iKam :
Hello les Léo,
Petite réaction concernant le monde du travail et la voie SDA :
Pour les nouveaux lecteurs du réseau Léo, qui dit voie SDA ne veut pas dire forcement RSA (comme revenu financier principal).
Par exemple dans mon cas présent, mon âme m'a guidé vers un emploi (sur-mesure) qui correspond parfaitement à ma passion qui est le domaine de l’informatique. Je m’occupe d’un parc informatique dans un établissement scolaire et je travaille à 80 % seul, sans stress ou peurs quelconque ou conditionnements.
Pour le moment, j’ai choisi cette ressource financière qui correspond parfaitement à ma guidance.
Je bénéficie également des vacances scolaires et mes horaires me permettent d’avoir beaucoup de temps pour pouvoir faire mes recherches de connaissances et avancer sur le chemin SDA.
Du coup, mon travail me permet d’accomplir ma passion et de pouvoir avoir un revenu minimum, juste ce dont j’ai besoin financièrement pour vivre dans ce monde SDS.
Bref tout ça pour dire que nous pouvons allier une activité professionnelle qui provient du monde SDS (tout comme le RSA) et avancer concrètement sur le chemin SDA.
Qu’en pensez-vous ?
iKam,
À bientôt.
* * *
Philippe C. :
Bonsoir Sand et Jenaël,
Je vous suis depuis plusieurs années déjà… il y a des sujets qui me parlent, d'autres moins, des consignes qui me semblent justes et d'autres que je n'approuvent pas. Mais en règle générale, je suis en accord avec ce concept "prédateur" ou planificateur en chacun de nous. Je vais bientôt avoir 46 ans et ma période de 2 ans d'inactivité professionnelle arrive a terme "indemnité pole emploi"….
Tout cela pour vous dire si vous seriez intéressé à exposer votre vision de ce sujet vis a vis de "gagner sa vie", travailler ou pas et surtout tous les "jeux" et les sphères de compréhension par rapport à l'énergie de l'argent et le choix par rapport à travailler "estime de soi" ou vivre dans une autre vision pour une rentrée d'argent permettant de vivre "normalement" dans notre société qui est gérée elle-même par cette notion d'argent.... avant le nouvelle ère... lol ! Un grand merci a bientôt...
Philippe C.
Réponse de l'équipe LEO :
A iKam, Philippe et tout ceux qui se questionnent...
La question financière est un excellent sujet dans lequel se camouflent de multiples réflexes du service de soi bien souvent inconscients. Elle est comme un train qui en cache de nombreux autres : peurs du manque, besoin de reconnaissance, fuite dans l'activité et par dessus tout, le déni de ces programmes-là.
Voilà des textes qui approfondissent ce thème selon différents angles :
- La page dédiée à la monnaie JEU.
- Le Cahier 3 de Sand et Jenaël : Le Service de Soi, le Service d'Autrui et leur rapport à l'argent
- Question 21 - A propos d'argent
- Le partage de Nina : Amende honorable et freestyle gratitude !
Comme nous le répétons de différentes manières, un affranchissement des lois de la Matrice – donc une transition vers les densités supérieures du service à autrui – nécessite obligatoirement la conscientisation et la compréhension cellulaire de chacun des programmes maintenus secrets par le déni du prédateur.
Il est tout à fait normal, sur le chemin de la Connaissance, d'expérimenter toutes les facettes du service de soi car c'est bien le monde du prédateur qui nous enseigne. Il ne s'agit donc certainement pas de rejeter systématiquement toute expérience professionnelle.
Travailler pour quelqu'un d'autre, comme dans ton cas iKam, peut effectivement correspondre à un palier de conscience nécessaire au cheminement SDA.
MAIS… là où la situation se corse, c'est que, si par peur de bousculer l'acquis, la prochaine prise de conscience n'a pas lieu, ce qui était un tremplin potentiel se transforme alors en prison et l'hypnose des techniciens SDS aura atteint son but. Car il est certain que considérer une profession qui sert la logique SDS – et toutes les professions la serve ! Même celle d'un médecin sans frontière – comme "planque" au sein de la Matrice, est un piège.
Donc, cet emploi qui ne te stresse pas, qui te laisse du temps pour tes recherches tout en ayant un soutien financier, n'est-il pas justement une superbe ruse du prédateur ?
Ce confort fut certainement bien mérité, mais à présent, n'est-il pas le meilleur moyen d'étouffer les questions : pour qui, pour quel futur est-ce-que je travaille ? Pourquoi je ne travaille pas à 100 % pour mon évolution au Service d'Autrui ? Quels sont les programmes qui m'en empêchent ?
Et c'est justement le fait de mettre le doigt sur ces programmes enfouis, suivi de l'application des prises de conscience qui en émergent (pouvant prendre la forme d'un véritable saut dans le vide), qui laissera toute la place à tes capacités SDA de s'exprimer par une création jusqu'à présent inconnue et réprimée.
Le train qui se cache derrière tous les autres, n'est-il pas celui de la croyance la plus imprégnée en nous : celle qui nous fait croire que l'énergie est limitée, autrement dit le syndrome de la carence ? Car comme l'exprime si bien Juliana Conforto, c'est le syndrome de la carence qui créé la carence.
Le fait de détecter ce programme en soi et d'en acter les compréhensions donne tout son sens à l'énergie faible qui est une source d'énergie illimitée. Cette énergie faible sort alors de la sphère mentale pour enfin être expérimentée pleinement et se manifester à travers la matière.
"L'énergie ne manque pas du tout et elle n'a jamais manquée. La vrais énergie c'est la Force cosmique. La Force [faible] est comme un feu, le Feu cosmique qui pénètre le cœur de chaque atome, donc de chaque corps, incluant le corps humain.
Le Feu cosmique est à la disposition de tout être humain ; c'est la ressource intérieure, individuelle et intelligente que chacun peut utiliser. Chacun doit apprendre à l'utiliser, c'est à dire apprendre à agir avec sincérité et transparence." J. Conforto, L'Univers Organique, p.83
Et agir avec sincérité et transparence est quasi impossible lorsque l'on chemine seul avec son prédateur... C'est pour cette raison qu'une évolution au service d'autrui nécessite une synergie active avec un groupe de personne connaissant l'emprise SDS, et nécessite parallèlement d'identifier les arguments de son prédateur attitré qui cherche à diviser pour mieux régner.
Quelle différence entre une profession et le RSA ? Permettent-ils tous deux une progression au service d'autrui ?
Il est évident que le RSA, tout comme n'importe quelle profession, sont inclus dans les rouages de la matrice SDS, et peuvent tous deux être à l'origine de paliers de conscience.
Nous n'avons pas cherché à percevoir le RSA mais nous avons fait ce choix de sincérité et de transparence envers nous-même, c'est à dire que nous avons acté nos compréhensions en offrant 100 % de notre énergie pour répondre à cet appel SDA profond.
Répondre à cet appel ne nous laissa pas d'autres choix que de nous plonger dans un processus de déprogrammation du syndrome de la carence ou encore du syndrome "gagner sa vie" qui mêle la culpabilité avec la croyance que l'énergie est limitée. En traversant et décortiquant une à une ces programmations (donc toute sortes de peurs du manque), nous permettons ainsi à la Force faible de circuler de plus en plus librement.
Et le RSA fait pour l'instant partie des vecteurs SDS qu'utilise notre Supraconscience pour faire circuler la Force faible. Ce n'est pas une rentrée d'argent contrôlée et inscrite sur un planning, mais elle fait partie des différentes sources desquelles affluent l'énergie vitale.
Le principal – et c'est bien le plus dur pour notre cerveau reptilien en quête de sécurité –, est de ne pas réduire l'éventail des sources potentielles d'énergie en focalisant toute notre attention et notre contrôle vers un emploi ou un héritage, ou encore le RSA... Car en faisant cela, on réduit les possibilités d'intervention de notre Supraconscience.
Effectivement l'énergie "argent" peut survenir de manière totalement inattendue, mais en plus elle peut se manifester sous une autre forme que celle uniquement monétaire.
Donc, pour répondre plus précisément à Philippe par rapport à une rentrée d'argent permettant de vivre "normalement" dans notre société qui est gérée elle-même par cette notion d'argent, il est certain que sur ce cheminement SDA, il faut oublier de vouloir vivre normalement aux yeux de cette société… ce qui ne veut pas dire que tu vas te retrouver à dormir sous les ponts ! Bien au contraire, si une force intérieure te pousse à te consacrer 100 % à ta propre transformation et mettre l'énergie qui en résulte au profit d'autrui, celle-ci te sera rétribuée sous une forme ou une autre.
De plus, nous connaissons bien, pour l'avoir expérimenté, le juste milieu New Age qui insiste sur le fait de travailler dans le domaine créatif qui nous passionne, tout en ayant conscience que la rentrée d'argent est à la mesure de l'estime que l'on a de soi. Il suffit donc de travailler sur "ce que je vaux" afin que j'ose augmenter mes tarifs et que j'attire à moi une clientèle qui me payera à ma juste valeur.
Cette pensée (à nouveau une belle ruse du prédateur) amadoue le chercheur de vérité en disant "qu'il est primordial d'exercer son potentiel créateur" tout en répétant "qu'il faut bien s'adapter à cette société qui fonctionne avec le Dieu Argent", ce qui sous entend "ne va pas voir tes programmes qui te permettraient de sortir de la prison dorée…".
Voilà pour l'instant ce que l'on peut apporter concernant l'identification de cet important piège énergétique... et il y a matière à travailler !
Nous vous souhaitons un bon décodage et la force du lion pour la mise en pratique !
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iKam (dimanche, 20 août 2017 20:40)
Merci pour cette réponse directe qui décoiffe et qui me bouscule.
Vous avez mis en lumière une partie de moi même bien cachée par mon ami le prédateur.
Je viens de prendre une bonne claque qui va bien me réveiller, ça fait du bien !!!
MARIELLE (mardi, 22 août 2017 14:46)
Bonjour iKam,
Se réveiller est une chose…rester réveillé, dans la vigilance et la discipline en est une autre !
Je continue de recevoir des claques et des « coups de pieds au cul » dès que mes peurs m’incitent à relâcher ma détermination à rester sur la voie du SDA et que la voix cajoleuse du prédateur tente de me faire accepter des « compromissions », comme un ‘’emploi alimentaire rémunéré’’.
« La peur du manque » (d’argent principalement) est si profondément ancrée en moi, que lorsque j’achète des produits c’est souvent par lot de 2 (un pour moi dans le présent et un pour mon double dans le futur !)
La peur du manque est liée à la difficulté de vivre dans le présent et d’observer ce présent avec attention sans se soucier du futur, ni se référer au passé. Car c’est au présent que nous recevons moultes informations et guidances.
Le mental fait toujours des projections, il analyse, calcule, dissèque, c’est son rôle. Par contre le mental n’est pas le régent unique de nos créativités. Il doit s’associer à notre intuition ET à nos actes.
Quand nous laissons carte blanche au mental (je veux/je ne veux pas), il devient un conduit de la prédation, une porte ouverte à sa manipulation.
Je suis tout à fait d’accord qu’il faut voir ses programmes pour pouvoir s’en libérer.
J’ai pour autant une question pour le Réseau Léo.
Est-ce que dès qu’un programme saute, il y en a un nouveau qui prend sa place ?
Comme nous vivons dans un monde duel, c’est un peu comme dans un système binaire, il existe deux valeurs, le zéro ou le un. L’évaluation comparative du cerveau humain participe ainsi à nos apprentissages et à notre développement.
La programmation du manque serait alors une programmation originelle, conditionnée à notre incarnation dans une densité matérielle où nous sommes ‘’ coupés ‘’ de notre part « immatérielle et multidimentionnelle », vivant sur d’autres espaces-temps.
Je m’applique à recontacter cette part de moi, à réunifier en moi toutes mes fractales multidimentionnelles.
Le programme du manque est bien lié à la survie, survie bien entretenue depuis des siècles par le système SDS.
Alors effectivement, il y a des couches et des couches et des couches dans la mémoire du programme à déterrer en nous.
Lorsque j’ai démissionné, après 27 ans passés au service de l’administration, je me suis détachée de « la sécurité de l’emploi à vie ».
J’ai voulu créer ma propre activité, être à mon compte, j’étais toujours dans le service de soi, toujours dans le conditionnement de la matrice SDS.
Ce que j’ai vécu comme inconfort et souffrance de ne pas arriver à engendrer des revenus financiers mensuels corrects (au moins le smig) était pourtant le signe apportée par ma supraconscience, le signe que le choix de mon âme est de tendre au service de l’autre.
Au bout de 5 ans d’activité en indépendant, je me suis alors plongée dans le ’’bénévolat’’ non par conviction mais par état de fait, puisque j’officiais au sein de l’association que j’avais crée avec mon partenaire.
Aujourd’hui, je perçois uniquement le RSA et je me sens étouffer dans la justification permanente de rendre des comptes sur ma situation.
Je bataille avec les peurs de contacter des dettes. Je dois partir de mon logement dont j’ai de plus en plus de difficultés à payer les charges…
L’étape suivante, l’ultime, est le saut dans le vide que je n’arrive toujours pas à effectuer.
Malgré mon acceptation totale de ne plus vivre ‘’comme tout le monde’’ et de ne plus revenir en arrière (m’adapter au système), la mémoire de la « survie » est toujours présente et me bloque pour le moment.
Marielle
Inscrite au Cénacle (28)