Bonjour les amis,
Je prends mon courage à deux mains pour vous faire le témoignage de ce que j’expérimente depuis mon retour de cette téméraire, mais oh ! combien révélatrice sinon déstabilisante rencontre à Graulhet, balayant d’un revers de main tout ce que j’avais péniblement, fièrement appris et expérimenté durant ma longue marche de pèlerin sur le chemin de l’Évolution. Je ne voulais rien rater, me faisant demander par tous ceux qui m’observaient ce que je cherchais, sans comprendre moi-même vers quoi m’amènerait cette quête sans fin que j’interrogeais aussi. Je sentais bien que c’était le chemin que me dictait mon âme, fonçant droit devant ! Je comprends seulement aujourd’hui que c’était à travers ces alters venus se faire guérir, que je pouvais commencer seulement à tirer la chaine d’évacuation de ma fausse septique dont j’étais inapte à ressentir les émanations dévalorisantes, les autojugements que j’attribuais à mon entourage, auquel je ne cessais de me comparer, et auquel je me sentais attachée, malgré le malaise et la perspective de la solitude qui me minait de l’intérieur ! Je comprends seulement aujourd’hui grâce au Réseau Léo que c’était l’astuce du prédateur pour se mettre à la table du libre-service et devenir mon allié !
Depuis cette presque année, je boite, me sentant à la manière de mon amie qui nous hébergeait, amputée de la stabilité de mes jointures normalement si solides. De profondes réflexions sont à l’ordre du jour et me maintiennent dans un no mans land, qui commence à m’inquiéter sérieusement. Je vis expérience désagréable sur expérience désagréable, que je reconnais évolutives, mais qui aux yeux de l’extérieur sont plutôt perçues comme négatives. J’essaye de les décoder, ne me laissant pas perturber outre mesure. Pour l’extérieur je vais bien, mais au fond de moi, ça brasse fort, faisant FUIR toute mon énergie, et ma belle sérénité qui n’était je m’en rends compte qu’illusoire.
Une FUITE d’eau il y a un mois dans le toit de ma petite maison écolo nouvellement bâtie après le dépouillement total par cet incendie salvateur comme je le qualifie, de 2017, attira mon attention sur le terme « fuite » me signalant de nombreuses autres fuites, émotionnelles, affectives, relationnelles, dont je prends conscience de plus en plus dans ma vie !
Je fais du sur place en ce moment, luttant contre ce besoin compulsif de « faire » pour combler le grand vide de ma vie, alors que plus grand-chose ne me stimule, sachant bien qu’il faut d’abord apprendre » "être" avant de "faire" ! Je me sens littéralement me liquéfier (encore une fuite) du dedans vers l’extérieur, dans une léthargie, me forçant pour la moindre action, réagissant avec beaucoup de frustration surtout à cet hiver super éprouvant cette année, qui me cloue à l’intérieur, n’en finissant pas de s’éterniser, dans ce que je vis comme une mort lente, une nuit noire de l’âme, que symbolise bien ce linceul de neige qui m’enserre depuis des mois.
Cette frustration amplifie encore ce sentiment de solitude et d’isolement qui est le mien et que je n’arrive pas à dépasser. Je me sens perdue et souvent déstabilisée par le moindre fonctionnement dans ce monde 3D duquel je me suis détachée, qui ne me convient plus, et me fait me sentir comme une outsider, mais qui me rattrape à chaque coin, menaçant de m’avaler de nouveau, malgré ma détermination de m’en libérer.
Je me suis retrouvée assez ébranlée ces jours-ci, suite au décès le 1er mars dernier d’une amie de longue date, partie sans avoir clairement fait la paix avec moi, objet d’une amicale-bite de longue durée, mais de laquelle ma vie de nomade m’avait éloignée, et dont je me croyais libérée, nos vies ayant pris des directions opposées qui ne semblaient pas m’affecter émotionnellement, jusqu’à ce que je me sente vraiment rejetée, après avoir tout fait pour maintenir un contact normal, mon amie ayant été littéralement adoptée par ma famille, et mon pays, qui l’ont toujours considérée comme ma soeur depuis si longtemps, s’étant elle aussi éloignée de sa propre famille adoptive, qui l’avait recueillie d’une crèche.
J’ai finalement réalisé combien ce rejet de plus en plus flagrant au vu et au su de tous, m’affectait ces dernières années, lorsqu’elle tomba malade, s’étant accaparée de plus en plus de ma famille accueillante, qui bien sûr n’y comprenait rien, alors que je déplorais personnellement cette situation dont je n’ai jamais percé le mystère. J’ai gardé la nostalgie de cette « belle « amitié de si longue date, qui s’était terminée en queue de poisson après tant de belles expériences vécues comme des cadeaux par moi dès le début de notre rencontre dans les années 60, à mon arrivée au Québec, et que j’espérais arriver à réveiller.
Cette amicale-bite fut pour moi d’un réel support durant plus de 20 ans, enrichie d’une expérience professionnelle mutuelle en Afrique où tout bascula lors de notre mission commune, par ma rencontre avec celui qui devait devenir mon conjoint ! Je passai d’une amicale-bite à une amoureuse-bite de près de 40 ans qu’a duré mon couple, jusqu’à ce que je qualifie aujourd’hui de spirituelle-bite qui a encore une fois fait basculer ma vie et tout ce qui s’y rattachait !
Je prends conscience de ma vulnérable dépendance affective, et émotionnelle, bien camouflée sous une personnalité forte, mais en réalité hypersensible, qui m’a permis de faire mon chemin en tant que femme forte de l’évangile, et de pratiquement tout réussir de ce que je touchais, imprégnée de mon essence divine.
Aujourd’hui, l’heure de vérité sonne et je me retrouve dans une détresse affective de tout bord, que je n’arrive pas à combler, mais dont les filtres protecteurs tombent les uns après les autres, que ce soit du côté familial (toute la famille m’a suivi au Québec), que relationnel, et environnemental, avec en plus la sensation de devoir vivre dans un pays qui ne me convient climatiquement pas, enserrée dans les mâchoires d’une culpabilité dévalorisante, et d’un attachement familial à outrance, desquels je n’arrive pas à me libérer malgré tous mes efforts et la connaissance spirituelle dont je suis pratiquement saturée !
M’étant illusoirement, physiquement éloignée des miens, conjoint, enfants, famille élargie, pour suivre l’appel de mon âme, je me rends compte aujourd’hui que je n’étais peut-être pas vraiment prête à faire ce choix, qui reste pourtant déterminant sans ma vie et que je ne remets pas en question, voire faire marche arrière !
Je pensais faire acte de libération émotionnelle et spirituelle, mais je me retrouve comme prise à mon propre piège, rattrapée, par une grande blessure d’abandon, de rejet, d’autodévalorisation, qui malgré tout me pousse à vouloir reconnecter avec les miens dans l’illusion de retrouver le cocon comme avant, tout en maintenant mon choix de vie intérieure. Mais je me rends compte que le courant ne remonte pas la rivière, et que c’est probablement un passage intiatique obligé pour avancer sur ce chemin, qui n’est pas l’affaire de M. Tout-le-Monde !
J’aimerais apprendre à détecter les alters qui influencent ma vie, pour se libérer, et où se situe dans ma situation le jeu du prédateur, qui se paye ma tête ! Je me croyais bien avancée sur le chemin, mais je réalise que je ne fais que commencer à déblayer la route, qui m’apparaît de plus en plus chaotique sans le soutien effectif d’un groupe. Mes relations nourrissantes restent inexorablement virtuelles, et je passe tout mon temps devant l’ordi, à part les rencontres JEU locales mensuelles, et un déjeuner de femmes de ma région, intéressantes certes, mais encore bien loin du cheminement SDA. Les Léos du Québec, avec lesquels je ne ressens pas encore d’affinité, et de toute façon physiquement très éloignés de moi, à part une de ma région avec laquelle j’échange au téléphone de temps en temps, ne comblent pas encore vraiment le vide existentiel de ma vie, qui persiste malgré mes nombreux cheminements depuis tant d’années. Il me semble que, trouver un binôme pour des échanges même à distance pour cheminer ensemble serait un moyen d’équilibrer ma vie. Cela ne m’empêche pas de continuer à nourrir secrètement le souhait de vous rejoindre, bien que ce ne soit pas évident d’un continent à l’autre, avec toutes les contraintes géographiques administratives, légales, et financières. Enfin on en est pas là !
Je me sens de plus en plus en porte à faux, entre ces 2 terres se chevauchant, que je ressens au plus profond de moi-même avec toutes les manifestations de déséquilibre qui les caractérisent, dont la lecture du cahier 19 m’a été d’un grand réconfort pour me rassurer dans cette progression et compréhension de ce qui se déroule en ce moment et dont je me trouve privilégiée et pleine de gratitude de pouvoir y participer.
Je tire les enseignements de tout ce qui m’a été révélé lors du 6e partage de Graulhet sur mes comportements inconscients, y compris vis-à-vis mon amie, qui nous a reçus, me permettant de me mettre à moi-même un carton rouge et à bien mesurer ce qui me motivait à m’impliquer dans l‘aventure du Réseau, dont la visite du Col du Paradis a enfoncé un clou ! de plus.
Je dévore littéralement chacun des envois du Réseau, et travaille en silence sur ces prises de conscience. C’est pour le moment ce que je vois de plus constructif pour mon évolution et je suis reconnaissante pour chaque partage, chaque témoignage, nouvelle vidéo et cahier.
Je me suis obligatoirement aussi, presque complètement libérée de mes restrictions concernant ces longues heures passées devant mon écran, remettant à mon âme le soin de m’inspirer sur tous les moyens disponibles de protection électromagnétique, que j’ai mis en place, et last but not least, j’ai transcendé mes peurs qui ont reculé devant les avantages que représentent ce moyen technologique sine qua non de pouvoir travailler en harmonie avec le groupe, à distance, sur le Chemin SDA.
Si vous sentez de réagir à ce long témoignage, je serai ravie de lire votre commentaire et de profiter votre décodage.
Avec toute ma reconnaissance et ma gratitude pour votre guidance.
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