleur de nous-mêmes surgit lorsque nous sommes au pied du mur, lorsque nous sentons l’épée suspendue sur notre tête.(...) »
(note : j’ai moi-même beaucoup remarqué cela dans mon expérience ; j’ai remarqué qu’à chaque fois que je n’avais plus rien, je me tenais alors « comme aux aguets » et de là semblait « surgir » la nourriture, l’argent, le tabac... sans que j’intervienne de façon volontaire. La même chose avec la santé ; quand dans mon expérience j’ai eu comme des « maladies » cela ma choqué et a permis d’effacer ces programmes en en comprenant le sens et la symbolique beaucoup plus vite..)
D/ chapitre : le rétrécissement du tonal
(p204)
« (…) L’acte de voir doit être direct, car un guerrier ne peut pas perdre son temps à démêler ce qu’il est en train de voir. Voir veut vraiment dire voir, c’est à dire se frayer un chemin à travers l’absurdité. »
(p207)
« (…) Un guerrier n’abandonne jamais l’île du tonal. Il l’utilise.
(…)
Voilà ton monde. Tu ne peux pas renoncer à lui. Ça ne sert à rien de se mettre en colère et de se sentir déçu de soi. Ça ne prouve qu’une chose : que ton tonal est engagé dans un combat interne ; livrer un combat à l’intérieur de son propre tonal est une des épreuves les plus saugrenues que je puisse imaginer. La vie dure d’un guerrier est destiné à mettre fin à ce combat. Dès le début je t’ai appris à éviter la détérioration. (...) »
« Au début, il faut parler au tonal. Le tonal doit renoncer au contrôle. Mais il faudrait le lui faire faire de bon gré. Par exemple, ton tonal a renoncé à certains contrôles sans grand combat, parce qu’il a compris que, s’il restait tel quel, la totalité de toi-même serait morte à l’heure actuelle. Autrement dit, le tonal est forcé de se débarrasser de choses inutiles, telles que la suffisance et le laisser-aller, qui ne font que le plonger dans l’ennui. Le problème c’est que le tonal s’accroche à ces choses-là, alors qu’il devrait se réjouir de se débarrasser de ces conneries. Il s’agit donc de convaincre le tonal d’être libre et fluide. C’est un tonal libre et fort qui est avant tout nécessaire (…). Plus le tonal est fort, plus il se dégage de ce qui l’entrave et se rétrécit facilement.(...) »
(p211)
« - Mais est-ce qu’ils m’ont vu disparaître dans l’air ?
- Le nagual se charge de cela, je ne sais pas comment. Tout ce que je peux te dire, c’est que nous sommes fluides, des êtres lumineux faits de fibres. C’est le tonal qui affirme que nous sommes solides. Lorsque le tonal se rétrécit, les choses les plus extraordinaires deviennent possibles. Mais elles ne sont extraordinaires que pour le tonal. »
(p213)
« Il faut convaincre ton tonal avec des raisonnements et ton nagual avec des actions, jusqu’à ce que l’un soutienne l’autre. Comme je te l’ai dit, c’est le tonal qui gouverne et néanmoins il est très vulnérable. D’autre part le nagual ne s’exprime presque jamais directement mais, quand il le fait, il terrifie le tonal.(...) (…) Le tonal doit être protégé à tous prix. Il faut lui arracher la suprématie, mais il doit rester en tant que surveillant protégé.(…) (…) ...le nagual ne peut émerger que lorsque le tonal est renforcé. (…) Ce soutien s’appelle pouvoir personnel. »
(...) »
E/ Chapitre : Dans le temps du « nagual »
(p216)
« Crois moi, on ne peut pas le savoir, dit-il sèchement . Sur ces questions, nous sommes toi et moi sur un pied d’égalité. Maintenant j’ai sur toi l’avantage de savoir comment parvenir au nagual, ce que tu ne sais pas. Mais dès que tu y seras parvenu, je n’aurais pas plus d’avantage ni de connaissance que toi. »
« Je t’ai dit que le nagual est aux ordres du guerrier. »
(p229)
« (…) le nagual ne peut être qu’observé. »
(p231)
« Il faut nettoyer et entretenir l’île du tonal. Il n’y a pas d’autre alternative pour le guerrier. Une île rangée n’offre pas de résistance ; c’est comme si elle était vide. »
(p235)
« (…) En règle générale, le tonal doit se défendre à tout prix, dès qu’il est menacé ; donc les relations du tonal en vue d’organiser sa défense ne sont pas vraiment importantes. La seule question qui importe c’est que le tonal d’un guerrier doit s’ouvrir à d’autres possibilités. (...) C’est en fonction de cela que le tonal peut se rétrécir. Du même coup et en vertu du même principe, le tonal apprend à s’arrêter à temps pour ne pas disparaître.
(…)
- Le nagual peut accomplir des actes extraordinaires, dit-il. Des choses qui sont impossibles, impensables pour le tonal. Mais le plus extraordinaire est que l’exécutant ignore comment ces choses-là se produisent. (…) .
Le secret du sorcier, c’est qu’il sait comment parvenir au nagual, mais une fois qu’il y est arrivé, il n’a pas plus d’intuition que toi au sujet de ce qui se passe. »
(p237)
« (…) il dit que l’un des objectifs de l’entraînement du guerrier était de le libérer de l’étonnement du tonal, jusqu’à lui faire acquérir une fluidité telle, qu’il pût admettre tout sans l’admettre vraiment. »
(Note : Cela me parle d’un souvenir il y a au moins dix ans, en balade avec mon chien (Titou à l’époque- je reparlerais de lui ultérieurement) m’arrêtant devant des petits arbres et buissons un bon moment, le regard dans le vague (en mode digestion), j’avais aperçu un lutin qui s’était matérialisé dans mon monde, juste en face de moi légèrement à droite de petite taille (mais pas minuscule non plus) et l’air plutôt sympathique, mais là, mon tonal avait certainement « chaviré », et, trop étonnée ; Il avait aussitôt disparu du champ de ma perception..
J’avais alors pris conscience de ce fait limitant du voir lié à l’étonnement.
Dans les temps qui suivirent, je n’arrivais alors plus à me mettre en état « neutre » pour réitérer l’expérience de voir un lutin ; en effet, je sentais à chaque fois que mon intention de « voir un lutin » avait trop d’importance et je n’arrivais pas non plus par ma volonté à me « positionner » au bon endroit de ma conscience je dirais..
Je crois que même si aujourd’hui, j’accepte de voir beaucoup plus de choses/faits que le collectif (je présume), il reste toujours du travail de ce côté-là..
C’est sûrement pour cela que j’étudie ce présent livre en ce moment-même d’ailleurs et que cela me permet de plus de « faire remonter » des souvenirs que j’avais oublié.)
F/ chapitre : le chuchotement du nagual
(p243)
«(…) Aie confiance dans le nagual. Le nagual va te prendre.
(…) - Change tes sentiments. (...) »
(p248)
« (…) un guerrier suit ce que lui dicte le pouvoir. Tu t’en souviendras le moment voulu. »
(p252)
« (…) Je remarquai que je mettrais probablement des années à classer tout ce qui m’était arrivé ce jour-là. Je savais que j’avais été dépassé par des perceptions, que je ne pourrais jamais espérer comprendre.
- Si tu ne peux pas comprendre, c’est que tu es en pleine forme, dit-il. C’est quand tu comprends que tu es dans le pétrin. Je parle, bien sûr, en tant que sorcier. Du point de vue de l’homme moyen, si tu ne peux pas comprendre, tu coules. En ce qui te concerne, je crois qu’un homme moyen penserait que tu es dissocié, ou que tu commences à l’être.
(…)
- (…) Nous pouvons parler du nagual tant que tu voudras, pourvu que tu n’essaies pas de l’expliquer. (…) je t’ai dit que le nagual pouvait seulement être observé. Donc nous pouvons parler de ce dont nous avons été témoins et de la façon dont cela s’est fait. (…) »
« Tu sais très bien que les mots ne nous servent à comprendre qu’à l’intérieur de certaines limites et que ces limites n’englobent pas le nagual. »
« Nous traduisons toute manifestation inconnue du nagual en des termes qui nous sont familiers. »
(p255)
« - Pour être un tonal moyen, on doit avoir une unité. On doit appartenir entièrement à l’île du tonal. Sans cette unité, on peut devenir fou ; cependant un sorcier doit briser cette unité, sans se mettre pour autant en danger. Le but du sorcier est de survivre ; il ne prend donc pas de risques inutiles. C’est pourquoi il passera des années à balayer son île jusqu’au moment où il pourra – mais ce n’est qu’une façon de parler - se glisser hors d’elle. (...) »
G/ chapitre Les ailes de la perception
(p280)
« C’était comme si d’avoir travaillé sur mes notes m’avait libéré du passé et préparé pour l’ici et maintenant du monde (...) »
(Note : Cette citation me permet de me confirmer que le fait de décortiquer/ remémorer/écrire ce passé/ présent, me permet de mettre en ordre l’île de mon tonal et de pouvoir ainsi revenir à maintenant plus libre..)
(p286)
« (…) la raison pour laquelle on ne peut pas, c’est parce qu’il n’y a que deux types de choix : les bons et les mauvais. Si tu fais un mauvais choix, dit-il, ton corps, ou celui de n’importe qui, le sait ; mais si ton choix est bon, le corps le sait aussi et se décontracte, oubliant immédiatement qu’il y avait un choix. »
H/ chapitre : La stratégie d'un guerrier
(p304)
« C’était de mon devoir de t’aider dans chaque question concernant ton tonal et tout ce que j’ai fait avec toi ou à ton égard a eu pour but de mener à terme une tâche unique, la tâche de nettoyer et de réaménager ton île du tonal.(...)
(…) - Je me réfère à ce changement total, dont je t’ai parlé dès le premier jour de notre rencontre, dit-il. Je t’ai dit un nombre infini de fois qu’il te fallait un changement extrêmement drastique, si tu voulais réussir dans ta quête de la connaissance. Il ne s’agit pas d’un changement d’humeur, d’attitude ou d’apparence ; ce changement implique la transformation de l’île du tonal. (...) »
(p305)
« (…) A mon avis, il n’y a jamais de carrefour dernier, ni de dernière étape avant quoi que ce soit. Puisqu’il n’y a pas de dernier pas, il ne devrait plus y avoir de secret concernant une quelconque partie de nous, en tant qu’êtres lumineux. C’est le pouvoir personnel qui détermine celui qui peut ou ne peut pas profiter d’une révélation ; mes expériences avec mes semblables m’ont prouvé qu’il n’y en a que très, très peu qui consentiraient à écouter ; et parmi ces rares qui écouteraient, il y en aurait encore moins qui voudraient agir sur ce qu’ils auraient écouté ; et parmi ceux qui sont disposés à agir, il y en a encore moins qui ont assez de pouvoir personnel pour tirer profit de leurs actes.(...) »
(…)
(p311)
« - Le fait de marcher de cette façon spécifique sature le tonal, dit-il. Il en est débordé. Tu vois, le tonal doit faire attention à ses créations. En fait, c’est cette attention qui crée l’ordre du monde en premier lieu ; par conséquent, le tonal doit veiller sur tous les éléments de son monde, afin de le conserver, et surtout il doit préserver cette représentation du monde, en tant que dialogue intérieur.
Il dit que la façon correcte de marcher était un subterfuge. Le guerrier, en crispant tout d’abord ses doigts, se concentrait sur les bras ; puis, en regardant sans mettre au point son regard, vers n’importe quel point devant lui, dans un rayon compris entre la pointe de ses pieds et l’horizon, il saturait littéralement son tonal d’information. Le tonal, coupé de sa relation directe et personnelle avec les éléments de sa description, était incapable de se parler à lui-même et il était donc voué au silence.
Don Juan expliqua que la position des doigts étaient sans importance et que la seule considération était d’attirer l’attention sur les bras, en crispant les doigts de diverses façons inhabituelles ; l’important était la manière dont les yeux, qui ne fixaient sur rien en particulier, détectaient un très grand nombre d’éléments du monde, sans s’en faire une idée nette. Il ajouta que les yeux, dans cet état, pouvaient capter des détails qui échappaient à la vision normale. »
(…)
(p315)
« Il me regarda de côté et, d’un geste du bras, parcourut tout ce qui nous entourait.
- Le secret de tout cela est l’attention qu’on lui porte, dit-il.
- Que voulez-vous dire par là, don Juan ?
- Tout ceci n’existe que parce que nous y faisons attention. Par exemple ce rocher, sur lequel nous sommes assis, est un rocher parce que nous avons été « contraints » à lui accorder notre attention en tant que rocher.
(...)
- Effacer l’histoire personnelle et rêver ne devraient être qu’une aide, dit-il. Un apprenti a besoin de modération et de force, pour se refréner. C’est pourquoi un maître introduit la notion du comportement de guerrier, ou de la vie de guerrier. (…) »
(p316)
« Il expliqua qu’afin d’aider à effacer l’histoire personnelle, on apprenait trois autres techniques. Celles-ci étaient : perdre la suffisance, assumer les responsabilités et prendre la mort pour conseillère. L’idée était que, sans l’effet bénéfique de ces trois techniques, l’apprenti s’exerçant à effacer son histoire personnelle risquerait de devenir sournois, évasif et inutilement hésitant à son égard et à celui de ses actions.
Don Juan me demanda de lui raconter quelle avait été la réaction la plus naturelle que j’avais eu dans les moments d’angoisse, de frustration et de déception, avant de devenir un apprenti. Il dit que dans son cas, il avait réagi par la colère. Je lui dis que pour ma part, je m’étais apitoyé sur mon état.
- Bien que tu n’en sois pas conscient, tu as dû te creuser la tête pour rendre naturel ce sentiment, dit-il. A présent tu ne peux plus te rappeler l’immense effort qu’il t’a fallu pour faire de cette compassion un élément de ton île. (...)
Mais pour le guerrier, la mort est une conseillère plus raisonnable (...)
Évidemment, à l’issue d’un combat immense, tu as appris à t’apitoyer sur ton sort. (…) En tant que conseillère, la compassion ne vaut rien en comparaison de la mort.
Puis don Juan signala qu’il y avait apparemment une contradiction dans la notion de changement ; d’une part, le monde des sorciers exigeait une transformation drastique ; d’autre part, , l’explication des sorciers disait que l’île du tonal était achevée et qu’on ne pouvait pas lui enlever un seul élément. Le changement ne signifiait donc pas oblitérer des éléments, mais plutôt altérer l’usage qu’on leur avait assigné. (...) »
(p318)
« (…) Ta compassion de toi-même est encore un élément de ton île ; mais elle y demeurera à l’arrière plan, de même de l’idée de l’imminence de ta mort, ton humilité ou ta responsabilité vis-à-vis de tes actes étaient là, sans que tu t’en fusses jamais servi. »
Don Juan dit qu’une fois que ces techniques avaient été présentées, l’apprenti arrivait à un carrefour. Selon sa sensibilité, l’apprenti adoptait l’une ou l’autre de ces attitudes : ou bien il suivait à la lettre les recommandations et les suggestions que son maître lui avait faites et agissait sans attendre de récompense, ou bien il prenait tout à la blague, en le considérant comme une aberration. »
(note 29/10 : je crois que j’utilise moi-même les deux techniques !! :
Un peu « Comme ça m’arrange » ;
je crois que c’est par rapport au fait de « faire de mon mieux » ;
si j’y arrive c’est cool ; et sinon c’est pas grave, je ne suis (suivre) plus rien,
je me dis alors que c’est un rêve de toutes façons !..)
(p322)
« (…) Je voulais dire, qu’on ne peut parvenir à la totalité de soi-même que lorsqu’on comprend définitivement que le monde n’est qu’une représentation, que ce soit celle de l’homme ordinaire ou celle du sorcier. »
« (…) Après toute une vie de combat, j’ai appris que ce qui compte n’est pas d’acquérir une description nouvelle, mais de parvenir à la totalité de soi-même. On devrait parvenir au nagual sans dire du mal du tonal et surtout sans nuire à son corps. »
(note 29/10 : Je me sens quelque peu « visée » par ce qui est relatif au « ne pas nuire à son corps » ;
par rapport au fait de « fumer » ;
je me souviens qu’au mois de mai de cette année, le dialogue avec notre ange n°-8 était « apparu » à ma conscience sur l’ordinateur, et j’avais alors bien senti que « suivre ce même chemin » était ma « meilleure option »... ;
cependant, je me suis directe « pardonner » et j’ai senti que je ne m’en sentais pas encore capable/prête, pas envie ; je me suis alors dit « bientôt, ok j’en prends conscience », mais je me souviens aussi que je suis pur esprit (je pourrais dire entre autre que ça prévient les « effets secondaires » dans mon cas).
Je note ici (par rapport à la note précédente), que j’utilise bien les deux techniques !
Pour en revenir au fait de fumer, peut être le fait d’exposer cette note et le dialogue avec notre ange dans cet écrit va faire bouger les choses en moi, dans mon tonal… A suivre..)
Et pour finir, une citation sur la description du monde,
(p332)
« La chose réfléchie est notre représentation du monde, dit-il. Cette représentation est une description, qu’on nous a faites dès notre naissance. C’est ainsi que toute notre attention a été captée par elle, et nous sommes devenus description ; la description, à son tour, est devenue représentation. »
Je continue à étudier ce livre et voir ce qu’il en remonte ; je trouve cela très intéressant.
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4/ Les hommes en noir
Dans cette partie, je retranscris un petit passage de la vidéo, où il est expliqué comment « opèrent » ces forces de l’ombre ;
Les hommes en noir CP#8 utube Bernard de Montréal
0min43
« (…) Les hommes en noir sont des projections, matérialisées, d’intelligence, qui proviennent de ce que vous appelez, des soucoupes volantes.
Ces projections, sont des mises en scène, créés, par les Intelligences Extra-terrestres, qui évoluent dans l’invisible, et projettent sur le plan matériel, une conscience végétative suffisamment puissante pour créer dans l’esprit humain, une vision ; cette conscience végétative qui fait partie du pouvoir de manipulation des énergies astrales des E.T., leur sert à contrôler l’émotion humaine et à maintenir l’homme, dans une position d’inquiétude et de confusion.
(...)
Sachant très bien que l’homme devient de plus en plus habile à appliquer les lois de la matière pour son propre bénéfice et aussi pour sa sécurité militaire, ces entités se servent d’un paravent d’une sorte de « momie », qui n’a de pouvoir sur l’homme que si ce dernier a peur.
La matière dont sont fait ces êtres est une matière astrale extrêmement dense ; qui peut prendre la forme que veulent bien leur donner les entités dans les vaisseaux, mais qui ne peut rester sur le plan matériel, que pour une période relativement courte.
Le phénomène des hommes en noir, supposent qu’il y a dans l’invisible des entités très avancés qui manipulent l’énergie à un tel degré, que l’homme influençable tel qu’il est sur le plan émotionnel, permet à ces matérialisations de se loger avec très grande facilité à l’intérieur de son propre champ d’énergie.
Lorsque ces « momies », « ces formes » se logent à l’intérieur du champ d’énergie de l’homme, ce dernier est capable de les voir et de les reproduire à l’extérieur de sorte qu’il a l’impression très nette de voir devant lui des êtres physiques matériels et solides ; lorsqu’en réalité ce qu’il voit devant lui est simplement le rayonnement de la forme à partir d’un plan invisible vers un plan matériel par le biais de la vue.
Si un homme d’un grand sang-froid essayait de se rapprocher de ces momies, il s’apercevrait qu’ils sont incapables de soutenir sa présence, et automatiquement ces personnages seraient forcés de perdre devant ses yeux la densité de leur substance et de revenir à leur source c’est à dire de disparaître.
Les hommes en noir sont un danger pour les individus qui en font l’expérience parce que ces personnages n’ont aucune moralité, c’est à dire qu’ils sont capables, de tout pour créer chez l’individu qui a été témoin d’un ovni ou d’un vaisseau ; mais il y a une raison encore plus profonde et plus subtile de leur présence sur le plan matériel, leur présence ici reflète un désir profond des êtres qui les crées d’enregistrer dans la conscience humaine une image plus ou moins précise de la forme humaine dont eux sont dépourvus. »
5/ PDF citations
Dans cette partie, je copie/colle quelques extraits relatifs à la suite de mon enquête :
(…) Ils sont forts en intelligence personnelle, en éducation, en intellect, mais la puissance de l’Esprit, de leur Esprit, est amputée par le fait que toute possession d’informations personnelles, toute forme d’éducation qu’ils puissent avoir, est toujours conditionnée par l’émotion qui fait partie de la nature humaine et les extraterrestres le savent, les êtres qui viennent des mondes parallèles - que ce soient des êtres qui viennent des sphères lumineuses, que ce soient des êtres qui viennent de certains plans retardataires - connaissent très bien la condition de l’être humain, et dans les deux cas, ils sont obligés de soumettre l’humain au « test de la vérité ».
« C’est que tous les êtres humains ont en eux de l’Intelligence Universelle, mais tous les humains ne sont pas suffisamment forts dans leur mental pour se servir, pour se nourrir de cette Intelligence Universelle, parce qu’ils ont plutôt tendance à se nourrir d’une intelligence inférieure qui flatte leur Ego. »
« L’Intelligence Universelle étant un aspect des Forces de Vie, elle est parfaite, si elle est harmonisée à l’Ego de l’être humain, l’Ego de l’être humain demeure intelligent et devient de plus en plus intelligent, mais si l’Ego de l’humain ou si l’humain à cause de ses conceptions, à cause de son émotivité, à cause de son intellect, se met de biais avec cette Intelligence Universelle qui est en lui depuis la naissance, il perd. À ce moment-là, il perd contact avec lui-même, et il prend contact avec d’autres intelligences, sur d’autres plans, qui ne sont pas nécessairement des extraterrestres mais qui se feront volontiers passer pour extraterrestres, parce qu’elles savent que ça fait plaisir à l’être humain ! »
« Il y a des gens qui souffrent de malaises depuis des années, ils ne se comprennent pas, ils savent qu’il y a quelque chose en eux qui ne fonctionne pas bien, ils ont toujours l’esprit négatif, l’esprit négatif, négatif… il n’y a rien de positif qui sorte de leur bouche et ces gens-là ne sont pas responsables de ce qu’ils sont, mais ils ne savent pas qu’il y a, sur d’autres plans vibratoires, des entités qui se servent d’eux pour leur propre évolution, et c’est à ce moment-là, à ce point-là que certains types d’éducateurs, des psychologues par exemple, pourraient énormément bénéficier de ces petites connaissances auxquelles on n’a pas accès par l’intelligence, par l’intellect, de ces petites connaissances qu’on appelle occultes»
« La planète Terre est totalement contaminée par la pensée et l’émotion, et l’être humain - quand je dis l’être humain, je dis l’individu, je ne parle pas de la collectivité des nations, l’être humain en tant qu’individu, qu’il soit en Afrique, en Amérique du Sud, en Europe, qu’il soit n’importe où - l’être humain donc qui sortira de cette "boue", qui réussira à vivre en dehors de cet égrégore, connaîtra tout ce qu’aujourd’hui les humains, surtout les occultistes ou les ésotéristes, tout ce que les êtres humains essaient de comprendre, tout lui viendra avec très grande facilité et sans effort pour le développement de ce que j’appelle la centricité. »
« Les fausses formes, les fausses émotions, les pensées subjectives, tout ce qui est négatif, tout ce qui retarde l’être humain, tout ce qui est fondé sur la crainte, doit être dépassé, et ce dépassement se fait au fur et à mesure que l’être humain en prend conscience, et la force pour briser ces formes, les rompre, les diminuer, diminuer leur emprise sur soi fait partie de la souffrance, de cette transformation que doit vivre l’être humain au fur et à mesure qu’il entre en contact avec des niveaux de plus en plus puissants d’énergie. La Conscience, cela n’a pas de fin».
Il se produit un phénomène absolument ahurissant, c’est que plus nous montons sur l’échelle de l’évolution, nous partons du minéral, nous allons au végétal, puis nous allons à l’animal, les entités, les intelligences qui s’occupent de ces mondes sont plaisantes, ce sont de bonnes intelligences, mais aussitôt que nous tombons dans le royaume humain, nous nous apercevons qu’il y a des intelligences très négatives qui s’occupent de l’être humain comme il y a des intelligences très positives, et c’est ça la différence entre l’être humain et le royaume inférieur : Dans le monde du minéral, de la plante, et de l’animal il n’y a pas de mal!
Le problème fondamental de l’être humain c’est son intellect, parce que son intellect donne naissance à l’orgueil, et tant qu’il a de l’orgueil il ne peut pas se permettre de croire qu’il y a derrière sa vie matérielle physique, quelque chose de très essentiel, de très substantiel, de très réel, quelque chose qui est la Réalité !
« La question de la réalité, de la réalité matérielle, de la réalité des autres plans... la question est toujours mal posée, la question est toujours mal comprise parce que c’est une question. Le problème des illusions c’est la même chose, les gens ne comprennent pas ce qu’est une illusion, c’est réel une illusion ! Les gens pensent qu’une illusion ce n'est pas réel, la première erreur est là : Une illusion c’est bien réel. »
« Seulement une illusion, c’est une forme d’énergie qui retarde l’évolution. La meilleure façon de comprendre ce qu’est une illusion, c’est de réaliser que c’est une forme d’énergie qui retarde l’évolution d’un individu, d’une société, d’une race, ou d’une Planète. L’Intelligence fait partie de l’évolution, mais l’application, la manifestation de l’Intelligence à travers les formes des illusions de l’être humain, retardent l’évolution. Il y a illusion lorsque l’être humain est pris dans la valeur émotive de la forme, s’il n'est pas pris dans la valeur émotive d’une forme alors que ce soit une expérience, que ce soit de la matière, que soit n’importe quoi, à ce moment-là il ne vit pas l’illusion de la forme, ce ne sont pas les formes qui sont mauvaises, ce sont les illusions des formes qui sont mauvaises. Prenons le monde de l’Astral - ou monde de la mort - c’est un monde qui est vivant, qui est mémoire, et c’est un monde extrêmement varié, il y a des hauts et des bas dans ce monde, il y a des plans très élevés où les intelligences sont très positives et il y a également des plans très bas où les intelligences sont réellement très, très négatives ! Et l’individu, lui, qui est canal de cette information, devient le pion de cette intelligence - de cette sorte d’intelligence - et automatiquement comme il devient le pion de cette intelligence, elle suscite en lui des émotions spirituelles qui lui permettent de continuer son travail pour une évolution quelconque de l’humanité, et souvent c’est un travail qui est très valable, comme cela peut être un travail qui malheureusement ne soit pas valable comme dans le cas par exemple des gens qui reçoivent des informations des plans très bas de l’Astral et qui sont poussés à commettent des actes de folie…
Alors autant un être humain peut être amené à la folie par des intelligences qui viennent des bas niveaux du monde des esprits, autant un être humain peut créer des œuvres très grandes s’il reçoit des informations venant du monde des esprits élevés. Mais, que ces intelligences soient négatives ou positives, l’être humain devra un jour reconnaître que le plan Astral n’est pas un plan d’Intelligence, c’est un plan d’expériences, et que c’est le plan mental qui est le plan de l’Intelligence, l’être humain devra reconnaître un jour que pour avoir accès au plan mental, autrement dit pour avoir accès au plan de l’Intelligence Pure - un plan qui n’est pas souillé par l’expérience, ni limité par l’expérience - l’être humain doit réorganiser complètement son mental, et revoir et reconstituer sa façon de penser et de recevoir la pensée. »
6/ Conclusion
Sans vraiment faire exprès, j’ai l’impression que tous ces sujets se rejoignent, je me permets donc de l’envoyer ; je vous remercie et vous dit à bientôt.
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