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A la lecture de la première partie, le sentiment de victime est ce qui se dégage le plus de mon vécu. Et jusqu’à mes expériences avec d’autres femmes ces trois dernières années, je n’avais jamais été au-delà de cette première lecture.
Dans chaque lien, j’avais fait l’expérience de l’aspect trompeur de la relation à la fois tendre/affectueuse et contraignante. En effet dans matriarcat, il y a ma-tri-arcat : le terme « arcat » renvoie dans la langue des oiseaux au verbe « arquer » et à l’idée de l’arc que l’on contraint en le courbant. Mais avec un aspect aimant trompeur : ne dit-on pas « tendre » l’arc ? Ce qui donne l’illusion de la tendresse mais qui est ressentie comme une contrainte, une mise sous tension.
J’ai été soulagée d’avoir pu fuir tous ces liens toxiques. J’ai fait l’expérience de femmes qui « commandent », à l’image du patriarcat où ce sont les hommes qui commandent ! Mais l’expérience ne s’arrêtait pas là.
Ce qui est intéressant avec le terme matriarcat c’est que certains chercheurs dont Marija Gimbutas (https://fr.sott.net/article/14708-Marija-Gimbutas-archeologue-et-prehistorienne-de-l-ere-matristique) lui préfère le terme plus neutre de « matristique » qui évoque une société où les femmes incarnent la reproduction dans une dimension temporelle qui n’est pas linéaire comme celle du patriarcat, mais circulaire et cyclique où prend naissance le mythe de « l’éternel retour. » (http://arcanaarcanorum.over-blog.com/article-les-societes-matristiques-55085838.html). On parlera plutôt de système « matri-centré » car la mère n’est plus au-dessus mais au centre de la société.
Voici un concept intéressant : passer de la notion de hiérarchie à la notion de centrage. Dans le matriarcat, j’ai expérimenté des relations où je me suis soumise aux femmes de pouvoir, qui « commandaient » dans une forme de hiérarchie. Dans la langue des oiseaux, ce qu’on entend dans matristique c’est « Matris - tique » soit matrice qui renvoie à la mère et tique.
La tique dont la piqure est en forme de cercle. On ne sent pas qu’on se fait piquer, c’est quasi invisible mais la tique s’accroche tout en suçant le sang, l’énergie. C’est l’expérience que j’allais faire avec trois femmes qui ont exercé une forme de pouvoir sur moi par ma culpabilité, mes sentiments et mon émotionnel plutôt que par la directivité.
Elles m’ont donné le sentiment de me considérer à part entière mais en arrière plan cette piqure sournoise et insidieuse m’a pompé mon énergie. Ces femmes veulent rester le centre de convergence, être au centre de mes concepts. C’est un parasitage, une prédation plus subtile, plus émotionnelle.
Mais avant ces expériences, je vais faire une rencontre capitale avec une femme qui va amorcer un changement en profondeur chez moi. C’est à la fois le stéréotype de la femme autoritaire que j’avais pu expérimenter avec ma mère, la thérapeute et la kiné mais en même temps c’est la première à me ramener à mon centre par la notion de responsabilité. Elle me permet d’inverser la tendance à être victime de… et prendre la responsabilité de mes choix, de mes expériences. Je découvre aussi avec elle la notion de guidance intérieure.
Cette femme est enseignante dans le domaine du développement personnel et j’ai eu l’occasion de la rencontrer à l’occasion de deux voyages-ateliers. J’ai suivi la formation de son école, sans investissement affectif par rapport à elle (comme cela avait été le cas auparavant). Par contre je lui reconnaissais une autorité et c’est assez naturellement, répétant à mon insu ma programmation que j’ai été lui demander conseil par rapport à une situation dans laquelle je souffrais beaucoup et ne voyais par comment m’en sortir.
Elle a très bien compris les tenants et les aboutissants et m’offre sur un plateau la résolution par un positionnement radical de ma part. Je m’illusionne en pensant qu’il m’est possible de prendre des raccourcis, si je suis suffisamment docile pour suivre ces recommandations extérieures.
J’oublie que l’on ne peut pas aller plus vite que la musique et que parfois le chemin le plus court n’est pas le plus rapide. J’applique donc la recette et me prend de plein fouet un tsunami émotionnel en retour. Lorsque je reviens vers elle attendant de sa part soutien et réconfort, elle me replace face à ma responsabilité. C’est une énorme claque pour moi. C’est la première fois que je suis concrètement mise face à la notion de choix-conséquences de manière consciente et réfléchie.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix mais tout est expérience. Et chaque expérience me renvoie un aspect de moi, une fractale d’âme dont je n’ai pas conscience. Et pour la première fois, je réalise que je ne suis plus que la victime mais aussi le bourreau ou le sauveur y compris de moi-même grâce à mon prédateur qui me fait jouer tous les rôles.
Cette expérience a lieu en 2015, je vais donc m’attirer trois femmes qui vont me permettre successivement de mettre à jour mes autres alters tyranniques, autoritaires, donneuses de leçon pour pouvoir les rapatrier.
Toujours dans le contexte de cette situation douloureuse que je n’arrive pas à gérer, je vais faire à nouveau l’expérience de remettre mon pouvoir entre les mains d’une femme. Je n’arrive toujours pas à trouver en moi la force nécessaire pour aller vers ce que je désire et je fais à nouveau l’expérience de chercher cet appui à l’extérieur.
Il me faut revisiter ma programmation de la nécessité de payer ou de rémunérer quelqu’un pour trouver des stratégies pour sortir d’un émotionnel douloureux. Je vais rencontrer une femme qui organise des stages et m’embarquer dans une série de 5 weekends avec d’autres femmes en quête d’elles-mêmes. A coté de ses weekends, cette femme me propose régulièrement des rencontres toutes les deux où nous sommes censées échanger à tour de rôle. Sans m’en rendre compte, je vais lui accorder beaucoup de temps, mettre en œuvre une grande compréhension espérant en retour avoir l’aide nécessaire pour sortir de mon état émotionnel souffrant.
Je ne réalise pas que je donne à l’extérieur, la précieuse énergie dont j’aurai besoin pour regarder ce qui se passe en moi sans être dirigée. Aujourd’hui lorsque je repense à cette relation, je vois nos deux prédateurs se gavant allègrement de l’énergie émotionnelle qui leur était servie.
A nouveau, elle va intervenir de façon très directive dans ma vie, et espérant trouver une certaine paix, je me contrains à suivre ces « conseils » créant à nouveau une situation de chaos émotionnel en moi qui va me faire chercher auprès d’elle les soins nécessaires… En plus rapide, plus dense, je revis l’expérience de la thérapeute mais aussi celle avec la kiné.
En effet plusieurs mois après notre rencontre, elle me propose un massage de type cachemirien qu’elle adapte à sa façon. Ce toucher de mon corps qui alterne des pressions fortes puis douces me permet de ressentir un rapatriement des parties de mon corps dans une forme d’unité corporelle. Mon émotionnel est lui toujours explosé.
En dehors de cet aspect, je me sens épuisée, pompée dans cette relation et j’ai la sensation de payer pour devoir m’en libérer. Je vis avec cette femme une véritable transition : je me sens encore victime de sa capacité à me manipuler mais émerge en moi le désir de dire « basta ». Et après les vacances d’été, lorsqu’elle reprend contact avec moi, je l’informe de mon désir de mettre un terme à notre relation.
Voici le contenu de mon mail :
« J'ai vu que tu avais cherché à me joindre.
Je veux t'exprimer mon besoin de m'isoler. Le chemin que j'ai parcouru cette dernière année a été éprouvant à plus d'un titre et aujourd'hui j'aspire à passer à autre chose.
Ton propre parcours te permettra certainement de comprendre ce que je te partage.
Je te remercie pour les moments partagés. Nous aurons certainement l'occasion de poursuivre en d'autres temps. Bonne continuation sur ton propre chemin. »
Sa réaction ne se fait pas attendre, elle vient me chercher sur ma culpabilité en me disant que mon ton est froid, impersonnel, qu’est ce que je fais de mes engagements auprès d’elle, au moins se parler pour se dire au revoir… Et plus elle insiste, plus j’ai envie de la fuir. Ce qui me permet de radicaliser ma position et d’affirmer mon désengagement de tous les points qu’elle me cite. C’est la première fois en conscience que la peur d’être une « mauvaise » personne ne me fait pas aller jusqu’à un enfer relationnel pour justifier de quitter le lien !
C’est un tournant dans ma vie. J’ai pris position et je me sens libérée du besoin d’être la bonne personne toujours disponible et prête à accueillir l’autre. C’est un premier pas. Notre relation aura duré un peu moins d’un an, je vais laisser un peu plus de 2'500 € pour ces stages, y compris les arrhes versés pour l’annulation d’un stage de couple que nous n’avons, ni Stéphane, ni moi aucune envie de suivre.
Je me rends compte aujourd’hui que je n’étais toujours pas en mesure de rapatrier l’alter miroir tyrannique que me renvoyait cette femme. Pour moi, j’avais déjà fait un grand pas en osant dire non ! Elle ne m’avait pas rejetée, c’était moi qui avais osé mettre un terme.
Une autre relation avec une femme qui aurait pu être ma mère vient prendre le relais. Nous allons d’ailleurs évoluer pendant presque un an à nouveau dans une forme de complicité. Elle m’offre la possibilité de m’essayer à l’enseignement en partageant du temps de formation avec son groupe. Elle partage des lectures inspirantes avec moi et je passe à nouveau beaucoup de temps à l’écouter et à lui proposer des ouvertures issues de mes propres expériences.
Mais quelque chose dans ce que je suis semble l’affecter. Je ne vois pas les problèmes là où elle les voit, je n’ai pas la même relation avec les « élèves » que je considère comme des égales avec qui je partage mes documents. Et je me fais « taper » sur les doigts parce que je n’ai pas demandé son autorisation, ce sont quand même ses élèves et il n’est pas concevable que les formateurs échangent des documents avec les élèves !
Et là je tombe de très haut. Ma première réaction est de tenter de faire allégeance en lui écrivant par mail « Désolée, la prochaine fois je te demanderai… » La programmation d’être une bonne personne est tenace. Et je ne veux surtout par voir en moi l’alter autoritaire prêt à en découdre. Je ne suis pas bien et quelque chose me dérange profondément dans ma réponse. Je ne sais pas trop comment revenir dessus.
Et c’est elle qui m’en offre l’occasion car suite à ma tentative d’allégeance je reçois son mail de retour comme une véritable agression à ce que je suis, à mon ouverture, à mon envie de partage, d’échange, tout doit être contrôlé, contenu. D’après elle, je suis irresponsable et je ne vois pas les conséquences de mes actes. J’ai la terrible sensation d’être à nouveau une petite fille que maman gronde !
Cette fois, l’envie de ne plus poursuivre une collaboration dans ses conditions est très claire mais je me sens coupable… de tout ce qu’elle a fait pour moi. J’ai le choix de renoncer à ce que je suis ou de me sentir coupable. Consciente de ce dilemme, je pars marcher et progressivement l’accueil de ma culpabilité me permet d’accepter de me positionner.
Je lui annonce que, ne partageant pas son avis et ayant bien compris que ce sont ses élèves, je ne poursuivrai pas notre collaboration de formation. Evidemment en retour j’ai eu droit au « avec tout ce que j’ai fait pour toi ! » Et c’était ok. J’ai réalisé que lutter contre ce sentiment de culpabilité ne faisait que le renforcer. Plus j’essayais de me dire qu’il n’avait aucune raison d’être coupable, que j’avais aussi largement contribué à l’équilibre de l’échange plus il me submergeait. Par contre, accueillir l’alter en moi qui se sentait coupable a eu un effet libérateur car j’ai retrouvé la force de me positionner finalement avec une certaine autorité.
En moins d’un an, je venais de faire l’expérience d’oser dire non à une relation étouffante puis d’oser prendre position par rapport à un comportement que l’on attendait de moi et qui ne me convenait pas malgré ma culpabilité.
Restait à prendre conscience des alters présents chez chacune de ces femmes et que je n’avais pas encore rapatriée !
Un an après, c’est grâce à une amie commune avec la formatrice que je vais cette fois en conscience rapatrier tous ces alters. La programmation « Être une bonne personne » va me pousser à nouveau dans mes retranchements jusqu’à ce que je me donne le droit d’exploser par mail et d’incarner en conscience l’alter tyrannique, autoritaire et donneuse de leçons.
Tout commence par un mail avec une petite question « La relation entre toi et F. est-elle redevenue harmonieuse ?» Cette question m’agace dans la mesure où je n’ai pas envie d’une relation et que F. (la formatrice) n’a pas manifesté en un an l’envie de reprendre un échange avec moi. Au lieu de rappeler à cette amie qu’elle se mêle d’un point pour lequel je ne lui ai rien demandé, je vais nuancer ma réponse : « Elle nous a adressé, l'année dernière, un très gentil message suite à l'AVC de Stéphane auquel j'ai répondu. Et nos échanges en sont restés là... Et c'est ok. »
Je n’ai pas encore compris que ma guidance me pousse à poser mes limites, à couper tout canal de prédation et à assumer la partie autoritaire en moi. Je vais donc avoir à me repositionner sur le partage de document et l’utilisation que les élèves peuvent en faire !
Sans scrupule elle me demande si je suis d’accord de lui partager un document qui justement, il y a un an, avait créé la polémique avec cette formatrice. Je suis d’ailleurs surprise quand elle me dit que la formatrice utilise ce support.
J’avais à l’époque partagé un résumé du cours à une de ses élèves qui l’avait complètement remanié à sa façon et mis son nom sur toutes les pages. A l’époque je n’avais pas été plus que cela interpellée et sans les reproches de la formatrice sur ce « comportement complètement irresponsable qui ne respectait pas le copyright », je ne traitais même pas l’information. J’avais trouvé que l’élève avait justement fait preuve de créativité et qu’elle avait eu de bonnes idées mais la problématique du droit d’auteur ne me concernait pas.
Et voilà que ce document refait surface ! Je l’envoie à cette amie en lui disant ma surprise que la formatrice l’utilise (imaginant qu’elle avait certainement du enlever le nom de l’élève). Et là j’ai droit à un plaidoyer en faveur de la formatrice et cette question qu’elle me pose et qui m’hallucine : « es-tu prête à regarder les raisons non pas seulement rationnelles mais émotionnelles qui font de toi une personne parfois si généreuse au point d’en être parfois perdante en bout de ligne ? »
En même temps, elle me demande de me « réconcilier » ne se rendant absolument pas compte que c’est un renoncement à ce que je suis. J’ai pris conscience dans cette expérience que l’aspiration à m’engager dans la voie SDA n’était pas compréhensible par ces personnes que je croyais proche de moi. Elles ne comprennent pas qu’en partageant la connaissance on s’enrichit mutuellement, que je n’aspire absolument pas à contrôler le chemin de l’autre, ni à occuper la place de l’enseignante qui a le savoir…
Alors oui sa question prend tout son sens, mais pas celui qu’elle pensait. Oui je suis perdante en bout de ligne lorsque je m’adapte à ce que l’autre attend de moi, que je me conforme à l’injonction d’être une bonne personne, que je fais taire mes envies pour répondre aux besoins de l’autre sans tenir compte de l’appel de ma guidance intérieure.
La colère m’envahit et comme poussée par cette force que j’ai longtemps contenue je me donne le droit de me positionner. Je ne me sens pas perdante d’une relation qui me demandait de renoncer à ce que je suis parce que l’autre est totalement sous l’emprise de ses peurs et qu’elle a besoin de se protéger. Je ne conçois plus une relation où je dois faire des pirouettes. Libre à elle d’en faire ! Et je la remercie car grâce à elle et la formatrice j’ai enfin pris conscience de mes alters autoritaire, tyrannique et donneuse de leçon !
Mais quelque chose n’était encore pas totalement aligné puisqu’elle me répond en me demandant de me positionner par rapport à ce que l’élève a fait… Et là ma réponse est claire : « Je m’en fous ! » Je n’ai aucun besoin de condamner l’autre et je lui demande d’ailleurs quelles mémoires d’inquisition les animent pour qu’elles s’acharnent à ce point à condamner l’autre pour ce qu’elle considère comme des erreurs. Je la remercie encore une fois de m’ouvrir les yeux sur ma propre difficulté à m’autoriser un positionnement différent de celui que l’on attend de moi. Et je conclue en exprimant à quel point je me sens à des années lumière de ces préoccupations matérielles qui poussent à vouloir contrôler l’autre et l’obliger à se comporter comme elles décident plutôt que voir la richesse que l’autre représente et qu’il pourrait apporter. Le mot de la fin étant « Lâchez-moi » que j’entends en langue des oiseaux comme une déclaration : là chez moi ! Je suis chez moi.
Cet échange de mails a eu lieu il y a quelques semaines et m’a amenée à me questionner sur ma place de femme au milieu des femmes. Car à travers toutes ces femmes j’ai rencontré tous les aspects du féminin autoritaire dans les domaines aussi variés que la relation filiale, thérapeutique, spirituelle, psychologique, amicale, comme s’il m’avait fallu dénouer l’emprise pathologique du féminin dans tous ces domaines pour me reconnecter à la puissance du féminin transcendée par l’En-Je.
A chaque fois le cocktail « Etre ou ne pas Etre » m’a été proposé.
Après avoir rejoué le rôle de victime, j’ai du apprendre à m’écouter et le chemin fut intense. D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été chercher une confirmation extérieure à mes ressentis intérieurs et s’il y avait divergence, c’était l’extérieur qui l’emportait encore plus lorsque c’était une femme. J’avais acquis avec ma mère, qu’il était plus facile de faire les pirouettes pour répondre à ce qu’elle attendait de moi plutôt qu’être moi !
Mais, les divergences entre ce qu’on attendait de moi et ce à quoi j’aspirais n’ont fait que s’accroitre avec les années, l’appel de ma guidance se faisant de plus en plus entendre. Et ce qui ne me demandait pas trop d’efforts devenait un véritable chemin de croix. Je mettais en place toutes les stratégies possibles pour éviter de m’y confronter. Ceci explique pourquoi chacune des relations de la première partie a été aussi loin et a pu être aussi destructive. Je renonçais à moi jusqu’à ce que cela devienne vital. Lorsque la souffrance était bien intense, que tout était bien noir, alors j’avais le droit de partir la tête haute car c’était une question de survie et que j’avais peur de décevoir !
Dans cette seconde partie, les femmes rencontrées m’ont offert les conditions pour que le questionnement de ce que je ressentais soit de plus en plus rapide. J’ai pu sortir du statut de victime, traverser la culpabilité et accueillir mes alters tyranniques, autoritaires et donneuses de leçon.
Pour vivre le féminin en voie SDA j’ai été confronté aux aspects du féminin en mode SDS. Ce trajet de femme récapitule les étapes progressives de reconnexion à ma conscience SDA.
Même si je n’ai pas accès consciemment à mes mémoires d’Amasutum, il y a quelques temps ce partage sur le Réseau Léo avait résonné très fort en moi :
https://www.reseauleo.com/sara-et-antony-commentaires-laisses-suite-%C3%A0-entretien-avec-l-alien/
« Mais les Amasutum (qui sont également des entités reptiliennes dont beaucoup sont affiliées aux planificateurs), sont des mères généticiennes créatrices des lignées humaines dites "contemporaines". Elles mettent actuellement tout en œuvre pour tirer les âmes en incarnation du piège électromagnétique dans lequel les humains sont enfermés depuis près de 400 000 ans (temps linéaire de l'actuel cycle de 3ème densité).
Ces planificatrices Amasutum, étant des êtres sensibles à la condition humaine, ont fait appel à d'autres êtres de 4ème densité (tels les Urmah : des Leo de la constellation du Lion), des Nungal, des Sukkal et des intelligences supérieures (les IS-BE de 6ème densité), afin de se faire épauler dans leur tache qui en réalité, les extirpera d'un processus karmique qu'elles ont elles-mêmes enclenché, lors de leur arrivée sur Terre avec les Anunnaki.
L'empathie provient d'un mode de fonctionnement "supérieur" du cerveau reptilien et peut être considérée comme un progrès vers la conscience de 4ème densité. Mais ni l'empathie, ni l'émotionnel ne sont plus nécessaires en 5 et 6ème densité. »
Cela donnait du sens à la présence de Stéphane à mes côtés lors de ces traversées karmiques qui auraient pu me coûter la vie et me permettaient aussi de comprendre pourquoi je me suis toujours sentie différente, pourquoi j’ai cherché très longtemps le sens de cette vie, le sens d’avoir fait de la génétique sans aucun débouché dans ce monde matriciel.
Aujourd’hui c’est clair : je pré-faire m’engager dans le cheminement SDA.
Un grand remerciement à Stéphane pour ses illustrations à la fois en langue des oiseaux
et en images.
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Normand Dupont, cénacle de Québec (mardi, 12 mars 2019 22:09)
Merci Christine et Stéphane pour avoir décrit cette démarche courageuse qui me résonne jusque dans mon enfance où je cherchais l'approbation des autres pendant que mon esprit sauveur diluait mes propres aspirations. J'aimais beaucoup aider les autres à réaliser leurs projets au détriment de mes énergies. C'était un comportement SDS appuyé par la religion catholique. J'ai commencé à affirmer mes convictions quand j'ai débuté l'enseignement de l'autodéfense bien avant ma ceinture noire.
Je connais le monde scientifique dans lequel tu baignais par ma maîtrise en sciences de l'Environnement. Là où la moindre connaissance est jalousement gardée et publiée au plus vite pour qu'on nous reconnaisse !