Ma visite à l’Ecoleo - Partie 1 - par Jean-Luc H

 

Je prends la plume suite à ma visite à l’Ecoléo. J’espère pouvoir partager de manière claire mon ressenti de ce qui s’est passé pendant la séance de partage avec le groupe.

 

Sand ouvre le bal et me demande de me présenter. Je me présente et annonce d’où je viens. J’avoue que ma compagne n’est pas au courant de ma démarche car bien qu’écoutant les Dialogues, elle n’adhère pas au message délivré par ces derniers.

J’explique que je connais Sand et Jenaël depuis quelques années déjà et la manière dont j’ai connu leur message. Puis j’enchaîne en disant que j’ai une existence très casanière et routinière. De ce fait, je n’ai pas grand-chose à dire.

 

Jenaël prend le relais et me demande de choisir une volontaire. Je m’exécute, et c’est Margie qui s’y colle. Elle doit tenir le rôle de Pascale, ma compagne. Et là commence un dialogue entre Margie/Pascale et moi. Ce dialogue va soulever une énorme vague émotionnelle ayant pour origine notre rencontre et notre relation qui dure maintenant depuis 40 ans.

J’avoue à Margie/Pascale que j’ai entamé notre relation parce-que je me sentais seul et que j’y voyais un moyen d’échapper en partie à l’atmosphère bien terne que je vivais à l’époque (j’étais engagé volontaire dans la Marine Nationale). A ce moment une énorme vague de culpabilité est remontée à la surface, je me suis mis à pleurer de manière incontrôlable, pareil pour Margie/Pascale. Je n’avais pas pleuré depuis des années, j’étais autant surpris que bouleversé.

 

Jenaël met fin au face à face, et Sand prend la parole en s’adressant à moi. Elle me dit que j’ai débuté cette relation par opportunisme et par confort. Puis le ton monte, elle se met à me crier dessus en me disant que je fais preuve de complaisance à mon égard, dans le sens le plus négatif du terme. Sand m’explique que c’est mon âme qui s’exprime par sa bouche.

J’encaisse sans broncher mais je n’en mène pas large. A ce moment j’aurais pu songer à ce que le groupe pensait de moi, mais non. J’étais tellement soulagé que Sand me parle comme ça, j’avais enfin accès à quelque chose de vrai. Ce n’était plus des conjectures sur la manière d’estimer mon comportement envers moi-même, ces conjectures étant justement engendrées par la complaisance.

 

Puis Sand me demande quand est-ce que je vais commencer le travail, vu que ça fait 40 ans que je dors.

Mon âme, par la bouche de Sand, me dit que j’ai une quantité incroyable de douleur en moi et qu’elle n’en peut plus de supporter toute cette douleur.

Finalement, Sand me dit que mon choix est le suivant : où je me mets en chemin pour commencer le nettoyage, où je reste dans le confort de mon quotidien. Je souhaite devenir un Leo car je suis conscient de l’enjeu, et le temps presse…..

 

Il faut maintenant faire part à ma compagne de ce qui s’est passé. Je suis décidé de mettre en lumière tous les non-dits qui brouillent une communication franche avec Pascale. Elle et moi nous entendons très bien. Elle m’a toujours soutenu de manière indéfectible dans les moments les plus pénibles de mon existence et je ne conçois pas ma vie sans elle. Son grand mérite, c’est de m’avoir permis de me réconcilier avec l’énergie féminine que ma grand-mère et ma mère ont abimé pendant toute mon enfance (J’y reviendrai dans un prochain témoignage). Ce qui était au départ une relation de pis-aller est devenue une relation de confiance, d’admiration et de tendresse sincère. J’aimerais tellement que nous entamions cette nouvelle vie ensemble….

 

Finalement, la grande leçon que j’ai retenue de ce partage est la suivante : plus ça va bien pour l’ego, plus ça va mal pour l’âme.

 

Je remercie le groupe pour cet échange qui m’a ouvert les yeux sur mon véritable état d’être. Ce partage m’a transformé grâce à la magie de l’alchimie intérieure. Il faut maintenant maintenir le flambeau allumé, et là est vraiment la difficulté.

A suivre …

 

Jean-Luc H