2. Se défaire de l’emprise de nos « Corbeaux » et faire grandir notre partie SDS+ par Yakout et Fred

 

La partie prédatrice SDS-, en dominant notre psyché, réussit à nous imposer son système de pensées psychopathiques. Se défaire de la domination de cette partie SDS-, relève d’un long processus.

Dans mon quotidien, elle va utiliser tous les subterfuges possibles pour empêcher mon travail intérieur de re-connection à ma partie SDS+, ce qui sera autant d’opportunités à saisir pour la faire TAIRE.

 

J’ai pris pleinement conscience de cela après la lecture d’une légende amérindienne. D’après cette légende, nous aurions tous deux loups cachés au fond de nous : une bataille qui se déroulerait en permanence à l’intérieur, sans que nous la percevions.

 

Cette fable amérindienne illustre parfaitement ce que sont les centres de pensées SDS- et SDS+.

 

Les Deux Loups

 

« Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :

Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.

L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité et l’égo.

L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :

Lequel des deux loups gagne ?

Le vieux Cherokee répondit simplement : Celui que tu nourris. »

 

Dans notre trinôme, nous parvenons à identifier de plus en plus facilement la prédation lorsqu’elle rôde autour de nous pour choisir sa proie, sa porte d’entrée. L’opportunité nous est alors offerte de faire un choix à chaque fois qu’elle se présente : à quel centre de pensées prêtons-nous attention ?

 

 

L’ importance du « Décide ou Décède »

 

Auparavant, la partie SDS- prédominait chez ma prédatrice et ne permettait pas à sa partie SDS+ de s’exprimer. Le processus de désidentification et de détachement que j’ai entrepris, ainsi que les nombreuses prises de conscience à son sujet, ont fissuré petit à petit son armure. J’ai ainsi eu accès subrepticement à sa partie SDS+. Sachant que cette part existe, je peux désormais m’employer à la nourrir pour qu’elle grandisse chez ma prédatrice.

 

Une fois cette partie mise à jour, le réflexe de défense de ma prédatrice a été de me faire croire à la présence de 2 reptiliennes dans ma psyché (une SDS- et une SDS+). Elle me proposait alors de partir, pour me laisser seule avec « l’autre » reptilienne SDS+. Ceci n’était qu’un piège, car s’agissant d’une seule et même reptilienne, avec ces 2 facettes, accepter son départ revenait à me couper également de son autre partie. Or, cette partie SDS+ est essentielle à mon cheminement vers le service d’Autrui. C’est elle qui pourra me transmettre les informations indispensables à la poursuite de mon travail et à ma transformation.

 

De même, je dois renforcer ma vigilance, car se sachant traquée, la part SDS- de ma reptilienne est de plus en plus rusée pour tenter de s’immiscer dans mon quotidien. Ainsi un simple rire, peut en réalité cacher de la moquerie ou du mépris envers quelqu’un et peut être une porte d’entrée pour elle, si je n’y prête garde.

 

Faire le choix d’emprunter la voie SDA, c’est décider à chaque fois que se présente la prédation, de ne plus prêter attention à cette partie prédatrice SDS-, en la faisant taire et en ne lui permettant surtout pas de se justifier verbalement.

 

 

Prendre conscience des liens d’attachement et de culpabilité vis à vis de cette reptilienne SDS-

 

J’ai pris conscience de cet attachement au travers d’un échange avec Fred peu après une scène qui s’était déroulée entre nous. A l’occasion de ce débriefing, Fred me fit remarquer que je prenais systématiquement la défense du comportement de ma reptilienne, allant même jusqu’à m’identifier à elle. Ce fut un véritable choc pour moi, mais celui-ci me permis de voir clairement cet attachement entre elle et moi, qui m’était invisible jusque là.

 

D’autres occasions m’ont confortée dans cette prise de conscience. Comme par exemple, en voyant Fred tenir les deux mains d’Ysis Marie, habitée par son corbeau, et lui dire doucement, gentiment : « Allez, on le fait partir ce Corbeau ? », comme s’il s’adressait à un ami.

 

En y regardant de plus près, il est manifeste que ce programme est inculqué et entretenu dans notre psyché. Par exemple, dans le film « À la croisée des Mondes » ou la série « His dark Materials », les enfants éprouvent de l’amour pour leur Démon/Prédateur qu’ils considèrent comme leur ami inséparable. Ceci passant par une programmation dont l’objet est de renforcer l’attachement envers leur prédateur, leur rendant ainsi toute idée de détachement extrêmement douloureux, voire impossible.

 

Ce détachement fait donc partie intégrante du processus, consistant à se défaire de cette emprise SDS-. Il est d’autant plus difficile à réaliser qu’il ravive de la culpabilité. Celle-ci provenant des nombreuses vies durant lesquelles cette prédatrice m’a accompagnée.

En me détachant d’elle, je me libère ainsi, petit à petit, d’identités qui ne sont pas les miennes. Et cette désidentification me permet de couper l’emprise qu’elle a sur moi.

 

 

Le corps, véritable banque de données mémorielle

 

Depuis des années je ressens une douleur située à l’arrière de mon talon gauche, celle-ci m’indiquant une profonde blessure appartenant au passé, côté féminin.

 

D’après J. Martel :

Le talon symbolise le passé sur lequel je m’appuie, mon assise.

... Je laisse peut-être quelqu'un drainer mon énergie, « il ou elle est toujours sur mes talons ».

... je vis une remise en question intense par rapport à ma raison d’être et qui je suis. Je me sens constamment talonné par mon supérieur. Je m’accroche au passé. Je me sens moins que rien. Mon existence est très insatisfaisante... que j’ai de la difficulté à digérer. Je porte le poids des autres sur mes épaules... ».

 

Au travers de ces éléments, je vois la marque de ma prédatrice SDS-, dont l’énergie très masculine ne me lâche pas d’une semelle depuis des « années », dominant ma psyché et me pompant mon énergie. Effectuant un travail de fond pour masquer sa facette SDS+, plus féminine, m’empêchant ainsi de me reconnecter à mon entièreté.

 

Autre info selon la réflexologie plantaire :

Le talon représente le passé, la zone du coccyx, du sacrum, de l’utérus, du pelvis, des organes génitaux, des ovaires, du sexe.

J’y vois là aussi une indication de la présence très caractéristique de cette facette SDS-, qui encore une fois opprime le féminin.

 

En lien avec cette première douleur, et ce depuis des années également, je ressens qu’une de mes épaules est toujours tendue, crispée au niveau du trapèze gauche, du muscle supérieur plus précisément. Je vais apprendre que cette douleur est appelée siège de la rancœur.

Peut être là aussi un message de ma prédatrice, éprouvant de la rancœur à mon égard, du fait du travail que j’effectue et qui ne peut que conduire à un détachement d’avec sa partie SDS-.

 

Mais la douleur au trapèze gauche, représente aussi la rancœur que l’on a envers soi-même, envers une partie de Soi que l’on juge sévèrement et du coup, que l’on n’accepte pas.

Il s’agit probablement de la rancœur que sa partie SDS- éprouve pour sa partie SDS+ qu’elle a toujours cherché à museler jusqu’à présent, mais qui s’exprime désormais un peu plus chaque jour, avec comme perspective de l’éclipser à terme.

 

Actuellement, dans mon corps, l’énergie masculine reste prépondérante. Le rééquilibrage de ces 2 énergies s’effectue petit à petit. La partie SDS+ de ma prédatrice trouvant de plus en plus d’espace pour s’exprimer au fur et à mesure que je fais taire sa partie SDS-.

 

PERSÉVÈRE YAKOUT ! - PERDS SES « VERTS » PERDS SES VERRES

 

 

PERCE VERS !

 

Ce mot revient souvent en boucle dans ma psyché depuis mon arrivée dans l’Aude, jusqu’à sa réalisation dans la matière :

 

En même temps que mes prises de conscience sur la reconnection à ma partie SDS+, je reçois un relevé de compte expédié à notre ancienne adresse de Courbevoie.

 

En orientant mon argent vers ce compte bancaire, je prends conscience que j’orientais mon énergie vers cette partie SDS-, vers le passé. Il m’apparut donc nécessaire d’effectuer une mise à jour.

 

Je décide donc de clôturer ce compte bancaire, ouvert auprès d’une agence située à Cagnes-sur-mer et de débloquer par là même, mes comptes épargne.

Je re-découvre que le mot Cagne signifie en occitant canha, « chienne » mais aussi femme méprisée. Dans mon cas, j’y vois le mépris pour la mère, pour le féminin ou cette partie SDS- qui « Cogne sur la Mère », l’actuel déséquilibre énergétique en moi.

 

 

Pour conclure

 

La déprogrammation contribue à la transformation de notre génétique. Il est donc nécessaire de faire plier notre prédateur, d’identifier nos alter pour les fusionner en nous et de décristalliser nos programmes.

 

Toutes situations qui nous sont proposées, dès lors que nous les acceptons, sont autant d’occasion de faire grandir nos consciences.

 

À chaque fois, qu’au travers de ces expériences, nous parvenons à faire taire ces parties SDS-, nous favorisons l’émergence des parties SDS+.

 

Se détourner des emprises de ces parties SDS- involutives, pour porter attention aux messages des parties SDS+ enseignantes, est une étape indispensable dans le cheminement vers la voie du Service D’Autrui.

 

Yakout et Fred

 

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