« Le sacrifice de l’enfant »
La rédaction de ce texte a commencé en mars 2017. Elle a été retravaillée une année après, à la suite de nouvelles prises de conscience, transcrites dans la partie 2 « Les programmes d’autodestruction « m’en-saignent ».
Introduction
Avant de débuter cet exposé, j’aimerais préciser à quel point il est primordial d’être capable de se voir de la manière la plus objective possible. Aucune connaissance n’existerait sans cette possibilité, aucune évolution, aucun univers. Et cette observation est souvent douloureuse, c’est une « naissance avec soi », une « co-naissance ». Il m’a été pénible de contacter et d’accepter ce que je pense être mes mémoires traumatisées et traumatisantes de sauveur, de victime et de bourreau. Encore que je ne sois pas sûr que ce sont bien mes mémoires. Le fait est qu’il semble que ce soit un passage obligé pour qui cherche à se libérer de la matrice artificielle pour quelques raisons que ce soit. En d’autres termes, tant que je n’ai pas reconnu physiquement, émotionnellement et mentalement, les douloureux rôles que j’ai joués dans le passé (et le futur), d’horribles perspectives continueront de créer « ma » réalité et qui me conditionneront à rester victime d’un système matricielle mécanique à vocation entropique, malgré tout ce que je veux croire ! Et mon libre arbitre sera remis en des mains extérieures, quoique j’en pense ! Heureusement la Nature semble pourvoir à une forme de réelle rédemption pour quiconque ose affronter la vérité. En ce sens, la vérité rend libre. Une partie de nous est née pour servir la vérité et se libérer, et pour rien d’autre ! A nous de décider d’OSER choisir cette influence-là parmi toutes les autres qui nous animent.
Le premier face à face
Ainsi, comme je le dis, il m’a été douloureux de réaliser que certaines de mes facettes de moi-même aient été enrôlées pour nourrir l’Ombre.
C’est en visionnant avec ma compagne la vidéo « Petit partage à 4 » du réseau Léo, que nous entendons Hélène témoigner de son ressenti face à moi. (nous nous étions rencontrés quelques mois auparavant). Ces mémoires lui indiquent que je serais porteur d’information de l’inquisition à l’époque Cathare.
Ces propos me touchent. Il y a du vrai. Pour le moment, je me sens plutôt victime. Nous fouillons dans nos souvenirs et retraçons avec ma compagne un historique multidimensionnel sur nos vies passées communes et les différents rôles joués et observables. Une image nouvelle et plus précise se forme petit à petit :
Nous avons séjourné dans les Pyrénées Audoises en 2009-2010. Nous avions rencontrés plusieurs personnes avec qui nous ressentions de très fortes résonances karmiques. Nous étions portés à nous installer dans la région. Nous cherchions donc un logement et pensions même nous installer dans une yourte avec notre bébé.
Nous voulions créer un écovillage et j'y sentais un appel de son Ame. Nous étions persuadés d’arriver quelque part chez nous ! Et effectivement, un terrain nous promettait de nous accueillir. Il appartenait à un couple. Les tenant s’appelaient « Bernard » comme mon grand-père (gardez l’indice en mémoire), et « Christelle ». Christelle était la fille des propriétaires qui étaient, eux, allemands (gardez encore cet indice en tête pour la suite). Chose signifiante, Christelle correspond au deuxième prénom de ma compagne. Ce couple fut très accueillant au début, nous étions les bienvenus. Plus tard, ils paraissaient de plus en plus sceptiques puis peureux face aux résistances du maire local face à notre projet commun. Ce fut une période difficile. Nous cherchions désespérément à nous installer à proximité du terrain convoité. Même un refuge pouvait faire l’affaire. Mais rien ne se débloquait. Nous étions obligés de quitter les logements temporaires successivement. Nous nous sentions chez nous sous certains aspects, mais nous ne l’étions pas. Non sans avoir percé certains abcès, la Providence finit par nous amener tranquillement en Suisse où nous sommes installés depuis.
En recherchant des indices, je tombe sur cela :
http://www.belcaire.fr/mbFiles/documents/balades-et-randonnees-en-pays-de-sault-1.pdf « Erigé aux environs du 12 siècle sur un piton rocheux, ce château autour duquel était construit le village originel de Roquefeuil fut le lieu de féroces combats aux alentours de 1230. En effet, c’est au 13 siècle, au plus fort du mouvement cathare que le Pays de Sault fut le refuge des chevaliers “faidits” et de certains cathares, qui trouvèrent là la protection des chevaliers locaux face aux forces royales ; ce fut la guerre de Roquefeuil. (…) »
L’écho de ce texte nous saisit aussitôt, il résonne très fort en nous. Les chevaliers « faydits » pensaient se trouver une terre d’accueil dans les régions reculées de l’Aude mais cela n’était pas si facile. Assemblées à d’autres mémoires conscientisées à d’autres occasions, toutes les pièces s’assemblent. Je suis porteur de rôles différents, en fait. Certaines sont liées à des mémoires d’avoir été sacrifié sur un autel par des druides celtes (voyez la lignée !), d’autres à la vengeance et au rôle de bourreau vécu dans les incarnations qui s’en sont suivies. Puis survient une phase de "guérison" et d’éveil en pays Cathare avec un alter de ma compagne, suivie d’une phase de victime de l’inquisition. Ma compagne et moi percevons les similitudes avec les différentes scènes « rejouées » dans cette incarnation.
Nos consciences ayant été modifiées par toutes ces nouvelles révélations, nous percevons notre réalité sous un angle nouveau, et réalisons que cela modifie notre également vécu actuel. Comme si une brèche s’était frayée dans notre champ de perception. Sous suite à ces révélations, il y eu comme un effet boomerang. Les jours d’après ont été colorés par l’activation de programmes de contrôle profond qui régissent la matrice artificielle.
En s’endormant une nuit, je me sens complétement pris au piège. Je suis conditionné à ressentir un forme d’étouffement face aux implications que le rôle de père de deux enfants devant supporter le poids d’une famille entière provoquent. J'ai la sensation que toute ma conscience et mon esprit sont enfermés dans une bulle artificielle, je suffoque littéralement. C’est l’horreur. Je fais un rêve :
« Je me balade et rencontre une sorte de gourou qui enseigne la gymnastique. Je ne m’entends pas avec lui et je pars. Je décide de rencontrer le « maître de la scène derrière le tableau », je lui dis que je ne suis pas d’accord avec ce jeu-là. Le « maître » se trouve être une femme avec un très beau visage. Je me trouve à sa droite et la voit de profile. Une tierce personne arrive et s’adresse à elle. Elle est probablement une partie de moi. Je ne distingue que son corps, pas sa tête.
Le maître, cette belle femme, se lève de son siège et pour unique réponse, sort une longue dague et assène avec une brutalité glaciale un coup mortel à son interlocuteur sans autre avertissement. La victime n’avait rien vu venir. Puis le beau visage de cette femme se transforme et une carapace se forme sur tout son corps. Ses yeux disparaissent pour ne laisser qu’un œil au milieu du front et une trompe en guise de nez. Elle plante son arme dans sa propre carapace au niveau du plexus. En faisant cela, elle se rassied pour enfoncer la lame un peu plus profondément en elle. Cela la blesse mais que superficiellement. C’est un rituel se délecter de la souffrance et du SACRIFICE qu’elle vient de provoquer.
Choqué, je quitte la scène et cherche à SORTIR par tous les moyens. Tous les objets se mettent à se déplacer et me pourchassent. Si je reste calme, les objets ne s’en prennent plus à moi. Mais rester calme signifie d’accepter de rester dans cet environnement. Je préfère sortir et cours partout, les objets-machines me poursuivent. J’arrive à les esquiver et finit par m’enfermer derrière une porte pour me cacher. C’est une salle de bain qui fonctionne toute seule, où l’eau et tout se met en marche automatiquement, bref encore une prison. Je parviens à enclencher le mécanisme pour sortir de la salle. Cherchant la sortie de plus belle, une voiture apparait. Un homme la conduit. C’est un agent de la matrice. Il me traque pour me percuter et me tuer. J’esquive en sautant sur le toit d’une autre voiture. Il sort son révolver et, à ce moment, la voiture sur laquelle je me trouve se précipite dans une entrée de garage souterrain. Je parviens juste à sauter pour culbuter au-dessus de la porte du garage. La chute me réveille. » - Fin du rêve -
Je me questionne :
« D’où viennent toutes ces impressions d’enfermement et de sacrifice si proche par certains aspects de pratiques sataniques ? » « Qu’avais-je vécu dans ma jeunesse en tant qu’enfant ? Il y a plusieurs années déjà, je prenais douloureusement conscience que la relation avec mon « père » ressemblait étroitement à la relation d’Enki avec son « géniteur » (voir la trilogie de H. Parks dans la médiathèque). Le fils est sacrifié froidement par son père/géniteur/créateur. Comme la scène satanique du film Hélène de Troie, où le commandant psychopathe des armées grec, bloqué par des vents contraires, sacrifie sa propre fille sur un autel pour que les vents tournent et lui deviennent ensuite favorables pour traverser la mer et aller conquérir la ville de Troie.
Alors que je me pose ces questions, la situation devient de plus en plus troublante. Je viens de finir d’écrire mon parcours de vie dans « L’initiation de la Bête » par la phrase « Aujourd’hui, quelque chose doit naître. » Ces derniers mots vibraient très fortement en moi quand je les avais écrits un mois plus tôt. Comme si l’Aube allait enfin se lever et permettre au Nouveau de naître en héritier légitime. Mais cela ne se produit pas. Le doute remplace cet élan de Vie. Comme s’il y a un frein à cette naissance, une « erreur » de programmation. Pourquoi la nouvelle perspective ne se présente donc pas ?
Et d’ailleurs, pourquoi notre projet dans le pays Cathare ne put aboutir en soi ? Pourquoi mon parcours de thérapeute fut soldé par une profonde certitude que ce n’était pas ce je souhaitais vivre ? Pourquoi le fait d’aboutir un projet entièrement est si pénible, voire trop pour le mener à terme ?
Une des raisons est que mes prises de conscience évoluent rapidement. Et comme je les adapte à mes activités, mes projets sont remis en cause régulièrement, ce qui rend leur manifestation laborieuse, voire impossible. Cela n’est pas un problème en soi, au contraire. Par contre, ce que je dois remarquer ici, c’est la récurrence de la difficulté à développer des projets de manière générale. Quelque chose de plus sournois agit et semble me faire tourner en rond. Il n’y a pas que « la belle et noble évolution de ma conscience » qui agit ici !
A chaque fois que je me mets à créer, les contre-forces présentes prennent une telle « am-pleure » qu’elles deviennent destructrices. Pour décrire cet état au mieux, je peux expliquer que quand je commence une création qui suit un élan de mon âme, je perds petit à petit contact avec l’inspiration intime et le sens de mes efforts s’évapore aussitôt. Il ne finit par ne rester que des peurs, des doutes et des questions nourries par le ment-al qui trouvent finalement son carburant dans l’angoisse. J’évolue alors dans un vide malsain, sans base, désorienté. Dans ces moments, je me sens littéralement terrassé.
Aujourd’hui, suite à des outils très efficaces et à l’accès à certaines connaissances, mon mental n’est plus que ment-al. Il émerge tout doucement pour devenir un outil valable, de plus en plus capable, grâce à de gros efforts, de me faire poursuivre ma route dans le sens initial. Je parle bien du mental. Cela signifie que la Guidance consciente à disparue de mes perceptions. Dans cette situation, je ne peux que remplir une petite partie de mes intentions profondes initiale. J’avance à l’aveuglette sans être capable de m’adapter aux circonstances qui évoluent au fur et à mesure. Mon seul point de repère se situe dans le passé. Mais au moins, il y en a un. Par contre, je reste une proie extrêmement vulnérable face à toutes sortes de déviances que je dois gérer uniquement en m’appuyant d’une manière théorique sur le savoir et le souvenir des enseignements passés. Dans ces phases, je suis coupé d’une perception intuitive. C’est une programmation. Elle ne m’autorise pas à écouter la Vie, malgré ma volonté. Je ressens juste l’angoisse qui m’avertit du danger lié à la perversion de ma situation, sans avoir de moyens d’en discerner les contours. Qu’est-ce que cela ?
Relisant le discours du Dr. D.C. Hammond, prononcé le jeudi 25 juin 1992, au Radisson Plaza Hotel, Mark Center, Alexandria, Virginie (USA), sur la programmation mentale et les abus rituels, je me trouve terriblement concerné et mon cœur se soulève. Le conférencier décrit la MK-Ultra développée par les anciens docteurs nazis « allemands » (voici un lien avec les propriétaires du terrain sur lequel nous voulions nous installer) qui ont bénéficié de l’Opération Paperclip commandée par les USA pour se réfugier en Amériques et poursuivre leurs recherches sous l’autorité de la CIA.
En voici un minimum d’extraits :
Traduction de http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/08/11/27817987.html
« Ce qu'ils font essentiellement dans ces programmes, c'est d'obtenir un enfant et de commencer la programmation de manière basique, semble-t-il, à partir d'environ deux ans et demi, après que l'enfant ait déjà été rendu dissociatif
Ils vont le rendre dissociatif non seulement par l'abus, comme les abus sexuels, mais aussi avec des méthodes comme mettre une souricière sur leurs doigts et d'enseigner aux parents: "Tu ne l'enlèves pas jusqu'à ce que l'enfant cesse de pleurer. C'est seulement alors que vous revenez et le retirez "
Tu es en colère contre quelqu'un dans le groupe." Elle disait: "Non, je ne le suis pas", et alors ils la choquaient violemment. Ils disaient la même chose jusqu'à ce qu'elle cède et ne fasse plus aucune réponse négative.
Ensuite, ils poursuivraient. "Quand tu es en colère contre quelqu'un dans le groupe, tu te blesses toi-même, tu comprends?". Elle a répondu: "Non" et ils lui ont envoyé un choc. Ils ont répété encore une fois, "Tu comprends?" "Eh bien, oui, mais je ne veux pas." Elle a de nouveau reçu un choc, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle réponde correctement.
Ils lui avaient donné des suggestions de manière à ce que, si jamais son état s'améliorait à un certain point, elle deviendrait folle.
"Si jamais tu te rappelles quelque chose sur l'ultra-vert et l'arbre vert tu deviendras folle. Tu deviendras un légume et seras enfermée pour toujours. Et si jamais tu t'en souviens, ce sera mieux de te tuer que de vivre ça".
Il y aura des pièges sur votre chemin de façon à ce que ceux qui ne sont pas d'une lignée, quand ils vont mieux, se tuent eux-mêmes. Ma conviction est que certaines personnes qui ont subi les abus rituels et n'ont pas cette programmation, doivent faire partie d'un groupe non-traditionnel. Le satanisme apparaît comme la philosophie qui supervise tout cela. »
Ainsi je pouvais maintenant, plus conscients que jamais, appréhender les sources de résistances à la naissance du Nouveau.
D’ailleurs, à ma naissance, mes parents ont inscrit « Johannes » sur les documents officiels. Pour commencer, c’est un prénom d’origine allemande. Ensuite, Bernard, mon grand-père, n’aimait pas ce prénom. (Cela dit en passant, Bernard fut aussi le nom d’un inquisiteur notoire.) Et sous son influence, mes parents ont biffé la terminale de mon prénom « nes ». Et « nes » fait référence à « naissance ». Symboliquement, c’est comme si on ne m’avait pas permis de naître. Dans ma lignée, je porte donc le déni de la naissance, celui de l’abandon et du sacrifice de l’enfant. Je suis donc sacrifié et programmé pour que ma naissance n’ait pas lieu, pour que je n’existe pas. Difficile de mettre au monde des projets qui me sont propres, donc.
Mon géniteur a été un père que je redoutais par-dessus tout. Il a été le principal vecteur de destruction envers moi. Je suis né un jour 16. Le 16 est la marque du sacrifice puisqu’en plus de mon prénom, j’ai reçu une dizaine de vaccins entre le 1er et le 7ème jour de ma vie. Enfant, mon père me battait. A 16 ans, suite à une querelle, il a voulu « se battre avec moi dans le jardin » Il était super sportif, un montagnard baraqué dans la force de l’âge. J’ai fondu en larme ! 16 ans plus tard, à 32 ans, j’avais emménagé à proximité de chez lui. Ce lieu particulier me permettait de réaliser un rêve qui plongeaient ses racines dans ma jeune enfance. 7 jours après mon emménagement, suite à un conflit anodin, nous avons faillis nous battre à mort. En conséquence, j’ai renoncé à ce lieu et j'ai déménagé quelques temps plus tard. Mon père a été la plus grande source d’insécurité dans mon existence consciente. Jamais je ne me suis senti soutenu dans ce qui me tenait véritablement à cœur. Il ne m’a pas laissé la place, comme si j’avais toujours été un rival pour lui, et non un fils. D’ailleurs, quand j’ai réalisé en 2009 l’importance de mon prénom, il ne voulait pas l’entendre car lui avait toujours voulu m’appeler « Johan », même s’il l’avait écrit « Johannes ». Mon père a le même prénom que le chef des armées de l’Inquisition à l’époque Cathare.
Ressentir l’origine de mes douleurs multidimensionnelles et les accepter fut un processus difficile.
Etant père aussi, il n’est pas étonnant que j’ai eu beaucoup de peine à accepter de ne pas contrôler ni sacrifier la créativité de mes enfants et de leur spontanéité. Dans les premières années, j’étais trop inconscient de tout cela. Les enfants réveillaient mes douleurs en plein dans le mille. Et dès qu’ils vivaient une forme d’enthousiasme, quelque chose en moi ne le supportait pas et cherchait, malgré moi, à les « casser ». Je suis porteur de mémoire-programme où « l’enfant de lumière est un danger » car il déstabilise le système de contrôle dans lequel j’ai grandis.
Un jour, j’avais été jusqu’à amener l’aînée chez une « guérisseuse » qui avait réussi à casser sa force vitale sur une table de massage pour qu’elle devienne plus obéissante. Le but atteint, la flamme espiègle dans ses yeux avait disparu. J’avais revécu, sans le savoir à l’époque, une scène satanique. Inutile de dresser un tableau des protagonistes de la scène.
On retrouve l’activation de la programmation mentale tout au long de mon existence. Dès que je vivais une forme d’enthousiasme, je doutais de moi, je me torturais l’esprit et le corps, pour finir par me perdre totalement, sans rien comprendre, insensible et même ignorant de l’interdiction et de la culpabilité activées qui me télécommandaient. N’étais-je pas porteur de mémoire d’enfant sacrifié sur l’autel de la Perversion et du Satanisme chez les celtes ?
Petit à petit, je prends conscience de tout cela. Le miroir de ma fille et la clarté du regard de mon épouse m’apportent des éléments salutaires dont j’ai encore besoin pour poursuivre ma guérison-déprogrammation.
Je parviens de plus en plus à adopter la posture adéquate qui permet à mes mémoires de s’intégrer. (Voir par exemple Présentation du "Processus de la Présence"). Ces parties de moi perdues dans la souffrance sur quelques plans dimensionnels que ce soit, sont réunies « en-je », sont « incarnées » et sont « l’ange » tout à la fois. J’ai dû me voir bourreau. Et me revoir encore bourreau, celui de mon enfant aînée et celui de mon épouse qui, toutes deux, avaient peur de moi. Après avoir versé bien des larmes, et étapes par étapes, je suis devenu plus attentif aux forces qui m’étreignent. La confiance reprend ses droits comme jamais auparavant dans nos relations.
Ma fille se réfugie de plus en plus souvent vers moi lorsqu’elle se sent apeurée. Elle se confie d’avantage. Je l’écoute, je ne cherche pas à ce qu’elle soit différente ni à la contrôler. Je lui laisse tous les choix possibles pour que son libre arbitre et le mien soient respectés. Elle s’est ouverte à moi avec tout son amour et nous rions souvent ensemble. Les câlins sont abondants. Aucun fait de la sorte n’apparaissait auparavant. Je découvre ce que c’est que d’être à la fois père et libre ! C’est merveilleux.
En miroir avec ma compagne, beaucoup de mémoires de soumission-domination ont été transformées. Nous vivons un équilibre qui se fortifie de jour en jour. La foi en nous-même augmente et nos polarités s’harmonisent d’avantage.
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Layla (lundi, 06 août 2018 09:57)
Merci pour cette ouverture qui résonne fortement. Je traverse en ce moment c'est à dire depuis que j'évite de fermer les yeux ces mémoires de victime et de bourreau et les programmes liés. Lire ton témoignage me permet de ne pas me rejeter, de ne pas retomber dans cette flagellation permanente.
jean-phi87 (mercredi, 08 août 2018 16:57)
wouhaou ! merci pour ce texte et l'expérience qu'il véhicule et qui résonne très fort ! Je n'en suis pas encore à ce point de conscientisation, car je perçois et comprends tout juste la présence transdimentionnelle du prédateur, ce que "le processus de la présence" de M. Brown, ne m'avait pas permis de capter... il m'arrive en ce moment des retours de mémoires sur ma différence (je suis gay et mal-voyant) qui me font revivre une profonde tristesse et un désespoir infini en lien avec la non acceptation (le contrôle) par autrui (et donc de moi-même) de qui je suis... pour l'instant, avide de cette souffrance, mon prédateur s'en délecte ; je ne peux que le voir...
J'attends la suite !!
Merci beaucoup
Jean-Phi