Témoignage 291 - Anna - Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir si celui-ci ne t’était donné d’en haut

 

Suite à la vidéo n°3 : Féminin et masculin - Cartes sur table ! Avec Gégé le scientifique et Nina

 

Jenaël dit dans la troisième vidéo que le prédateur tient le volant de l’égo, mais que si on l’intègre (le prédateur) dans la conduite de notre vie, il ne sait pas que ce n’est plus lui qui conduit, mais la conscience supérieure. Le prédateur se laissera lui-même guider… Oui oui oui…

 

Quelqu’un a dit de la même façon à celui qui pensait avoir le pouvoir de le condamner ou de le gracier « tu n’aurais sur moi aucun pouvoir si celui-ci ne t’était donné d’en haut ».

 

C’est ce qui m’a toujours rendue forte dans les situations de soi-disant victime. Car connaissant cette phrase, et l’intégrant dans la situation qu’on est en train de vivre, on ne peut plus être victime. Car les situations ne dépendent plus des prédateurs, mais de la conscience supérieure qui ne nous veut que du bien. A partir de là, la question à se poser n’est plus « pourquoi je suis une victime, mais pourquoi la conscience supérieure me permet de vivre ça. Que veut-elle m’apprendre ? Qu’est-ce qui dans cette situation va me faire grandir ?

 

Et à partir du moment où on se pose ces questions, la conscience supérieure guide le prédateur dans sa conduite du volant. Merci Jenaël, c’est si important cette information, elle transforme réellement toute notre existence et chacun de ses instants.

 

Anna

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Commentaires: 2
  • #1

    Galline (jeudi, 16 novembre 2017 12:50)

    Merci Anna de ce rappel. L'information avait été entendue mais je n'en avais pas perçue la portée de la connaissance qui gisait en ces mots. Je me vois discuter avec mon prédateur (symbolisait par l'initiale P et moi par l'initiale G) :
    P. Pourquoi m'exposer tu ainsi ? (Sous-entendu comme un animal de cirque aux voyeurs/lecteurs Leo)
    G. Je te mets en lumière et te replace à la place qui t'es du celle non de maître (de mon existence) mais d'enseignement. Je t'ai toujours ressenti d'abord dans la crainte de cette partie de moi que tu es, puis dans le déni tentant de t'oublier, ensuite dans la lutte dans un face à face guerrier. J'étais alors la gagnante qui obstruait ton chemin par mes compréhensions tu perdais de l'emprise sur moi et j'étais dans le sentiment de victoire sur mon ennemi de toujours. Je ne comprenais pas qu'ainsi en gagnant ou en perdant contre toi je me coupais en deux comme un cavalier sans tête. Devant ainsi tour à tour portait la tête du reptile (représentant le prédateur que tu es : l'échec, la domination) soit celle de l'homme (représentant celle que je suis : la victoire, la liberté).
    P. Tu as fait de nous deux têtes sans corps.
    G. Oui je nous est dissocié, je t'ai éloigné de moi à cause de la même peur.
    P. Je n'ai peur de rien.
    G. Tu te trompes. Ma peur est aussi la tienne.
    P. Parle voyons !
    G. J'ai peur d'être toi tout comme tu as peur d'être moi. J'ai pour la première fois le sentiment de t'enseigner. S'évapore en moi le sentiment de victime face à toi mon bourreau car nous voilà maintenant un ("protégé"/guidé par la même conscience la Supra-conscience), marchant ensemble, plus proche que jamais.
    P. Soit si tes pensées sont aussi les miennes, alors les miennes sont aussi les tiennes.

    Je me demande alors si cette dernière phrase de mon prédateur marque la fin de notre lutte mutuelle de dénigrement. Si je le perçois comme allié alors en miroir il me perçoit aussi comme allié. Est-ce le debut de ce qu'appelle Sand "le dialogue avec son prédateur ailé" (cette faute de frappe me fait sourire je voulais écrire prédateur allié).

    Galline

  • #2

    iKam (dimanche, 19 novembre 2017 20:37)

    Témoignage concis mais au combien fourni en informations et qui me parle énormément.
    Merci bien Anna pour la précision.

    iKam,
    A bientôt.