Traduit de l'italien en français par Loredana (la version italienne est en PDF en bas de page)
Je vais reprendre où je me suis arrêté la fois précédente : travail, régime alimentaire, iode, journal intime. Les problèmes augmentent. Je n’y peux rien. Je ne peux les fuir, ni les éviter. Je me sens écrasé. Je ne vois aucune issue. Mais après il me vient un doute, une intuition, peut-être qu’il y a une sortie : m’abandonner complètement au Soi. Mes problèmes mettent mon monde en danger, et ça me fait peur. Il faut du courage pour accepter qu’on ne peut rien faire car tous dépend du Soi. Mais au final, ce n’est pas si différent que d’être face à la mort, qu'est ce qu’on peut faire en ce cas ?
Je me rappelle du groupe de statues qui, le mois dernier lors d'une visite dans une église, m’avaient touché. Il y était un coq et même un squelette ailé qui joue de la trompette, symbole de la mort.
"Il s'agit de faire confiance à ce qui est et à ce qui s'en vient, sans essayer de contrôler quoi que ce soit."
Pendant quelques instants, je me calme et ma souffrance s’estompe, même si c'est pour peu de temps.
Je vais passer une nuit d’enfer où la peur et l’angoisse m’épuisent, une souffrance innommable, l’herpès est désormais chronique. Je dois faire attention à ne pas risquer de me résigner plutôt qu’accepter, je dois être attentif à ne pas tomber dans la tentation d’expérimenter si "avoir confiance au Soi fonctionne".
Je ne dois pas oublier que je suis en train de vivre une opportunité que je ne dois pas laisser filer inutilement. Il m'est déjà arrivé que par peur, cela m’ait fait perdre confiance au Soi. Peut-être que l'intensité de ma souffrance est due à cela.
Ce matin, après la tempête émotionnelle, je respire béatitude. Je m’efforce de maintenir l’attention le plus possible sur la respiration et sur moi-même. Je pense aux pensées qui jusqu’à hier m’ont fait souffrir et j’ai seulement un imperceptible désagrément.
Rien a changé par rapport à hier, seulement le façon de voir les choses.
Comment faire confiance au Soi et pas à l’esprit qui calcule ? Je me souviens (et en cette période, pris par de fortes émotions, je l’avais oublié) que les mois passés, j’ai eu des rêves et des signes qui indiquaient à développer ma partie intuitive et à limiter l’intrusion du mental contrôleur.
Régime alimentaire, iode, jeune, respiration, attention à soi-même.
Ce soir l’angoisse est sous forme de tristesse. Dès que je peux, je pense qu’elle est là pour me rappeler qu’il y a un Soi auquel s’en remettre complètement.
Je demande à mon alter pourquoi il a peur si tous les deux nous avons donné confiance au Soi.
Je fait beaucoup attention à mes pas, ma respiration et ma peur. Je suis vigilant.
Le prédateur produit sa nourriture par les évènements de ma vie, en agissant sur mon ego et probablement sur mon alter. Moi, je veux toujours contrôler et gérer, prévoir, savoir le résultat, et pas attendre avec curiosité.
“… Il s’agit de ne pas nier ou lutter contre notre prédateur “SDS”, mais l’inviter respectueusement, car il représente aussi notre enseignant et une partie de notre Essence, à se reconnecter au Service d’Autrui, comme l’ont déjà réalisé à l’époque les dieux Gina’abul, Amasutum, Abgal et d’autrui. “ (Dialogue 41)
J’ai fais trois rêves l’un après l’autre : je rêves de fourmis et d'insectes qui vont augmenter de taille et envahir la cuisine monstrueusement, puis ils s’unissent pour devenir un serpent.
Puis je rêves d’avoir entre les mains un agenda qui n’est pas le mien, mais il n'y a pas de prénom, donc je ne sais pas à qui il est.
Enfin je rêve avoir perdu mon smartphone et je vais en trouver un autre mais beaucoup plus ancien et aussi un peu cassé.
Je me réveille perturbé.
Je vais continuer avec diète, jeune et iode. Accepter mes peurs ça veux dire que je ne dois pas lutter pour les nier ? Si la peur me pousse à travailler, je dois arrêter de travailler ? Ou à travailler de façon différente ? Que-est ce que la peur me pousse à faire?
Questions qui n’ont pas besoin des réponses.
Ce qui se passe ne dépend pas de moi, je ne peux rien faire pour changer les évènements, donc pourquoi m’entêter. Tous les problèmes sont une opportunité pour apprendre et accepter ces problèmes et observer les émotions qui me traversent. Accepter patiemment et avec respect que cette peur est celle du prédateur.
“...C’est très important savoir que chacun doit élever progressivement l’ensemble de ses potentialités SDA réduisant graduellement l’attraction pour l’argent, le besoin de possession ou de pouvoir, en limitant sa propre incidence avec l’environnement, en visitant son propre émotionnel (l’attachement, la peur, la culpabilité)." Dialogue 41
Vivre sans contrôler… vivre sans contrôler… vivre sans contrôler… je vais le me répéter tout le temps pour que chaque cellule le comprenne.
Je vais réfléchir sur des choses que je n’avais pas pensé avant, j’ai peur des évènements qui ne vont pas se passer. 99% des évènements dont j’ai peur ne vont pas se réaliser, les problèmes qui m’inquiètent vont se résoudre tout seul. Dans ma vie, malgré la peur, j’ai fait et réalisé tous ce que je voulais ; il y a une partie de moi qui me guide et me protège, je le ressent, néanmoins la peur et l’angoisse et l’inquiétude sont toujours présentes en moi. Tout ça c’est inexplicable, voire irraisonnable, car l'émotionnel issu du prédateur aveugle la rationalité. Donc, confiance, rationalité, intuition. J’ai remarqué que le prédateur est plus puissant lors de mon sommeil et quand je suis concentré pendant mon travail.
“...Initiation à se voir comme un escroc qui va se nourrir des autres… c’est la terreur à l’état pur” (Dialogue 43).
Je pense à mes rêves : serpent, agenda, smartphone. Ils renvoient aux symboles de l’église : le coq et la mort. Le serpent est le symbole de la connaissance et du réveil spirituel, tout comme le coq.
Les thèmes sont l'éveil spirituel et la peur du changement.
Je participe avec ma famille à une grande fête organisée par une communauté qui la répète depuis des siècles. Cela est imprégné de religion, tradition, superstition, orgueil, culpabilité, ambition, etc…
Tout ça en l'honneur de personnages qui n’ont jamais existé et le tout soutenu par un pouvoir qui depuis des siècles nous a traité comme des esclaves, nous a torturé ou brûlé vif pour le seul fait d’avoir des pensées différentes.
En attendant, je pense à des choses que je ne dis pas et je dis choses que je ne pense pas. Pourtant, avec ces réflexions-là, pendant cette journée, je passe un dimanche tranquille avec ma famille.
Je vais faire un autre rêve où je travaille et j’ai peur de me tromper, les autres me regardent avec suspicion, jugé sévèrement, je suis je suis anxieux et inquiet. Dans le rêve, c’est comme si j’ai fait quelque chose qui ne va pas ou que j'ai oublié quelque chose que j’ai fait dans une autre journée de travail dans un autre rêve. Quand je me réveille, je ne sais pas si ça c’est vraiment passé, mais en tout cas je ressens de l'angoisse.
Je lis le dialogue 43
"...mon prédateur attitré a généré les circonstances de la panne d'embrayage au travers de mon émotionnel, qui dans mon champ d'énergie induit les circonstances de cette panne."
Cela va m’éclairer sur un doute.
Donc le prédateur, n'affecte pas seulement les pensées mais aussi les évènements qui arrivent dans la matière.
L’angoisse se transforme en désespoir.
Alors, ce que je vis n’est pas forcément programmé par mon Soi, mais peut être créé par mon prédateur. A bien penser tout ça peut être le résultat de tous les deux. Mon Soi autorise mon prédateur à manipuler mon esprit et les événements car je peux apprendre des leçons. C’est à dire que mon Soi permet à mon prédateur de me tester pour que je profite d’apprendre. Cela me rappelle quelque chose : “Le livre de Job”.
Je bosse comme un forcené, tenaillé par la peur de ne pas pouvoir le fournir dans le temps convenu, et donc cortisol et adrénaline en abondance. Cependant, j’ai tout le temps pour le terminer et même si je ne le finis pas à temps qui s'en soucis, je n’ai pas un patron qui me fouette, il est seulement un client (que je n’ai jamais vu) qui au maximum peut m’appeler !
Pourtant je suis plein de peur, inquiétude, frénésie, trouble. Le déraisonnable réapparaît.
Je sens une attaque de colère contre un prédateur qui n'est pas le mien. Alors je me calme mais je reste épuisé je ne veux rien faire.
Je ressens deux forces en moi : l'une m'appelle au devoir car j’ai beaucoup de choses à faire, et l’autre qui me dit d’arrêter. La seule pensée à faire quelque chose me donne envie de vomir !
Je pourrais faire un effort et commencer à travailler, mais je reste dans l'impasse pendant un moment pour observer l'opposition, dans la tension du conflit.
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