(Envoyé le 11 novembre 2017)
Mon énergie de dévoilement de mon identité SDS négative est bloquée par ma honte, ma culpabilité. Quatre textes "sensibles", révélant ma part d'ombre sont finis et en attente d'envoi depuis plus d'un mois.
Ce sont via ces émotions de regrets de "mes actes" d'un autre espace-temps que me tient mon prédateur, car je me juge toujours (selon la morale du bien ou du mal) comme un "coupable" ou une victime qui doit être pardonné.
Quand j'écris "mes actes", je confonds les actes de mon alter avec les miens. Ce ne sont pas "mes actes" mais bien les siens. C'est sa culpabilité non la mienne. Je ressens son émotion (puisque j'ai à intégrer cette partie qui est aussi mienne). Sauf que je suis prise dans son tourbillon émotionnel comme une vague qui me submerge, entraînant la perte de mon identité propre.
Je ne suis donc plus observateur de ce que mon alter vit, mais bien dans la fusion avec lui : la culpabilité de ses actes abus, sa honte et son silence deviennent miennes. J'agis en mimétisme comme lui l'aurait fait : rester dans le silence, caché mes textes qui révèlent la vérité (donc retarder leur envoi sur le réseau).
Jusqu'alors son acte abus (chapitre 10.2) était perçu par mon mental comme un acte involutif et un frein à mon nouveau futur SDA : un échec de parcours. Un moment honteux de mon existence !
Pour redevenir observateur, regardant cet alter comme une mémoire génétique à ne pas juger et à réhabiliter, je dois reprendre mon individualisme, retrouver ma conscience propre. Il me faut comprendre nos différences pour me dissocier de cette fusion émotionnelle.
Mon prédateur aux commandes, j'étais dans la confusion. Je croyais que cet autre moi a la conscience que je possède aujourd'hui. Donc je le juge comme je me jugerai si je faisais les mêmes actes.
Or c'est faux, mon alter a sa propre vision du monde. Je ressens que sa conscience n'est pas la même que la mienne. Mon autre moi qui a réalisé ces actes abus, a une vision "plus étroite" de la réalité. Pour lui, il n'y avait pas d'autres choix que le service au prédateur / le sévice à autrui, la domination.
Ayant deux consciences différentes, nous avons donc deux réalités avec des expériences de vie différentes.
Quand je n'arrive pas à envoyer ces textes, je vis dans une double culpabilité. La culpabilité de cet alter d'avoir tué est (par ce principe de fusion émotionnelle induit par mon prédateur) devenue la mienne. Et la culpabilité de révéler au grand jour cet acte abus (la vérité sur ce qu'a fait mon alter) est source d'un grand désarroi comme si j'étais son grand frère qui trahissait son secret.
Mon Prédateur appuie sur l'idée que me dévoiler ainsi peut créer mon exclusion du réseau Leo !
Je détecte ma peur de perdre "ma Famille d'âme Léonine". Une partie de moi considère le réseau Léo comme un "bâton de soutien" indispensable à mon évolution. Un bâton qui si je lui donne trop d'importance, remplace ma colonne intérieure et la recherche en moi de cette force Léonine d'autonomie.
Les Léo sont des exemples vivants mais non des maîtres-guides. Ce ne sont pas eux qui font le chemin pour moi. Ils me montrent comment ils prennent ce chemin de conscience SDA. Mon seul guide est ma Supra-conscience qui utilise leurs témoignages pour m'éclairer sur ce que je vis.
Mais agir en mimétisme de leur vie sans ressentir en moi (sans un travail personnel) est un glissement SDS que je vis parfois. Je dois être active, suivre les indices de la vie (donnés par mon prédateur) à mon propre rythme d'assimilation et de compréhension. Ceci sans me laisser endormir tout en restant alerte aux situations qui se répètent et m'alarment de ma stagnation.
La stagnation, je la vois quand par réflexe je regarde la vie de l'autre plus que la mienne. Je comprends mieux mon malaise (et ma colère) dans les vidéos des Léo avec l'hésitation de Marielle ou avec Gégé dans ses propos de fans : "c'est incroyable, c'est merveilleux ce que vous faîtes, ouaaah..." Cela me dévoile en miroir.
Leurs comportements me rappellent à ma peur de l'inconnu que je compense en regardant la vie de l'autre. D'ailleurs Marielle incarne parfaitement ma peur du vide. La flatterie de Gégé me rappelle à mon propre émerveillement de la vie d'un autre que je pose en héros (que j'aimerai être !). Je regarde l'autre plutôt que de me voir.
Féliciter avec ardeur est pour moi le signe de cette sur-valorisation de l'expérience de l'autre. La vie de l'autre prend alors une importance et une valeur supérieure à la mienne et l'envie de vivre la "même chose" surgit. Par cette accumulation de compliments, cette envie de faire parler, je perçois mon encouragement à l'action d'autrui (une fuite pour ne pas agir) : "fais et je reproduirai ainsi sur les traces de tes pas". Pas d'inconnu en perspective, donc pas de peur.
Autrefois quand je voulais ressembler à quelqu'un, je lui posais mille et une question, n'écoutant que mon souhait d'être pareil aussi parfaite. Sans m'en apercevoir je n'étais plus présente à la rencontre, seulement au contenu des récits qui m'intéressaient orientant la discussion sans laisser le présent agir. Sans laisser la Supra-conscience guider la rencontre et les sujets abordés. Parfois on me disait à la fin de la rencontre : "tu es insupportable !"
Je me mettais en colère croyant qu'on voulait faire taire ma curiosité. Je n'imaginais pas que cette dernière, à ce moment-là, était contrôlée par mon prédateur et que ce que je croyais être un échange, était en réalité un "interrogatoire" que je menais pour mon propre projet (SDS au service de moi-même).
La peur de l'inconnu raisonne aussi avec la peur de se tromper et d'en mourir. C'est une peur que j'ai perçue chez Marielle car c'est une peur en moi aussi. Peut-être raisonne-t-il encore en nous des mémoires d'alter esclaves où dans leur existence, l'erreur, l'autonomie ou la liberté de choix sont fatales.
Il est pour moi essentiel de comprendre que cette peur (de mourir de faim, de froid...) est née d'une situation "déjà" arrivée à un alter et dont mon ADN à la trace. J'ai peur de créer cette situation ici et maintenant ou dans "l'avenir", alors que c'est un état "déjà" réalisé par un alter dans un autre espace-temps.
J'ai alors à comprendre qu'aujourd'hui, mon état de conscience est différent de celui de cet alter dont je ressens la détresse. L'information à ma disposition (le réseau Leo, les lectures...) me permet d'envisager d'autres choix et de les vivre avec foi. Ma connaissance crée ma conscience qui crée ma réalité. La connaissance protège. Et cette alter esclave dont la connaissance est moindre, peut se sentir en danger. A moi, avec une conscience plus vaste que mon alter quand je ressens sa peur, de ne pas tomber dans la fusion émotionnelle ! Mon détachement lui sera transmis, et peut-être il deviendra son détachement face à la peur de l'inconnu !
Je suis invitée à croire en ma capacité à appliquer la connaissance pour faire des choix nouveaux, peut-être encore non expérimentés par moi ou mes alter, d'où cette sensation d'inconnu que je
ressens en moi. Mes alter ne sont alors plus des repères mémoriels de ce qui m'attend.
Galline (inscrite au cénacle dépt. 83)
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