À l'approche des deux comètes annoncées pour l'année 2013, PANSTARRS et ISON, sans oublier l'astéroïde Apophis, il est utile de nous tourner vers l'histoire et de nous demander ce que nos ancêtres pensaient de ces phénomènes célestes. Bien loin de la science contemporaine qui ne voit dans les météorites/fragments cométaires que des objets inoffensifs, scientifiques et astronomes des siècles précédents ont toujours attaché une grande importance à l'approche de ces objets électriques qui étaient vus comme des messagers de la mort, des annonciateurs de bouleversements sociaux et terrestres. Je vous propose un voyage dans la science victorienne avec, comme accompagnateur, Thomas Forster (1789-1860), astronome et naturaliste britannique, membre de la Société royale d'astronomie, et ami de William Herschel, le découvreur de l'infrarouge.
Les extraits qui constituent en grande partie l'article sont issus de l'essai Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, écrit par Thomas Forster en 1836. Des liens ont été insérés, notamment dans les extraits, afin de faciliter la compréhension de certaines notions et parfois apporter une confirmation, compte tenu de l'avancée scientifique depuis 1836. Les notes les plus conséquentes sont en fin d'article pour faciliter la lecture. Les caractères en gras dans le texte et les extraits sont de mon fait.
L'intérêt de visiter les travaux de Thomas Forster réside dans le fait qu'il a lui-même passé une partie de sa vie (depuis la comète Flaugergues de 1811) à observer et à retranscrire les différents phénomènes célestes et leurs impacts sur l'atmosphère, ce qui fait de lui un témoin direct qui se concentre essentiellement sur les faits.
En 1845, il écrit un autre livre, Essai sur l'influence des comètes sur les phénomènes de la terre, dans lequel il reprend les données d'Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, augmente cette édition d'annexes, de notes, de correspondances, et traite plus précisément des phénomènes terrestres, comme les séismes, les éruptions volcaniques, les brouillards, les inondations et les vents... ainsi que de leurs liens avec certains phénomènes électriques, dus possiblement et selon lui, au phénomène cométaire et météorique.
Un embryon de ce qui préfigurera la théorie de l'univers électrique développée par Wallace Thornhill et David Talbott dans leur livre The Electric Universe en 2002 pour la première parution, dont certains extraits ont été traduits en français,[1] Voici ce que disent les deux auteurs, dans le chapitre quatre où il est spécifiquement question des comètes électriques :
« À la fin du 19e siècle, ni l'hypothèse électrique du Soleil, ni la théorie électrique des comètes n'auraient suscité de controverse. Toutes deux furent discutées dans des revues scientifiques. Vers la même époque, Kristian Birkeland réalisa avec sa Terrella des expériences électriques reproduisant le comportement des taches solaires et des aurores polaires.
Puis la science prit un mauvais tournant. L'investissement dans la théorie commença à remplacer l'introspection critique dans l'observation et la mise à l'épreuve expérimentale des alternatives. Les astronomes se mirent à éviter Birkeland, qui ouvrait pourtant par son travail de nouveaux horizons prometteurs. Seulement plus tard, dans la deuxième moitié du 20e siècle, focalisant leur recherche dans le domaine du génie électrique et de la science du plasma plutôt que dans l'astrophysique, des scientifiques novateurs envisagèrent à nouveau les explications électriques. Alfvén consacra quelques chapitres de son ouvrage de 1981, Cosmic Plasma, aux circuits électriques du Soleil, des planètes et des comètes. Mais les astrophysiciens étaient toujours peu à l'écoute.
Chaque fois qu'une comète est observée de près, on nous raconte que notre compréhension des comètes et de l'origine du Système Solaire sera révolutionnée. Mais la révolution n'arrive jamais. L'histoire officielle des comètes est devenue un article de foi. »
Cette litanie de phénomènes « extrêmes » que l'on retrouve dans ces deux ouvrages de Thomas Forster fait également l'objet d'annotations dans son « catalogue des comètes » (également inclus dans les deux essais), catalogue qui recense quelques comètes « majeures » avant J.C. et environ 500 événements cosmiques de type cométaire ou météorique, entre l'an 15 après J.C. et l'an 1835, date de la parution de son livre. Il ne manque d'ailleurs pas à l'issue de cette « liste » d'écrire :
« [...] J'ose dire que l'année 1836 sera malsaine, et que les épidémies ne manqueront pas. [...] »
Que se passa-t-il en 1836 ? Des pandémies eurent-elles bien lieu ? En fait, le choléra s'était déjà installé depuis plusieurs années, fluant et refluant comme des vagues dont la première commença en 1817 en touchant tout d'abord l'Asie avant de s'étendre vers l'Afrique orientale, puis l'Asie Mineure et dans la foulée, la Russie et l'Europe. La deuxième pandémie toucha tout d'abord l'Arabie Saoudite (La Mecque) en 1826 avant de s'étendre vers l'Europe en passant par l'Égypte, jusqu'en 1841. En 1836 l'hiver fut très froid et en 1837, il fut glacial.
Il nous faut préciser que le 19e siècle fut https://fr.sott.net/article/2570-Le-feu-et-la-glace-Le-jour-d-apres : 1811, 1819, 1822 (Encke), 1825, 1828 (Encke), 1832 (Biela), 1835 (Halley), 1843 (Faye), 1846 (Brorsen), 1850 (Faye), 1857 (Brorsen), et bien d'autres événements célestes.
Le choléra n'était pas la seule pandémie à terrasser les populations mondiales, il y eut aussi, des épidémies de variole et de grippe :
« [...] De même le 19e siècle connut plusieurs pandémies de grippe, dont les plus importantes furent celles de 1830-1832 et de 1889-1890. [...] Après des épidémies restreintes en 1836-1837, une véritable pandémie se déclara en 1889. Elle fut plus sévère et d'extension plus large que les pandémies précédentes. [...] »
~ Jean-Pierre Dedet, Les épidémies de la peste noire à la grippe A/H1N1, UniverSciences, 2010
Même en tenant compte de la possibilité que quelques-uns des événements référencés dans son « catalogue cométaire » aient pu être « distingués » alors qu'il s'agissait en fait du même phénomène céleste vu à des lieux ou à des dates différents (notamment pour les manuscrits anciens auxquels il se réfère), la quantité « astronomique » de phénomènes cométaires ou météoriques associés à des pandémies de peste, de grippe ou de choléra pour n'en citer que quelques-unes, de comportements animaux étranges, de catastrophes climatiques diverses, laisse pantois le lecteur.
L'essai Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, se voulait avant tout une réponse au livre Les Comètes de François Arago, membre de l'Institut de France, polytechnicien, astronome et physicien, livre dans lequel François Arago semble « donn[er] une tournure assez bizarre à [s]on argument » selon les propos mêmes de Thomas Forster :
« [...] En lisant ces passages et d'autres dans l'ouvrage, deux choses fixent mon attention, 1° qu'en recueillant certaines observations isolées de mon livre [Illustrations of the Atmospherical Origin of Epidemic Diseases, Illustrations de l'origine atmosphérique des maladies épidémiques - NdA], vous avez donné une tournure assez bizarre à mon argument[2], et qui est bien différente de celle qui doit résulter de tous les faits et observations constatés ensemble ; 2° que, si c'est une faute dans les sciences de se servir des hypothèses, vous êtes bien plus coupable que moi ; car votre petite brochure dont j'admets l'excellence et l'érudition, est pleine cependant de questions purement hypothétiques ! [...] »
Voici ce qu'il en dit en préambule de l'ouvrage dont il est question ici :
« Monsieur,
Je viens d'observer dans votre petit, mais savant ouvrage sur les comètes, reçu en ce moment de Paris, un article sur mon catalogue des comètes comparées avec les phénomènes physiques et moraux qui semblent les avoir accompagnées. Il m'est évident que vous ne m'avez pas tout à fait compris, à cause de ma manière de m'exprimer ; ou, que n'ayant examiné que la moitié de ma doctrine, vous avez fondé votre réponse à mon argument sur une opinion imparfaitement conçue ! Je n'ai jamais dit que les comètes sont les causes immédiates et déterminantes de toutes ces productions extraordinaires de l'atmosphère et de ces maux sur la terre qui, selon mon catalogue historique, les accompagnent ; mais qu'il existe une coïncidence fort remarquable entre les deux classes de phénomènes, difficile à comprendre, sans admettre que, de quelque manière inconnue, l'une soit la cause de l'autre !
Loin d'être convaincu par vos observations que j'avais tort, je trouve que vous m'avez fourni des raisons encore plus puissantes pour mon opinion : car vous admettez avec Newton, la possibilité que les queues des comètes peuvent tomber par leur gravité dans l'atmosphère des planètes et, par conséquent, dans celle de la Terre ; et qu'elles peuvent s'y condenser et donner naissance à bien des réactions chimiques !
C'est plus cependant que je n'ose avancer, quoique je serais appuyé de l'opinion de Newton. J'ai dit simplement, avec Kepler, que la coïncidence existe, que les comètes ont été les signes des catastrophes terrestres, sans prétendre développer, même supposer la manière de leur influence mutuelle. Il est possible qu'il existe bien des sortes d'influences encore inconnues. [...] On admet facilement l'influence lunaire, parce que l'attraction de ce corps est déjà prouvée, son influence dans la production des marées étant démontrée mathématiquement. On nie l'influence cométaire, parce que leur attraction sur nous n'est presque rien. Mais combien de causes de maladies il y a dans l'air dont l'origine et la nature sont inconnues ! Une malaria semble produire aujourd'hui la peste, demain le choléra, un air malsain excite les catarrhes, un autre la fièvre jaune, un troisième l'apoplexie, et cela seulement sur les corps dans lesquels il existe une prédisposition, chose aussi mystérieuse que la cause excitante !
Sydenham, Mead[3] et les grands médecins ont constaté ces effets atmosphériques et leurs révolutions, sans songer à leurs causes. Newton en prouvant que la matière des comètes peut descendre dans notre atmosphère, rend la cause atmosphérique encore plus évidente, et donne en même temps à mon hypothèse une plus haute couleur de probabilité. Car on peut supposer facilement que la matière dont les queues des comètes sont composées, varie dans différents cas ; que celle par exemple de la comète de 1680 était bien différente de celle de la comète de 1682 ou de la comète de 1811. De cette diversité des matières que plusieurs comètes laissent tomber dans notre atmosphère, mêlées avec mille autres déjà existantes sur la surface du globe, dépend probablement la variété presque infinie de nos maladies, ainsi que de ces phénomènes brillants qui appartiennent à des constitutions spécifiques de l'atmosphère. [...] »
Thomas Forster poursuit avec quelques « méditations abstraites qui ne servent qu'à l'humiliation de l'homme en démontrant la faiblesse de sa raison » :
« [...] quand je considère la peste de Londres ou celle de Florence, les épizooties dans certaines saisons, les nombreuses maladies des plantes et surtout le vaste accroissement de certains insectes, comme choses qui suivent l'apparition des comètes, je ne fais que répéter l'opinion de presque toutes les nations de l'antiquité, et de fortifier cette opinion par un catalogue historique de ces phénomènes [...]
Il n'y a que trois moyens d'arriver à la connaissance des causes et effets : l'observation des coïncidences constantes, l'analogie, et l'appui de la tradition générale. De ces trois, le dernier est le plus certain ; car notre raison nous trompe, et cela trop souvent. L'histoire des erreurs humaines, morales ainsi que scientifiques, nous présente une preuve humiliante de cette faiblesse de la raison. Plus j'y pense, plus je suis convaincu que l'homme, par le moyen de sa force individuelle, ne peut s'assurer d'aucune vérité physique ni morale. [...]
Quand une hypothèse quelconque, par exemple celle de Newton [Isaac - NdA], ne contient pas de contradictions et est acceptée par les savants de tous les pays et de tous les temps, on doit la considérer comme vraie ; mais telle est la faiblesse de la raison humaine, que la plus évidente vérité connue n'est pas placée, par la balance des probabilités, à l'abri de tout doute ! L'opération d'une force telle que l'attraction, n'est pas une chose prouvée incontestablement ; et l'existence même de la matière et des objets extérieurs à nos sens, reste encore une question que nulle métaphysique n'a su résoudre ! [...] »
Maintenant que le contexte est posé, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet qui compose l'ouvrage de Thomas Forster, en examinant tout d'abord la probabilité d'une influence cométaire exercée sur l'atmosphère de notre planète et s'il y en a une, de quelle nature peut bien être cette influence. Thomas Forster nous emmène en voyage à travers les témoignages de l'antiquité sur l'influence des comètes :
« [...] Depuis le temps le plus reculé jusqu'à nos jours, l'opinion publique a été constamment en faveur d'une influence exercée par les astres sur la Terre ; il est évident aussi que l'atmosphère a été toujours regardée comme le moyen de cette influence. Les anciens Bramins [Brahmanes - NdA] de l'Inde et les astronomes chinois, ainsi que les astrologues de Babylone et de la Grèce nous ont rendu leur témoignage à ce fait, que les comètes sont les signes des plus funestes événements : nous lisons dans l'Iliade d'Homère, au commencement du vingtième livre :
« Lucain craignait : crinemque timendi sideris et terris mutantem regna cometen. »[4] [la comète déploie sa redoutable chevelure, l'astre qui change les empires. - NdA].
La description est fort exacte, et exprime l'opinion que je trouve presque générale dans les écrits des écrivains grecs et romains, enfin les anciens après avoir regardé la comète comme la cause des maux physiques, ont donné ordinairement une description de plusieurs signes qui démontrent la présence d'un air troublé et malsain.
Pendant ce qu'on appelle les moyens âges, nous trouvons la même opinion, et les plus anciens hymnes à la Vierge, dans les temps de pestilence, commencent par une prière pour qu'elle ait la bonté de diminuer l'influence maligne des astres.
Mais l'influence cométaire sur l'atmosphère, et par elle sur la santé des hommes, est attestée par les poètes romains d'une manière digne des physiciens. Les médecins, les historiens, les pères d'église, les astronomes anciens et modernes - Hippocrate, Galene, Celsus, Avicenna, Sydenham, Hérodote, Sénèque, Plutarque, Platon, St Augustin, Ptolémée, Kepler, Bacon, Lubienenski, etc., etc. sont tous en accord avec les poètes, et ont attesté cette influence des astres dans leurs écrits. Je serais content d'avoir assez de place pour citer quelques passages de ces écrivains, parce qu'ils sont très bien exprimés et se rapportent bien avec le résultat de nos recherches physiques. Lucretius ne s'étonne pas que l'air porte tant d'influence sur les maladies et la mort, voyant qu'elle est même la cause essentielle de la vie. [...] Virgile, Ovide, Thucidides, Livius, etc., ont donné des descriptions plus détaillées des épidémies qui arrivaient en conséquence de l'influence des astres et des comètes, mais leurs citations nous mèneraient trop loin de l'objet de cette brochure. [...] »
L'auteur aborde ensuite la nature de l'influence cométaire en convenant qu'une comète agit sur l'atmosphère terrestre par la matière gazeuse dont se compose sa queue lorsqu'elle entre en interaction avec elle. Selon Thomas Forster, les physiciens devraient arrêter leur attention sur cette explication :
« [...] celle qui suppose que la matière de la nébulosité et des queues de ces astres tombe dans l'atmosphère de la Terre, y donnant naissance à plusieurs nouvelles combinaisons chimiques, capables à diverses occasions de produire beaucoup de phénomènes et des maladies extraordinaires. [...] »
Partant du principe que son hypothèse est correcte, Thomas Forster continue en explorant la possibilité de l'existence d'un lien existant entre les météores « lumineux » et les comètes ;[5] son postulat étant que les matières gazeuses des queues de comète « tombent » dans l'atmosphère terrestre et qu'elles produisent ainsi par voie de conséquence, des épidémies et des maladies « extraordinaires ». Il nous offre également son témoignage direct de la visite de la comète C/1811 F1 - ou aussi appelé Flaugergues du nom de son découvreur, astronome amateur français, en 1811 (voir illustration ci-dessous), ainsi que les phénomènes étranges associés - électricité, odeurs et pestilences, variations de températures, vent, pluie, brouillard, etc., à la venue de cette comète et qu'il a pu consigner. Cet événement céleste qu'il observe à l'âge de vingt-deux ans, l'amènera à ses travaux ultérieurs.
Continuons avec Thomas Forster :
« [...] Par un grand nombre d'observations, j'ai pu faire une division des météores en cinq classes principales [...] La cinquième est une classe de météores qui ressemblent aux étoiles filantes, mais qui sont distinguées par de longues queues ou trainées de lumière blanche qu'elles laissent environ trois secondes [...] Ce sont les météores que Virgile, Artus et Pline ont regardés comme les signes du vent. [...] Selon mes observations, elles sont bien plus fréquentes au temps des comètes : par exemple le 10 août 1811, pendant que la magnifique comète de ladite année s'approchait de notre système, je me rappelle avoir dénombré plus de cent météores, entre les 9 et 10 heures du soir, dans le voisinage de Londres ; et on m'assure qu'ils ont été vus, pendant toute la nuit, en très grande quantité. De pareilles observations contemporaines ont été faites dans plusieurs parties de l'Europe.
La même année au mois de juillet, j'observais à Walthamstow un phénomène très rare dans ces régions Boréales, une pluie tombante d'un ciel parfaitement serein ; les gouttes n'étaient pas nombreuses, mais larges, et donnaient des indications d'une électricité positive. Je sentis pendant la chute de cette pluie une odeur semblable à celle qui, dans certaines expériences électriques, s'échappe de la machine, ou à celle qui descend quelquefois par le cordon d'un cerf-volant au temps d'orage.
Le 3 juillet 1819, à 11 heures du soir, j'eus le plaisir de découvrir la brillante comète de cette année, dont l'apparition subite produisit une grande impression en Angleterre ; elle fut observée, la même nuit, à l'observatoire de Greenwich : pendant l'automne qui suivit, ces météores à queues blanches se montraient encore. Observant la comète, j'aperçus un mouvement à l'extrémité de sa queue. [...] La température de l'été, comme celle de l'été précédent, était chaude, l'hiver froid. [...] »
Dans ses notes, Thomas Forster explique qu'il n'a jamais dit ou écrit que les comètes augmentaient la température moyenne,
« [...] mais que les extrêmes de chaleur et de froideur, ainsi qu'un bouleversement plus ou moins général de l'ordre naturel des saisons, accompagnaient souvent l'apparition de ces astres. Cette opinion résulte d'une laborieuse ‟examinationˮ historique des phénomènes. »
~ Thomas Forster, Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, 1836, p. 28.
Je laisse au lecteur le soin d'apprécier ce que nous semblons constater aujourd'hui à travers le monde entier, à savoir qu'« il n'y a plus de saison, ma bonne Dame », que 2013 sera l'année des comètes avec la venue de Panstarrs et de Ison qui devraient faire leur arrivée respectivement en mars 2013 et fin novembre 2013 ! Sans omettre les astéroïdes dont « 2012-DA14 - Apophis », qui devrait frôler la terre en février de cette année.
En 1832, la comète Biela faisait son apparition dans le ciel d'Europe. Voici ce que Laura Knight-Jadczyk nous dit de la comète 3D/Biela dans son article « La comète Biela et la vache de Mme O'Leary » :
« [...] En 1826, la comète 3D/Biela fut découverte par Wilhelm von Biela. Elle devint connue comme « la comète Biela ». Cette comète avait été observée la première fois en 1772 par Charles Messier et à nouveau en 1805 par Jean-Louis Pons.
Ce fut Biela qui la découvrit dans son approche du périhélie de 1826 (le 27 février) et calcula son orbite, la découvrant périodique avec une période de 6,6 années, ce qui est la raison pour laquelle elle fut nommée d'après son nom et non de celui de Messier ou de Pons. Ce n'était que la troisième comète (à l'époque) trouvée comme périodique, après les célèbres comètes de Halley et Encke. L'astronome français M. Damoiseau calcula ensuite sa trajectoire et annonça qu'à son prochain retour, la comète croiserait l'orbite de la Terre, à moins de vingt mille miles (env. 32 000 km) de son orbite, et environ un mois avant que la Terre n'atteigne le même endroit !
Quand la comète passa en 1832, la Terre la manqua en effet d'un mois. Elle revint en 1839 et 1846. Dans son apparition de 1846, la comète s'était fragmentée en deux morceaux selon les observations. Elle fut à nouveau observée en 1852 avec les deux morceaux écartés de 1,5 million de miles (env. 2,4 millions de km). Chaque fragment avait une tête et une queue.
La comète ne passa pas en 1852, 1859 ou 1866. L'Edinburgh Review note à propos de ces faits étranges :
« Les astronomes perplexes furent laissés dans un état d'incertitude excitant quant à ce qu'il en était advenu. Au début de l'année 1866, ce sentiment de désorientation fut exprimé dans le rapport annuel du conseil de la Société Royale Astronomique. Le sujet fut laissé néanmoins en l'état, provoquant une incertitude durant six autres années. La troisième période du passage au périhélie était écoulée, et rien n'avait été observé du luminaire manquant. Mais la nuit du 27 novembre 1872, des observateurs nocturnes furent surpris par un spectacle soudain et magnifique d'étoiles filantes ou météores, au sujet desquels il n'y avait eu aucune précision. »
Les météores radiaient de la partie du ciel où la comète était sensée croiser en septembre. Autrement dit, la trajectoire était la même et la Terre la coupait, mais la vitesse était quelque peu altérée. L'American Journal of Science dit qu'ils tombaient comme des flocons de neige.
Le professeur Olmstead, un mathématicien de l'université de Yale estima 34 640 étoiles filantes à l'heure. Le New York Journal of Commerce écrivit qu'aucun philosophe ou érudit n'avait jamais enregistré un événement comme celui-ci. Les météores devinrent connus comme les Andromédides ou les « Biélides » et il semble apparent qu'ils indiquaient la mort de la comète. Les météores furent à nouveau observés à d'autres occasions ultérieures au 19e siècle, mais ont maintenant disparus. »
À propos de la comète Biela, Thomas Forster évoque les « météores traînant de longues traces lumineuses » en 1832 et les observations qui ont pu en être faites en Angleterre, en France, en Allemagne, en Flandre [Pays-Bas - NdA] et en Amérique. Il évoque ainsi une quantité, qui devait être impressionnante, de chutes de météores vues le 12 novembre dans la province de York où « le ciel en semblait rempli », ainsi que celle du 13 novembre où « un grand météore fut observé à Boreham en Essex ». L'auteur ajoute qu'entre le mois de novembre 1832 et le mois de janvier 1833, « ces phénomènes étaient fort communs ».
De nos jours, nous avons aussi notre « lot » de chute de météorites mais il semble bien que le Pouvoir en Place, aidée par les Médias « mainstream » ne souhaite pas que nous, pauvres lambda, soyons en mesure d'en avoir connaissance, au cas où nous réaliserions qu'aucun gouvernement ne peut rien faire à ce sujet pour nous sauver.
Thomas Forster poursuit à propos de la comète Biela en 1832 :
« [...] Une nuit où j'étais dans mon jardin à 10 heures du soir, je vis tant de ces petites étoiles à queues blanches, traînant à la fois leurs lignes blanches dans plusieurs directions, que le ciel pendant cinquante secondes présentait le spectacle d'un entrelacement de fils de coton blanc. L'année passée, voyageant sur les bords du Rhin, je remarquai plusieurs de ces petits météores blancs, et un ou deux en hiver à Aix-la-Chapelle [Allemagne - NdA]. J'ai observé constamment que les plus brillants de ces météores arrivent avec un baromètre descendant et quand il y a des nuages dits cirrostrati [cirrostratus - NdA] dans l'air ; aussi que les météores à queues blanches ont été suivis et quelquefois précédés du vent et de la pluie. [...] par le catalogue des comètes que j'ai déjà fait, il semble que les années où il y avait de grandes comètes, ont été toujours les plus fertiles en météores et en divers phénomènes ; comme par exemple l'an 1783. [...] »
Revenons un instant sur deux de ses observations : « le ciel [...] présentait le spectacle d'un entrelacement de fils de coton blanc » et « des nuages dits cirrostrati ». En lisant ceci, je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec les nuages étranges que l'on peut observer depuis quelques années et qui n'ont pas grand-chose à voir avec les « chemtrails », mais bien tout avec les « contrails » évoluant dans une masse d'air plus froide.
En conclusion de son article « Chemtrails, contrails, cieux étranges », Laura Knight-Jadczyk évoque ce sujet :
« [...] À nouveau, cela n'a aucun rapport avec l'épandage qui a lieu à des altitudes bien plus basses, comme dans la troposphère, mais il est clair que ce qui se passe dans la stratosphère ne vient PAS des « chemtrails ».
Je pense avoir apporté des éléments qui donnent largement matière à réflexion concernant les prétendus « chemtrails » et qui suggèrent que, oui, quelque chose de bizarre est effectivement en train de se passer, mais ce n'est pas ce que vous pensez. En fait, c'est pire. OUI, quelque chose ne va PAS DU TOUT dans nos cieux - mais il ne s'agit pas de chemtrails. Les CONTRAILS eux-mêmes ont changé, et CELA est en soi un énorme signal d'alarme concernant notre atmosphère et notre climat ; et les implications sont bien plus effrayantes que l'hypothèse d'un empoisonnement massif par une poignée de cinglés au Pentagone - car enfin, nous pourrions survivre à ça. Par contre, la plus grande partie de la vie sur Terre NE survivra PAS à ce que laissent présager ces contrails ! »
De plus, cette forme observée par Thomas Forster d'« entrelacement de fils de coton blanc » générés par les météorites, évoque ce nuage photographié récemment à Moscou et dans ses environs.
L'auteur continue avec des observations qu'il a pu effectuer en Italie, notamment lors de l'éruption du Vésuve de juin et juillet 1834. Thomas Forster semble avoir été un « globe-trotter » avant l'heure :
« [...] Les météores que je vis descendre du ciel vers le sommet du Vésuve pendant l'éruption de juin et juillet 1834, tombaient avec une rapidité étonnante, et ils avaient l'apparence de communications électriques. Je remarquai qu'avant l'éruption et même dans les intervalles des vomissements de feu, il se formait au-dessus de la montagne un grand cumulus de la forme d'un cône de sapin renversé. [...] »
Ici encore, ces météores qui tombent du ciel « vers le sommet Vésuve » évoquent ce qui peut avoir été un phénomène similaire le 25 octobre 2012 où l'on a pu observer un « ovni » plonger vers le cratère du volcan Popocatépetl au Mexique alors en éruption.
Les fragments de comètes et autres météores seraient-ils attirés par les volcans ?
Cette question est évoquée à propos de l'événement céleste de la Toungouska en 1908. Dans une transcription extraite du prochain livre à paraître en anglais de Laura Knight-Jadczyk, The Secret History of the World - Part II: Horn of Moses [L'Histoire secrète du Monde - Volume 2 : Les Cornes de Moïse], l'auteur fait mention d'un article envoyé par un lecteur, qui traite des effets électrophoniques des comètes/météores, article qui « [discute] de la possibilité que l'événement de Toungouska ait entraîné des changements génétiques ». Bien que le propos ne soit pas, ici, d'aborder les changements génétiques dus à l'influence cométaire ou météorique, c'est la suite de l'extrait qui se révèle intéressante pour notre sujet, voyez plutôt :
«[...] L'article mentionne ensuite quelque chose qui piqua au vif mon intérêt :
« Un fait intéressant est que l'épicentre de Toungouska coïncide presque exactement avec la gueule d'un volcan triasique. »
Là, la discussion portait sur la possibilité que la croissance accélérée des arbres soit liée au sol enrichi par le volcanisme. C'est intéressant mais je me suis demandé s'il y a un élément chez un volcan qui en fait pourrait attirer un corps céleste. Évidemment, c'est une question un peu folle, mais on se le demande ! [...] »
Poursuivons avec les observations de Thomas Forster effectuées cette fois lors de son voyage de retour de Pompéi à Naples cette même année 1834. Le lundi 7 juillet, ces chutes de météores étaient accompagnées d'un « orage des plus violents ».
Avançant dans son examen global des effets des comètes sur l'atmosphère terrestre, Thomas Forster examine - notamment dans l'histoire et les écrits qui nous en restent, l'opinion de Kepler sur des « comètes considérées comme signes des désastres moraux et physiques » :
« [...] On sait bien que les anciens astrologues des âges superstitieux ont attribué aux comètes de grands événements moraux ainsi que physiques ; mais on s'étonne en trouvant cette opinion déclarée par un savant astronome tel que Kepler. Pour approfondir, tant qu'il est possible, la base de cette opinion apparemment si bizarre, je me suis proposé 1° d'examiner l'histoire des comètes par rapport aux événements qui les ont accompagnées, et 2° de savoir s'il y a des moyens d'expliquer une liaison entre ces événements et les comètes. Quant à la première partie de la question, je trouve, par l'histoire, que l'évidence en faveur d'une influence cométaire sur les désastres et les événements moraux est bien faible. Quant à la seconde, je trouve une manière d'expliquer cette influence ; car admettant avec les physiologistes la grande influence des variations atmosphériques sur le système nerveux de l'homme, et en même temps celle des comètes sur l'atmosphère, on trouve une chaîne de conséquences dérivantes de l'approche d'une comète qui se manifestent dans les troubles civils de la société. Sans doute le monde n'a pas été trop tranquille de la comète Biela jusqu'à celle de Halley ! [...] »
L'auteur de l'article « Les rayonnements cosmiques et solaires sont-ils en train de détraquer la vie sur la planète Terre ? » nous dit qu'« à chaque fois que des incidents bizarres ou inhabituels sont regroupés ainsi dans un court laps de temps de tels événements sont intrinsèquement liés au cours de l'évolution humaine, du moins dans le sens où ils ont le potentiel d'affecter l'évolution humaine de manière potentiellement radicale » :
« [...] Il y a suffisamment de preuves circonstancielles qui suggèrent que les systèmes météorologiques de notre planète sont directement influencés par l'activité solaire, en particulier par les particules chargées des taches et éruptions solaires, etc. et que le champ magnétique de la terre est également directement affecté par ces rayons solaires (et autres rayons cosmiques). Comme la terre, les humains (et animaux) sont également entourés par un « champ magnétique ». Se pourrait-il alors que les rayonnements solaires et cosmiques soient liés aux épidémies de comportements déments chez les humains ?
Un article publié en 2008 dans le magazine New Scientist aborde les recherches d'Oleg Shumilov de l'Institute of North Industrial Ecology Problems en Russie. Shumilov a examiné l'activité du champ géomagnétique terrestre de 1948 à 1997 et a constaté qu'elle se regroupe en trois pics saisonniers chaque année : un de mars à mai, un autre en juillet et le dernier en octobre. [Note : toutes les attaques de « zombies » récentes ont eu lieu en avril et mai].
Étonnamment, il a également constaté que les « pics de géomagnétisme correspondent aux pics du nombre de troubles de l'humeur, comme la dépression, l'anxiété, les troubles bipolaires (sautes d'humeur) et même les suicides dans la ville du nord de la Russie de Kirovsk au cours de la même période. »
Shumilov a reconnu que cette corrélation ne signifie pas nécessairement qu'il existe un lien de causalité, mais il souligne qu'il y a eu plusieurs autres études qui suggèrent un lien entre la santé humaine et le géomagnétisme. [...] »
Une théorie peut-elle en cacher une autre ? Nous pouvons le supposer. La théorie épidémiologique des miasmes (du grec : pollution) - connus depuis des temps anciens en Europe, en Inde et en Chine, défend la transmission des maladies telles que le choléra ou la peste noire par le « mauvais air », ou la pestilence ; il était considéré que les miasmes était une forme de brouillard toxique, composé de particules issues de la matière. Les autres éléments pris en compte dans cette théorie sont l'air vicié, l'eau contaminée, les conditions d'hygiène déplorables, tous facteurs qui concouraient à affecter les personnes qui se trouvaient dans un lieu d'où émanaient la « pestilence ». Cette théorie fut reléguée au placard lorsque les microbes furent découverts au 19e siècle, découverte qui nous a donné la théorie microbienne comme source des maladies.
Tout au long du 19e siècle, la science médicale a été tiraillée entre les contagionnistes qui défendaient la transmission des maladies par le biais du contact physique, et les autres qui croyaient les maladies présentes dans l'air sous formes de miasmes, et n'avaient donc pas besoin du contact physique pour proliférer.
Et si les deux théories étaient dans le vrai ?
Compte-tenu des éléments ci-inclus ajoutés à ceux des liens qui parsèment l'article, il est supposé de croire que c'est le cas. Donc notre environnement change, de l'« extérieur », via les phénomènes cométaires et météoriques, qui devraient nous régaler les yeux notamment durant l'année 2013, et aussi de l'« intérieur », via la malbouffe (gluten, sucre, lait, aluminium, etc.), l'empoisonnement de l'air depuis le sol (usines, bombes nucléaires, Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima...), la peste nucléaire (conséquence de la catastrophe nucléaire de Fukushima), l'empoisonnement de l'eau (pétrole dans les rivières, Cesium 131, plomb, etc. dans les nappes phréatiques...), les extinctions de masse, etc., etc.
Dans un récent article « Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre » publié en octobre 2012, l'auteur évoque les « preuves scientifiques solides que la vie sur terre a été, au moins en partie, le résultat d'organismes déposés par des comètes. » L'auteur mentionne également :
« [...] une preuve scientifique plausible que quelques-unes parmi les nombreuses catastrophes et épidémies (y compris les relativement récentes) infligées à notre planète et à ses habitants furent le résultat du passage de comètes porteuses de maladies, qui se sont approchées et/ou ont impacté la terre. Celle que l'on a appelée la « Mort Noire » (peste noire, il y a 660 ans) est très probablement une telle épidémie, mais ce n'en est qu'une parmi d'autres au cours de l'histoire humaine. La « Mort Noire » a été vraiment le point de départ d'une pandémie de 400 ans d'épidémies intermittentes qui ont balayé l'Europe et qui ne se sont achevées qu'en 1750, juste au démarrage de la révolution industrielle.
Pendant la « Grande Peste de Londres », qui faisait partie de la même pandémie qui avait commencé avec la « Mort Noire » 400 ans plus tôt, 100 000 personnes ou 20 % de la population de Londres sont mortes. Les autorités auraient dit étrangement qu'il fallait faire du feu en permanence, nuit et jour, dans l'espoir que l'air soit nettoyé. Cette tactique habituelle a pu être inspirée par une croyance très courante parmi les gens ordinaires de l'époque. Selon un livre de A. J. Bell des environs de 1700 :
« Pour les désinfections personnelles, rien n'est plus apprécié que le tabac ; cette croyance s'est répandue largement et on faisait même allumer les pipes par les enfants. Thomas Hearnes se souvient d'un Tom Rogers lui disant que lorsqu'il était étudiant à Eton l'année où la grande peste sévissait, tous les gars avaient ordre de fumer dans l'école, et qu'il n'a jamais été autant fouetté de sa vie que lorsqu'un matin il n'avait pas fumé. C'était longtemps après la tradition qui racontait qu'aucun marchand de tabac à Londres n'avait attrapé la peste. »
Cela ne semble pas être une idée folle, étant donné qu'une protection contre la peste a récemment été découverte dans le tabac, et que ce dernier est connu et utilisé depuis des siècles pour une grande variété de problèmes médicaux. [...]
Le fait que le tabac, avec aussi l'inhalation de la fumée des feuilles du tabac, est connu et utilisé depuis des siècles pour guérir de nombreuses maladies, y compris la peste, fait se demander comment nous en sommes arrivés là aujourd'hui où fumer est tellement diabolisé, en particulier par les gouvernements. »
Pour ce qui est de savoir où en est notre environnement aujourd'hui, les conséquences catastrophiques de l'impérialisme capitaliste grandissant à la tête duquel courent les psychopathes qui nous gouvernent, couplées aux changements climatiques d'origine céleste, je vous propose de lire cet article écrit par un chirurgien cardiologue « La nicotine : l'antidote au zombie » ainsi que celui réalisé sur le tabac et le nucléaire.
Egalement l'article « Agro-Business, Big Pharma, Trafic d'armes, sectes suicidaires et MIVILUDES - ce que cache la politique de chasse aux sectes en France ». En effet, pour être en mesure de cerner l'ensemble du problème de la pollution environnementale, nous ne pouvons exclure le domaine alimentaire. Notre environnement ne se limite pas au macrocosme ; il agit également au niveau du microcosme ou niveau cellulaire. Les aliments sont l'énergie par laquelle notre physiologie évolue et fonctionne, énergie utilisée par nos cellules pour effectuer au mieux les tâches qui leur sont dévolues. Partir à la découverte des aliments qui s'avèrent être vraiment nécessaires à notre organisme est une véritable aventure ! Il nous faut donc sortir des sentiers battus (sans s'embourber dans les ornières) ; il nous faut échapper aux croyances qui trouvent leurs racines essentiellement dans ce qu'en ont fait les lobbies agro-alimentaires et les publicitaires : une propagande mondiale du produit alimentaire qui, comme son nom l'indique, n'est pas un aliment, mais une transformation d'aliments, à l'issue de laquelle il n'y a plus grand-chose d'originel et d'essentiel pour fournir le meilleur carburant qui soit à la « machine » qu'est notre corps. Le lobby pharmaceutique n'est pas en reste. Pour ce qui est de l'alimentation, je vous soumets ces deux articles, d'une part, « Le régime paléolithique revisité », et d'autre part, l'article sur le régime cétogène « La cétose et les cétones : comment une alimentation riche en graisse améliore le fonctionnement du cerveau ».
Je conclurai cette première partie avec une citation, la seconde s'intitulera « Thomas Forster, chutes d'empire et phénomènes remarquables ».
« La grande majorité de l'humanité qui se satisfait des apparences comme si elles étaient des réalités, est souvent plus influencée par les choses qui semblent être que par celles qui sont. »
~ Niccolo Machiavelli
Notes
― [1] The Electric Universe, Wallace Thornhill et David Talbott, Mikamar Publishing, 2002 et 2007 - Extraits traduits : Les comètes électriques
― [2] Selon François Arago :
« Un anglais, dont le nom n'est pas inconnu des physiciens, M. T. Forster, vient de traiter cette même question en détail. Suivant lui, il est certain que (depuis l'ère chrétienne), les périodes les plus insalubres sont précisément celles durant lesquelles il s'est montré quelque grande comète ; que les apparitions de ces astres ont été accompagnées de tremblement de terre, d'éruptions de volcans et de commotions atmosphériques, tandis qu'on n'a point observé de comètes durant les périodes salubres. [...] » ~ Les comètes, François Arago, 1836, p. 108 - cité dans Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, Thomas Forster, 1836, p. 9.
― [3] Richard Mead est un physicien anglais du 18e siècle dont le travail fut d'une importance historique dans la compréhension des maladies transmissibles.
― [4] On trouve cette citation dans un ouvrage de Lucain, poète romain du 1er siècle après J.C., neveu de Sénèque Le Jeune, qui reçut comme son oncle l'ordre de se couper les veines :
« [1,520] On n'ose se confier pour une seule nuit à tes murs. Pardonnons-leur ces frayeurs mortelles ; Pompée fuyait, qui n'eût pas tremblé ? Pour ne laisser même aux esprits consternés aucun espoir dans l'avenir, le sort manifesta sa colère par les plus terribles présages. Les dieux firent éclater au ciel, sur la terre et sur les mers mille prodiges effrayants. On vit dans la nuit obscure des astres inconnus, le ciel embrasé d'obliques lueurs traversant le vide et l'immensité des airs ; l'astre qui change les empires, la comète déployer sa redoutable chevelure. » ~ La guerre civile, Lucain
― [5] « Les comètes, ces astres chevelus qui fascinent les hommes depuis la nuit des temps, ne sont finalement pas si exotiques qu'on l'imaginait. Dans un article paru, le 26 janvier 2008, dans la revue américaine Science, une équipe internationale de chercheurs révèle que leur composition est en effet très proche de celles des météorites provenant de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Autrement dit, loin d'être des « aliens » issus des profondeurs de l'espace interstellaire, ces bolides se sont formés à l'intérieur de notre système planétaire, vraisemblablement près du Soleil. » ~ « L'analyse des grains de comète rapportés par la sonde Stardust prouve l'origine solaire de ces bolides célestes », Intérêt Général Infos.
Préface de l'éditeur ULAN Press :
« Ce livre a été initialement publié en 1923 et représente la reproduction d'un important travail historique, conservant le même format que l'ouvrage original. [...] Nous pensons que ce travail est culturellement important dans sa forme première archivée. [...] Malgré les occasionnelles imperfections, nous avons opté pour conserver cette forme permettant au lecteur d'avoir accès à l'œuvre originale dans son intégrité. »
Pour aller plus loin
En vidéo, l'explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James McCaney, sous-titrage en français.
À propos de Thomas Forster
Astronome et naturaliste britannique, Thomas Ignatius Maris Forster est né le 9 novembre 1789 à Londres et décédé le 2 février 1860 à Bruxelles. Il est le fils du naturaliste britannique Thomas Furly Forster et étudie d'abord le droit puis la médecine. Thomas Forster obtient son Bachelor of Medicine à l'université de Cambridge en 1819 et est membre de la Société linnéenne de Londres et de la Société royale d'astronomie. Après le passage d'une comète en 1811, il s'intéresse à ce domaine, en découvre une en 1819 et travaille sur un projet de calendrier perpétuel (1824).
Il fait paraître entre autres :
Researches about Atmospheric Phenomena, 1812
Perpetual Calendar, 1824
Recueil de ma vie, 1835
Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, 1836
Essai sur l'influence des comètes sur les phénomènes de la Terre, 1845
Il étudie l'influence de l'atmosphère sur les maladies, et plus particulièrement sur les pandémies, notamment le choléra. On trouve ces deux ouvrages en langue anglaise (ainsi que d'autres également en français sur Google Book) :
Illustrations of the Atmospherical Origin of Epidemic diseases, 1829
Illustrations of the Atmospherical Origin of Epidemic disorders of Health, 1829
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