Harrison Koehli
Sott.net - mar., 15 oct. 2019 14:34 UTC
Une révolution scientifique dans les théories de la nature des comètes, de la formation du Système solaire et des phénomènes astronomiques en général se fait attendre depuis longtemps. Par exemple, les impossibilités et les contradictions inhérentes au modèle de la « comète boule de neige sale » [un « gros morceau de glace et de roche » - NdT] et à la théorie de l'« effondrement de la nébuleuse solaire » à l'origine de la formation du Système solaire sont légion. Les théories cosmologiques ne parviennent pas à expliquer les phénomènes observés, mais vous n'entendrez jamais les scientifiques qui en font la promotion l'admettre.
Un nouveau paradigme de l'Univers
Éduqués en masse et en dépit de toutes leurs circonvolutions mentales, les scientifiques de notre époque se sont malheureusement enfoncés dans une tranchée aux proportions lugubres, portés par le flot inertiel des opinions naïves de leurs professeurs.
En fait, ils ne sont même pas en mesure de dire à quel point ils y sont profondément enfoncés, ou encore que leurs théories sont aussi dépassées que les fossiles de mastodontes qu'ils aperçoivent furtivement en passant. Et grâce au travail de James McCanney effectué au cours des trente dernières années, ils se retrouvent, selon les mots du philosophe Nasr Eddin Hodja, embourbés « dans les galoches les plus profondes qui aient jamais été portées par des pieds en sueur ».
Au sein de la communauté scientifique, James McCanney apparaît un peu comme un franc-tireur. Professeur de physique et de mathématique à l'université Cornell, il fut expulsé en raison des pressions exercées sur les autorités de l'université par des professeurs du département d'astronomie qui n'aimaient pas ses publications. En ce sens, le monde universitaire est un petit peu comme la vie au sein de la pègre : « Vous ne pouvez pas dire ces choses-là. Si vous le faites, nous vous détruirons ».
Mais si McCanney a pu souffrir du sort subi par tout scientifique qui tente d'aller à contre-courant, ses théories, elles, continuent de résister grâce à leurs aspects prédictifs de phénomènes nouvellement observés, sans avoir à recourir au « bourbier rampant » de théories bidon largement acceptées (le terme utilisé par McCanney pour parler du « remaniement » malhonnête des vieilles théories qui tiennent compte d'observations imprévues).
Le premier livre de McCanney [Éditions 2002 & 2007 - NdT] d'une série qui présente ses idées s'intitule « Planète X, comètes et changements terrestres - Un traité scientifique sur les effets de l'arrivée d'une nouvelle grande planète ou comète dans notre Système solaire et les possibles changements terrestres et météorologiques qu'on peut en attendre », et expose ses travaux théoriques sur tous ces sujets [Planet-X, Comets & Earth Changes - A Scientific Treatise on the Effects of a New Large Planet or Comet Arriving in Our Solar System and Expected Earth Weather and Earth Changes, ouvrage non traduit en français - NdT].
Divisé en treize courts chapitres décrivant les concepts scientifiques en termes simples, suivis de réimpressions de ses articles scientifiques originaux publiés au début des années 1980, le résultat final de son ouvrage s'articule en trois volets : tout d'abord, il démonte les théories actuelles, évangélisées depuis des décennies par des institutions ineptes comme la NASA et la NOAA. Puis il présente ses propres théories qui tiennent compte de toutes ces « anomalies » agaçantes ignorées ou démenties par les scientifiques plus conventionnels du courant dominant. Outre la comptabilisation de ces anomalies, comme il l'explique dans la partie II de son « document en trois parties sur la comète », inclus dans l'annexe II :
« Toute théorie alternative concernant le comportement des comètes et l'origine du Système solaire doit à nouveau expliquer de nombreux phénomènes observés dans un contexte en adéquation avec lui-même. Il s'agit notamment de l'origine des noyaux de comètes et de la raison pour laquelle on a observé des « familles » de comètes en provenance de plusieurs directions spécifiques dans l'espace, de l'errance des comètes, de leurs flamboiements accrus et de leurs queues en forme d'éventail à l'approche du Soleil, de la séparation occasionnelle de leurs queues depuis le noyau, du fractionnement des comètes, de la cause de l'existence des types I, II et III des queues de comètes et de leur occasionnelle stratification ou de l'aspect hélicoïdal de leurs matériaux, des comètes à multiples queues, de la diminution du coma [ou « chevelure », halo entourant le noyau qui se prolonge souvent en queue - NdT] lorsque la comète approche du Soleil et de la rémanence des essaims météoritiques.
En ce qui concerne la formation des planètes, des lunes et des astéroïdes, la théorie doit également expliquer la chaleur et la radioactivité internes des planètes, l'orientation des axes de rotation des planètes, l'espacement des orbites planétaires et lunaires, la ceinture d'astéroïdes, la source des atmosphères planétaires, la répartition des tailles des corps célestes, la cause des orbites rétrogrades de certains satellites lunaires, et enfin et surtout, les champs magnétiques des planètes. Toutes les réponses à ces questions doivent être formulées dans un contexte en adéquation avec les données issues d'autres domaines comme la géologie, la biologie, l'archéologie, l'anthropologie, etc. — mais pas nécessairement avec la théorie uniformitariste. »
~ Article sur les comètes en trois parties, partie II, p. 61
McCanney décrit ensuite les événements cosmiques d'un passé qui se conjugue au futur et les implications sous-jacentes pour nous qui vivons sur la planète Terre — des effets dont la plupart des scientifiques ne sont pas conscients ou sur lesquels ils ne peuvent se prononcer en raison des accords de confidentialité qu'ils ont dû signer. Mais tout d'abord, quels sont exactement dans les théories actuelles les éléments qui demeurent inexpliqués ? Les lacunes ne peuvent tout de même pas — à notre époque — exister au sein d'un « adage » bêtement répété comme une croyance sacrée, non ? Afin d'éviter tout sarcasme excessif (il y en a déjà assez, et d'autres vont suivre !), je passerai mon tour sur la réponse à cette question en vous laissant conjecturer dessus. Je dirais simplement ceci : soit les théories actuelles ont tout bonnement été modifiées avec des « facteurs de correction » spécifiquement inclus pour tenir compte des données inattendues — créant ainsi encore plus d'incohérences —, soit ces « anomalies » ont toutes été ignorées.
La théorie de l'« effondrement de la nébuleuse solaire » à l'origine de la formation du Système solaire, par exemple, a — et sans truquer les nombres ou créer de nouveaux phénomènes physiques — d'énormes difficultés à expliquer la formation de grandes proto-planètes, pas plus qu'elle n'explique la formation de petits noyaux de comètes lors de l'effondrement gravitationnel des nuages de gaz, le grand rendement énergétique de Saturne, l'énergie produite par Vénus supérieure à celle produite par le Soleil, la température élevée de la lune Titan par rapport au peu de lumière qu'elle reçoit, la persistance de l'atmosphère de Pluton, les échanges électriques entre Jupiter et sa lune Io, et divers autres phénomènes électriques observés dans l'espace, pour n'en citer que quelques-uns. Quant à la théorie de la « comète boule de neige sale », elle ne permet pas d'inclure le renouvellement continu de son coma, pas plus qu'elle n'intègre sa courbure et ses contours bien définis, son « flamboiement accru à l'approche du Soleil » accompagné d'intenses signaux radio qui émettent depuis son noyau, l'aspect hélicoïdal des matériaux de sa queue, etc. Comme McCanney l'a souligné plus haut, toute bonne théorie repose sur l'inclusion de tous ces facteurs, entre autres. Quelles sont par conséquent les explications substitutives de McCanney ? La « théorie de l'origine du Système solaire par capture de comètes » et le « modèle de la comète à décharge plasmique », selon lesquels notre Système solaire, et l'espace en général, n'est pas électriquement neutre. Au contraire : nous vivons au sein d'un Univers électrique.
Une illustration de « l'effondrement de la nébuleuse solaire à l'origine
de la formation du Système solaire », théorie aujourd'hui très largement
acceptéeet enseignée à tous les étudiants en science de l'espace.
Commençons grand, comme avec une vaste galaxie. Selon la sagesse reçue, notre Système solaire s'est formé plus ou moins à un moment donné, il y a environ quatre et quelque milliards d'années — à un jour ou deux près. Voir Wikipédia pour en lire plus au sujet [« des estimations issues de ce modèle » - NdT]. Fondamentalement, il était une fois un Grand Nuage moléculaire qui, s'ennuyant ferme dans son infini solitude inhérente à sa condition de nuage, s'est finalement effondré pour finir aplati en un Disque vraiment Grand, à partir duquel plusieurs planètes et autres lunes diverses et variées se sont progressivement rassemblées. Si ça ressemble à un mythe, c'est qu'il s'agit probablement d'un mythe. Le tableau est tout autre selon la théorie de McCanney (décrite dans son article à l'annexe I) : son fondement est à la fois logique et tient compte des « anomalies » susmentionnées, y compris le problème de la « masse manquante », la forme spiralée et symétrique des bras galactiques, et la surabondance de systèmes stellaires jumeaux observés dans notre galaxie. Dans ce modèle, les étoiles comme les planètes — de même que les noyaux de comètes qui sont plus petits — sont toutes formées en même temps à partir de la poussière cosmique qui émane continuellement du et retourne invariablement vers le centre galactique. Fondamentalement, la poussière cosmique s'effondre sur elle-même en direction du noyau, et la matière condensée est éjectée vers l'extérieur dans un « effet de jet », et comme tous ces objets sont formés de manière similaire, les étoiles pourraient bien être — en fait — constituées de noyaux solides, source des isotopes lourds éjectés dans les supernovas.
Les corps éjectés se stabiliseront naturellement en systèmes orbitaux binaires, ce qui explique que plus de 80 pour cent des systèmes stellaires sont en fait des systèmes à deux étoiles. Les 20 pour cent restant sont probablement jumelés aussi, bien qu'associés à des compagnons plus discrets à l'aspect bien moins flamboyant — par exemple des naines brunes ou des géantes gazeuses. (Accessoirement, McCanney pense que Jupiter est le ténébreux jumeau du Soleil, parce qu'ils sont les seuls à partager le même axe de rotation entre les corps du Système solaire. Mais sur SOTT, nous privilégions la théorie de la naine brune, dont certaines preuves d'existence sont fournies par Walter Cruttenden dans son livre Lost Star of Myth and Time [Voir le commentaire final à propos de « L'Étoile oubliée - Une existence révélée par les mythes et le Temps », ouvrage non traduit en français - NdT] ). Lorsque ces deux corps célestes se stabilisent dans leur orbite l'un par rapport à l'autre, ils éjectent des corps plus petits qui se baladent dans l'espace à la découverte de leur propre système solaire.
Alors, d'où proviennent les comètes ? Mise à part une déviation brutale de la sphère d'influence de nos jeunes amants stellaires, la matière éjectée des nouvelles étoiles représente une autre pépinière de comètes : les petits fragments s'envolent à toute allure et les plus gros restent derrière — ceci peut d'ailleurs expliquer les « familles » de comètes qui semblent émerger de l'espace à partir d'une région identique. Ces corps éjectés du centre galactique et des supernovas seront ultérieurement capturés par — ou soumise à — l'orbite de l'un ou l'autre des corps d'un système stellaire déjà apparié, tout comme les comètes sont « capturées » dans les systèmes solaires par de grandes planètes comme Jupiter. Au fil du temps, ces comètes récemment conquises acquièrent une stabilité orbitale et incorporent d'autres fragments par les méthodes décrites ci-dessous. Ainsi, bien que les couples stellaires puissent faire respecter l'aspect intime de leur coup de foudre, présager de l'avenir et du caractère inéluctable de certains « accidents cosmiques » est hors de leur portée.
Mais avant de poursuivre notre épopée cosmique de « Mariés, deux enfants » [en référence à la série diffusée à partir de 1989 en France - NdT], nous avons besoin de quelques concepts supplémentaires avec lesquels œuvrer, en l'occurrence le modèle de décharge plasmique. McCanney écrit :
On a toujours supposé que le vent solaire contient des courants égaux d'électrons et de protons pour assurer le maintien d'un système solaire électriquement neutre. Il n'y a toutefois aucune raison permettant de supposer que ce soit le cas. Détecter à tout moment la globalité du courant qui se dégage du Soleil serait impossible. Les quelques fois où le vent solaire a été observé ne peuvent en aucun cas être extrapolés pour — comme l'ont fait les théoriciens — accréditer l'existence de courants égaux de protons et d'électrons dans le vent solaire. Les caractéristiques externes, comme par exemple les phénomènes cométaires et les phénomènes électriques dans les anneaux de Saturne, suggèrent l'existence d'un courant excessif de protons. Des flux composites de particules chargées de façon similaire se déplaçant dans le champ magnétique environnant sont observés dans les proéminences solaires, ce qui signifie que le Soleil a sans aucun doute la capacité d'éjecter sélectivement des flux composites de particules chargées de façon similaire.
~ Article sur les comètes en trois parties, partie I, p. 25
Faisceau d'électrons à haute énergie reliant le Soleil et la comète en mode décharge, lors du flamboiement accru à l'approche du Soleil de la comète Arend-Roland en 1957.
Flamboiement accru à l'approche du Soleil d'une comète
Pour schématiser, les éruptions solaires projettent un nombre excessif de protons ce qui ralentit faiblement le mouvement des électrons dans la couronne solaire. L'excès de protons dans le vent solaire entraîne une séparation de charge dans tout le Système solaire, entre le nuage moléculaire de poussière et de gaz de forme torique qui s'étend jusqu'aux confins du Système solaire — le condensateur géant de charge positive — et la surface du Soleil de charge négative. Parce qu'il existe un potentiel électrique entre ces deux pôles, tout objet se déplaçant à travers des régions plasmiques de densité de charge variable s'imprégnera d'une charge électrique propre à sa taille et à sa vitesse relative. Lorsque de nouveaux corps célestes — par exemple des comètes — pénètrent dans cette région plasmique depuis les confins de l'espace, ils s'embrasent et amorcent la décharge du condensateur solaire. Le noyau de la comète acquiert alors une charge négative et ses électrons ruissellent vers le Soleil sous la forme d'un flamboiement accru à son approche. L'excès de protons et autres ions de charge positive — y compris les éléments chimiques légers jusqu'au soufre — constituant le nuage moléculaire et le disque zodiacal — qui contient les éléments chimiques plus lourds — se déversent dans la comète et forment sa queue [du plus léger au plus lourd des éléments chimiques, le souffre occupe la 16e place et l'uranium la 84e et dernière place - NdT]. En conséquence, la queue de la comète n'a rien à voir avec la vapeur d'eau qui s'écoule de la fonte d'une « boule de neige sale », mais cela n'implique pas que l'eau ne peut pas être un composant d'une queue de comète — bien au contraire.
Le Soleil est une entité céleste intéressante — sérieusement ! Comparons-le à une géante gazeuse comme Saturne. Les deux sont enveloppées d'une architecture constituée de structures stratifiées en forme d'anneau : les anneaux familiers de Saturne et le disque zodiacal du Soleil — le matériau poussiéreux qui recouvre le plan de l'écliptique — avec des anneaux à certaines distances, comme par exemple entre Mars et Jupiter.
De façon ironique, les scientifiques Guillermo Stenborg et Russell Howard — tous deux chercheurs en énergie solaire au Naval Research Laboratory de Washington — ont découvert l'anneau de poussière de Mercure alors qu'ils cherchaient des preuves de l'existence d'une région sans poussière aux abords du Soleil : « Jusqu'à présent, aucune zone de l'espace dépourvue de poussière n'a jamais été décelée, mais c'est en partie parce qu'elle serait difficilement détectable depuis la Terre. »
Dans cette illustration, plusieurs anneaux de poussière entourent le Soleil.
En fait, Saturne et Jupiter présentent certaines propriétés et des phénomènes électriques semblables à celles d'une étoile, ce qui conduit McCanney à formuler certaines hypothèses intéressantes. Outre les anneaux et les satellites, Saturne et Jupiter présentent des décharges électriques interplanétaires — entre Jupiter et sa lune Io, par exemple —, des particules énergétiques, une rotation différentielle — l'équateur du Soleil tourne plus vite que ses pôles —, des températures élevées, des rayonnements exothermiques et un phénomène lumineux atmosphérique hautement énergétique. Selon McCanney, ce phénomène lumineux est en fait l'élément déclencheur des réactions de fusion — la combustion de l'hydrogène et de l'hélium — qui se produisent à la surface du Soleil — et non dans son noyau. Tout comme les géantes gazeuses, le Soleil devrait avoir un noyau solide, dans lequel la désintégration radioactive se produit.
Cela nous ramène aux questions familiales et à la parentalité imprévue. Si les planètes peuvent être des étoiles en devenir, les comètes ont-elles une prédisposition transformative à devenir des lunes ou des planètes, et si oui, comment ? Suivons une comète lors de ses pérégrinations vers le Système solaire et voyons ce qu'il advient selon la théorie de McCanney sur la capture des comètes. Lorsqu'une petite comète fait son entrée dans le Système solaire, elle s'allume et décharge une région relativement petite et localisée du condensateur. En plus du coma très lumineux, la traîne flamboyante d'une comète peut prendre différents aspects observables qui varient en fonction des différentes valeurs du rapport de charge — par rapport au Soleil — et de la stratification de la poussière et des gaz dans la queue elle-même. La neutralisation soudaine du noyau peut provoquer ce qui est observé comme étant une séparation de la queue, et des queues d'aspect galbé peuvent se former selon que la comète se déplace « en aval » ou « en amont » à travers le disque/nuage zodiacal — c'est-à-dire la vitesse angulaire relative.
Le phénomène de « vagabondage » observé chez certaines comètes dans le Système solaire se produit lorsque leurs périodes synodiques sont — selon le modèle de McCanney — modifiées par l'attraction d'une grande quantité de matières dans leur queues. La période orbitale de Hale-Bopp, par exemple, est passée de 4 200 à 2 650 ans en un seul passage. Contrairement à l'idée reçue, les comètes ne déchargent pas ces matériaux par une chimérique « fonte » de gaz et de jets de glace inexistants, elles les attirent. Ce matériau poussiéreux produit une traînée gravitationnelle qui rend les orbites excentriques des comètes plus circulaires leur conférant une certaine uniformité. Lorsque l'orbite d'une comète devient circulaire, elle s'immobilise dans les zones autour du Soleil dont la charge électrique est différente. Puisqu'elle demeure dans une région d'équipotentiel électrique, la queue de la comète visiblement chargée se déconnecte du noyau. En substance, la comète se transforme alors en astéroïde ou potentiellement en satellite lunaire qui évolue sur une orbite stable, laissant derrière elle ses fougueuses premières années d'existence.
Événement de déconnexion de la queue plasmatique de la comète C/2009 R1
Quoiqu'il en soit, si les comètes que nous observons sont généralement de tailles relativement petites, certaines sont potentiellement gigantesques. Une comète de dimension colossale déchargerait tout le condensateur solaire en le dépouillant d'une grande partie de son énergie ce qui provoquerait de violentes tempêtes solaires. Alors, comment se forment les planètes ?
Dans son ouvrage, McCanney rejoint la théorie développée par Velikovsky. De taille planétaire et de nature cométaire, Vénus aurait dans un passé relativement récent accumulé beaucoup de masse lors de ses pérégrinations à travers le Système solaire, devenant ainsi la jeune planète brûlante que nous observons de nos jours — qui finira par devenir une planète constituée d'eau, comme la Terre. Provoquées par le réchauffement électrique lors de son passage dans le condensateur solaire, les températures élevées peuvent liquéfier le noyau d'une grande comète lui conférant une nature auto-gravitationnelle [qui est maintenu comme un tout par l'attraction gravitationnelle de ses parties constitutives - NdT] de forme sphérique propre aux planètes et à la plupart des satellites. Les comètes en tant que planètes en devenir peuvent aussi expliquer les différents axes de rotation des planètes connues, ainsi que la formation initiale de leurs atmosphères. Puisque des éléments légers jusqu'au soufre [16e place - NdT] ont été observés dans les queues de comètes, ils sont probablement la source préexistante d'atmosphère dans les planètes cométaires capturées par les systèmes solaires. Si les petites comètes ne sont pas assez massives pour attirer et retenir les substances chimiques volatiles de l'espace, les grandes comètes possèdent une masse suffisante pour provoquer l'attraction gravitationnelle de matériaux dans une atmosphère en formation.
Donc oui, tout semble démontrer que les comètes ont une prédisposition transformative et sont aux planètes ce que la chrysalide est au papillon. La plupart finissent par percuter une terre stérile, mais certaines d'entre elles peuvent croître et atteindre un niveau d'épanouissement et de maturité. Toutefois, cette « période juvénile » de l'évolution planétaire est tout sauf facile à vivre, comme nous le verrons plus loin. En fait, lorsqu'une décharge complète du condensateur solaire se produit, les conséquences sont plutôt à l'image d'une terrible « crise des deux ans » à l'échelle cosmique.
Modèle de comète de McCanney - Adaptation française Sott.net
Pour résumer ce qui précède, voici la liste des résultats théoriques inclus dans la troisième partie de l'article sur les comètes de McCanney :
- La formation d'un « condensateur stellaire » autour d'objets stellaires qui subissent une fusion nucléaire dans leur atmosphère — l'objet stellaire chargé négativement est entouré d'anneaux et d'un nuage moléculaire de forme torique constitué de molécules, d'ions, et de poussières ionisées, formant un condensateur électrique qui peut se décharger sous certaines conditions.
- Les comètes sont des corps célestes de type astéroïde — et non des boules de neige sales — qui déchargent ce condensateur stellaire et développent une charge électrique nette négative. Le noyau de la comète attire une multitude de poussière et d'ions, formant la queue visible de la comète.
- Les noyaux des comètes sont capturés par le Système solaire à des intervalles de temps aléatoires et acquièrent potentiellement les propriétés d'astéroïdes, de lunes et de planètes. Les comètes accumulent de la matière et ne fondent pas comme le suggère le modèle de la comète boule de neige sale. Les noyaux de comètes n'atteignent que rarement les dimensions planétaires. Les différents membres du Système solaire ont des âges qui diffèrent.
- Les principaux effets qui amènent les comètes nouvellement capturées sur des orbites stables sans chevauchement mutuel sont les rencontres gravitationnelles avec les membres du Système solaire et la « traîne de la queue de la comète ». Le Système solaire est un système dynamique en constante évolution.
- Les géantes gazeuses que sont Jupiter, Saturne et peut-être Uranus et Neptune maintiennent dans leurs atmosphères turbulentes la fusion déclenchée par des éclairs énergétiques, ce qui implique que le Soleil fait de même. Les observations de Jupiter et Saturne par les sondes spatiales Voyager I et II révèlent des phénomènes électriques analogues à ceux observés autour du Soleil. Jupiter et le Soleil étaient les étoiles jumelles originelles de notre Système solaire et ses autres membres ont été capturés un à un ultérieurement.
- La gravité n'est pas la seule force qui gouverne le Cosmos. Les influences électriques ne produisent généralement que des impacts subtils, mais elles peuvent parfois s'imposer en maître d'œuvre des rouages du Système solaire.
- Des événements majeurs causés par des effets électriques et gravitationnels peuvent se produire et bouleverser la Terre lorsque de grandes comètes s'aventurent dans ses parages.
~ Article sur les comètes en trois parties, partie III, p. 42 à 43
L'astéroïde 596 Scheila photographié le 12 décembre 2010 en plein dégazage.
Deux queues de matière détectées le 28 janvier 2019 depuis le mont Palomar
par le télescope Samuel Oschin sur l'astéroïde 6478 Gault
Il s'agit d'une énigme pour qui ne tient pas compte de l'Univers électrique.
... ou encore l'astéroïde 2P/2013 P5 qui se transforme en comète en 2013 :
L'astéroïde 2P/013 P5 vu par le télescope spatial Hubble
À propos de l'origine gémellaire de Jupiter du Soleil mentionné dans le cinquième point ci-dessus — et bien que l'hypothèse d'une naine brune soit privilégié par SOTT —, il est intéressant de noter que des scientifiques expliquent dans un article paru dans Phys.org le 14 juin 2017 la naissance probable par paire de toutes les étoiles, bien qu'elles ne soient pas forcément identiques. Quant au pourquoi, cela demeure un mystère, selon ces mêmes scientifiques.
Il convient d'ajouter à tous ces aspects les deux thèmes abordés dans la partie III de l'article sur les comètes de McCanney.
Tout d'abord, les observations du décalage spectral vers le rouge [phénomène où le rayonnement électromagnétique d'un objet subit une augmentation de longueur d'onde dans le spectre visible - NdT] ont été utilisées pour expliquer de quelle manière une queue de comète s'éloigne de son noyau ; toutefois, ceci est en fait basé sur une hypothèse de décalage vers le rouge [qui peut être provoqué par l'effet Doppler-Fizeau - NdT]. Il existe toutefois d'autres déclencheurs de décalage vers le rouge hormis l'effet Doppler, par exemple, comme le degré de charge — McCanney l'appelle « le décalage vers le rouge par dipôle électrique induit » [un dipôle est un ensemble constitué par le rapprochement de deux charges électriques égales et de signe opposé - NdT]. Ce dernier tient non seulement compte du décalage vers le rouge mais aussi de la flexion de la lumière, et appuie d'autres observations qui remettent en question la validité de l'utilisation du décalage vers le rouge — comme dans la constante de Hubble — pour estimer les distances entre les étoiles et l'âge de l'univers. En d'autres termes, McCanney remet en question des théories telles que le Big Bang et l'expansion de l'Univers ou encore la relativité générale.
Un quasar relié à une galaxie (visuel issu de l'ouvrage Quasars, Redshifts, and Controversies).
Selon les théories actuelles, la galaxie se déplace à 1 800 km/sec, et le quasar à 21 000 km/sec.
En d'autres termes, la galaxie est à 107 millions d'années-lumière
alors que le quasar est à 1,2 milliard d'années-lumière, ce qui est absurde.
En deuxième lieu, les champs magnétiques sont intrinsèquement liés à et ne peuvent être expliquer sans l'existence de la circulation d'un courant électrique. Les dynamos magnétiques stellaires et planétaires ne sont pas « auto-excitées » ou « auto-entretenues », leurs charges sont extrinsèquement alimentées par leur interaction avec d'autres corps chargés et les noyaux et atmosphères internes qui leur sont propres. Seules les planètes pourvues de satellites lunaires ont un champ magnétique digne d'être mentionné. Alors même qu'à un degré ou à un autre toutes les planètes et les lunes déchargent le condensateur solaire, le courant électrique qui circule entre une planète et ses satellites lunaires, qui — en se déplaçant dans différentes régions du vent solaire — se chargent électriquement comme le fait un noyau cométaire, contribue à créer et maintenir le champ magnétique de la planète. [« Donc, bien qu'une planète puisse avoir un certain niveau de magnétisme interne, la taille et la force de son champ magnétique est largement le produit d'une dynamique entre la planète et sa lune (ou ses lunes) » - NdT] Le champ magnétique est connecté au courant-jet [ou jet-stream - NdT] et constitue un facteur de grande influence dans les conditions météorologiques de la Terre. Pour l'anecdote, un champ magnétique est nécessaire au développement de la vie puisqu'il protège la planète des particules de haute énergie issues du Soleil.
Commentaire : « L'idée est donc que le système Terre-Lune-Soleil forme une interaction complexe qui fonctionne comme un tout pour générer le champ magnétique unique de la Terre. Le vent solaire, la Lune, les couches de l'ionosphère (qui à leur tour provoquent le courant-jet), les couches lithosphérique, asthénosphérique et mésosphérique (du manteau) et jusqu'au noyau même de la Terre font tous partie de ce système. [...] Le champ magnétique terrestre ne se forme donc pas seulement depuis ses entrailles, comme la plupart des géologues le supposent, mais c'est tout le système Terre-Lune-Soleil qui se retrouve à la merci des forces externes propres au Système solaire — et la Terre à celles du Soleil et de la Lune en tout premier lieu. McCanney pense que les forces externes sont susceptibles de provoquer les déplacements périodiques de l'orientation magnétique de la Terre. »
~ Mouvement des pôles ? Regardez le ciel !
Par ailleurs, si le nombre de satellites lunaires augmente — comme c'est le cas notamment pour Saturne et Jupiter — il est possible d'avancer que la force et la taille des champs magnétiques de ces deux géantes gazeuses augmentent également :
Comparaison nombre de lunes Jupiter, Saturne et Uranus 1975, 2013 et oct. 2019
Quelle sera et/ou quelle est d'ores et déjà l'impact de cette augmentation sur le Système solaire, sur le condensateur solaire lui-même, le système Terre-Lune-Soleil, voire sur la Terre en particulier, et donc sur nous ? La réponse est difficile à avancer, mais une chose est sûre : cela ne peut pas avoir un effet neutre.
Mondes en collision et Grands bouleversements terrestres
Quoiqu'il en soit, nous avons jusqu'ici abordé les aspects scientifiques. Mais qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Qu'est-ce que cela change pour ceux d'entre nous, qui à l'instar de Sherlock Holmes dans la production contemporaine de la BBC Sherlock, se demandent quelle peut bien être l'importance pour nous que la Terre tourne autour du Soleil ou vice versa ? Ou, dans le cas développé dans cet article, qu'est-ce que cela change que les comètes soient des boules de neige sales ou des « conglomérats nucléaires chauds et radioactifs » qui déchargent le condensateur solaire ? Comme l'écrit McCanney :
« Aujourd'hui, nous retrouvons les vestiges d'anciennes sociétés. D'immenses villes s'élevaient dans ce que nous appelons aujourd'hui l'Amérique du Sud bien avant l'époque dite glaciaire ou la prétendue traversée du détroit de Béring par les premières tribus de chasseurs. À la lumière de ces découvertes, nous ne pouvons que constater l'aspect complètement erroné de l'histoire enseignée en tant que « savoirs standards ». De nombreux secteurs de la société moderne déploient des efforts considérables pour faire obstacle à toute révélation sur la nature réelle et authentique de notre passé. Les socles du savoir que sont nos universités, certains centres religieux et les gouvernements de la société occidentale ne ménagent pas leur peine pour empêcher cette information d'atteindre le grand public. Ils craignent que cette connaissance ne libère les gens de la domination qu'ils subissent actuellement. » (p. ix)
La comète Shoemaker-Levy 9 frappe Jupiter, provoquant des explosions massives.
Ces sociétés antédiluviennes ont de façon extrême vécu des cataclysmes mondiaux d'une ampleur dévastatrice. Ils ont compris leur gravité et ont transmis cette compréhension sous forme de légendes, de mythes et de symboles — un avertissement pour le futur, à savoir nous. Bien que dans l'histoire récente nous n'ayons pas encore vécu à nouveau un tel événement, nous commençons à entrevoir ce qui pourrait survenir. Lorsque la comète Shoemaker-Levy 9 se dirigeait vers Jupiter en 1994, les scientifiques nous rebattaient encore les oreilles avec la sempiternelle « comète boule de neige sale », et s'attendaient à un « plouf » relativement bénin au moment où cette boule de neige sale inoffensive s'apprêtait à percuter la géante gazeuse.
En lieu et place et en libérant plus de puissance explosive que tout l'arsenal nucléaire du monde réuni, la comète s'est désintégrée en une ribambelle de fragments de « boule de neige sale ». Mais il s'avère qu'une rare collision directe de fragments de comètes relativement petits est le cadet de nos soucis (comme si cela ne suffisait pas).
Le simple fait qu'une comète décharge le condensateur solaire est suffisant pour que nous en ressentions les effets sans qu'aucune collision avec la Terre se produise. Les grandes éruptions solaires déclenchées par les interactions électriques avec les comètes, les courants électriques qui s'écoulent vers la Terre et les raz-de-marée gravitationnels possèdent tous un potentiel de conséquences néfastes. Ce phénomène « d'action à distance » entre la Terre et le passage à sa proximité d'une grande comète peut provoquer des conditions météorologiques extrêmes, des tempêtes, des volcans, des tremblements de terre, des inondations, des événements de pollution (par exemple des pandémies, des fléaux, la « peste noire », des tempêtes de feu, etc.), le déplacement des pôles, des extinctions de masse, des pluies de météorites, des formations montagneuses et de fortes décharges électriques.
Bien que certains alignements planétaires aient à eux seuls le potentiel de provoquer des tempêtes solaires, une période d'activité solaire très élevée est très probablement une indication d'un déchargement du condensateur solaire par une une grande comète — ou des comètes. Lorsqu'un gros noyau cométaire s'enflamme et se décharge en traversant la structure du condensateur solaire, il établit une boucle de rétroaction avec le Soleil : le noyau cométaire produit un accroissement de la puissance totale du rayonnement solaire, qui à son tour accroît la charge de la comète qui se décharge. L'accroissement des effets est encore plus considérable lorsqu'un troisième corps entre en scène ; par exemple, quatre ouragans majeurs se sont simultanément produits en septembre 1999 lorsque la comète Lee s'est alignée avec la Terre et Vénus. McCanney énumère dans son livre plusieurs autres exemples de ce type de phénomènes et c'est la raison pour laquelle des événements cosmiques comme les éclipses planétaires, les oppositions et les conjonctions sont du plus grand intérêt dans le cadre de son modèle. Ces alignements planétaires semblent fournir des voies conductrices prédisposant le condensateur solaire à se décharger de son énergie. Lorsqu'une planète se retrouve soudainement au milieu d'un tel alignement, elle est pour ainsi dire « soumise à » ou empêtrée dans le ruissellement du courant électrique d'une structure plasmique. Notons que ce sont souvent les astrologues qui étudient les alignements et autres positions planétaires, et non les astronomes. Est-il alors possible que l'astrologie soit le vestige d'une science antédiluvienne en usage à une époque où le fonctionnement du condensateur solaire — et peut-être d'autres phénomènes — était largement compris ? Quelles sont par ailleurs les autres caractéristiques des positions et mouvements de la planète (par exemple les points de transit, les mouvements rétrogrades, les périgées, etc.) potentiellement intéressantes dans le cadre de l'Univers électrique ? Quelle que soit la réponse, l'ouvrage de McCanney se concentre essentiellement sur les alignements entre les comètes et les planètes et l'apparente influence sous forme de cyclones et d'ouragans qu'ils ont sur la Terre.
À propos des ouragans, McCanney écrit :
« ... les ouragans ont perdu de leur puissance à l'approche des terres parce que le courant électrique de l'ionosphère situé aux sommets des nuages et à la surface de la Terre n'étaient pas connectés (anode) tandis qu'au-dessus de l'océan... de vastes étendues d'air ionisé ont été pompées depuis la surface de l'océan et aspirées dans une colonne centrale (un vortex formé par l'élévation « canalisée » de l'air humide)... alors que les sols terrestres ont permis une « mise à la terre » du courant électrique entraînant la coupure de la source énergétique de la tempête... la Grande Tache rouge sur Jupiter (et les nombreuses tempêtes plus petites ainsi que les « taches solaires » sur le Soleil) ne sont rien de plus que des ouragans permanents, mais puisque les masses terrestres en mesure de les « stopper » n'existent pas, ils se perpétuent sans cesse et poursuivent leurs circonvolutions dans l'immense atmosphère tempétueuse de ces géants. Les « planètes » gazeuses géantes et le Soleil [possèdent] de nombreux anneaux de courants électriques qui tournent dans des directions opposées à l'instar des [quatre] « courants jets » qui entourent la Terre. »(pp. 71 - 72)
Commentaire : Il s'agit des courants jets polaires (situés entre 7 et 12 kilomètres au-dessus du niveau de la mer) et subtropicaux (situés entre 10 et 16 kilomètres au-dessus du niveau de la mer) répartis par couple dans chacun des hémisphères terrestres.
Le courant jet de l'hémisphère Nord a une forte tendance à l'ondulation depuis quelques années, provoquant des hausses ou des baisses de températures à des latitudes qui y sont peu habituées de mémoire d'homme, comme l'illustre l'image ci-contre.
Quand l'ondulation s'amplifie, les masses d'air déplacées par le courant-jet parcourent le globe plus lentement, voire restent stationnaires, ce qui engendre des conditions climatiques inhabituelles pendant un certain temps, parfois pendant plusieurs semaines.
C'est ainsi que des villes subtropicales se retrouvent glacées tandis que d'autres situées aux abords polaires connaissent des records de chaleur.
Le volume disponible qui forme la cavité située entre l'ionosphère et la surface de la Terre se comporte comme un condensateur qui s'ajuste pour y maintenir un champ neutre. Par conséquent, lorsqu'elle est bombardée d'intenses éruptions solaires et de vent solaire, cette cavité se comprime et cherche à se décharger par divers processus tels que les ouragans et les orages accompagnés de foudre, voire peut-être également les tremblements de terre et les éruptions volcaniques. Cette charge excédentaire ne se décharge pas d'un seul coup, mais passe à travers différentes couches de matériaux autour et à l'intérieur de la Terre, en commençant par sa ionosphère pour finalement atteindre son noyau. Pour comprendre comment cela fonctionne, nous devons en savoir plus sur le champ magnétique terrestre qui se comporte comme un amortisseur naturel entre la vie organique et les particules à haute énergie du Soleil.
McCanney recense cinq couches distinctes dans le champ magnétique terrestre, deux permanentes et trois variables. Formé lorsqu'il s'est refroidi au début de la vie terrestre, le noyau central de la Terre — la « graine » originelle de la comète — maintient un champ magnétique permanent. Vient ensuite ce que les géologues considèrent aujourd'hui comme étant le principal moteur du champ magnétique terrestre, à savoir la couche liquéfiée du manteau inférieur. Selon le modèle de McCanney, cette couche est une composante de moindre importance qui est par ailleurs soumise à l'influence des couches qui la culminent. Formant des champs magnétiques plus ou moins permanents qui s'alignent — en moyenne — sur le champ du noyau, des poches localisées de fer et de nickel présentes dans le manteau et la croûte externe parachèvent la couche du manteau inférieur. Certaines de ces poches aimantées sont en mesure de créer des distorsions localisées du champ magnétique terrestre d'une telle ampleur que les lectures de boussole sont pratiquement inutiles à ces positions géographiques. (Il convient de noter que, selon les recherches de John Keel et autres auteurs, ces régions sont également connues pour leur fréquence élevée d'observations d'OVNI et autres événements anormaux.) Même si leur structure n'est pas permanente, les couches variables qui partent de l'atmosphère et remontent dans l'espace forment l'essentiel du champ magnétique terrestre. Ces couches comprennent les quatre courants de l'ionosphère terrestre : les quatre « courants jets » qui s'écoulent vers l'ouest à l'équateur et vers l'est aux latitudes tempérées. Au niveau supérieur, on trouve les ceintures de radiations de Van Allen, et plus haut encore le courant du vent solaire. La prétendue « queue magnétosphérique » qui s'écoule du côté nocturne de la Terre [dans la direction opposée au Soleil - NdT] est en fait une queue de comète, avec des électrons qui sortent et des ions positifs qui entrent. Les éruptions solaires activées par les décharges cométaires modifient ces couches variables inhérentes au champ magnétique en les surchargeant d'une manière excessive, causant subséquemment des ouragans, le réchauffement des océans — comme El Niño — et remplissant les conditions nécessaires à des changements terrestres.
Carte de la dernière ère glaciaire
L'Amérique du Nord était-elle couverte de glace au cours de la dernière période glaciaire
parce qu'elle se trouvait alors au pôle Nord ?
Nous vivons une époque singulière où les mises en garde hystériques sur les imminentes « inversions du champ magnétique terrestre » ne sont pas audibles parce que noyés parmi une myriade de pseudo-catastrophes et de prophètes de malheur. Ce sujet fait l'objet d'une désinformation qui se répand très largement. Il existe en fait deux types de déplacement des pôles : physique et magnétique. Les deux dépendent des conditions extérieures — elles ne « se produisent pas par hasard ». Selon McCanney, des inversions magnétiques dans les champs variables peuvent se produire en raison d'interactions électriques, mais elles ne sont que temporaires. Le noyau conserve son véritable Nord, vers lequel le champ global se réoriente une fois la période de perturbation passée. Les découvertes de roches et de métaux magnétisés dans la direction opposée sont très probablement le résultat de leur refroidissement — et donc du développement de leurs propriétés magnétiques permanentes — ou de leur rotation physique pendant la période où les champs variables sont décalés. De manière similaire, le passage d'une grande comète peut avoir des effets gravitationnels — à l'instar de ceux que la Lune exerce sur les marées — eux-mêmes à l'origine d'immenses raz-de-marée qui propagent des réactions en chaîne de séismes et d'éruptions volcaniques lors de leurs déplacements à travers le manteau terrestre et les océans. Les couches extérieures plus solides de la Terre peuvent alors se déplacer sur les couches inférieures plus visqueuses. (Dans Atlantis to Tesla - The Kolbrin Connection [« De l'Atlantide à Tesla - La connexion du manuscrit de Kolbrin », ouvrage non traduit en français - NdT], McCanney raconte que le « vrai Nord » [le pôle Nord physique ou géographique - NdT] était une région peuplée qui se situait juste au nord de New York et du Michigan avant qu'un tel changement n'ait lieu il y a plusieurs milliers d'années, ce qui représente un déplacement physique de 30 à 40 degrés.) Une fois les couches extérieures stabilisées, elles reprennent leur rotation dans la même direction que celle du noyau qui conserve son propre sens de rotation tout comme son champ magnétique. Cependant, de tels effets gravitationnels peuvent causer une légère précession de la rotation du noyau, compensant le « vrai Nord » — ce qui veut dire que l'étoile polaire ne serait plus l'étoile du Pôle Nord céleste. [L'étoile polaire est aussi nommée Polaris, ou Alpha Ursae Minoris - NdT]
McCanney émet également l'hypothèse d'une « zone de recombinaison » autour du noyau de la comète dans laquelle les électrons neutralisent les ions positifs entrants depuis la queue, faisant de cette région une « usine chimique » où les éléments sont mélangés en molécules comme l'eau et les hydrocarbures. La couleur noir goudronneuse des noyaux cométaires est très certainement le résultat de l'intense faisceau d'électrons provenant du Soleil qui brûlent les hydrocarbures présents à leurs surfaces. Le fait que les queues de comètes attirent les matériaux et ne les dispersent pas est d'autant plus évident dans le contexte de Shoemaker-Levy : avant d'entrer dans l'atmosphère jupitérienne, les fragments de la comète présentaient une traîne constituée d'eau, et lorsque ces fragments ont finalement atteint la surface de Jupiter, cette eau s'est rapidement transformée en dioxyde de soufre, c'est-à-dire qu'elle a pu attirer les nouveaux éléments environnants. D'ailleurs, ce fait peut avoir des implications importantes dans le cadre de la théorie de l'évolution. Les comètes contiennent tous les ingrédients nécessaires pour que les processus évolutifs [de base - NdT] puissent fonctionner — pas nécessairement des molécules déjà formées et porteuses de vie :
« Une planète nouvellement formée peut brûler de l'hydrogène pendant un certain temps avant de se refroidir. La nouvelle planète passe par une phase radioactive
extrêmement chaude, suivie d'une phase chimique — Vénus est actuellement en phase de transition entre ces deux étapes — ce qui met en mouvement la libre combinaison des éléments ; vient ensuite
la cascade d'évolution biologique à des températures inférieures à 93 °C, dans ce qui s'avère de toute évidence un milieu parfaitement stérile à l'origine. Ainsi, toutes les planètes
commencent avec approximativement les mêmes produits chimiques dans les mêmes proportions et l'on peut supposer que les systèmes biologiques en sont le reflet. » (p. 73, partie
II)
« L'eau observée sur Jupiter est liée à l'impact cométaire de 1994, comme le montrent les mesures du télescope spatial infrarouge Herschel, de l'ESA. En juillet
1994, les astronomes du monde entier ont pu suivre la chute de la comète Shoemaker-Levy 9 sur la planète géante gazeuse. Une première dont les traces étaient restées visibles plusieurs
semaines.La première détection de vapeur d'eau dans la haute atmosphère de Jupiter n'a cependant eu lieu que trois ans plus tard, grâce au satellite infrarouge ISO (lancé en 1995 par l'ESA).
»
Dans une comète géante, les matériaux formés dans la zone de la queue et dans la zone de recombinaison sont à l'origine d'événements de pollution massive touchant la Terre. Le corps avec la plus grande « gravité de surface » attirera les éléments volatils issus de l'atmosphère du corps plus petit. McCanney suit Velikovsky en concluant qu'un tel événement s'est produit lorsque la comète qui deviendra Vénus a dépouillé Mars de ses océans et de son atmosphère — ce qui expliquerait leurs compositions chimiques presque identiques — pour ensuite déverser sur la Terre d'énormes quantités d'eau et d'hydrocarbures en combustion. Ce qui répondrait à la question de savoir pourquoi Mars possède tant de caractéristiques encore visibles d'une planète aquatique qui ne présentent pas d'érosion graduelle significative [notamment au niveau de son pôle Nord - NdT]. En d'autres termes, ce passage de Vénus peut avoir été un événement relativement récent en termes cosmiques. En plus d'attirer la poussière et les gaz, l'« effet dipôle induit » à faible portée des comètes possède une puissance potentiellement plus grande que la gravité, surtout avec des objets plus petits, ce qui explique comment les comètes peuvent attirer à leur suite des ribambelles de météorides tout en maintenant leur orbite [une météoride se trouve dans l'espace et devient une météorite une fois sur Terre - NdT]. À travers les mythes et les légendes [identiques pour la plupart des cultures de la planète - NdT], les anciens auraient observé et vécu des inondations majeures et des pluies « de feu et de soufre » apocalyptiques — des météores et des hydrocarbures — déclenchés par le déploiement d'un phénomène cosmique en forme de serpent reliant la comète à la Terre [ce qui pourrait s'assimiler à une décharge électrique cosmique massive - NdT]. Ce serait la véritable source des réserves mondiales de pétrole. Au cours de rencontres rapprochées, les hydrocarbures se seraient déversés sur la Terre, anéantissant et enterrant tout ce qui se trouvait en dessous. Et pour couronner le tout, le manque de lumière émanant du Soleil pendant de tels événements conduirait à un refroidissement brutal de la Terre, déclenchant un mini-âge glaciaire.
En résumé, voici une liste des effets qui peuvent se produire des mois et des années avant le passage à proximité d'un objet de type Planète X [ou au périhélie d'une naine brune compagnon en orbite héliocentrique autour du Soleil - NdT], résumés dans la brochure supplémentaire de McCanney intitulée Surviving Planet X Passage [« Survivre au passage de la planète X », non traduite en français - NdT] (2003, pp. 20 - 25) :
- Des tempêtes extrêmes accompagnées d'un nombre excessif d'éclairs, de vents violents et d'une pluviométrie anormalement élevée — attirés depuis l'espace comme le font les comètes ;
- Des infrastructures et des installations détériorées, voire complètement détruites ;
- Des habitations dévastées par des groupes de cyclones ;
- Des inondations généralisées et des coulées de boue provoquées par des pluies torrentielles ;
- Des végétations mises en pièces — transformée plus tard en charbon — et la Terre balafrée par des vents violents et des ouragans terrestres ;
- Des conditions météorologiques erratiques, comme des chutes de neige sous les tropiques ;
- Des influx chimiques tels que l'eau, l'ammoniac et les hydrocarbures ;
- Des ressources hydriques contaminées ;
- Des décharges électriques visibles entre les planètes et leur(s) lune(s) ;
- Des aurores vivement colorées et des sons étranges qui ressemblent à des trompettes ou des sifflements causés par les décharges électriques ;
- Des inversions magnétiques fréquentes permettant aux particules radioactives de pénétrer dans l'atmosphère, provoquant des mutations génétiques et la création de nouvelles espèces ;
- Un mini-âge glaciaire causé par une occultation du Soleil ;
- Des afflux d'impacts météoriques ;
- Des « fléaux » générés par l'augmentation des courants électriques qui chassent les insectes et les vermines du sol ;
- Des « piliers de feu » [aujourd'hui observés et connus sous le nom de colonne lumineuse ou pilier solaire - NdT] lorsque la Terre forme une connexion électrique avec un objet de type Planète X, provoquant une très grande chaleur terrestre et produisant des bruits inhabituellement assourdissants ;
- Une perte de l'atmosphère et des océans de la Terre si l'objet est plus grand qu'elle ; s'il est plus petit, une pollution terrestre majeure ;
- Le déplacement des pôles physiques, qui met les continents en mouvement, provoque la congélation instantanée d'animaux — par exemple, les mammouths laineux — et suscite l'apparition de séismes et l'éruption d'anciens et de nouveaux volcans ;
- Ce qui précède entraîne une modification de l'orbite, de la rotation et de l'inclinaison de la Terre, nécessitant un recalibrage de notre calendrier — pour lequel McCanney donne des instructions pratiques dans la brochure.
C'est le tableau dépeint par l'humanité primitive. Que l'on prenne ces effets dans leur totalité ou partiellement, c'est à peu près ce qui se profile à l'horizon.
« Idiocratie »
Commentaire : « Nous saurons que notre programme de désinformation est achevé quand tout ce à quoi le public américain croira sera faux. »
~ William Casey, directeur de la CIA 1981-1987
Les théories de McCanney bouleversent considérablement la science contemporaine et remettent en question presque toutes les théories actuellement acceptées comme factuelles, y compris les mythes du « réchauffement planétaire anthropique », de l'effet de serre, du « pic pétrolier », du « mouvement » des plaques tectoniques, du principe à l'origine des systèmes météorologiques et celui derrière l'idée stipulant que le Soleil émet toute son énergie sous forme de lumière.
« Nous n'avons pas à faire la guerre au Moyen-Orient pour le pétrole, parce qu'on le trouve en abondance partout dans le monde. Il n'est pas le résultat de millions d'éons de vie végétale en décomposition. Si c'était le cas, des forêts de fougères auraient dû pousser sous les océans ! Je n'ai encore vu aucun chimiste montrer comment la saleté se décompose et se transforme en pétrole brut et en gaz naturel. Il y a littéralement des océans de pétrole partout sur la Terre. Le pétrole EST ARRIVÉ SUR TERRE par le biais de multiples événements de pollution à grande échelle causés par le passage de grandes comètes. Le pétrole n'est pas une marchandise rare ou limitée, pas plus qu'il n'est une substance rare bien que contrôlé par quelques élites. Il existe de meilleures façons d'alimenter nos besoins en énergie — par exemple, en exploitant le champ électrique solaire comme Tesla avait l'intention de le faire de façon gratuite pour tout le monde. La véritable raison pour laquelle nous devrions cesser d'utiliser le pétrole, c'est parce qu'il pollue l'environnement. » (p. 64)
Si la quasi totalité de tout ce que nous « savons » est faux, il apparaît clairement que le système scientifique/universitaire n'est pas fait pour les libres-penseurs.
« De par la nature même du système d'éducation actuel au niveau du doctorat [BAC + 8, grade universitaire le plus élevé, obtenu après soutenance d'une thèse généralement d'État - NdT], obtenir un doctorat en astronomie ou en sciences spatiales est impossible si vous êtes un libre-penseur... puisque connaissant cette histoire [de la science]... et l'ayant évoquée en insistant pour obtenir la vérité, vous auriez été mis à la porte et remplacé par un autre jeune étudiant doué, enthousiaste et peu méfiant. L'obtention d'un doctorat est basée sur l'aptitude à réussir les épreuves en régurgitant ce qui vous a été enseigné. Remettre en cause cet enseignement ne fait pas partie du processus. Et une fois obtenu votre doctorat et votre premier emploi postdoctoral, puis votre première titularisation menant à un poste permanent, vous êtes bien formé dans l'art de ne pas remettre en question les axiomes de l'astronomie. » (p. 41)
En effet, dans ses livres et dans son émission de radio à ondes courtes, McCanney fait référence à la science grand public « de deuxième niveau », c'est-à-dire l'indispensable propagande scientifique propre à maintenir les populations dans l'ignorance en les empêchant d'accéder à la vérité. Parce que la vérité vous rendra libre, littéralement — libre de l'esclavage du contrôle économique et politique. Tout comme les politiciens psychopathes ont besoin d'une psychiatrie et d'une psychologie fantoches pour faire obstacle à tout diagnostic précis des problèmes pathocratiques, la physique, l'astronomie, l'histoire et à peu près tous les autres domaines scientifiques auxquels il est permis de penser procèdent de la même dynamique. Qui peut gagner de l'argent si l'énergie est gratuite ? Qui peut maintenir sa position privilégiée si les gens sont capables de mener une vie autonome ? Tout l'édifice du contrôle politique de notre époque nécessite l'ignorance des populations, et la NASA joue un rôle important à cet égard. McCanney nous raconte ce qu'il s'est produit lorsqu'il a évoqué la controverse Hale-Bopp sur son site Web dans les années 1990 :
« Bloquée par les adresses IP des visiteurs, une grande partie du trafic Internet... s'est avéré provenir des départements d'astronomie et d'astrophysique des universités ainsi que du trafic continu de la NASA, du ministère de la Défense, du personnel des laboratoires nationaux, de la NSA, de la CIA, et autres agences gouvernementales à trois lettres et plus. Si les comètes n'étaient que d'absurdes petites boules de neige sale insignifiantes, il est certainement inhabituel de déployer autant d'énergie à prétendre le contraire. » (p. 44)
« Le système de communiqués de presse de la NASA est très rigoureux et ne peut provenir que de ses diffuseurs d'information officiels que sont Goddard et JPL. Les scientifiques indépendants sont soumis à de rigoureux accords de confidentialité leur interdisant de divulguer quoique ce soit de façon individuelle. Tous les organes d'information doivent passer par des canaux désignés. En vertu du décret de la NSA stipulant qu'ils ne peuvent en aucun cas débattre sur ou admettre publiquement tout événement ou situation qui pourrait alarmer le public, ces scientifiques sont également soumis à des restrictions. C'est la raison pour laquelle toutes les données relatives à une nouvelle approche d'un objet de type Planète X ne sont pas autorisées à quitter les couloirs de la NASA. Soumis à un contrat strict, ces scientifiques sont dans l'impossibilité de divulguer quoique ce soit au public. » (p. 49)
Cachés derrière la science de deuxième niveau, les scientifiques œuvrent dans le cadre de contrats gouvernementaux stricts et privés — des contrats à « budget noir » ou clandestins [possiblement en partie financés par le trafic de drogue - NdT]. Ces scientifiques ont les outils nécessaires pour voir les signes et sont informés des événements en cours dans notre Système solaire. (Selon McCanney, la NASA a connaissance d'un de ces objets de type Planète X en approche par le sud du Système solaire, d'après des données produites dans les années 1990. Elle n'est visible qu'en mai depuis les observatoires très bas de l'hémisphère Sud.) Les conclusions et conséquences de ces informations scientifiques exploitées par les pathocrates qui dirigent le spectacle ne sont jamais portées à notre connaissance. Ils sont les « seuls maîtres à bord » et ont l'intention de le rester. Pensez-vous vraiment que ces hommes et ces femmes seraient en mesure de conserver leurs positions dominantes et de sortir indemnes de la situation si le public connaissait la vérité sur ce qui attend l'humanité ? Ils feront tout pour préserver leurs propres vies en laissant le reste d'entre nous subir le sort des dinosaures.
« Au moment où ce livre part à l'impression, tous les grands observatoires du monde sont mis hors service. Il est expressément demandé aux astronomes de ne pas discuter de " Planète X " avec le public. Tout comme elle l'a fait avec [Hale-Bopp], la NASA a rendu impossible toute divulgation des connaissances réunies sur ce sujet. Ils sont en train de positionner leurs scientifiques afin qu'ils participent chaque soir aux programmes météorologiques nationaux en vue d'étouffer toute prise de connaissance par le public des réels événements en cours concernant le Soleil et notre système planétaire. » (p. 84)
« La vérité, c'est que la NASA, la NSA et d'autres organismes gouvernementaux sont contraints par la loi de cacher au public tout ce qui pourrait causer une panique nationale. Ils essaieront aussi d'empêcher la diffusion de mes théories sur les comètes qui pourraient — à la faveur d'une entrée dans le Système solaire d'une nouvelle comète potentiellement dangereuse — réorienter en leur défaveur l'allégeance publique. Alors que les autorités gouvernementales construisent des abris souterrains dans des cavernes naturelles pour leur « gouvernement fantôme » en cas de « catastrophe majeure » avec l'argent des contribuables, ils laissent le public à l'écart sans avertissement ni protection. » (p. 83)
Comme le souligne toutefois McCanney dans « Survivre au passage de la planète X », même ce projet échouera très probablement — et si ce n'est pas le cas, ils auront affaire à tous ces « laissés pour compte » quand ils finiront par sortir de leurs trous :
« Les gouvernements du monde entier ont construit de vastes villes souterraines à l'aide de tunneliers à énergie nucléaire ; la chaleur du moteur du réacteur nucléaire fait fondre la roche lorsque le tunnelier passe à travers et ne laisse derrière elle que des parois vitrifiées. Ils ont également fait assez de provisions de nourriture, de fournitures médicales et de toutes sortes de commodités avec lesquelles nous vivons aujourd'hui pour tenir cinquante ans. Certains sont situés sous des chaînes de montagnes mineures tandis que d'autres sont creusés dans les flancs de massives montagnes de granit. Puisque les ondes gravitationnelles les transformeront en chambres mortuaires souterraines, ces vastes cavernes artificielles une fois complètement fracturées seront en fait l'endroit le plus défavorable à la survie. » (p. 40)
Commentaire : Ces tunneliers auraient l'avantage de ne produire aucun déblais associés aux activités traditionnelles de forage qu'il faudrait remonter à la surface : ni vu, ni connu. Et sous couvert de construire des habitations sur la Lune (impliquant donc la NASA), il est permis de penser que ces tunneliers existent et que leur vocation n'est pas de construire des tunnels géants dans les entrailles lunaires, mais bien de permettre aux psychopathes au pouvoir et consorts de potentiellement sauver leur peau.
Quel est le but réel des bases souterraines ? Ici, dans le Nevada.
C'est le scénario le plus logique auquel on peut s'attendre avec les psychopathes au pouvoir : utiliser l'argent des contribuables pour créer de vastes bases souterraines secrètes et laisser le reste de l'humanité à son propre sort. Comme l'a écrit l'astrophysicien Victor Clube, ce contrôle étatique de l'information s'est déjà produit auparavant — voir aussi la description que font Clube et Napier dans leur livre Hiver cosmique, des moyens mis en œuvre par les dirigeants pour à travers l'histoire élever au rang de seule vérité une vision du monde non catastrophique dans le seul but de leur garantir le contrôle des populations :
« Confrontées à maintes reprises par le passé à la perspective de la fin du monde, les élites nationales se sont souvent retrouvées dans l'obligation de réprimer la panique publique — pour découvrir, trop tard, que les moyens habituels de contrôle échouent souvent. Ainsi, on s'attend à ce qu'une science institutionnalisée dissimule toute connaissance d'une menace ; on s'attend aussi à ce qu'une presse auto-régulée fasse la lumière sur tout désastre ; et l'on s'attend à ce qu'une religion institutionnalisée s'oppose à la prédestination et s'assure une croyance générale en une divinité fondamentalement bienveillante capable de rassembler le troupeau... Les cultures chrétienne, islamique et judaïque ont toutes évolué depuis la Renaissance européenne vers une attitude anti-apocalyptique déraisonnable, apparemment inconsciente de la florissante science des catastrophes. Il semble aujourd'hui que l'histoire se répète : il a fallu l'ère spatiale pour raviver la voix platonicienne de la raison, mais elle émerge cette fois dans une tradition moderne anti-fondamentaliste, anti-apocalyptique, au sein de laquelle les gouvernements pourraient, comme auparavant, ne pas pouvoir exercer de contrôle... Les cyniques — ou sophistes modernes — diraient en d'autres termes que nous n'avons pas besoin de la menace céleste pour déguiser les intentions de la guerre froide ; nous avons plutôt besoin de la guerre froide pour déguiser les intentions célestes ! »
Source : « Le danger des boules de feu et des comètes pour la civilisation »
On peut donc ajouter les « dirigeants » déments à la liste des problèmes auxquels fait face l'humanité aujourd'hui et auxquels elle aura à faire face demain.
Mais alors, pourquoi tout ceci revêt tant d'importance ? Comme l'écrivait George Gurdjieff, l'aspect « terrifiant de cette situation » est tel que qu'il peut conduire n'importe qui vers la dépression et une perte totale d'espoir. L'intérêt d'apprendre que de tels événements se sont déjà produits par le passé et qu'ils se reproduiront à l'avenir ne réside que dans le savoir en tant que tel, pour être en mesure d'agir en fonction de cette connaissance. Quelle serait votre vie si vous saviez que demain pourrait être le dernier de vos jours ? Sûrement différente de ce qu'elle est. Le choc et la prise de conscience d'une mort à venir redéfinit les priorités. Comme nous nous plaisons à le dire :
« La vie est religion. Les expériences de vie reflètent la façon dont on interagit avec « Dieu ». Ceux qui dorment sont ceux qui ont peu de foi dans leur interaction avec la création. Certaines personnes pensent que le monde existe pour qu'elles le maîtrisent, l'ignorent ou l'excluent. Pour ces personnes, le monde cessera. Ils deviendront exactement ce qu'ils donnent à la vie. Ils ne deviendront qu'un rêve dans le « passé ». Les personnes qui accordent une attention stricte à la réalité objective où qu'elle soit, deviennent la réalité de l'avenir. »
Et, en ce qui concerne l'état actuel de la planète et les changements qu'elle a connus récemment, nous sommes d'avis que le cycle des catastrophes reflète le cycle empirique de l'humanité [ce qui est en haut est comme ce qui est en bas - NdT]. En termes simples, au fur et à mesure que nous semons le désordre sur Terre, la Nature se livre à un grand chambardement. Comme l'écrit McCanney :
« Les guerres mesquines et l'utilisation des ressources pour les mener ne peuvent avoir qu'un seul résultat possible... et la Nature en son temps et à sa manière rendra la pareille... collectivement... à ces espèces incapables de contrôler leurs dirigeants qui aspirent aux champs de bataille. » (p. 103)
« Ceci illustre le dessein qu'a la Nature d'une transformation radicale par la violence que peuvent représenter les inondations, les feux de forêt, etc., et doit être son remède propre à assurer le mélange continu des éléments par des événements aléatoires [cosmiques - NdT] permettant à la vie de s'épanouir et de changer. »
~ Article sur les comètes en trois parties, partie III, p. 49)
Alors que peut-on faire ? Qu'il s'agisse d'adopter un mode de vie durable, de faire du réseautage avec des personnes aux vues similaires, de favoriser des interactions saines avec nos proches, d'apprendre et de diffuser des connaissances sur la réalité de ce qui se produit dans le monde ou de trouver notre véritable but dans la vie, nous devons changer notre façon de vivre, de voir le monde qui nous entoure et de communiquer avec lui. Et surtout, si notre mode de vie peut avoir un quelconque effet d'atténuation sur ce à quoi nous pouvons être confrontés, nous devons cesser de soutenir des guerres inutiles et sans fin et dire catégoriquement non à la torture et au meurtre des autres êtres humains [ainsi qu'aux êtres vivants en général - NdT].
Références
Les articles suivants de McCanney sont reproduits dans ses livres — les trois derniers le sont dans Atlantis to Tesla - The Kolbrin Connection — et devraient être lus pour les arguments scientifiques complets, les références ainsi que les équations qui y sont présentés [toutes ces informations ne sont malheureusement pas disponibles en français - NdT] :
1981, "Continuing Galactic Formation", Astrophysics and Space Science 74, 57 - 64.
1981, "Saturn's Sweeper Moons Predicted", The Moon and the Planets 24, 349 - 53.
1983, "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part I)", KRONOS IX-1, 17 - 39.
1984, "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part II)", KRONOS IX-3, 60 - 85.
1985, "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part III)", KRONOS X-2, 42 - 53.
1986, "Dynamics of a Small Comet"
1987, "Currents Induced by Foreign Bodies in Non-Uniform Plasmas"
1987, "CP/MPS: Contained Plasma Magnetic Propulsion System - An Advanced Propulsion Concept"
Tout le travail de McCanney est disponible [en anglais - NdT] sur son Site Web.
Commentaire :
- Pour revenir sur le titre de l'ouvrage de McCanney, « Un traité scientifique sur les effets de l'arrivée d'une nouvelle grande planète ou comète dans notre Système solaire et les possibles changements terrestres et météorologiques qu'on peut en attendre », ne manquez pas la brillante publication exposant l'hypothèse d'un scénario d'entrée de Vénus en tant que comète dans notre Système solaire il y a environ 12 500 ans, et ses conséquences sur la planète Mars et surtout sur la Terre.
- Pour les lecteurs qui seraient tentés de s'essayer à lire en anglais un ouvrage potentiellement important non traduit en français, voici la traduction de la 4e de couverture de Lost Star of Myth and Time ou « L'Étoile oubliée - Une existence révélée par les mythes et le Temps » de Walter Cruttenden :
« Le mythe et le folklore des peuples ancestraux du monde entier font allusion à un vaste cycle du temps, alternant les Âges sombres et les Âges d'or. Platon l'a nommée la Grande Année. Longtemps considéré comme un conte de fées, de nouvelles preuves astronomiques démontrent aujourd'hui que l'existence de ce cycle repose sur des faits. [...] Lost Star of Myth and Time réunit les plus récentes découvertes archéologiques couplées à l'astronomie moderne pour révéler une histoire du monde qui correspond enfin aux mythes, au folklore et aux archives archéologiques.
Bien que ce livre explore certains des aspects les plus intéressants d'une civilisation autrefois avancée qui occupait la Terre entière, il traite en réalité de ce que deviennent la Terre et la Conscience lors du déplacement dans l'espace de notre Système solaire selon le mouvement mystérieux connu comme la « précession de l'équinoxe ». [...] Lost Star nous montre maintenant clairement que l'axe de la Terre ne change pas d'orientation par rapport aux corps célestes situés à l'intérieur du Système solaire au même rythme qu'il change d'orientation par rapport aux corps célestes situés à l'extérieur du Système solaire, ce qui signifie que la précession doit être due au mouvement binaire de notre Soleil autour d'une autre étoile compagnon.
Chapitre par chapitre, il devient clair que les cultures anciennes connaissaient la précession, l'utilisaient comme l'horloge des Âges, la comprenaient comme étant due au mouvement du Système solaire dans l'espace, et réalisaient que cela soumettait la Terre à un cycle d'influences stellaires en expansion et en déclin. Ce sont ces forces qui affectent notre magnétosphère, l'ionosphère et créent indirectement les grandes saisons de la Grande Année. [...] »
Toutefois, bien que l'auteur puisse bien avoir raison en ce qui concerne l'existence d'un compagnon, sa théorie stipulant que ce compagnon serait Sirius ne serait pas correcte (lien en anglais). Ce compagnon hypothétique aurait tendance à projeter de façon cyclique des comètes et tout ce qui peut les accompagner depuis le Système solaire extérieur vers le Système solaire intérieur : ceci expliquerait d'ailleurs l'augmentation stupéfiante de lunes en orbite autour des géantes que sont notamment Jupiter et Saturne, comme vu plus haut dans l'article. Nous approchons peut-être d'un nouvel âge d'or pour ce qui est de notre position en orbite autour d'une étoile compagnon, comme Walter Cruttenden l'écrit dans son livre, mais l'auteur n'envisage pas que pour y parvenir, il nous faudra peut-être traverser un stand de tir cosmique. Par contre, le livre offre des spéculations intéressantes sur les questions relatives à la précession des équinoxes qui se produirait environ tous les 24 000 à 26 000 ans.
Quelques articles pour aller plus loin :
- Explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James Mccanney Ces vidéos sous-titrées en français et produites par Richard St-Laurent, donnent une explication sommaire et suffisante pour comprendre les effets des comètes sur notre Système solaire même si elles sont extrêmement éloignées. Des scientifiques russes ont adopté le modèle de décharge plasmique des comètes. McCanney n'a rien d'un amateur...
- Les comètes électriques - 1re partie
- Les comètes électriques - 2e partie
- Les comètes électriques - 3e partie
- Les comètes électriques - 4e partie
- Les comètes électriques - 5e partie
- Les comètes électriques - 6e partie
- Les comètes électriques - 7e partie
- Les comètes électriques - 8e partie
Les mystères de la nature électrique de notre Système solaire et de ses conséquences en partie révélés avec ces quelques ouvrages en français :
Hiver cosmique, Dr Victor Clube et Dr Bill Napier
Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique, Pierre Lescaudron
Mondes en collision, Dr Immanuel Velikovsky
Les comètes et les cornes de Moïse, Laura Knight-Jacdzyk
Les grands bouleversements terrestres, Dr Immanuel Velikovsky
Harrison Koehli
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