Question 141 - Jakline - Que dois-je comprendre et que je n'accepte pas ?

 

Bonjour Hélène,

J'ai lu l'Epopée de la Conscience et je souhaiterais échanger avec toi pour quelque chose que je suis entrain de vivre actuellement.

Cela concerne la tutelle de mon fils john, qui est atteint d'un handicap.

Lorsque que je vivais en France, durant toutes ces années, je n'ai eut aucun souci avec le tribunal concernant cette tutelle.

Depuis que je suis en Nouvelle Calédonie, c'est vraiment autre chose, tout m'est reproché, dans ma façon de gérer l'argent de mon fils, les décisions que je prends, par exemple, il m'a été reproché que son compte soit excédentaire ou bien de ne pas avoir averti le tribunal que je quittais la France, j'ai été interrogée par la police.

Maintenant, nous avons rendez-vous tous les deux le 13 février pour le renouvellement de la tutelle et avec tout cela un autre questionnaire et des reproches.

 

Parallèlement, je travaille le détachement d'avec mes 3 enfants, mais plus accentué avec John.

J'étais entrain d'essayer de comprendre le comportement du tribunal, soit dans ce travail que je fais, je suis poussée à donner la tutelle à un expert, soit je continue, mais en y pensant, je m'aperçois que tut-elle, je me tue du verbe tuer, et je me tue, du verbe taire, car le tribunal ne me permet qu'une certaine liberté, et le plus beau, c'est que depuis des années je vis la peur du manque ++++ et de l'échec et je me tue à faire fructifier le compte de mon fils en faisant bien attention à ne pas trop dépenser. 

Mais en même temps, je vois qu'en gardant cette tutelle, je m'accroche à mon fils et en pensant que c'est lui qui me pompe de l'énergie, ce serait plutot moi, il a changé depuis que nous sommes ici, il est plus renfermé sur lui, il s'exprime moins.

J'essaie de voir le message du tribunal mais au niveau du détachement.

 

Pour l'instant c'est ce que je ressens, mais avec ton expérience et ta capacité à détecter le message derrière cette trame qui se déroule, pourrais tu me donner quelques pistes à suivre, afin que je puisse déblayer le terrain et avancer.

 

Je me dis soit je laisse cette tutelle et je continue mon chemin soit le tribunal estime que je continue,mais alors ce serait pourquoi je dois encore faire cela si je cherche ma liberté?

Merci pour ta réponse

 

A bientôt

Jakline (Cénale - Nouvelle Calédonie) 

 

° ° ° ° °

 

Bonjour Jakline,

 

Je vais simplement faire ressortir des indices qui sont déjà dans tes écrits, car si tu prends suffisamment de recul et que tu regardes dans la bonne direction, tu auras les réponses. Car effectivement, ta guidance essaye par tous les moyens de te les faire parvenir ! 

Ton histoire (voir Témoignage 404), n'a-t-elle pas pris racine dans les Pyrénées ? Que fuyais-tu alors pour partir jusqu'en Nouvelle Calédonie ?

Observe bien, car ton "ange" se manifeste aussi au travers de tous ces évènements que tu peux te limiter à voir uniquement comme des interventions de la prédation hyperdimensionnelle.

 

N'as-tu pas insisté sur le fait que depuis ton arrivée dans les îles, ton fils va de moins en moins bien ? Que le tribunal, la police, les instances financières, etc, te tombent dessus ?

Que tu as dû déployer une énergie considérable pour que l'iode finisse par te parvenir et que sa prise fut donc significativement décalée dans le temps ? (voir Témoignage 401)

Ne dis-tu pas que tout cela était pourtant bien plus fluide dans les Pyrénées ?

Ta guidance, en se manifestant avec tous ces bâtons dans les roues, ne s'évertuerait-elle pas à te signifier que ton âme à un karma à boucler ou d'autres expériences à vivre dans les Pyrénées ?

 

Comme il n'y a jamais de hasard, ton questionnement sur la tutelle de ton fils me parvient à un moment où je suis en train de traverser des mémoires d'handicapé ! Je vais donc te partager mon expérience personnelle car c'est souvent plus facile de comprendre nos propres impasses en observant les programmes-miroir chez l'autre.

Depuis notre déménagement à Albières (il y a 4 mois), à cause d'une douleur dans les jambes qui va et qui vient, je ne parviens plus me déplacer librement. Quand elle est à son maximum, il m'a même effleuré l'esprit qu'un fauteuil roulant serait bien plus pratique !

 

Je ressens clairement que cet alter handicapé a aussi été mon enfant sur d'autres lignes temporelles. Plusieurs fois, j'ai eu à faire un choix entre sa vie et la mienne et par culpabilité, je me suis toujours sacrifiée !

Je me rends bien compte que ces alter – qui pourraient tout aussi bien être des personnes de mon entourage : enfants ou patients par exemple – sont avant tout dans ma bulle de perception pour me donner un enseignement important.

Déjà, il m'ont fait éprouver tout au long de ma vie ce que je pourrais ressentir dans la peau d'un handicapé : une culpabilité intense de porter cette "faiblesse" et de ne pas pouvoir être autonome.

Mais le plus important est que ces alter "diminués" physiquement ou psychologiquement m'enseignent que c'est en coupant tout élan de compassion/culpabilité/pitié vis-à-vis de leur soi-disant faiblesse, que je pourrais enfin me libérer de la prison qu'est l'attachement (car c'est en fait l'attachement à toute une matrice handicapée qui est coupé). De plus, par ce travail sur moi-même, je laisse enfin la liberté à ces alter de suivre le chemin que leur âme a choisi.

Tout cela n'a pas pour but de t'inciter à lâcher la tutelle de ton fils puisqu'il n'y a que toi qui puisse sentir par toi-même ce qui est juste. C'est plutôt pour te permettre de regarder dans une autre direction :

Qui est véritablement handicapé ? Car être handicapé, c'est bien être coupé d'une partie de soi-même. 

Alors que nies-tu en voulant absolument t'occuper des "faiblesses" d'autrui plutôt que des tiennes ? Es-tu encore "aide-soi-niante" ? 

 

Car s'il y a bien une manière de guérir sa propre âme, c'est en acceptant de traverser soi-même l'expérience karmique jusqu'à sa résolution. Identifier son propre déni et y remédier est la priorité !

Alors, lors de l'audience au tribunal, continue à faire confiance en observant ce qui se passe et en écoutant ce qu'on te dit. Ne "rentre" pas dans la révolte, mais ose pleurer s'il le faut.

 

Nous te souhaitons donc vigilance et discernement dans tes expériences actuelles et prochaines !

A bientôt.