Aujourd’hui à travers mon cheminement dans le(s) couple(s), j’ai pris conscience que l’on ne peut évoluer ensemble si nous ne sommes pas sur « la même longueur d’onde ».
Quand l’un des deux ne se sent pas respecté dans ses besoins, dans sa voie d’évolution, le mieux est de se séparer.
J’ai choisi de quitter M. car ce que je souhaite vivre ne correspond pas (plus) à son cheminement.
Je ressens le besoin de m’affranchir de toutes formes de manipulations (conscientes et inconscientes) afin de créer de plus en plus une réalité correspondante au service d’autrui. J’ai à cœur d’intégrer toutes mes expériences afin qu’elles m’enseignent et de les partager avec authenticité et honnêteté. Je recherche à vivre des relations sincères, dans une communication sincère en adéquation avec la vérité de ma supraconscience et les besoins de mon âme. J’aspire à me laisser de plus en plus guider par l’Être que Je Suis et non plus par les peurs et les conditionnements.
J’ai toujours cru en la force du couple, comme peut être une force, toute association de personnes qui avancent vers un objectif commun.
Le relationnel est important dans mon cheminement, pas le relationnel « au service de soi » mais l’échange profond et authentique avec l’autre afin qu’ensemble nous puissions partager et grandir.
Je parlais beaucoup avec M. Je lui confiais mes prises de conscience, mes découvertes, j’exprimais aussi en confiance, mes peurs, mes doutes, je ne lui cachais pas ma vulnérabilité. J’étais un livre ouvert émotionnel. M. a du mal à contacter ses propres besoins et ressentis donc il les exprime difficilement. Il préfère se réfugier dans le mental ou l’action '' pour aider’’.
Son apparente zénitude calmait mon impulsivité et impatience naturelles.
Ce que je prenais pour de la sagesse chez M. est en fait une intellectualisation de beaucoup de savoirs qui donne l’illusion qu'il a intégré une Connaissance alors qu'il ne cherche pas à aller voir en lui ses parts d'ombre. Sa boulimie de savoirs cache un manque de confiance (en lui et aux autres) et révèle un énorme besoin de reconnaissance (d’amour) qu’il croit obtenir en conseillant tout le monde et en ‘’prêchant la bonne parole’’.
Le savoir s’il n’est pas intégré cellulairement, peut servir à prendre le pouvoir en exerçant de l’influence sur autrui.
M. se ressourçait dans ‘’mon rayonnement’’ d’énergie vitale, contrebalançant ainsi les effets toxiques de sa relation avec sa mère malade. Il me disait souvent « tu rayonnes ».
J’en parle au passé car les 5 ans de vampirisation par prédateurs interposés ont bien amenuisé mon rayonnement.
Notre ‘’couple’’ était sous emprise.
Aujourd’hui, j’expérimente la vie de célibataire.
Ne plus être dans la relation, au sein du couple, me fait souffrir.
Moi qui me suis plongée dans ‘’la vie de couple’’ dès mes 16 ans, sans discontinuité, je me sens perdue dans un quotidien de célibataire.
Mon « échange relationnel » avec M. reposait sur l’espoir – espoir bien entretenu par M. et nos prédateurs réciproques- que notre couple finirait par correspondre à ce que je souhaitais vivre.
Ce qu'écrit Laura Knight dans « L’onde - tome 5 - Les petits tyrans » concernant la relation qu’elle avait avec Franck (bien qu’elle n’ait pas vécu en couple avec lui), révèle le même processus relationnel que j’ai vécu avec M.
A la différence de Laura qui a pu rebondir grâce à sa rencontre avec Ark (soutien relationnel ET matériel), je n’ai pas d’autres choix que de me relever seule.
Il y aurait des avantages à vivre seul : agir et penser que pour soi, ne pas être dérangé, ne pas justifier de son emploi du temps, être libre de ses décisions et de ses comportements.
Sauf que moi, je le vis comme un handicap… je ne partage plus, je ne communique plus !
Ma capacité naturelle de me mettre au service de l’autre, je l’ai manifestée beaucoup aussi pour servir le couple. Le service c’est pour moi une collaboration, une réciprocité qui soutient, élève, c'est avancer ensemble en complémentarité pour concrétiser des aspirations communes.
Je me rends compte au fur et à mesure que j’écris, que le ‘’harponnage’’ « morsure d’amour » a laissé des traces profondes.
Je répète souvent dans mes témoignages successifs, les mêmes propos, comme pour remâcher encore et encore afin que la déglutition de l’expérience soit plus facile.
La répétition de mes propos est la récapitulation nécessaire à l’intégration cellulaire de mon expérience afin que le changement puisse opérer dans ma réalité en passant à l’action.
Je perçois aussi que j’ai attiré dans ma bulle de perception ce qui correspondait à une demande très forte de ma part, à l’époque, d’être reconnue socialement, dans une activité non conventionnelle partagée en couple, assurant au passage une sécurité financière et matérielle.
M. a vu en moi ce qu’il recherchait et j’ai vu en M. ce que je cherchais, sous la manipulation de nos prédateurs.
Nous étions dans l’illusion que l’autre comblerait un manque et nous avons bien nourri la prédation.
Seule face à moi-même, aujourd’hui je me sens démunie comme un enfant qui vient de naitre.
Ma séparation avec M. est difficile à vivre bien que libératrice et nécessaire.
Je ressens que vivre ce processus de deuil est indispensable pour mourir à mes projections-croyances et pouvoir re-naitre. Tant que je n’ai pas retiré un par un tous les crochets qui m’accrochent à la dépendance du couple, je ne peux pas ‘’sauter dans le vide’’ malgré une volonté forte de le faire.
Je ressens que vouloir forcer les étapes c’est comme me briser les ailes.
Un ami D. qui expérimente depuis une dizaine d’années le célibat, me confiait récemment qu’il avait cessé d’être en recherche d’une compagne.
Son exigence d’une relation authentique et responsable, dans une démarche d’évolution mutuelle n’était pas partagée par les femmes qu’il pouvait rencontrer. D. refuse alors toutes propositions de relations « sentimentales », dont la demande majeure repose sur la relation sexuelle et autres soutirages d’énergie SDS.
Sa difficulté au quotidien d’avoir peu d’occasions d’être dans un partage relationnel authentique, (à part quand nous nous téléphonons) est vécue aussi par beaucoup de consciences en cheminement SDA. L’isolement est d’autant plus accentué quand il y a rupture avec la famille et le monde du travail, comme c’est le cas aussi pour lui.
J’ai parlé à D.du Réseau Léo.
Étant réfractaire à l’utilisation d’internet, D. ne communique pas du tout sur la toile (pas de messagerie, ni de page Facebook). Pour autant, il m’a dit qu’il est prêt à se déplacer pour un échange avec le Réseau Léo, lors d’une rencontre face à la caméra. Passionné par la Kabbale et les textes anciens, il se rend compte qu’être seul tend à s’enfermer dans un mental et à figer des croyances faute d’échanges et de partages avec d’autres personnes.
La relation de couple, l’isolement relationnel concernent beaucoup de personnes en cheminement sur la voie SDA qui s’interrogent sur les moyens de vivre ‘’autrement’’ avec toutes les peurs liées aussi à la sécurité financière (revenus) et matériel (logement).
Une nouvelle rencontre se prépare-t-elle prochainement avec le Réseau Léo? D.et moi serions ravis d’y participer, quelque soit le lieu.
Merci de me tenir au courant.
Marielle (Inscrite au Cénacle dépt.28)
Inscrite au Cénacle, départ 28
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Aenisuroma (samedi, 09 septembre 2017 22:42)
Bonjour Marielle, bonjour les Leo.
Juste un petit message de remerciement pour tous les partages actuellement en ligne, et notamment celui-ci qui m'a particulièrement parlé, m'incitant à me joindre, si c'est possible/recevable, à cette proposition de participer à une prochaine rencontre avec le réseau.
Merci encore et à bientôt
Aenisuroma/Camille (34)