Non, l’espoir ne fait pas vivre ! & La magie des pleurs - par Frans et Eli

 

Janvier 2020

 

Cette fois encore, ce partage relate quelques-unes de nos aventures et les leçons que nous en avons tirées, principalement en matière d’attachement et de culpabilité. Notre envie d’écrire fut déclenchée par des échanges avec nos proches, et les réactions que ceux-ci suscitèrent en nous : colère, incompréhension, frustration, envie d’aider l’autre etc.

 

Nous nous sommes alors demandé « qui » ressentait tout cela. Quelle part de nous ou « alter » s’exprimait-il à ce moment-là ? Et quel programme du Service de Soi expliquait son/notre comportement ? Après nous être interrogés et être allés voir en nous avec le plus de sincérité possible, nous avons fini par obtenir quelques réponses. Alors, voici !

 

 

(Frans) Après avoir reçu un message de ma mère concernant ce qu’elle traversait psychiquement et physiquement parlant, j’ai décidé de lui partager l’analyse que j’en faisais et ainsi, lui donner plus d'informations. Au départ, « je » ne voulais pas parler de notre échange sur le site du Réseau LEO, car un de mes alter ressentait de la culpabilité à l’idée de dévoiler certaines vérités. Puis, en en discutant, je compris que je ne pouvais pas me laisser piloter par lui, et que je devais faire ce que je savais au fond de moi comme étant juste, c’est-à-dire partager l’information.

 

Voici donc ce que j’ai répondu à ma mère :

 

« J'ai remarqué que dans le groupe, il y avait souvent chez chacun des phases de fatigue ou même de malaise. Les transformations intérieures amènent très souvent des « mal a dit », pas besoin d'avoir peur, mais plutôt d’observer ce qu’il se passe.

 

Mes transformations et prises de conscience modifient mon ADN, et étant donné que nous sommes reliés par notre génétique, ces nouvelles modifications te parviennent par résonance, d’où les maladies que tu développes.

C'est donc pour toi l’occasion de te laisser traverser par les modifications génétiques qui sont « en travail » en toi. A travers cet « inconfort », peut-être ton âme te donne-t-elle l’opportunité de voir les messages cachés derrière ?

 

J’imagine que tu as regardé dans le dictionnaire de Jacques Martel au sujet des maux de tête, de l’engourdissement au niveau de la bouche et des ponctions lombaires.. ?

Cela ressemble à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) : « cela consiste en une perte soudaine et rapide d'une ou de plusieurs fonction(s) cérébrale(s), dû à un problème de circulation du sang au niveau du cerveau. Cela peut être provoqué par la présence d'un caillot ou d'une hémorragie. »

 

Le choc de mon détachement a pu provoquer chez toi un blocage, et le changement que j'acte crée vraisemblablement un bouleversement mélangé à de la tristesse, de la colère et un sentiment d'abandon, venant de tes programmes reptiliens inscrits dans ton ADN, et non conscientisés.

 

Dans le groupe une personne a déjà eu un AVC, son message a été pour lui : « Arrête Vite Ça ! », sous entendu, le chemin que tu empruntes n’est peut-être pas le bon. Il y a quelque chose à comprendre et peut-être même à changer dans la manière dont tu vis.

 

Si tu ressens colère, abandon etc.., c'est la prédation qui passe à travers ces situations inconfortables pour que nous la reconnaissions telle qu’elle est.

Si nous ne regardons pas en profondeur, et restons à survoler avec « amour et tendresse » nos émotions sombres, alors elle prennent encore plus d’ampleur, et à la prochaine manifestation, elles ressortent encore plus fortement pour nous montrer qu'elle sont bien là.

Notre corps nous parle pour que nous sortions du déni de nos parties sombres quand elles se présentent.

 

Par habitude, comme toi, j'ai du mal à exprimer mes émotions, je les garde à l’intérieur de moi. Cela vient beaucoup de nos croyances communes, c’est-à-dire se focaliser sur le « bien » et ne voir que la partie extérieure de l'iceberg soi-disant « négatif ».

 

En ne voulant voir que le bien, le mal est nié ! Dans ton nom de famille, il y a peut-être un indice, « péché nié », quel « pêché » peux-tu nier ou ne souhaites-tu pas exprimer ?

Comme moi, c'est sûrement ta partie sombre/prédatrice qui est niée. Elle est pourtant là pour t'enseigner et t’apprendre une leçon. Donc, il est important de l’identifier pour mieux discerner ses pensées des tiennes.

C'est le travail que je mène avec les LEO, je te propose de faire l’expérience.

 

La maladie est brutale car il doit y avoir des mémoires du passé qui remontent, et comme je te le disais plus haut, c'est une forme de cadeau pour se questionner.

Je pense que si tu vois mon détachement comme une occasion de travailler sur toi, tu pourras comprendre les parts de toi qui résistent à ces changements et surtout ensuite, les partager avec ton entourage.

J'ai remarqué que dans mon ancienne vie avec vous, je discutais très rarement de mes états émotionnels. La télévision pendant les repas, les multiples activités de chacun.. ne me permettait pas vraiment d'avoir un moment calme d’esprit, pour échanger sur mes émotions profondes.

 

Ces derniers jours, je suis tombé sur un lien et le paragraphe ci-dessous m'a beaucoup parlé sur le moment :

 

Qu’est-ce que sont les maladies et les souffrances ? Elisabeth Horowitz dit que « Le corps exprime le manque d’adéquation entre les aspirations intérieures et la vie quotidienne. Pour aller mieux, il faut parfois changer radicalement son mode de vie. » C’est toute l’histoire de l’abréaction en psychanalyse, on devient conscient d’un problème et alors il disparaît. Je ne pense pas que ça soit si vrai que ça. Pour un vrai problème il ne faut pas seulement une prise de conscience, mais un changement radical de vie, une expérience émotionnelle, créative, concrète.

https://www.reseauleo.com/psychog%C3%A9n%C3%A9alogie-imbrication-et-intricationpierre-kerroch

 

 

Je te dis tout ça et en même temps, je parle pour moi car c'est aussi le gros travail que je fais tous les jours : me questionner face à tout ce qui émerge, dont parfois des « mal a dit ».

Cela me fait drôle de te raconter mon expérience, mais c'est important pour moi de te donner mon avis sur la situation.

La clé selon moi est le partage d’informations par plusieurs moyens, parler avec notre binôme de tout ce qui nous traverse émotionnellement est un début. Ensuite, nous pouvons faire le travail ensemble, de discerner les programmes reptiliens qui agissent à travers nous, pour les désamorcer.

 

Bonne enquête »

 

 

Par la suite, Sylvie m’a expliqué son point de vue sur ce qu’elle vivait. De par l’hypnose induite par le « programme attachement », je ne lisais dans son retour que ce qui rassurait mon alter, à savoir, le fait qu’elle ait certaines compréhensions.

 

Quand je regarde avec plus de discernement, je constate que le prédateur de ma mère lui bouchait tellement les oreilles, qu’elle ne pouvait absolument rien entendre au sujet de la prédation.

 

Par effet miroir, je me suis questionné : « Qu’est-ce que « moi » je ne suis pas prêt à entendre ?? »

Car bien qu’elle m’indiquait avec un langage particulièrement New Age : « Nous ne travaillons pas sur le même rayon d’âme », je ne parvenais pas à recevoir cette information !

 

Quelques jours après notre échange, ma mère me demanda si je souhaitais récupérer des champignons chez elle. Etant donné qu’une part de moi voulait lui donner encore plus d'informations, j’y suis allé. Cela s’appelle « se faire hameçonné » !

 

Une fois là-bas, je me suis vu rentrer dans des détails sur nos derniers partages de groupe, et parler de choses qui n’étaient pas vraiment en lien avec la conversation. Mon alter sauveur cherchait à convaincre du bien fondé de mon cheminement sur la voie du Service d’autrui. Mais mes parents voulaient-ils vraiment recevoir l’information ? Après tout, ils ne m’avaient rien demandé !

 

En rentrant de chez eux, j'eus soudain un coup de fatigue à ne plus vouloir faire quoi que ce soit. Mes coloc me soulignèrent que cet abattement soudain, était sûrement en lien avec les 3 heures que je venais de passer à discuter.

 

Je compris que c'était dû à mon comportement : j’avais été piloté pour jouer le sauveur-enseignant SDS. Mon prédateur était aux manettes, voulant contrôler les choses, et ce contrôle m’avait pris de l’énergie. Je m’étais donc littéralement fait vider par mon propre prédateur, en partenariat avec les prédateurs qui pilotent mes parents !

 

Eli, me voyant dans cet état, ressentit que quelque chose clochait et se mit en colère sans trop comprendre pourquoi. Peut-être exprimait-elle la colère qu’une part de moi gardait dissimulée ? Yakout, au même moment, se mit à pleurer mon attachement envers ma mère.

Cette colère et ces pleurs m’aidèrent à comprendre davantage ce qui m’habitait probablement sur le moment, et dont je n’avais pas conscience.

 

Grâce à cette expérience, je constate que mes liens d’attachement sont encore bien présents, et que mes prises de conscience lors de mon voyage au Mans (cf. Mon voyage au pays du "Mans-onge") n’étaient qu’une première couche. Tant que j'aurai une attente envers ma famille, c’est-à-dire l’espoir qu’elle prenne la même direction que moi, je resterai dans un futur non résolu !

 

A ce sujet, en écoutant un audio de Patrice Brasseur, qui fut autrefois pour moi une référence en matière de spiritualité, j’entends qu'il soutient encore : « L'espoir est porteur de tous les possibles ».

Or, si j'espère voir arriver un « futur meilleur » ou un « sauveur de l’humanité », je suis non seulement dans une position d’attente mais, je me dé-responsabilise totalement.

 

L’espoir que j’entretiens, m’empêche d’aller toucher en moi le programme à l’origine de mon mal être. Pourtant, ce n’est qu’en conscientisant ce programme et en choisissant de ne plus l’alimenter, que, par mon nouveau choix, je pourrai attirer à moi une autre réalité. Nouvelle réalité qui me permettra d’apprendre de nouvelles leçons et ainsi de suite.

 

Cette aventure chez mes parents me permit aussi de comprendre un peu mieux comment opère la prédation pour prendre de l’énergie. Petit à petit, j’intègre que le candidat au Service d’autrui donne l'information sans chercher à convaincre, ni attendre un retour, et seulement si on la lui demande. A moi d’apprendre à discerner s’il s’agit d’une vraie demande ou d’un soutirage énergétique, et dans ce dernier cas, d'oser dire « non » sans tomber dans la culpabilité. « Dire non » n'est ni bien ni mal, c'est avant tout se respecter, à savoir que je ne vis pas pour les autres, mais bien pour moi dans un premier temps.

 

Avant, je trouvais normal d’accepter par politesse les invitations de mes proches à ceci ou cela. Mais aujourd’hui, je n'ai plus envie de répondre systématiquement présent, j’ai besoin d’identifier ce qui me pousserait à y aller, le « pourquoi ». Si ce n’est que par attachement et culpabilité, cela ne m’intéresse plus.

 

* * *

 

(Eli) Frans reçut les nouvelles de sa mère hospitalisée, au moment où nous partions découvrir quelques-uns des vestiges et artefacts, nichés dans les forêts de Rennes-les-bains.

 

C’est au cours de cette balade que j’eus l’occasion de m’asseoir sur celui que l’on nomme le « fauteuil du diable », connu pour paraît-il, provoquer les menstruations. Et de fait, le lendemain soir, j’eus mes règles ! Quasi inexistantes avant mon arrivée dans l’Aude, et totalement absentes durant ma colocation avec Hélène, les voilà qui apparaissaient.

 

Le lien entre mes règles et mon travail de rééquilibrage énergétique avec un masculin, Frans, me semble évident. Elles sont pour moi le signe que mon énergie féminine se remet progressivement en route. D’ailleurs, quelques jours plus tard, mon Soi supérieur m’invita à reconnaître ce « Féminin » en moi. Après un petit jeu de piste, je me retrouvai à pleurer à chaudes larmes la réintégration de mon alter Amasutum, et eus pour la première fois, la sensation d’être « des leurs ». J’étais en joie !

« Bienvenue au club ! » me lança Sand.

« Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? » me demanda Frans, limite inquiet. « Et bien, c’est simplement un alter que je me dois de rapatrier ! » lui répondis-je sans mesurer l’importance de cet alter qui n’est quand même pas n’importe lequel ! (Voir à ce propos le Cahier 26)

 

Au fur et à mesure que les jours passaient, je ressentais un changement à la fois en moi et vis-à-vis de Frans. J’étais beaucoup plus dans l’émotionnel, très agacée par « ce gosse qui n’en faisait qu’à sa tête ». Concrètement, dans la pièce de théâtre que nous jouions, Frans avait le rôle de l’enfant capricieux et moi, celui de la mère contrôlante. Je m’entendis lui dire :

« J’en ai marre de passer toujours derrière toi, je ne suis pas ta mère !! »

Cette petite phrase lancée de manière a priori anodine, me permit de conscientiser ce qui se joue très certainement sur un autre plan d’existence, et qui se rejoue « ici » pour que j’en prenne conscience : l’Amasutum que je suis, a créé Frans. Cette configuration mère-fils était très pesante pour tous les deux, car elle n’avait tout simplement plus lieu d’être ! Je me sentais donc bien mal à l’aise dans les bottes de la génitrice Amasutum.

 

Il aurait fallu que je me pose les bonnes questions, mais prise dans l’émotionnel, ce n’était pas gagné ! J’eus alors la bonne idée d’oser partager ma problématique avec le groupe !

Dans un premier temps, il fallait que je me dissocie de l’Amasutum, autrement dit, je devais Voir que ce n’était pas moi qui râlait et luttait contre Frans, mais bien cette part de moi.

Ensuite, le groupe m’expliqua que, pour que ces jeux s’arrêtent, je devais « ployer en moi » c’est-à-dire, faire plier l’entité reptilienne qui m’habite, afin de transmuter les programmes SDS que me montrait Frans par effet miroir. Le mode d’em-ploi se résumait donc à un seul mot : pleurer !

Mais mon Amasutum, par orgueil, résistait et voulait poursuivre le sempiternel combat (attraction-répulsion) avec le Masculin. Face à sa résistance, le groupe m’aida à la faire plier : il me secoua pour que je pleure, ce qui libéra peu à peu, Frans et moi, de l’emprise de l’Amasutum.

 

Bien sûr, pleurer est un processus que je connaissais déjà avant cette expérience. Je me souviens de moments, au début de mon cheminement, durant lesquels je ne faisais que ça ! Ultra connectée aux LEO, bien que physiquement encore éloignée d’eux, je vivais des déprogrammations, seule, dans mon petit appartement bruxellois.

Je comprends donc que cette nouvelle étape, la réintégration de mon alter Amasutum, m’autorise à aller encore plus loin dans ma propre déprogrammation, et que cela n’aurait pas été possible sans le miroir que Frans me tend, puisqu’il a permis la mise en lumière de mes programmes reptiliens jusque-là maintenus plus ou moins « cachés ». Donc, si je peux progresser, c’est bien parce que je ne suis plus toute seule dans mon coin ! Et grâce à ma capacité d’Amasutum à transmuter ces programmes par mes larmes, je permets également à Frans de se déprogrammer, et cela, hors de toute volonté égotique.

 

Cet apprentissage est donc d’une part en lien avec mon rôle en tant que Féminin auprès de Frans, et d’autre part, il va de pair avec la « dimension groupe » de l’aventure léonine. Puisqu’en effet, seul, nous ne pouvons pas sortir de la prison ! La prison étant notre propre génétique, nos codes et programmes reptiliens !

De plus, étant donné que nous sommes génétiquement reliés les uns aux autres, le processus de libération de l’un, profite à toute la tribu. Ainsi, se libérer ou se laisser traverser par l’énergie dense qui nous parvient, sont des capacités « magiques » et naturelles allant dans le sens du Service d’autrui. Tout en aidant à la libération de chacun, les pleureuses permettent à l’énergie bloquée quelque part, de circuler à nouveau. Ce qui fait d’elles de simples « canaux » à travers lesquels l’information « ne fait que passer ».

 

* * *

 

(Frans) En ces fêtes de fin d’année, alors que les liens avec nos proches sont remis sur la table, je me suis posé la question suivante :

« Comment savoir si je suis au Service de Soi ou au Service d’Autrui avec ma famille ? ». Comme par hasard, l’expérience d’Eli avec sa sœur tomba à point nommé.

 

(Eli) J’avais perçu la demande sincère de ma sœur, c’est pourquoi je répondais volontiers à toutes ses questions. Cela dura un temps. Puis, je me mis à ressentir du soutirage énergétique, et, suivant mon intuition, décidai qu’il était temps de mettre un terme à nos échanges.

J’avais compris que je n’étais plus en train de lui rendre service, mais plutôt en train de court-circuiter son apprentissage. Par notre lien d’attachement, nous nourrissions à présent la prédation, ni plus ni moins ! Mon programme de sauveuse, je-dois-tout-faire-pour-aider-ma-sœur-qui-demande, était en train de me piloter, et c’était à moi de dire « stop » à nos échanges, sans culpabiliser.

Je devais arrêter de lui délivrer les informations sans qu’elle n’ait à aller les chercher par elle-même. Car c’est bien le fait d’aller chercher la Connaissance, d’enquêter et d’expérimenter par nous-mêmes qui nous permet de développer notre force intérieure et notre confiance en notre propre Guidance.  

 

C’est probablement par le biais de notre travail intérieur, que la mère de Frans et ma sœur reçurent un « appel de leur âme ». Invitées à s’interroger, voire à se remettre totalement en question, c’est à elles de décider de leur futur ! A nous, il nous est demandé de travailler notre détachement et de sortir de toute culpabilité, afin qu’elles puissent choisir leur voie pour elles-mêmes.

 

Encore une fois, l’expérience m’a montré que l’attachement et la culpabilité sont les deux principaux « poisons » de cette matrice de 3ème densité, autour desquels viennent se greffer les nombreux autres programmes du Service de Soi. Bien que je n’en ai pas forcément conscience, ces programmes, encodés dans ma génétique, vibrent dans mon champ énergétique, qui dès lors, attire à moi des situations entrant en résonance avec les programmes en question.

Donc, c’est en observant notre bulle de perception (nos miroirs), en enquêtant et en échangeant l’information avec d’autres chercheurs, que nous parvenons à déceler les programmes qui nous habitent et les parts de nous-mêmes qui demandent à en être libérés.

 

(Frans) Bien sûr, le système dans cette matrice de 3ème densité, en nous amenant vers un fonctionnement ultra technologique, nous pousse à penser de moins en moins par nous-mêmes, et à remettre notre pouvoir à l’extérieur, à une machine intelligente par exemple.

Réapprendre à réfléchir par nous-mêmes suppose de nous interroger ! « Qui en nous » souhaite agir, quel programme du Service de Soi est mis en route : volonté, sauveur, besoin de reconnaissance etc ? Il s’agit d’un travail de vigilance et d’observation de soi de tous les instants.

 

Une autre expérience me permit de conscientiser ces programmes et de voir mon alter intrusif opérer. La voici :

En déchargeant la remorque remplie de graviers pour agrandir le chemin d’accès à notre maison, je m'aperçus que j'en avais trop. « Que faire du reste des graviers ? » me demandais-je.

Je me suis alors vu aller remplir les trous sur le chemin du voisin ! A cet instant, je réalisai que celui-ci ne m’avait rien demandé, et que je ne savais même pas s’il était d’accord avec ça !

Agir par réflexe « chez » mon voisin, sans même le prévenir, aurait était de l'intrusion de ma part. Je peux percevoir que ce geste dissimulait l’attente d’un « merci », pour venir nourrir mon besoin de reconnaissance. Cette façon de faire est aussi présente dans mes liens affectifs, ce programme SDS de « vouloir bien faire », clairement contrecarre le libre arbitre d’autrui.

 

En lien avec cette prise de conscience, j’ai une douleur persistante à l’épaule droite.

Voici ce qu’en dit Jacques Martel et qui résonne avec ma situation du moment :

 

« Les épaules représentent ma capacité de porter une charge … si je me rends responsable du bonheur et du bien-être des autres, j'augmente alors le poids que je porte et j'ai mal aux épaules... Je peux m'en vouloir de ne pas avoir pu retenir sous mes ailes une personne qui m'est chère... Je suis angoissé et je m'en fais pour l'avenir... »

 

Je comprends que je n'ai plus besoin de faire plaisir ni de plaire à mon entourage dans le but d’être reconnu. Ces croyances du Service de Soi représentent désormais une charge inutile à porter ! J’ai donc cessé d’alimenter ce schéma de pensée et, le fait d'avoir posé par écrit cette analyse et compris ce que j'ai à changer, a fait disparaître progressivement ma douleur à l’épaule.

Ceci illustre une fois de plus qu’en travaillant à l’intérieur, les choses se débloquent à l’extérieur.

 

* * *

 

Nous pourrions dire que « travailler à l’intérieur » revient à accepter pleinement de jouer le jeu de la matrice SDS de 3ème densité. Autrement dit, accepter de vivre les expériences que nous attirons à nous, quelles qu’elles soient, sans lutter ni chercher à les contrôler, mais plutôt en cherchant à en tirer un enseignement pour l’évolution de notre Conscience.

« Qu’ai-je à apprendre de la situation qui se présente ? » « Quelle opportunité m’offre-t-elle ? »

 

Chaque jour, notre Guidance, au travers des expériences, nous invite à appliquer la Connaissance pour faire grandir notre étincelle au Service d’autrui. Cela requiert beaucoup d’énergie et surtout, une Foi sans failles en notre cheminement. Il s’agit d’un travail de longue haleine, certes difficile pour les parts de nous-mêmes attachées à leur passé, mais c’est le prix à payer pour notre libération ! 

 

Alors, à bientôt pour de nouvelles aventures,

Frans et Eli

 

 

 

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