Il était devenu important pour moi de récapituler, de mettre des mots sur les maux qui m'ont été épargnés grâce à la guidance de mon âme.
C’est lors d’une biopsie pratiquée le 13/04/2017 - dont les résultats m’ont été communiqués le 02/05/2017 par ma gynécologue, le Dr Claire M. - que la tumeur a été diagnostiquée comme cancéreuse (carcinome infiltrant grade III).
Le 17/07/2017, j'ai fait et obtenu les résultats de la 3ème échographie de mon sein droit : la tumeur mesure à ce jour 1,8 x 1 cm contre 3,8 x 2,8 cm mesuré le 30/03/2017 lors de la 2nde écho. Un Dr Claire M. (que je voyais pour la 1ère fois) et qui a pratiqué l’échographie n’en revenait pas et m’a dit qu’elle n’avait jamais vu ça, ni entendu dire qu’une tumeur cancéreuse pouvait diminuer "comme ça toute seule"...
Non seulement, elle n'a plus grossi, mais elle a 0,2 cm de moins que lors de la 1ère échographie du 06/12/2016, où le nodule mesurait à cette époque 1,8 x 1,2 cm et "présentait un aspect de type bénin […] demandant toutefois à être contrôlé entre 3 et 6 mois."
Cette 3ème échographie - réalisée par un médecin portant le même prénom et la même initiale du nom que celle qui m’a annoncé mon cancer - m’a donné l’impulsion de dresser ce bilan d’étape.
Mon cancer qui était alors jugé agressif pour avoir grossi de 2 cm en 4 mois (depuis le 06/12) a maintenant régressé de 2 cm en 2 mois ½ !
Que s’est-il donc passé depuis le 02/05, jour de l’annonce de la présence de mon ami le cancer dans mon sein droit ?
Le cancer est l'outil qui a été utilisé par ma conscience supérieure pour me faire plonger dans une nouvelle réalité méconnue. Il s’avère aussi, que c’est mon signe ascendant. Selon les astrologues, les femmes se trouveraient sous l’influence de leur ascendant, passé 35 ans - donc depuis 2 ans dans mon cas ;-).
A l’annonce du diagnostic, j’ai été comme sonnée par la nouvelle : je voyais bien dans le regard de la gynécologue que l’heure était grave mais c’est comme si, je n’arrivais pas à comprendre ce dont il était question... Je n’y étais tout simplement pas, j’étais encore sous l’influence du programme "je suis forte, je ne pleure pas !"...
J’ai donc attendu d’être seule dans ma voiture pour libérer les larmes que je retenais dans le bureau du docteur Claire M. qui avait pourtant préparé la boîte de mouchoirs...
Depuis que le mot biopsie avait été lâché, courant avril, je considérais déjà cette hypothèse comme probable et mes recherches, notamment dans le dictionnaire des maladies de Jacques Martel, m’avaient appris que le cancer du sein témoignait d’un profond refoulement émotionnel...
C’est donc avec la conscience de ne plus jamais rien refouler que je libérais un torrent de larmes durant le trajet du retour au Mas-Cabardès, soit 30 min de pleurs !
En arrivant, je rencontrais un ancien du village, Émile 80 ans qui a l’habitude de plaisanter avec moi, de me faire rire en me racontant des histoires graveleuses... bref, c’est à ce personnage haut en couleur, qu’il me fut donné l’occasion de révéler pour la 1ère fois, ce que je venais tout juste d’apprendre : le contraste était saisissant, l’heure n’était plus du tout à la franche rigolade, ni pour moi, ni pour lui !
Il n’y avait vraiment pas de hasard à notre rencontre ; Émile était veuf et avait accompagné sa défunte épouse dans son combat contre son cancer généralisé : "c’est une vraie saloperie", me dit !
Alors que je ne désirais rien de plus au monde que d’être enlacée par des bras réconfortants ; je tombais sur la personne du village aussi pudique et mal à l’aise que moi à consoler autrui, et surtout susceptible d’être bouleversé par cette nouvelle qui lui remémorait alors de douloureux souvenirs...
Entre deux sanglots, je lui dis alors : "Il n’y a rien de pire que d’être malade et de se retrouver seule, célibataire, sans personne sur qui compter !"
Je montais alors chez moi, telle une âme en peine et m’attelais tout de suite à réorganiser mon existence !
En effet, Gaïa et moi devions partir à Bordeaux dans 3 jours, pour assister au mariage de ma petite sœur le 06/05 : j’annulais les billets de train, car commençait le jeûne hydrique de 5 jours que j’étais poussée à immédiatement mettre en œuvre. Je me mis alors aux fourneaux pour cuisiner les plats que je n’aurais plus la force de préparer pour ma fille pendant ce jeûne.
Je pressentais et comprenais que j’étais appelée à mettre en place une alimentation cétogène, et je considérais que la transition serait plus facile après avoir jeûné suffisamment longtemps. Ce fut en effet le cas.
Au cours de ce jeûne de 5 jours, passage important dans mon processus, j’ai été amenée à questionner mon envie de vivre et regarder en face ma pulsion de mort. En effet, une partie de moi n’avait rien contre le fait que l’aventure s’arrête ici mais une autre, savait qu’abandonner maintenant, c’était prendre le risque de revenir – dans des conditions encore plus laborieuses - parce que les leçons n’avaient pas encore été intégrées dans les cellules.
Ce n’était pas l’heure de la mort mais le réveil venait bel et bien de sonner, car c’était l’heure du sevrage des glucides !
Force était d’admettre qu’avant ça, je n’arrivais pas à transiter vers une alimentation cétogène. Nombres de mes tentatives avaient été des échecs et mon prédateur me faisait croire que cette expérimentation du réseau Léo, ne me concernait pas... J’avais franchi le cap de l’alimentation sans gluten, ça me suffisait, je stagnais...mais ce n’était visiblement pas le souhait de mon âme !
Elle avait laissé un passager clandestin s’introduire dans mon métabolisme et celui-ci se nourrissait du sucre que je fournissais encore à mon organisme, au travers de mon alimentation paléo sans gluten !
Je savais grâce aux informations partagées sur le réseau Léo, que le changement d’alimentation était un nouveau palier à franchir sur la quête de l’évolution et voilà, que ce cap devenait une piste à explorer en vue de ma guérison. Je compris alors que mon âme me donnait, avec ce cancer, la motivation supplémentaire et le soutien dont j’avais besoin pour accomplir ce changement.
A l’aide d’un puzzle psycho-généalogique, mon âme m’éclairait également sur les raisons affectives et karmiques qui me rendaient à ce point dépendante du sucre : ma mère était la clé !
Je devais admettre et reconnaître dans mes cellules la souffrance émotionnelle et la carence affective que m’avaient occasionné son suicide...et que les glucides m’avaient aidé à surmonter.
Je découvrais alors comment mon prédateur me maintenait toujours dépendante du sucre (mais aussi du cannabis) et les raisons pour lesquelles je n’arrivais pas à transiter en mode cétogène.
Je devais aller visiter la mémoire de ma mère, mes mémoires de fille ainsi que toutes les mémoires enfouies dans l’inconscient collectif féminin ! Lire des contes - notamment les analyses psychologiques et archétypales de Marie Louise Von Franz et Clarissa Pinkola Estés - m’a beaucoup aidé dans ce travail d’exploration de ma psyché.
Ce processus m’a permis d’accepter ma part de responsabilité dans le déclenchement de la maladie. Je pouvais ainsi déceler en moi les mécanismes auto-destructeurs, les distinguer des éléments qui n’appartenaient pas à ma ligne temporelle mais qui pourtant vivaient dans mon inconscient et que mon corps d’aujourd’hui manifestait.
Ce cancer devenait alors le messager, l’ami me mettant en garde contre des maux imminents (passés et futurs), en me demandant de prendre résolument la décision de changer de trajectoire, de réalité de conscience !
En effet, mon ego, ayant pris depuis quelques années, la décision de s’en remettre à la guidance de l’âme et de la conscience supérieure. Il était logique que la gestion du corps et de son mode d’alimentation change également de commandement, passant de celui de la prédation à celui de l’âme. Or, les besoins de mon âme requièrent de son véhicule d’incarnation une toute autre génétique découlant sur un tout autre karma !
L’âme savait que l’ego ne pouvait se défaire de ses habitudes alimentaires, de son carburant glucidique et de son addiction au sucre, tant que sa survie n’était pas menacée. D’où le recours au cancer !
Ma conscience humaine malgré son caractère étriqué, ne peut continuer à concevoir le caractère inoffensif des glucides alors qu’elle sait désormais – pour l’avoir expérimenté - qu’il s’agit de la substance dont se nourrissent les cellules cancéreuses.
Après 2 mois ½ d’alimentation cétogène, la tumeur affamée, est passée de quasiment 4 cm à 2 cm.
Ce nouveau mode alimentaire associé à de fortes doses d’iode (environ 75mg/jour soit 12 gouttes d’iode à 5%), ainsi qu’à une complémentation intuitive de différentes vitamines - telles que la B17 (environ 8 à 10 amandes de noyaux d’abricots amers moulus par jour), vitamines C (10 à 15g/jour) et différents compléments alimentaires aux propriétés anti-cancéreuses et anti-tumorales telles que la Propolis rouge, curcumine, etc... répertoriés sur des sites de naturopathie - m’ont indéniablement évité les traitements de la destruction que sont la chimiothérapie et les radiothérapie !
Assumer la guidance de l’en-je envers et contre tous (la famille, le corps médical, le voisinage) pour refuser de suivre le protocole de chimio, m’a vraiment demandé courage, force et confiance dans le Soi supérieur.
Il m’a été offert de plonger dans une toute autre réalité de conscience et de me réveiller de l’illusion des bienfaits de la médecine allopathique de ce corpus SDS.
Comme sans hasard, j’ai vu se manifester dans ma bulle de perception, deux événements en lien avec le traitement et l’issue de cette maladie.
Dans le premier, j’ai recroisé une copine Céline que je ne voyais plus depuis plusieurs mois, elle se trouve en proie à un si grand stress depuis le début de sa grossesse, qu’elle en a développé une intense pelade... Pleine de compassion et stupéfaite par son état, je lui dis alors : "c’est moi qui suis atteinte d’un cancer et c’est toi qui perd tes cheveux !" La voir ainsi sans cheveux, sans sourcils m’a montrer ce qu’aurait pu être mon état...
Dans le second événement, j’ai appris le 16 juillet (la veille de ma 3ème échographie), que Joseph - un new-yorkais sexagénaire installé au n°21 d’une rue du village depuis plusieurs années - était mort le 23/06 à Londres auprès de sa famille... d’un cancer de l’estomac !
Alors que nous nous connaissions à peine, j’étais surprise d’une part, de fortement penser à lui depuis probablement la date de son décès, et d’autre part, de me sentir triste, affectée et concernée par l’annonce de sa disparition. L’Univers me révélait-il ce qui aurait pu m’arriver sans ce changement radical de mode de vie ?
La veille, je visionnais le sketch de Dieudonné sur le cancer, en remerciant justement le ciel de ne pas avoir eu à vivre les faits (réels) tragiques qu’il narre d’un ton humoristique. Je me suis en effet, aperçue que lorsqu’on est pris dans cet engrenage qu’est le protocole cancer, tout va trop vite ! Le temps de comprendre ce que le "mal a dit" nous est délibérément refusé, il faut une foi inébranlable pour ne pas se laisser submerger par leur logique de la mort !
Ce gigantesque business du cancer est d’une tristesse affligeante dont il est, je pense effectivement préférable d’en rire, afin de donner aux personnes atteintes, la chance de prendre le recul nécessaire, pour se questionner, chercher et se connecter à leur âme souveraine !
Je me sens profondément reconnaissante et pleine de gratitude pour l’expérience de guérison qu’il m’est donné de vivre en mon âme et conscience. C’est dans le regard des gens que je perçois la chance que j’aie, de pouvoir traverser cette épreuve sous la guidance de mon âme et la protection de la conscience supérieure. On me parle de miracle, je réponds qu’il s’agit du miracle de la Connaissance et que sans aucun doute, celle-ci me protège !
C’est pourquoi, en dehors de toute protocole clinique, je vais donc poursuivre cette Nutrithérapie de résorption d’une tumeur cancéreuse par le sevrage glucidique, l’alimentation cétogène, la complémentation en iode et vitamines, et enfin le jeûne intermittent jusqu’à sa complète disparition pour ainsi offrir à mon ami le cancer, une mort douce... sous réserve que mon âme estime que sa mission soit terminée ;-)
Bonne quête à tous,
Nina
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Marie (56) (mardi, 03 avril 2018 02:23)
merci infiniment pour ce témoignage que je découvre seulement aujourd'hui au moment ou j apprends être en serieuse récidive d un cancer du sein , que je croyais un mauvais souvenir . Oui , il est revenu à la charge mon copain et grâce à ton histoire je reprends courage pour affronter cette épreuve en solitaire . Le régime cétogène n avait pas suffit : il a encore quelque chose à me dire ...
affaire à suivre ...