L'Homme est le seul mammifère à se nourrir du lait d'une autre espèce.
Pourquoi continuons nous à boire du lait à l'age adulte ?
Le lait de vache est-il vraiment adapté au bébé et à l'Homme ?
De nombreuses recherches ont conduit les médecins, les hygiénistes, et les chercheurs, à soupçonner la nocivité du lait de vache et à le considérer aujourd'hui comme responsable de nombreuses pathologies.
La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson fortifiante et reminéralisante par son calcium est entrain de chuter de son piédestal ancestral.
J'espère qu'après la lecture de cet article, vous détiendrez des arguments solides qui vous permettront de ré-estimer la qualité de vos choix alimentaires.
Une information de croissance inadaptée
Les hormones de croissance contenues dans le lait de vache sont destinées au veau. Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple, peser 200 kg à six mois, reçue dans l'hypophyse d'un nourrisson qui, lui, dans le même laps de temps, ne doit peser que 7 à 8 kg !
Que va-t-il se passer ?
Cette information qui ne correspond en rien au développement normal d'un bébé va dérégler le très sensible mécanisme du système hormonal. Quand bien même l'organisme humain serait malgré tout capable de s'adapter à cette mauvaise information, il le ferait au détriment d'autres fonctions s'étalant sur la vie entière de l'individu et même sur des générations.
Des réactions sont souvent constatées lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache ou au lait maternisés qui en sont composés.
La viande de bœuf ne pose pas ce problème car elle ne contient pas ces hormones de croissance.
Le lait de vache vous apporte t-il vraiment du calcium ?
Nous trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium.
Le problème, c'est que non seulement les besoins du bébé ou de l'homme en calcium sont différents de ceux du veau, mais surtout, le calcium contenu dans le lait de vache ne pourra en aucun cas être disponible à l'organisme humain.
En effet, les protéines spécifiques contenues dans le lait animal ont pour fonction de transmettre l'information nécessaire à l'élaboration de l'osséine (pour simplifier, c'est un filet sur le cartilage, qui retient les minéraux).
Le souci, c'est que ces protéines sont adaptées exclusivement au veau et sont donc complètement inopérantes sur l'être humain.
C'est pourquoi le bébé, l'enfant, ou l'adulte auront très peu d'osséine, et de ce fait retiendront mal les minéraux, d'où une déminéralisation progressive.
D'après les constatations de nombreux médecins et chercheurs, ces minéraux qui circulent dans le sang vont s'accumuler dans les tissus et les organes du corps, ceci entrainant kystes, indurations, becs de perroquet, et calculs.
Les produits laitiers contiennent beaucoup trop de calcium et de phosphore. Cet excès rend le magnésium quasi-inopérant, entrainant un appauvrissement des cellules nerveuses et musculaires avec tous les problème qui en suivent. L'excès de phosphore engendre une hyper-parathyroïdie responsable de phénomènes de tétanie spasmophile.
Buvez du lait de vache, et faites le plein de mauvaises graisses !
Tandis que le lait maternel est essentiellement constitué d'acide gras poly-insaturés (omega-3 et omega-6), le lait de vache, lui, contient surtout des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques qui sont difficilement digérées par le foie humain. Ainsi, le système biliaire se « fatigue » en essayant de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif humain.
Les mauvaises graisses, qui ne seront donc pas correctement assimilées, vont se retrouver dans l'intestin grêle et passer dans le sang.
Chez le bébé, ceci à une importance majeure.
Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux. Le cerveau de l'être humain ayant une croissance plus rapide que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des graisses de bonne qualité, c'est à dire insaturées, de provenance maternelle ou végétale.
Dans les faits, les bébés nourris au lait de vache présentent des foies plus gros que ceux nourris au lait maternel.
Lait de vache VS Lait maternel
Le lait maternel, biologiquement adapté au bébé, contient 50% de plus de lactose que le lait de vache.
Comme nous l'avons déjà vu dans l'article traitant de l'importance de l'allaitement maternel, les fonctions du lait maternel sont multiples :
- énergétiques
- assimilation des minéraux
- constitution de la flore intestinale
- protection contre les germes pathogènes
Aucun lait d'origine animale ne protège l'Homme contre les germes pathogènes et autres parasites. Au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par la modification du milieu digestif et intestinal qu'entraine véritablement leur absorption.
L'Homme a t-il le même système digestif que le veau ?
Afin de dégrader les protéines contenues dans le lait, l'estomac doit sécrété une « présure » (c'est une enzyme protéolytique).
Les chercheurs ont constaté que la présure du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson, et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont nettement plus grosses que celles du lait maternel.
C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader une trop grosse molécule d'origine animale.
Le bébé fabrique sa présure (la rennine) jusqu'à l'age de 3 ans. Au sevrage la sécrétion cesse pour être remplacée par celle de la pepsine. Si nous forçons un bébé à boire du lait de vache après cela, son organisme sera forcé de fabriquer de la lactase pour digérer un aliment qui ne lui ai donc plus nécessaire et cela au détriment des autres fonctions organiques. La lactase permet de dédoubler le lactose en glucose et galactose, en trop grande quantité, elle est responsable de gazes et de ballonnements.
Et le fromage ?
Dans la fabrication de certains fromages, et plus spécialement les fromages de Hollande, l'ajout de conservateurs (polyphospates, nitrates), est très dangereux pour la santé de l'Homme.
Les polyphosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d'où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie chez les consommateurs de fromage et de produits laitiers.
Il faut donc se méfier de la fausse information concernant l'apport en calcium des laitages.
Le lait de vache n'est plus ce qu'il était
Aujourd'hui, les vaches sont de plus en plus nourries avec des aliments forcés, trafiqués, bourrés d'additifs afin de stimuler la lactation et donc le profit, avec une dose systématique d'antibiotiques et de vaccins.
De plus, des œstrogènes (hormones sexuelles féminines) sont retrouvés en grande quantité dans le lait de vache. (étude du Pr Brayan à Cambridge)
Les hormones contrôlent de nombreux processus de notre organisme et ceci grâce à un dosage infime et extrêmement bien réglé.
Le Dr Regina Schoental souligne que l'exposition à l'action des substances œstrogéniques est la cause principale des cancers des organes génitaux.
Des phyto-oestrogènes (oestrogènes d'origine végétale) sont naturellement produits par les végétaux. Cependant, les fongicides répandus sur l'herbe encouragent fortement leur production. Après ingestion, les œstrogènes s'accumulent dans les tissus graisseux de l'animal et arrivent dans le lait.
L'équilibre acido-basique
Je traiterai ce sujet important dans un prochain article.
La consommation de lait de vache, comme le stress, est une des causes de l'acidose tissulaire.
L'acidose tissulaire fragilise les tissus conjonctifs (peau, ligaments ...) et est donc fortement en relation avec de nombreux troubles comme les tendinites récidivantes.
Finalement...
La consommation de lait de vache est une mauvaise habitude.
Bien que des individus ayant un fort potentiel vital ne développeront pas précocement de troubles, je suis sûr que d'autres trouveront grâce à cet article des réponses à leurs problèmes.
Acceptez de faire l'expérience pendant 2 ou 3 semaines,ou même quelques jours. Voyez si vos symptômes se modifient et prenez ensuite votre décision.
Pour ma part, j'ai toujours souffert de tendinites chroniques, et lorsque j'ai appris que le grand bol de lait de vache que je prenais chaque matin y était peut-être pour quelque chose, j'ai tenté l'expérience.
Je ne bois plus de lait de vache depuis 5 ans car l'expérience à été plus que convaincante.
J'ai remplacé le lait de vache par du lait d'avoine, d'amande, de soja, et de riz, et j'ai diminué ma consommation de produits laitiers.
Savez-vous que l'eau minérale contient quasiment la même quantité de calcium que le lait de vache ? La prochaine fois, regardez les étiquettes, vous serez certainement surpris.
Les produits laitiers, fromages en tête, ne sont pas la seule source de calcium. D'autres aliments en contiennent, comme le poisson, les oléagineuses (tournesol, sésame...), les légumineuses (soja...), les noix, les légumes verts (persil, épinard, fenouil, brocoli, haricot vert...), de nombreux fruits (cassis, orange, groseille, mûre, etc.) et la majorité des eaux minérales.
Starenkyj, Danièle, Le bébé et sa nutrition, Orion (1990)
Kushi, Michio, Le livre de la macrobiotique, Ed. Guy Trédaniel (1980)
Anne Laroche-de Rosa, Lait de vache: blancheur trompeuse, Ed Jouvence (1998)
Commentaire SOTT : Le soja est toxique et donc fortement déconseillé. Il est d'ailleurs totalement inconscient de proposer du lait de soja à des bébés en remplacement du lait de vache - les deux sont extrêmement nocifs.
Voir : "Omniprésence et discrétion d'un puissant allergène : LE SOJA"
Idem pour le riz, qui contient du gluten (bien qu'en moindre quantité que d'autres céréales comme le blé ou l'orge). Sur la toxicité du gluten, voir notamment :
Intolérance au gluten et les dangers de ce poison, ou tapez "gluten" dans le champ de recherche du site [SOTT].
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