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Cet été une petite révolution dans mon monde eut lieu, et bien sûr j’ignorais tout ce qui allait en découler. Aujourd’hui le puzzle prend forme. Il s’agit encore d’un incroyable jeu de piste qui suit son cours...
Voici :
Donc cet été, une réalisatrice me contacte pour un tournage un peu particulier, un tournage sous l’eau. Particulier et surtout effrayant parce que j’ai toujours eu très très peur de l’eau. On peut parler de phobie je pense à ce niveau-là. Je ne mettais jamais ma tête sous l’eau et enfant, j’avais toujours très mal au ventre dans le bus scolaire qui nous amenait à la piscine. Pour moi ces séances étaient un véritable enfer. Adolescente, je prétextais à chaque fois que j’étais indisposée, pour échapper au “supplice”. Bref. L’eau et moi ça a toujours fait deux. Alors, quand je reçois cette proposition ultra confrontante, je décide que c’est peut-être le moment de passer outre cette peur.
Finalement, accompagnée d’une monitrice particulièrement douce et bienveillante, j’ai vécu une après-midi absolument incroyable, au cours de laquelle j’ai énormément pleuré. J’ai vu remonter en moi-même des mémoires enfouies de “vie de sirène” si j’ose dire. J’étais euphorique, j’en ai parlé à tous mes proches tellement ce qui m’arrivait était incroyable ! Forte de cette expérience, je me suis inscrite dans la foulée à un stage d’initiation à la plongée.
C’est là que j’appris ce que voulait dire “compenser” et l’importance de le faire tout en descendant dans les profondeurs, pour ne pas s’abîmer les oreilles.
« Le terme compensation désigne l'action de rééquilibrage des pressions de part et d'autre du tympan quand celles-ci, celle de l'eau dans l'oreille externe et celle de l'air dans l'oreille moyenne, ne sont pas égales en raison de la variation de profondeur. »
http://www.wikidive.com/Sujet-Plongee/68,compensation.php?Cde_Stat=No
Définition de compenser : rétablir un équilibre entre des éléments.
Synonyme : équilibrer
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/compenser/
Alors que je m’attendais à être à nouveau dans la joie et l’envie de rattraper le temps perdu avec cet élément que mes cellules reconnaissaient enfin, le stage fut une épreuve. Le moniteur, un homme cette fois, me mettait très mal à l’aise et impossible pour moi de me détendre. Hors pour plongée en apnée, être détendu est primordial. Cet homme ne m’inspirait aucune confiance. Il était dans la séduction et avait tout du pervers ! Il me proposa une autre séance, mais c’était hors de question, je ne voulais plus revoir cet homme.
“Je suis passée à côté de ma séance” me dis-je. Pas grave en soi, mais simplement, la chose qui me venait c’était : mais pourquoi ???
Dix jours plus tard, je fais la connaissance en rêve de Deekus, un amphibien reptilien. Je retiens davantage “l’amphibien” que le “reptilien”. A ce moment-là, je me dis “ok !”, je prends l’information. Point. Je n’ai d’ailleurs pas plus d’info que ça à mon réveil. Aujourd’hui, je pense qu’il s'agit d’un alter.
Bien sûr, je ne fais pas encore de lien entre Deekus, le moi-prédateur et l’idée d’équilibre.
Il y a quelques semaines je décide de visionner la vidéo partage avec Jacques Gérard Vésone et je reçois un énorme choc lorsqu’il parle d’une piqûre, qu’il nomme “dard” et de ce qu’il y a derrière.
En effet, des semaines auparavant en pleine nuit, j’avais été sortie de mon sommeil par une violente piqûre à la nuque dont la douleur avait résonnait dans tout mon corps. Après quoi, je m’étais rendormie.
J-G Vésone raconte : il y a très très longtemps, il a donné son consentement pour servir la prédation. “Posez-moi le collier, posez-moi le dard !”
Ce dard est en quelque sorte la signature au bas du “contrat”, le lien entre le corpus SDS et lui. Est-ce que je me sens concernée d’une manière ou d’une autre, c’est évident ! Est-ce que j’en déduis que moi aussi j’ai fait ce genre de consentement, je n’en sais rien, mais je pleure comme un enfant devant cette vidéo.
Il y a quelques jours, je remarque un bouton ressemblant à la piqûre d’un insecte sur ma clavicule droite. Me revient directement à l’esprit la piqûre que j’ai reçue dans la nuque. “Clavicule” signifie petite clé.
Ok, alors est-ce que la piqûre est une clé ?
Qu’est-ce que je dois comprendre ?
Des indices se succèdent autour de la piqûre :
- Il y a 3 jours chez une amie, la mère de celle-ci prépare une vinaigrette. La conversation “se fige” sur la vinaigrette, et sur son piquant.
En discutant, elle me raconte qu’elle a rencontré mon père. J’ai un rire nerveux. Je m’excuse pour l’embarras que cette rencontre a probablement dû lui causer. Projection ! En fait, c’est moi qui suis embarrassée par mon géniteur depuis toujours, et ceci constitue également un indice !
- Plus tôt dans la journée, j’étais allée faire des courses, j’avais acheté une salade et comme par hasard j’avais oublié 2 aliments essentiels : la moutarde et le vinaigre. Deux aliments connus pour “piquer”.
- Dans un rêve, je fais du surf et j’essaye d’éviter les méduses, de peur de me faire piquer.
- Le matin même en découvrant l’image du champignon blanc sur la page “Eliane enquête” je me dis “J’ai déjà vu ce champignon quelque part !” En fait, il me rappelle les méduses de mon rêve !
A “méduse” sur Wikipédia, je trouve de suite “Gorgo(ne)” et le mythe de Persée :
« Méduse (en grec ancien Μέδουσα / Médousa, de μέδω / médô, « commander, régner ») appelée aussi Gorgo, est, dans la mythologie grecque, l'une des trois Gorgones (avec ses sœurs Euryale et Sthéno). »
Et, synchronicité oblige, je viens de lire dans l’Onde 4 p 156 que le chaman/chevalier/Persée coupe la tête de Gorgone.
« Nous avons peut-être maintenant une meilleure idée de la fonction des Chamans- Chevaliers... des Adoubés : ce sont des incarnations de l’archétype de Persée, un « enfant du Dieu », dans le sens de rejeton des Centres de Pensée SDA ; le héros qui tranche la tête de la Gorgone, qui délivre l’esprit de ses limitations. »
En lisant, mon prédateur s’identifie directement à Persée, le héros qui triomphe, celui qui a le bon rôle ! Persée c’est moi, le scorpion (mon signe), celui qui perce le voile, le Chercheur de Vérité ! Pas une seconde, je ne pense être aussi la Méduse, celle qui commande et qui règne !!
Sur l’animal “méduse” à présent, je lis que ce sont généralement des prédatrices qui paralysent leur proie. Et voilà qu’à la lecture de l’article, je fonds en larmes !!
C’est fou ! Je pleure comme une madeleine en lisant que la méduse est une prédatrice ! Il devient clair pour moi que :
Dard + piqûre + méduse + corpus SDS + larmes = invitation à regarder/visiter/reconnaître mon côté “sombre”. Je suis complètement bouleversée, non seulement parce que j’entrevois la prédatrice en moi mais surtout parce que je croyais que je la voyais déjà, aveuglée par mon prédateur !!
En fait je comprends qu’il y a 2 choses : il y a mon prédateur personnel et puis il y a ce lien particulier, ce contrat que j’aurais peut-être moi aussi passé avec les big boss reptiliens.
Plus loin, je lis que la méduse qu’on classe donc volontiers du côté des prédateurs, possède également de grandes vertus :
« Ainsi, une espèce de méduse possèderait des gènes qui rajeuniraient les cellules, une autre a des gènes luminescents utilisables pour produire de la lumière. »
https://www.consoglobe.com/meduse-animal-dangereux-miraculeux-cg
Donc, la méduse est en équilibre, à la fois dangereuse et miraculeuse comme le dit l’article.
Et Persée pareil ! Il est peut-être un héros mais n’oublions pas qu’il a dû égorger pour ça ! Avec quoi ? Avec son dard ! C’est-à-dire l’arme des prédateurs...
Définitions “dard” :
- Arme de jet ancienne formée d'une pointe de fer fixée à une hampe de bois.
- Organe vulnérant impair, creux, parfois venimeux, porté à l'avant ou à l'arrière du corps par divers animaux invertébrés. (Le dard des insectes hyménoptères [abeille, guêpe] est caudal et venimeux, de même que celui des scorpions ; la trompe piqueuse des moustiques ou des punaises, portée par la tête, n'est pas venimeuse.)
- Langue du serpent dans laquelle l'imagination des poètes anciens avait vu un organe fort redoutable.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dard/21640
Ce dard c’est l’outil, ni bien ni mal qui va me permettre de percer le voile de l’illusion de la dualité bien/mal pour in fine comprendre ce qu’est l’équilibre ?
Grâce à mon Enje, et aux indices laissés par lui, j’ouvre enfin disons un oeil !!
Il est peut-être temps de reconnaître ma partie prédatrice sans la juger si possible !! Je suis peut-être bien plus reptilienne que je ne le crois. Et waw, c’est quand-même dur à avaler... Je comprends mieux pourquoi je rejète tous les individus à forte énergie prédatrice qui se présentent dans ma bulle de perception : je ne veux pas les voir parce que je ne veux pas voir cette partie en moi. Je refuse le miroir qu’ils me tendent.
Au delà de “simplement” reconnaître l’énergie reptilienne que je porte, la supraconscience est en train de m’enseigner sur la nécessité d’accepter les 2 polarités “bien/mal” en soi.
Je poursuis.
En fond, pendant que j’écris, “Blue Velvet” passe à la télé : Jeffrey lui aussi, mène l’enquête. “Je ne sais pas si tu es curieux ou pervers” dit Sandy à Jeffrey.
La victime, celle chez qui il s’est introduit, qu’il a reluquée nue, se transforme en bourreau, et lui demande sous la menace d’un couteau de se mettre nu à son tour. Les rôles s’inversent / se bouleversent.
“Je découvre quelque chose qui a toujours été caché” dit Jeffrey à Sandy “un mystère”.
Il parle de l’enquête qu’il mène sur Dorothy mais en fait il est clair qu’il s’agit de lui cheminant vers lui-même.
Et bien j’ai la même sensation que Jeffrey : je chemine pour découvrir quel monstre mystérieux est caché dans la grotte, dans mon ventre !
Il y a quelques temps, j’ai fait ce rêve dans lequel “on” me disait que les maux de ventre que j’ai chaque matin au réveil sont là parce que j’ai peur de reconnecter avec mes alter. Et, dans le même rêve, Arkadius (le mari de Laura Knight) me dit que si j’accepte de regarder à l’intérieur de mon mal de ventre, il (le mal/mâle) pourra m’aider à comprendre.
Me voilà invitée à plonger dans la grotte !
Et plusieurs indices/situations vont m’y aider :
En voici quelques un(e)s :
Dorothy à Jeffrey :
“Tu veux faire des méchancetés ? lui dit-elle alors qu’ils font l’amour “Je veux que tu me fasses mal”
“J’ai ton mal en moi désormais”
“Je ne suis pas folle, je connais la différence entre bien et mal”
A un moment, les méchants enlèvent Jeffrey et Dorothy et ils tiennent Jeffrey par la nuque comme font les animaux pour transporter leurs petits et aussi comme les prédateurs avec leur proie.
“Je lui fais faire ce que je veux à ce petit con” dit le psychopathe Franck en parlant de Jeffrey.
Plus tard, Franck met à Jeffrey du rouge à lèvre rouge, sa bouge ressemble à celle du Joker...
Puis vient le moment où Jeffrey est hanté par “son mal”, son ombre, il pleure en revivant les moments où il mettait des coups à Dorothy tout en lui faisant l’amour.
Comme par hasard, l’autre psychopathe s’appelle Gordon, ça me rappelle Gorgone ! La méduse...
A la fin du film, le rouge gorge symbole d’amour apparaît, et la grand-mère fait remarquer qu’il se nourrit de cafard. C’est une façon de dire qu’il a “le mal” en lui.
Je reçois un mail de Charleroi danse, dont la directrice est une femme de pouvoir, représentant dans mon système de symboles actuel, la prédation et le masculin (elle est classée du “côté des méchants” par mon petit cerveau pas très pratique). Elle est celle qui me fait chuter, que je redoute et que je fuis. Elle est “la partie de moi” que je ne veux pas voir, que je rejète en bloc ! Et c’est bien pour ça que je reçois ce mail ! C’est une invitation à rencontrer cette fameuse partie, accepter de la voir pour grandir !
C’est inconfortable, certes, mais qui dit inconfort dit leçon, dixit Hélène.
Je décide donc de saisir cette opportunité et de demander un rdv pour rencontrer “le dragon aux lèvres rouges”. C’est comme ça que je l’appelle hahha
Comme le disent les Hommes Vrais :
« Il faut surmonter l’épreuve ! pas d’autre chemin pour apprendre. » (p 194)
Je visionne une émission appelée “Despote Housewife”. Ces femmes de pouvoir ont joué des rôles pires que leurs époux dictateurs. Elles ont ordonné des massacres, se sont enrichies sur le dos de milliers de gens qui crevaient de faim avant de s’exiler pour échapper aux poursuites après la chute de leur régime. Des comportements dignes des plus grands bourreaux psychopathes donc.
Coup de téléphone, c’est ma cousine. Elle m’appelle “Joker” à cause de mon large sourire… de psychopathe. Ca me vexe un peu, je n’apprécie pas (= càd que sur le moment je n’en reconnais pas la valeur en terme de leçon) être assimilée à cet anti héros.
L’émotionnel se met en route, du coup, ça m’enseigne ! Je n’y avais jamais pensé mais le Joker n’est pas seulement “le méchant”, il est l’alter ego de Batman.
Et : le Joker a les lèvres rouges lui aussi, comme Jeffrey à un moment donné dans le film et comme la directrice.
Les psychopathes… force est de constater que j’en ai bel et bien croisé au moins un sur mon petit chemin. J’ai pu tirer cette conclusion après avoir lu l’Onde 4. La question est : cet individu est-il jamais ressorti de ma vie et sinon, pourquoi ?
Si je l’ai attiré c’est qu’un de mes alter résonnait vibratoirement avec lui, non ? Et si il réapparait encore dans ma bulle de perception, c’est que c’est toujours le cas, que je n’ai pas appris ma leçon.
Ce psychopathe était une lovebite. J’étais fascinée par ce mec, c’était il y a 10 ans et ça a duré 5 ans.
Et, figurez-vous que récemment dans un rêve, il me tenait par la nuque exactement à l’endroit de “la piqûre” et me serrait si fort que je hurlais de douleur. Je me suis réveillée tellement j’avais mal.
La semaine dernière, alors que je roule et laisse s’évader mes pensées, il m’apparaît : mon prédateur me dit : “Dis, Eli, faudrait peut-être que tu le rappelles le coco, oublie pas qu’il te doit encore plus de 2000 euros !”
Et oui parce que le mec, lui aussi marionnette du corpus SDS a servi d’appât (je devais “sauver ce petit malheureux”) pour me soutirer de l’argent nous enfermant tous les 2 dans un système tout bénèf pour la prédation en 4D !
Lui ne parvient pas à me rembourser rapidement et moi je ne parviens pas à lâcher le morceau parce que mon prédateur appuie sur plusieurs boutons : la peur du manque, le sentiment de se faire abuser, l’injustice, le besoin de contrôler, pour m’inciter à maintenir la dette, conserver le lien énergétique.
Je reviens à mon récit : Je lui envoie un message pour qu’il “nous libère le plus vite possible tous les deux de ce lien qui dure depuis bien trop longtemps” et dans lequel je suis maintenue à la fois en victime et en bourreau !
Dans sa réponse mon ex-lovebite écrit :
“Tu crées ta propre galère par tes attentes, tu ferais mieux d’assumer les conséquences de tes actes. Kiss.”
Je sens la colère et les larmes monter ! Je me sens totalement impuissante ce qui me met en rage ! Mon prédateur est aux commandes depuis le moment où j’ai envoyé le texto donc je suis incapable d’acter la Connaissance. Les insultes fusent !
En plus, ce “Kiss” m’énerve au plus haut point ! Il me prend vraiment pour une conne !! Avec le recul, j’y vois le groupe de rock Kiss avec leurs têtes de Joker en train de tirer la langue…des vrais psychopathes quoi !
Mon prédateur me fait ça à chaque fois!
Quand il y a une leçon offerte par le prédateur de l’autre en face, il commence toujours par fermer la porte et être dans le déni. Puis, enfin, l’acceptation.
Ok ! Il faut arrêter de nourrir nos prédateurs respectifs! Et pour ça, il faut simplement que, comme il l’a écrit : je me responsabilise càd que je coupe le lien, que j’efface sa dette. Alors là seulement, nos prédateurs n’auront plus de prise. Nous serons libres ! Et comme dans un autre de mes rêves dans lequel je roule à vélo : je générerai ma propre énergie.
A un autre niveau quand il dit : tu as créé ta propre galère (en prêtant l’argent et en l’attendant) et tu dois l’assumer, j’entends : tu as consenti à me donner de l’énergie, tu as consenti à créer ce lien énergétique et tu consens à le maintenir ! Ou encore : “tu as consenti à servir la prédation !” pour faire écho à ce que racontait J-G Vesone.
Comme j’en ai conscience à présent, je peux décider d’y mettre un terme. C’est mon libre arbitre. Y’a plus qu’à acter !
DONC : imbrication : programme de serviteur des reptiliens, contrat avec eux et lovebite ! Si je coupe le lien avec la lovebite, je romps mon contrat avec les reptiles ?? A suivre...
Hier soir, une copine doit venir récupérér une clé usb (encore une !). Elle doit d’office en avoir une pour moi en échange, mais je ne sais pas encore de quoi il s’agit.
Donc ce soir là, ce qui est intéressant c’est que je n’ai pas envie qu’elle vienne. J’imagine des stratagèmes pour la voir mais en dehors de chez moi. Il faut savoir que je ne fais quasiment jamais venir de gens chez moi et que mon prédateur évite soigneusement de m’interroger sur le pourquoi.
Du coup, comme je n’ai pas envie qu’elle vienne et bien je m’autocourcircuite, et je confirme notre rdv !
Grâce à la situation avec cette copine, je réalise la chose suivante :
Déjà dans ma jeunesse chez mes parents, je n’invitais aucune copine chez moi. Je passais mon temps à l’extérieur. En fait j’ai toujours eu honte de ma maison, de mes cheveux, de ma famille, et en particulier de mon géniteur !
A première vue, je pourrai croire que ça a avoir avec mes origines africaines mais non. C’est bien plus profond que ça. Et la clé là voilà : c’est la honte, une honte viscérale d’une partie de moi qui, je le comprends maintenant et en lien avec mes origines reptiliennes. Nous en avons tous me direz-vous ? Oui, à différents degrés.
Enfant, en plus de la honte, je ne voulais jamais me soumettre, j’ai toujours été révolté contre l’autorité de mes parents, et adulte, je n’ai jamais pu travailler sous les ordres de quelqu’un. Comme si, dans cette vie-ci, je m’étais dit : c’est “niet” je ne bosserai plus pour quelqu’un d’autre que pour moi-même.
Par contre, je me suis souvent voire toujours soumise aux hommes ! Quasiment tous ceux (tous des lovebites ?) que j’ai rencontrés m’ont à un moment ou à un autre, dominée jusqu’à voler ma dignité. Jusqu’à en arriver à aujourd’hui : célibat forcé, célibat pour cause de rejet à durée indéterminée du masculin, ce prédateur…
OK. Ca s’éclaircit.
Je suis fatiguée de rejeter “l’autre” polarité, que ce soit sous la forme de la directrice, d’une rencontre masculine, de mon père, de ma propre prédation…, ce sont tous des alter donc les rejeter, c’est me rejeter moi !
Tant que je n’accepterai pas toutes mes parties et leur raison d’être, en dehors de tout jugement “bien/mal”, je ne serai pas en équilibre.
C’est l’heure de ne plus être ni soumise (comme ma grand-mère maternelle dont je porte le prénom l’a été) ni dans le rejet (comme ma mère).
Le prédateur m’a fait vivre jusqu’ici ces deux extrêmes càd soit me nier (je suis la victime) soit nier l’autre (je suis le bourreau).
Est-ce là la signification de la phrase : aller au bout du SDS pour pouvoir transiter en SDA ? Cette phrase était au bout de ma langue un jour au réveil.
Trouver une balance en moi ! Devenir la balance !! Cela me rappelle les Hommes Vrais : quand l’héroïne est mise à l’épreuve et qu’elle doit guider le groupe, elle comprend, au bord de la mort, qu’elle doit devenir l’eau qu’elle cherche tant à l’extérieur d’elle même ! Et ainsi, l’eau apparaît !
Aujourd’hui ma balance électronique me jouait des tours, incapable de se stabiliser, comme pour attirer mon attention et me dire : “Eli ! Regarde, tu ne respectes pas la balance, il n’y a pas d’équilibre en toi !!!”
De même, dans la pièce sur laquelle je bosse, le créateur sonore et moi avons récemment eu une discussion sur l’équilibre à respecter entre réalisme et poésie.
Et dans la première scène de Blue Velvet, d’où démarre l’enquête : Jeffrey trouve une oreille, et l’oreille interne n’est-elle pas le siège de l’équilibre ?
Toujours au cours de la rédaction de ce témoignage, je reçois un mail pour un workshop de danse, je lis : “Rianto (le professeur qui donne le cours) has developed a unique vocabulary that embodies both the masculine and feminine. » [Rianto a développé un vocabulaire unique qui incarne à la fois le masculin et le féminin]
Héhé merci mon Enje, ça m’émerveille à chaque fois !
En arrivant au bout de cette rédaction, et en me relisant, je lâche petit à petit, les larmes jaillissent enfin ! Et ça fait du bien, c’est le début d’une libération.
Et là, je me dis assez d’ordinateur et de mots, je vais aller faire un tour ”dans le corps”, dans la matière et danser un coup pour équilibrer tout ça.
Dans la voiture, je décide d’acter illico ma prise de décision concernant la dette de mon ex-lovebite : je lui envoie un message pour lui dire que je ne veux plus de l’argent. Observation : J’ai mal au ventre, c’est le même mal que quand j’ai appelé pour dire que je ne prenais pas le job à mi-temps que l’on me proposait.
A peine 5 minutes plus tard : je reçois un message d’une amie que je n’ai plus entendue depuis très longtemps. Cette amie s’appelle “Christy” ou “Christ-y”. Le “chromosome Y” me saute aux yeux !
Serait-ce l’énergie christique “+” ou “comprenant” le Y du “mâle” ? Donc l’équilibre féminin + masculin qui pointe le bout de son nez ?
Christy me demande si je suis partante pour mettre en scène une artiste avec son instrument : la kora. Qu’est-ce donc ?
Sur wikipédia je lis :
« Il s’agit d’un cordophone hybride entre la harpe et le luth (..) Selon la légende, la première kora était l’instrument personnel d’une femme-génie qui vivait dans les grottes de Kansala en Gambie. Impressionné et ému par la musique de l’instrument, un grand chef de guerre décida d’en déposséder la femme-génie. Aidé de ses compagnons de chasse, il récupéra l’instrument qui échut à Djelimaly, le griot du groupe. Djelimaly la transmit à son fils Kamba. Et ainsi elle passa de père en fils jusqu’à Tilimaghan Diabaté qui l'introduisit au Mali. »
Intéressant n’est-ce pas ? Ca me rappelle dans les Chroniques de Girku : les Amasutums à qui les mâles voulaient extraire de force leurs “uzug”(menstrues).
Mais, petite note positive, toujours dans le tome 1, p216 : « Le temps arrangera progressivement les choses, les Amasutums apprendront à ouvrir leurs coeurs et à faire confiance aux Nungal. »
Puis, quelques kilomètres plus tard mon téléphone sonne et je lis “JJ Lumières”. C’est mon ami Jean-Jacques, le créateur lumières de ma pièce. J’ai une pensée pour Jenaël évidemment..
Jenaël dont j’ai rêvé il n’y a pas longtemps : on remonte à plusieurs un grand char et Jenaël me porte très haut afin que j’atteigne des barres de fer que je dois fixer ensemble. Je pense d’abord que je suis trop lourde mais il me porte avec une grande facilité. Quand je redescends, je prends conscience de la hauteur à laquelle je suis, j’ai un peu peur et mon coeur se soulève comme dans les manèges. Puis je sens mes pieds toucher la terre, sans encombre.
Merci pour vos partages, retours, et de m’avoir lue,
Bonne enquête !
Eliane G (Inscrite au cénacle - Bruxelles)
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