Je commence à expérimenter par moi-même, à quel point la cétose, l'iode et le jeûne intermittent, nous permettent de transiter vers une autre réalité de conscience ! En ce qui me concerne, la Supraconscience a actionné les leviers nécessaires pour me permettre de franchir ce cap important qui me paraissait insurmontable, et dont je ne mesurais pas l'importance.
Je prends donc petit à petit mes marques avec mon nouveau mode de vie et je vais bien. La boule n'a pas grossi (voir mon témoignage 154), je serai même tenté de dire qu'elle diminue...
En tout cas, le puzzle multidimensionnel s'est précisé lorsque la gynéco m'annonçait mon rdv pour m'implanter une "chambre implantable" pour la chimio : il devait avoir lieu le 1er juin ! Jour de l'anniversaire de Gaïa !
J'ai pu lui annoncer toutes les réticences que j'avais et que j'expérimentais pour l'instant un protocole de guérison naturelle qui portait ses fruits. https://micheldogna.fr/outils-cancer/
Elle a insisté pour que je rencontre tout de même l'oncologue le même jour, j'irais donc le voir le jour des 5 ans de ma fille, pour réaffirmer mon souhait de me libérer de ces mémoires karmiques de mère-fille que je suis en train de revisiter...
En lien avec la suppression des glucides, je me sens plus sensible à l'inconscient (en lien aussi avec un livre "La mère dans les contes de fées" que je lis actuellement) ; ça se manifeste
notamment dans mes rêves : ils m'informent de mieux en mieux sur ce que je traverse.
Alors que tous mes souvenirs d'enfance ont quasi disparu, je me suis vue à l'âge de 5 ans, au moment où ma mère quittait l'appartement pour aller se défenestrer : voulant la suivre, alors qu'elle
sortait, elle m'a alors repoussée et a dû fermer la porte à clé pour ne pas que je puisse l'ouvrir et la suivre.
Ce geste (le fait de nous enfermer à l'intérieur) a permis à notre père de ne pas se voir accuser de sa mort, et à mon âme, en grandissant auprès de lui, de vivre dans ce déni émotionnel dont
sont porteurs mon père et mes frères.
L'épreuve que je traverse me permet de connecter cette polarité masculine que je rejetais inconsciemment, car source de tant de souffrances (tumeur du sein droit)... dont ont été victimes les femmes de ma famille et le féminin collectivement ! Maintenant je peux conscientiser le rejet de mon animus, j'explore son rôle karmique... et toutes les intrications quantiques auxquelles tout ça a donné lieu, sur différentes lignes temporelles...
Suite à un rêve fort (la veille de la date du décès de ma mère le 20/05), qui a été l'occasion d'intense libération émotionnelle (je pleurais si fort dans mon rêve que j'avais conscience que je pleurais... c'était bizarre, et en me réveillant, il était 05:02 !).
J'ai su qu'il fallait que j'écrive à cet homme (avec qui je n'ai plus trop de contact et qui persiste dans son mutisme et son déni émotionnel), j'avais besoin de lui parler au nom de "3 générations de femmes" (c'est l'objet du mail).
Je pense que ma mère souhaitait entrer en contact avec lui à travers moi et que celle qui pleurait dans mon rêve c'était en fait elle et non moi... ou alors, à moins que ce soit moi, qui ai besoin de lever le voile sur mon inconscient et qui donc y accède au travers de ses émotions à elle, bref... l'expérience et la quête se poursuivent...
Bonjour,
Cette nuit, tu es apparu dans mon rêve. Je réitérai ma demande, en sanglots, qui consistait à obtenir de toi que tu acceptes de nous ouvrir ton cœur et d'enfin
me parler de Rosalie. Malheureusement sans succès ! La colère, l'orgueil et la culpabilité entraînent tout autant leur lot de souffrance que le pardon, l'acceptation et la vérité nous
libèrent.
Je suis à une étape de ma vie spirituelle, où j'applique le "Connais-toi, toi-même !", où je réunis les éléments divisés de ma psyché pour trouver l'harmonie en
moi et avec les autres... en particulier avec le masculin. Dans cette vie, tu as joué le rôle de mon père et nos âmes ont souffert émotionnellement du suicide de celle qui avait le rôle de ma
mère.
Le cancer du sein qui vient de m'être diagnostiqué, alors que ma fille approche de l'âge que j'avais lorsqu'elle est morte, me confirme à quel point les
blessures et la peine vécues par Rose, de son vivant, survivent aussi en moi ! Je me doute que la psychologie n'a jamais été ta tasse de thé, alors la psychogénéalogie n'en parlons pas...
Bref, j'ai dit à ma mère ce matin, que je ferai cette ultime tentative de main tendue vers toi, afin de recueillir le pardon guérisseur. Je lui ai aussi
expliqué, qu'elle devait pour sa part se libérer de sa rancœur, de sa colère et de sa culpabilité, tout comme je le fais de mon côté.
Si la parole du cœur devait être enfin libérée, qu'il en soit ainsi... à défaut, les femmes que nous sommes devrions accepter et pardonner à ce masculin qui vit
en nous.
Rose, Nina & Gaïa
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