Bonjour,
Je viens de lire le témoignage de Marc André G. Je souhaite partager des souvenirs qui me refont surface. Suite à son propos comme quoi ses parents auraient été des bourreaux programmeurs, cela me fait penser au fait que durant toute mon enfance, j'ai entendu dire que je n'étais pas chez moi. Une phrase tellement anodine mais qui répétée souvent, fait des ravages. J'ai donc toujours attendu le moment pour quitter le nid familial pour trouver mon chez moi.
Dès la fin de mes études, je suis partie travailler à l'étranger. j'ai littéralement fui ma famille. J'ai toujours dit que ma vie a débuté quand je les ai quittés. Dès que je revenais dans le cercle familial (mes parents), j'étais mal. Je devais me plier aux désirs et bon vouloir de ma mère. Quand je logeais chez elle entre 2 contrats ou 2 voyages, je ne vivais plus. Je devais être à son service. Je ne pouvais et ne peux toujours pas être moi-même à son contact.
Il y a 2 ans, je suis allée passer noël à La Réunion. Ma mère s'y étant installée il y a quelques années, je l'ai rejoint car ma sœur, avec qui j'étais proche, était aussi partie la rejoindre. A mon arrivée, elle m'a fait vivre un enfer psychologique. Je sortais d'une dépression, j'allais mieux et à son contact, j'ai fait une grosse rechute. Je n'avais pas encore réalisée à cette époque que ma mère était une perverse narcissique. Il a fallu que j'aille la rejoindre pour que j'ai cette prise de conscience sur ce qu'elle est vraiment et comprendre mon mal être lors de mon enfance. Elle m'a jeté en plein cyclone hors de la maison suite à une dispute, m'a répété qu'elle était chez elle (alors qu'elle m'avait invité). Elle m'a ensuite mise à la rue alors que j'étais au Rsa.
J'étais tellement mal que j'ai pris des anxiolytiques, ce que j'avais refusé durant ma dépression. Je comprenais aussi pourquoi je cherchais mon coin de paradis avec un homme qui m'accepte et qui me dise que j'étais enfin arrivée chez moi. Même aujourd'hui, j'ai beaucoup de mal à me sentir chez moi au sein d'une colocation ou communauté. Dès que je souhaitais m'installer quelque part sur le long terme, j'ai toujours eu beaucoup de mal à trouver un logement. Je n'ose pas quitter ma colocation actuelle de peur de galérer encore à trouver ma demeure.
Comment sortir de ce blocage ? Est-ce juste la prédation qui joue avec cette faille ?
Réponse de l'équipe LEO :
Bonjour Surya,
La prédation hyperdimensionnelle sollicite continuellement nos failles et attise notre émotionnel, surtout dans notre entourage le plus proche. Mais le plus important à savoir, est que tu peux toi-même influencer les conséquences de l'expérience !
Tu as deux points de vue possibles :
- Soit tu persistes à voir la situation à travers les yeux de la victime. Dans ce cas, le cercle vicieux se renforce (tu amplifies ta fréquence vibratoire de victime, qui va alors attirer comme un aimant les situations en résonance).
- Soit, et c'est le seul moyen de s'en sortir, tu prends tes responsabilités en acceptant que l'autre (et la prédation passant par lui), est un outil que ton Soi supérieur utilise, pour justement te permettre d'identifier tes failles et apprendre à les refermer.
Donc, si ton âme a choisi cette famille, ce n'est pas un hasard ! Et comme cette vie-ci est le condensé d'un ensemble de vies "passées", mais aussi de mémoires multidimensionnelles, il ne serait pas étonnant que ta mère ait déjà été plusieurs fois ton bourreau. Mais le plus important est de voir qu'actuellement, elle endosse à nouveau ce rôle pour réactiver tes mémoires, afin que tu puisses t'en libérer.
Cela ne veut pas dire que tu doives continuer à côtoyer ta mère. Mieux vaut s'éloigner parfois définitivement des personnes totalement inconscientes de rester sous l'emprise de leur prédateur attitré.
Dans tous les cas, pour la suite de ton processus, il est possible que d'autres gens se présenteront certainement sur ton chemin. Et t'enfermer dans une situation qui te paraît sécurisante, tel qu'un "coin de paradis avec un homme qui m'accepte" est un leurre ! Car au plus tu résistes, en persistant à rester dans ton rôle de victime, au plus les fréquences que tu vibres à cause de tes mémoires, vont se révéler (en attirant par exemple un pervers narcissique).
Des mémoires très enracinées dans tes gènes se déprogramment couche après couche. Et bien souvent, plus on s'approche du nœud mémoriel, plus l'expérience est confrontante. Donc, à chaque fois qu'une telle faille mémorielle se présente, tu devrais apprendre à voir cette situation non comme une injustice, mais comme une aubaine pour t'en libérer. C'est seulement alors, que tu pourras t'en sortir !
Voici un extrait du Dialogue avec notre Ange n°27 :
Et l'individu dans tout cela, a-t-il encore une chance de sortir son épingle du jeu ?
La réponse est oui, mais encore faut-il qu'il ait conscience qu'il évolue dans un jeu et que ce jeu, n'est rien d'autre qu'une illusion projetée et mise en scène par
les fluctuations de ses propres champs d'énergie.
Tu pourras aussi te rendre compte que se cramponner à un lieu ou à quelqu'un, mais aussi fuir sans avoir décelé l'entourloupe des prédateurs et avoir réglé le problème, va à l'encontre de l'évolution de ton âme.
Il se peut effectivement que tu ne te sois jamais sentie chez toi, car au fond de toi-même, tu savais qu'avec des personnes de confiance, une autre vie deviendrait possible si tu t'en donnais les moyens.
Nous arrivons en fin de cycle et l'Onde de changement est déjà là, pour que chaque personne puisse faire son choix ! Il est donc évident que tu sois fortement confrontée à cette sensation de ne pas trouver ta place.
Quand, et si tu dois partir, tu le sauras. Peut-être l'élan sera celui qui te poussera à te rapprocher d'autres personnes en quête de cette connaissance ?
Bonne quête à toi !
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