Mon long parcours vers la séparation - par Saquane-Diarra

 

Quand j’ai arrêté le travail en fin Octobre 2020, je passais presque toutes mes matinées à la plage à écouter les audio de Khrisnamurti, à surfer sur différents sites web, réseau LEO, Homo-galacticus de Laurent Dureau, etc… A cette période de ma vie je me sentais inutile et j’avais peur de n’être plus rien puisque je n’étais plus sollicité pour quoi que ce soit. Je faisais le travail d’une femme au foyer, cuisiner, nettoyer, s’occuper des enfants et de mon mari.

 

Le 21 Décembre 2020, une cérémonie familiale qui avait lieu chez ma belle-famille m’a fait vivre des événements où je me suis sentie humiliée et rejetée par celle-ci. Je commençais à accepter d’ouvrir les yeux sur les jalousies de cet entourage. Il faut dire que je l’avais toujours ressenti mais par peur d’être rejetée par ce clan familial, je portais le masque de la belle fille modèle qui répondait au besoin de tout le monde. Quand je travaillais et que j’avais mon salaire, je leur offrais souvent des cadeaux, histoire de me faire accepter et d’être reconnue. Mais une fois que j’ai cessé le travail, je n’avais plus les moyens « d’acheter leur amour et leur reconnaissance » et donc je ne leur étais plus d’aucune utilité. Quand j’avais ouvert les yeux et vu le jeu qui se jouait, c’était trop tard, car le piège s’était refermé sur moi. Je ne pouvais dénoncer l’injustice car personne n’y croirait. Le jeu était tellement subtil. J’avais montré au monde extérieur combien j’étais aimée et appréciée par cette famille. J’aimais jouer à ce jeu car ces personnes flattaient mon égo en me présentant comme leur belle fille adorée, sage et aimante. Je fermais les yeux sur la contrepartie quant à cette fausse reconnaissance qu’elles avaient à mon endroit. Je savais très bien que tout ce qui venait de ces personnes était intéressé mais comme je ne m’aimais pas assez, j’avais besoin de ces miettes qu’elles m’offraient pour me sentir bien et par peur d’être rejetée surtout.

 

Cet événement du 21 décembre a marqué un tournant dans ma vie. J’avais commencé à me remettre en question. J’avais de plus en plus mal dans ma peau et des choses étranges que je ne comprenais pas survenaient dans ma vie. Je commençais alors à prendre des notes sur ce qui se passait dans ma vie. De janvier 2021 à juin 2021, j’étais toujours sur cette phase de remise en question. J’étais en quête tous les jours pour trouver ma voie car au fond de moi-même je savais que les événements que je vivais n’étaient pas un hasard. Quand j’y repense avec ma conscience d’aujourd’hui, je dirai que j’étais dans une grande phase de déconstruction de mon monde d’alors, mais je ne le savais pas. C’était d’ailleurs durant cette période que j’ai pu prendre conscience de l’histoire karmique que je vivais avec mon fils (Cette histoire je l’ai relaté dans mon texte précédent ayant comme titre Mon fils ma bataille).

 

C’est comme si tout ce qui était faux dans ma vie devait être déconstruit et j’étais dans une période où mon corps était devenu léthargique en proie à toutes sortes de douleurs dans le dos, le bassin, l’abdomen et ça ne s’arrêtait pas. Je faisais des cauchemars où je sentais comme une masse d’air qui appuyait sur ma poitrine et j’étouffais littéralement jusqu’à ce que je sursautais de mon lit pour me rendre compte que c’était un cauchemar. Et j’avais des symptômes sur mon corps au sortir de ces cauchemars. Je n’aimais plus entretenir de relations intimes avec mon mari, mais par culpabilité et par devoir conjugal, je me forçais à le faire. Et à chaque fois mon corps se vidait de son énergie, j’en étais arrivée à un moment où je tombais carrément malade et je savais que cela ne pouvait pas continuer. Dans mon for intérieur je savais que cela allait cesser et cette idée me terrifiait car je savais pertinemment que cela signifiait que j’allais rompre mon contrat de mariage.

 

En effet, dans notre tradition africaine et musulmane de surcroît, une femme est dans l’obligation de satisfaire les besoins sexuels de son mari à tout moment. Et mon mari ne faisait pas l’exception, il faisait partie de ceux qui croyaient que comme j’étais sa femme, je devais satisfaire ses besoins sexuels et à tout moment, sinon notre mariage n’avait plus de sens.

A un moment donné, je lui avais expliqué que je traversais des moments difficiles et qu’il devait me laisser du temps. Il avait accepté, mais n’avait pas pu tenir longtemps. Les conflits avaient donc repris et je m’épuisais de jour en jour. Je priais tous les jours pour avoir de l’aide et des réponses. C’était mon seul refuge car encore une fois dans notre tradition familiale, une femme bien éduquée ne demandait pas le divorce. J’étais dans un cercle vicieux et je broyais du noir. Et c’était là à mon avis que ma supraconscience, mes guides, l’univers… en tout cas le monde invisible, se sont sûrement dit : « Tiens donc ! Elle est tellement tétanisée par la peur de sortir des normes sociétales qu’elle est restée recroqueviller et immobiliser au fond de son trou ? Très bien ! nous allons lui faire vivre quelque chose d’encore plus effrayant, et là aucun doute elle va se bouger à une vitesse grand V ».

 

Dès lors je commençais à percevoir le maître nombre 44 partout, une personne passait à côté de moi et je voyais derrière son t-shirt 44. Je regardais un panneau publicitaire et je voyais le chiffre 44. Je démarrais ma voiture, je voyais sur le tableau de bord qu’il était 14h44. La nuit je me réveillais subitement, je regardais l’heure sur mon téléphone il était 04h44. J’étais intrigué par ce chiffre que je voyais partout. Il faut savoir qu’à l’époque j’étais ouvert au monde spirituel et j’avais un esprit très critique en ce qui concernait les textes religieux. Cependant je réfutais complètement l’idée d’écouter une guidance ou des tirages de carte. Je considérais la cartomancie et consort comme des arts divinatoires et comme notre religion nous l’interdisait formellement, je n’osais pas cliquer sur ces genres de vidéo.

 

Je me rappelle qu'enfant on nous rabâche sans cesse que si nous allions voir un voyant ou une voyante et que nous croyions en ce qu’on nous disait, nos prières et cultes religieux ne seraient pas acceptés durant 40 jours. Donc quand je regardais des vidéos sur YouTube, je ne m’aventurais jamais à regarder des guidances. Mais un jour, j’ai reçu une notification d’une vidéo à 14h44, c’était une guidance de 44mn. J’étais très curieuse vu que le nombre 44 inondait mon quotidien. Je cliquais sur la vidéo et j'écoutais toute la guidance. A partir de ce moment, la vision que j’avais de ma vie changea du tout au tout. J’ai expliqué un peu plus haut dans le texte que l’événement que j’avais vécu le 21 juin m’avait ouvert les yeux sur la jalousie de mon entourage. Et bien ! Dans cette guidance des éléments concernant cette jalousie et la description d’un personnage qui ressemblait trait pour trait à ma belle-mère m’avait rendu perplexe. Il a été décrit dans cette guidance que ce personnage m’envoyait des énergies de jalousies qui sabotaient ma relation avec son fils. Je ne voulais pas du tout croire à cela et me sentais coupable d’avoir cliqué sur cette vidéo. Cependant tous les maux que j’avais tantôt listés que je ressentais dans mon corps se manifestèrent d’une tout autre manière à la suite de cette guidance.

 

La nuit je me sentais persécutée par des entités. Je ne dormais pratiquement plus la nuit mais les matinées à cause de la peur que j’avais de ces choses que je ressentais circuler à l’intérieur de mon corps. Parfois je ressentais des brûlures, d'autres fois c’est une décharge électrique qui me faisait sursauter du lit. Et je commençais sérieusement à avoir peur de cette famille. Je prenais des bains de sels et enduisait mon corps d’huile essentielle telle que le carapa procera et de miel avant de dormir. La première fois que j’avais fait ce soin j’avais ressenti tout autour de mon nombril comme des filaments invisibles qui se coupaient me faisant ressentir des fourmillements comme si des vers de terre parcouraient mon nombril et mon bas ventre. Difficile d’expliquer ses sensations. Une autre remarque que j’avais fait c’était qu’à chaque fois que mon mari rendait visite à sa famille, je pouvais savoir exactement à quel moment il était avec eux car je recevais une douleur atroce au niveau de mon bas ventre, parfois j’allais même me coucher un peu jusqu’à ce que la douleur se soit calmée. 

 

La peur que je ressentais face à ces phénomènes étranges qui rythmaient mon quotidien m’avait poussé à prendre mes distances timidement avec cette famille. Mon attitude a été remarquée et n'avait pas plu à certaines personnes. Mais leur attitude à mon égard m’affectait de moins en moins. J’avais pris conscience que si certaines de ces personnes m’avaient humilié ou rejeté, c’était juste parce que je leur avais donné la permission de le faire. A partir de ce moment je commençais à poser mes limites, une attitude qui ne faisait pas partie de ma nature. Chaque fois que je refusais une invitation, il me fallait mettre sur la table mille justifications. Dire non et m’y tenir, m’était tout simplement impossible. Parfois la culpabilité me faisait revenir sur mes vieilles habitudes. Mais comme tout apprentissage, il m’a fallu plusieurs tentatives pour réussir à mettre une distance confortable avec les personnes les plus toxiques. Cependant j’étais loin de m'imaginer combien pouvait être fort un clan familial soudé. Une attitude telle que la mienne ne pouvait pas passer et ils étaient déterminés à me le faire comprendre. Ce qui me mettait face à l’évidence d’un choix, soit j’appartenais à ce clan et je suivais les règles au prix de me perdre moi-même, soit je quittais ce clan, ce qui signifiait rompre le contrat de mariage, décision qui était aux antipodes de mes croyances. Et j’essayais de toutes les manières possibles de trouver une solution qui me permettrait de sortir de ce milieu toxique tout en restant dans les liens du mariage qui était considéré comme quelque chose de sacré dans mes schémas de croyances.

 

Comme tout ce chamboulement que je vivais était dû à l’écoute de cette fameuse guidance, j’étais revenue plusieurs fois là-dessus pour approfondir mes compréhensions et aussi par curiosité. Sans m’en rendre compte, je m’étais habituée à écouter les guidances et petit à petit je perdais la connexion que j’avais avec moi-même. Je commençais à dépendre de ces guidances qui m’ont petit à petit conduit au concept de flamme jumelle. Un concept qui m'avait séduit car il me permettait de mettre sous le tapis l’idée du divorce qui me terrorisait. En tout cas, c'était comme cela que je l’avais analysé par rapport à ma propre situation. En effet, je me disais : « génial ! Nous sommes dans un lien FJ, il me suffit de travailler sur mes blessures, de me positionner, de poser mes limites et un jour l’autre se réveillera, quittera les énergies toxiques et tous les deux nous allons former le fameux couple sacré ». Ces idées et concepts m’avaient mis dans une posture d’attente très pesante. Il n’y avait aucune amélioration dans ma vie de couple au contraire, fatigue et lassitude rythmaient mes journées. Et cela avait duré pendant plus d’un an. Le côté positif était que j’avais appris à remettre en question certaines de mes croyances, notamment celles qui me causaient le plus de souffrance. Je me renforçais intérieurement et commençais à enlever petit à petit les multiples masques que je portais pour me protéger de cet environnement toxique. Mais malgré ce travail sur moi beaucoup de mes questions étaient restées sans réponse, notamment concernant les entités qui perturbaient mes nuits. Était-ce l’œuvre de la sorcellerie ou de la magie noire de la part de cette famille ? C’est une question que je m’étais posée à maintes reprises. 

 

Par la suite, je faisais des rêves où je voyais mon défunt père et la mère de mon mari. Mon père pouvait communiquer avec moi, par contre quand je tentais d’adresser la parole à ma belle-mère elle ne me répondait pas. Au début, je pensais qu’elle m’ignorait car j’étais très proche d’elle, par la suite je me suis rendu compte qu’elle ne m’entendait pas, parce que toutes les deux nous étions dans des ‘’mondes‘’ différents. C’est comme s’il y avait une barrière translucide entre elle et moi.

 

Mes rêves étaient répétitifs mais je n'avais pas saisi tous les messages que je recevais. Cependant, il devenait de plus en plus évident pour moi que je devais me séparer. La peur de ces entités qui me tourmentaient aura été l’élément déclencheur qui m’avait poussé à envisager la séparation que je craignais tant, quelques mois plutôt.  Mais comme j’avais besoin d’être rassurée (normal j’avais perdu ma boussole intérieure !), j’avais fait une séance d’accompagnement avec un couple français qui faisait des tirages de carte. Ce couple m’avait apporté quelques éléments de réponse et soulagé mes douleurs corporelles.

 

A partir de ce moment, j'ai dit ouvertement à mon mari que je voulais divorcer. Cette phase a été très difficile à vivre, car je devais faire face à l’opposition des deux familles. En effet, chez nous, le mariage c’est comme un pacte entre deux familles. Même si on ne se connaissait pas, une fois que le mariage est scellé les deux familles deviennent une même famille. Et donc ma décision allait détruire tous ces liens familiaux et cela n’était pas envisageable de la part des deux familles. Je devais donc lutter seule pour m’en sortir au risque de me mettre à dos tout le monde. Vu ma détermination, ma famille avait fléchi un peu, mais ne m’avait pas encouragé ouvertement préférant garder ses liens avec la belle famille. Je préférais leur position car je n’aurais pas à souffrir de la culpabilité d’avoir brisé des liens de famille. Le divorce fut prononcé et je quittai le domicile de mon mari laissant derrière moi mes trois enfants avec énormément de douleur. Je n’avais pas de travail, donc je ne pouvais pas louer un appartement. Je m’installai chez ma sœur où mes enfants pouvaient me rendre visite un week end tous les 15 jours.

 

Cela va faire deux ans maintenant depuis que j’ai divorcé et ce passé est toujours là. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne repense à cette période difficile de mon existence. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne me dise que, ce que cette famille m’a fait, est très injuste et qu’un jour la justice divine se fera. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne me dise qu’un jour viendra où mon ex-mari comprendra que ce que je lui avais dit sur sa famille était vrai et qu’il ouvrira ses yeux sur la vraie nature de ces personnes alors qu’il a refait sa vie avec une autre femme depuis longtemps. Toutes ces pensées que j’entretiens dans mon esprit, me montrent clairement que je continue de porter les vêtements de la victime qui a tout subi et qui a été dépossédée de tous, enfants, richesses… etc. Je comprends clairement qu’il me reste encore du chemin à faire. Et je demande à la famille LEO, comment réussir ce travail chamanique qui consiste à neutraliser les mémoires à l’origine de ces types d’événements dans ma vie.

 

Jusqu’à présent, je continue mes questionnements, mais je n’ai pas réussi à percer les parties de moi qui sont les bourreaux dans cette affaire. Je me dis mentalement que durant d’autres vies, j’ai dû surement faire des bêtises de ce genre, c’est pourquoi j’ai vécu ces événements. Mais cela reste uniquement du mental, je n’arrive pas à saisir ces parties de moi-même qui ont été des bourreaux, même si durant tout ce temps j’ai pu voir mes multiples masques de protection et tenter du mieux que je peux d’être authentique avec moi-même. Cela m’a valu aujourd’hui de vivre dans la solitude. Actuellement, je me dis que, si j’ai la chance de percer à jour mes parts bourreaux, je pourrai comprendre le sens de ce que j’ai vu vécu et résoudre cette trame karmique pour pouvoir fermer cette page de mon existence. Sans cela, je ne pourrai pas me créer une nouvelle réalité malgré tous les efforts que je fais au quotidien.

 

Mes douleurs corporelles se sont beaucoup atténuées. Cependant les fourmillements au niveau de la plante de mes pieds qui vibrent jusqu’aux hanches continuent. C’est comme si un courant électrique traversait la plante de mes pieds et circulait à l’intérieur de mes jambes. Cette sensation ressemble à un engourdissement, mais c’est plus fort que cela. J’en ai parlé à des personnes, même à un exorciste qui m’a fait un soin sans résultat. Cela m’a beaucoup inquiété au début car j’avais relié ces symptômes à de la sorcellerie et autres. Mais maintenant je vis avec je n’ai pas les explications d’un tel phénomène mais je l’ai accueilli. Cela m’arrive au moment d’entrer dans mon sommeil, parfois il me réveille la nuit. Mais presque chaque matin je le ressens sur mes jambes parfois jusqu’au niveau du genou parfois jusqu’aux hanches comme si j’étais branchée à une source d’énergie.

 

En résumé, aujourd’hui, j’ai réussi à me trouver un studio et à quitter la maison de ma sœur. Un de ces jours peut-être j’écrirai sur cette cohabitation qui n’a pas été toujours facile. Je me prépare à faire une formation de coaching pour sortir de mon immobilisme, pour me changer les idées et aussi parce que la question d’autonomie et d’indépendance financière reste toujours d’actualité, même si je commence à entrapercevoir cette main invisible qui subvient au besoin de tous, intervenir dans ma vie. J’apprends à lui faire confiance de plus en plus.

 

Cet apprentissage m’a ouvert les yeux car je croyais comprendre ce que c’était d’avoir la foi mais ce n’était pas le cas. En effet, cette décision de prendre un appartement je ne l’aurai jamais prise quelque mois plutôt dans ces conditions, car du fait de mon conditionnement il me fallait attendre d’avoir des revenus fixes ou un compte bancaire bien alimenté pouvant me garantir la sécurité de mes charges sur des années pour pouvoir la prendre.

Maintenant j’ai compris qu’avoir la foi, c’est de ne rien voir dans la matière pouvant nous conduire vers ce que nous voulons (c’est-à-dire être dans le flou total, dans l’inconnu) et croire néanmoins que ce que nous voulons existe déjà et sera là au moment opportun.

Sur ce je vous laisse. J’espère que ce récit vous trouvera dans les plus belles énergies.

 

Bien à vous. 

 

° ° ° ° °

Réponse de l'équipe LEO :

 

Bonjour Saquane-Diarra,

 

Le cheminement vers Soi est une voie difficile et de longue haleine. Nous l’avons toujours dit : même nos “amis” les plus proches ou les membres de notre propre famille, par traditions familiales, se retourneront contre nous, qui empruntons cette voie pour sortir de notre matrice-prison. Jalousie, flatteries de l’ego... deviennent alors comme des petits cailloux blancs pour nos leçons !

 

Effectivement pour “réussir” ce travail qui consiste non pas à neutraliser les mémoires, mais en prendre vraiment et simplement conscience, tu devais passer par là où tu es passée. Tu n’as rien raté et tu ne pouvais pas faire autrement. Même devoir se séparer des enfants t’aura habilité à constater la puissance de ton attachement envers eux. Le monde religieux, peu importe la confession, est l’un des pièges matriciels les plus efficaces, car tout le monde y est effroyablement programmé.

 

Il faut quand même savoir que la sorcellerie ou la magie noire de la part d’autrui n’aura plus d’incidence dans la vie des gens, lorsqu’ils cesseront d’y croire. Mais lorsque les gens y croient, cette magie noire — qui n'est que pensées négatives ou souhaits de malheurs projetés par quelques-uns sur d’autres — devient un programme dangereusement actif !

 

Alors cesse d’y croire, car si tu restes victime de la magie noire, c’est que tu as simplement encore du chemin à faire pour acquérir la Connaissance qui protège, et qu'en même temps le monde SDS te pousse à ta transformation, aussi désagréable pour l’ego que cela puisse être.

 

Effectivement, tout ce qui était faux dans ta vie devra être déconstruit et ça fait mal ! C’est la déconstruction des mémoires qui fait mal au ventre, à la tête, dans les os, dans les dents, dans les yeux… et les éruptions solaires aident grandement en cela, les virus cométaires aussi !

Oui, le travail sur Soi soulève beaucoup de questions… mais pour l’ego !

 

Le vrai travail sur Soi empêchera les ego – c’est-à-dire le tient ou celui d’autrui – de réagir, de vouloir se battre, se justifier, de s’apitoyer, etc.

 

En tout cas, la seule chose que nous pourrions te dire serait de ne jamais essayer de revenir en arrière, puisque tu ne fais que progresser. Et si dans le futur tu venais à regarder en arrière, cela ne serait que pour constater tout le chemin déjà parcouru.

Nous ne pouvons donc que te comprendre et te soutenir en ce sens !

 

Alors “Comment réussir ce travail chamanique pour “neutraliser” les mémoires ?”

 

Tu es déjà en train de le faire, car le processus consiste simplement à apprendre à discerner tout ce qui, dans la jungle de l'astral dans laquelle nous existons et vivons, cherche à nous siphonner notre énergie vitale.

 

Et concernant ta part bourreau, sache simplement qu’elle n'est pas forcément celle que tu vois chez l’autre, mais elle est celle qui existe en toi et que tu ne vois pas encore, parce que tu en soufres. Nous en souffrons tous, puisque c’est notre propre part “victime” qui en est “victime”. Comprends-tu cela ?

 

Cette part bourreau peut par exemple être cette part de toi qui au quotidien se nourrit de ton énergie en te faisant espérer que justice soit faite ou encore que les autres changent, grâce à tes compréhensions ou encore qu’ils reconnaissent la valeur de ton “intime propre” travail.

 

Pour finir, nous t'encourageons donc à continuer à écrire et partager tes expériences, mais aussi à te mettre en lien avec d'autres enquêteurs et expérienceurs de la vie via le Cénacle. Car échanger avec d’autres personnes, qui comme toi vivent des moments difficiles, peut s'avérer salvateur sur ce chemin très escarpé de la Connaissance et de la fusion avec ton Esprit !

 

À bientôt !

 

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