Bonjour à tous
J'ai passé une semaine en immersion chez Les Léos. Je vais décrire comment j'ai ressenti en toute honnêteté ce par quoi j'ai été traversé.
Il n'y a donc aucun jugement. J'ai pris le parti dans ce texte de donner le moins possible les prénoms des personnes.
J'y pensais depuis un moment mais je repoussais tout le temps. Le samedi précédant mon départ, j'ai acté le truc en trouvant un logement à la va vite, une chambre d'hôtes à la ferme de Capcinier. Dans ma tête, je ne pouvais plus faire marche arrière car même s'il n'y avait pas vraiment de réservation, ce qui était fait était fait. Les dés étaient jetés. Après avoir passé le coup de fil me vient cette idée : Capcinier : "Signer le cap".
C'est à dire quelque part, s'engager, s'orienter sur un chemin. Premier signe mais pas des moindres.
Le lundi après-midi, je rejoins Les Léos à l'Ecoléo. Je me sens bien accueillie. Des sourires, des discussions s'engagent. Puis, on se regroupe dans la maison. Et là, l'ambiance change du tout au tout. La tension est palpable. Pour donner une image, "on aurait pu la couper au couteau".
L'énergie est plombée. Indications pour le travail du jour est donnée (rentrer du bois). Ce jour là, il fait froid et humide et c'est la tâche à faire en urgence. Moi qui pensait qu'on allait faire un partage ! Mon ego prend un coup, mais vraiment ! Je pensais que j'allais être le centre de l'attention du groupe. Qu'on allait bichonner mon psychisme, lui donnant toute la nourriture dont je ressentais le besoin. J'avais donc des attentes. Et mon prédateur n'en perdait pas une miette : "Qu'est-ce que tu fous là si tu ne peux pas exprimer ce que tu as envie d'exprimer". "Tu viens d'arriver, ils ne font pas attention à toi". "Barre toi". Bref, toutes ces idées m'ont traversé l'esprit.
Mais je ne sais pourquoi, quand on a enclenché le travail (une chaine humaine pour rentrer le bois), mon état d'esprit a complètement changé. Je me suis sentie ancrée et épanouie. Il est vrai que j'aime être dehors (hors de en anagramme, hors de quoi ? Mystère) et que le travail manuel me plait.
Puis, soudain, des cris très forts éclatent dans la maison (entre deux personnes). Je ressens quelque chose d'étrange en moi. Je ne saurais dire quoi. Sur le moment, je suis un peu stupéfaite car ça me parait violent. Mais ce que j'en saisis aujourd'hui, c'est que la prédation qui passe à travers nous est très très puissante et que le seul moyen de la contrer, c'est de dégager une énergie d'une puissance égale ou supérieure à cette même prédation. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Quand quelqu'un s'accroche à des programmes, des croyances, des stéréotypes qui n'ont plus lieu d'être, le seul moyen de "réveiller" la personne, c'est de produire une énergie (crier, gueuler) pour lui faire un électrochoc, lui amener une prise de conscience. C'est ce qui, à mon avis, s'est passé. En tout cas, c'est ma compréhension du moment.
Le deuxième jour, quelqu'un demande un partage. Donc, nous passons l'après-midi à échanger. Je raconte ce dont j'ai besoin de parler. Je ressens un soulagement intérieur immédiat. C'est comme s'il y avait un poids à l'intérieur de moi qui s'est dissous. Nous pouvons parler de TOUT chez Les Léos, absolument de TOUT. Et là, quand j'écris, je pleure car c'est le seul endroit que je connaisse où l'on puisse parler LIBREMENT, SANS ETRE
JUGÉ. Et ça n'a pas de prix.
Dans ce partage, je commence à me rendre compte de la puissance de l'outil du miroir quantique. Beaucoup de personnes ont partagé ce jour là. Et dans quasiment toutes les histoires de vie des autres, j'ai retrouvé des parts de moi. Nous sommes 21 et il y a 20 personnes qui te renvoient à ta propre histoire. J'exagère un peu mais pas tant.
J'ai commencé à travailler avec l'outil du miroir à travers le livre de Mickaël Brown "Le processus de la présence". Il m'a beaucoup aidé à une époque où je ne me sentais pas bien du tout. Mais avec ce livre et sa mise en application, je travaillais seule face aux situations et aux gens que je rencontrais. Là, 20 personnes qui vous reflètent ce qu'il y a en vous. Ouhaaa !! C'est très confrontant et surtout ça engage notre propre responsabilité de changer ce qu'il y a à changer dans notre vie ou pas. C'est éprouvant mais combien passionnant. C'est l'occasion d'enlever les couches d'oignons, une par une, pas à pas, sans précipiter quoi que ce soit, au rythme de chacun. C'est apprendre à se mettre à NU. Cela me fait penser à la " Loi de L'UN". NU, UN, même mot.
Voici une définition de "La Loi de L'Un" (trouvée sur Internet) :
Etre un, c'est être unité dans tout ce que l'on fait, ne plus avoir de dualité. Lorsque nous sommes unités, toutes nos cellules vibrent à l'unisson.
Nos choix sont alignés. Et nous pouvons exprimer les désirs de notre âme et de notre conscience supérieure.La conscience d'unité s'acquiert avec
un travail intérieur de démantèlement de son ego négatif et d'alignement aux principes de "La Loi de Un" qui sont :
-La conscience d'unité
-S'aimer soi-même
-Aimer les autres
-Aimer la terre et la nature
-Cocréer de façon responsable
Etre au service des autres
-Expansion de la conscience
Etre NU, c'est être vulnérable. Etre vulnérable, c'est être inattaquable. Pourquoi ? Car il n'y a plus rien à attaquer, plus rien à protéger. Etre NU, c'est retrouver son centre originel, se laisser porter par la vie, tout en n'omettant pas de prendre des décisions quand il y a des choix de vie à faire.
A la fin du partage, m'est proposée une chambre dans une des maisons des Léos. Celle-ci vient de se libérer peu de temps avant. "Houlà" me dis-je en moi même, "ça va un peu trop vite pour moi" , "je veux bien partager avec eux tous les après-midi, mais pas vivre avec eux". Je ne me sens pas prête, mon ego n'a pas envie de s'engager pleinement. Je vais prendre le temps de réfléchir avant de donner une réponse.
Le matin précédant ce partage, je vais me promener sur les chemins de la ferme de Capcinier. Il fait un soleil magnifique. C'est très agréable. Je prends un bain de soleil prolongé. Pour parvenir à cet endroit, j'ai traversé des clôtures. A un moment, un âne vient vers moi de l'autre côté de la clôture. Je vais pour le caresser et lui parler. Au bout d'un moment, il part à quelques mètres de là. Je songe à rentrer et réalise que je dois sauter la clôture et passer devant cet âne. Je sens un grand malaise s'installer en moi. Mais comme il n'y a pas d'autres chemins, je passe devant lui, assez rapidement. Je vois un autre âne à quelques mètres. Je me sens encore moins rassurée. Je marche vite. Ils se mettent à me suivre à distance. Je n'arrête pas de me retourner. Je les maudis. J'ai peur. De quoi ? Qu'ils me mordent et me bousculent ! C'est plus fort que moi. J'avance. Je me retourne et ne les voit plus. Ouf, ils sont partis. J'entends un grand bruit. Ils sont en train de foncer sur moi au grand galop. Ils sont à 10 mètres.
J'ai la peur de ma vie. J'enfourche la clôture qui est au bord du chemin. Je me sens protégée. Et là, l'instant d'après, ils sont là, à 40 centimètres de moi. Un moment, j'ai l'impression que mon esprit déraille, ou qu'une autre réalité s'est mise en place. Ou bien, peut-être, des ânes tombés d'une autre dimension ? L'espace d'un instant, mon esprit envisage toutes les possibilités. Je regarde la clôture, elle est bien là. J'ai tellement peur que je me mets à les insulter copieusement, en hurlant. Et puis, mon regard se tourne et perçoit un accès dans cette fichue clôture. Ma tension retombe.
Je retraverse la clôture et pars précipitamment vers la sortie du champ. Cette fois, ils ne m'ont pas suivi. Enfin, je suis hors d'atteinte.
Cette histoire peut paraitre banale. Mais mon ressenti, lui, ne triche pas. Une bonne dose d'adrénaline qui m'a bien secoué. Pourquoi ce récit ? Parce qu'il m'a permis, quelques jours plus tard, de dérouler un fil incroyable dont je reparlerai un peu plus loin. Je ne crois pas au hasard. La vie est faite de signes.
Il nous incombe de les voir ou pas !!
Mercredi, le troisième jour, je me décide. Je vais prendre cette chambre, mais seulement demain, jeudi. Je me laisse un jour de "liberté". Je sais que c'est mon ego et la prédation qui va avec, qui parle. La décision de prendre la chambre, c'est ma supraconscience qui sait qu'elle doit faire cette expérience. Il m'été dit pendant mon séjour : " Ce n'est pas ce que ton ego veut faire, mais ce que tu dois faire qui est important". Je sais, au fond de moi, que c'est une vérité.
Ce même jour, l'après-midi, je travaille au jardin avec d'autres personnes. Je me sens en adéquation avec moi-même. Puis, vers la fin de journée, je sens un énorme coup de mou. Quelque chose vient me chercher. Une énergie délétère. Je suis plombée. Je m'isole. Je ne veux plus voir personne. J'ai envie de fuir. Je me mets au soleil, à l'écart, dans ma bulle. Je le connais bien ce fonctionnement. Il interagit avec moi depuis toujours. Est-ce mon prédateur ? C'est probable. Pour attirer l'attention des autres ? C'est probable aussi. Donc, pour faire du soutirage d'énergie, en quelque sorte. C'est un côté " sauvage", très puissant en moi. Je pense l'avoir hérité. Mon père, Roland, quand il était fâché, ou en conflit, ne parlait plus pendant plusieurs jours et souvent, partait, fuyait. Elliott, deuxième fils (dont le deuxième prénom est Roland), a ce même type de fonctionnement. Cette même énergie lui a fait faire 4 tentatives de suicide (j'en ai parlé dans le texte précédent : Le suicide : une programmation ?). Même s'il s'est un peu stabilisé, il a toujours cette envie de fuir quand quelque chose le contrarie, et en même temps, il se ferme et ne communique plus. Le même fonctionnement sur 3 générations. Cette énergie prédatrice m'a accompagné toute la soirée du mercredi. Une voix en moi me disait : "Pars, casse toi, pars" en boucle.
En gros, tire toi de chez Les Leos. Je ne l'ai pas écouté. J'ai résisté car ma supraconscience me disait, elle, de rester. Une personne m'a proposé de rester manger à l'Ecoléo. Il faisait grand beau. Mais je suis rentrée m'isoler à la ferme de Capcinier. L'étymologie du mot "s'isoler" selon Wikipédia : Du latin "insulatus" (séparé comme un île, délaissé), dérivé de "insula", île.
Définition du Larousse : Se placer à l'écart des autres.
Jeudi, quatrième jour, pas de rencontre à l'Ecoléo. Chacun vaque à ses occupations. En fin de journée, je dois rejoindre ma nouvelle maison d'habitation. L'énergie prédatrice dont j'étais possédée le jour précédent s'est volatilisée. Je me sens légère et suis contente de faire une nouvelle expérience. Le matin, je me promène une dernière fois aux alentours de la ferme ; Cette fois, pas d'ânes !!! Pas de peur panique. Je profite du moment et du soleil. Fin d'après-midi, j'arrive chez Les Leos. J'ai une légère appréhension, mais vite dissipée par l'accueil chaleureux que je reçois. Les Leos sont aux petits soins avec moi. Je suis comblée. Je reçois beaucoup et ça me fait chaud au coeur. J'ai une bonne nuit de sommeil réparateur.
Un petit rêve, mais pas anodin du tout vient me secouer. Je suis dans ma maison, je monte un escalier en bois, puis je vois un trou dans cet escalier qui donne sur du vide. Je suis choquée. Je n'ose plus avancer. Après, je suis dans une pièce et même chose, le carrelage rouge des tommettes est troué. On voit le vide à travers. Même sentiment de sidération. Que vient me dire précisément ce rêve quand je rejoins Les Leos dans leur maison ?
Que peut-être, la maison où je vis et la vie que je me suis construite est en train de s'effriter et qu'il serait temps pour moi de passer à autre chose...
Vendredi, cinquième jour. Ce qui est impressionnant quand on vit avec Les Leos, dans les maisons, c'est que tous les échanges que l'on a (même s'ils paraissent anodins) sont révélateurs d'une partie de soi. De fait, on apprend énormément sur soi. En tout cas, c'est mon ressenti. Quelle richesse d'informations !! et quelle richesse humaine aussi. C'est une vraie leçon de vie qu'il m'est donné. J'ai beaucoup apprécié de vivre dans cette maisonnée au jour le jour.
La soirée du vendredi, je mange à L'Ecoléo avec plusieurs personnes. Je me sens à ma place.
Samedi, sixième jour, Jenaël enregistre un focus qui sera diffusé sur le Réseau Leo. Nous l'écoutons. Il y est question des Jean et des Jacques. Je n'en dirai pas plus. A la fin du focus s'entame un échange. A un moment, il y est question du chiffre 21. Ce jour là, avec moi, nous sommes 21.
Jenaël se base sur la Suite de Fibonacci qui selon, Wikipédia, "est une suite de nombres entiers dans laquelle chaque nombre est la somme des 2 nombres qui le précèdent et cette suite se termine à 21. Cette suite apparait sous de nombreuses formes biologiques, comme la ramification des arbres, la disposition des feuilles sur une tige...” et j'en passe. Pour faire court, elle s'applique à de nombreux domaines.
Mais revenons à nos moutons. Le chiffre 21 serait le nombre idéal d'une microsociété dont je fais partie présentement, les Leos. Vous ne pouvez pas imaginer comment je me suis sentie, heureuse, honorée. Mon ego gonfle comme la grenouille de la fable de Jean de la Fontaine. Et, bim, peu de temps après, je prends une claque, enfin surtout mon ego. Il m'est dit : Si ce n'est pas toi, ce sera une autre personne". Yoyo de l'ego qui enfle et désenfle. Moi, moi, moi et puis plus moi. C'est à vous rendre dingue. Ainsi va la vie.
Ensuite, dans l'échange, cette question (question centrale) est posée : "Qui ne se sent pas à sa place" ? Des doigts se lèvent. Je m'exprime. Je dis en gros que j'ai le c.l entre deux chaises et donc que je ne suis pas à ma place. Je le sais. Rien de nouveau sous le soleil. Je n'ai pas à me voiler la face. Peu de gens s'expriment. Je ressens une inertie profonde chez certains liée à la difficulté de communiquer. Mais cette inertie n'est-elle pas aussi le reflet de ma propre inertie, très puissante ?
Dimanche, dernier jour.
LE BOUQUET FINAL :
Le matin, je me lève. J'ai mal dormi et suis un peu triste. C'est mon dernier jour. Je me retrouve au petit déjeuner à discuter avec une des personnes de la maisonnée. On parle de tout et de rien. Puis, je lui raconte l'histoire des ânes. Et là, elle me déroule une incroyable histoire qui résonne au plus profond de moi. Elle me parle de An (même sonorité qu'âne), le Dieu des Annunakis (pour ceux qui ont lu Les chroniques du Girkù d'Anton Parks). Le Dieu patriarcal suprême qui a cherché à avoir une emprise sur toutes vies. Ces ânes ne sont-ils pas la partie reptilienne en moi qui ne veut pas les voir et a peur d'eux jusqu'à avoir envie de les zigouiller (pardonnez-moi l'expression). Oui, cette partie sombre émerge. J'ai à la reconnaitre pour ce qu'elle est, une partie qui coexiste avec les autres et donc qui a sa place. En gros, je ne veux pas voir cette énergie ; et pourtant, elle m'habite.
Laura Knight, dans son tome 8 de l'Onde nous dit : "Pour diminuer l'obscurité, il faut diriger son attention sur elle". C'est tellement vrai mai tellement difficile.
En même temps, dans ma tête, se déroule un autre film, celui de la lignée Alric (c'est mon nom de famille et la lignée de mon père). Ils vivent et travaillent la terre depuis 8 générations environ dans un petit village du sud Aveyron, Roquetaillade (il y a aussi un Roquetaillade dans l'Aude).
C'est un Jean Alric qui est venu épouser une femme du village. Je précise son prénom car il m'a été demandé s'il y avait un Jean dans ma famille.
J'ai répondu non. Mais je l'avais oublié, lui. A l'époque, c'était un peu les notables. Ils avaient de l'argent, des biens, de la terre. On peut dire qu'ils dominent dans la légende familiale. Ce sont des chefs de famille, comme on peut les imaginer autrefois, dominant leur petit monde, et particulièrement, leur femme.
J'ai cette énergie en moi, cette part qui veut dominer, avoir raison, qui sait tout, même si avec le temps, elle s'est adoucie.
Le parallèle An (partie reptilienne) et Alric m'a sauté aux yeux.
L'étymologie du nom "Alric", d'après le site internet Filae : Nom de famille méridional, dérivé de l'ancien nom de baptême wisigoth Alaric, qui signifie "tout puissant". Il s'agit, à l'origine d'un surnom de chef de guerre des Goths, devenu nom de famille.
Une autre version nous donne : Nom de famille du sud ouest, dérivé d'Alrich, ancien nom germanique signifiant : "noble riche".
Donc, nous avons à peu près les mêmes significations. L'énergie de ce nom corrobore bien l'énergie patriarcale et celle du Dieu An.
Dans mon histoire, j'ai toujours été intéressée par l'histoire des rois de France et d'Angleterre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Y-a-t-il un lien avec mon nom de famille et le pouvoir patriarcal ? A priori, je dirais que oui. A ce propos, lors du premier échange de la semaine, une personne a parlé d'une de ses aïeules dont le prénom est en lien avec une affaire d'état sanglante (l'affaire de La Tour De Nesle). Cette histoire s'est déroulée sous le règne de Philippe Le Bel (celui qui a fait éradiquer les Templiers, si l'on s'en tient à l'histoire officielle). Quand la personne a parlé de cette affaire, ça m'a marqué car je l'avais lu des années auparavant et ça a fait quelque chose à l'intérieur de moi, comme une forme de résonance. Il est vrai que mon deuxième prénom est Isabelle et que dans l'affaire de La Tour De Nesle, une certaine Isabelle est au coeur du problème.
Bref, ce nom de famille Alric me ramène au pouvoir, au patriarcat, à l'emprise sur autrui, à des valeurs que je ne cautionne pas mais que je porte, malgré tout.
L'autre version de l'histoire des ânes, c'est le côté victime. Je m'explique. Ils étaient dans mon dos et me poursuivaient (c'est comme ça que je l'ai vécu). J'avais très peur qu'ils me mordent. La personne avec qui j'ai discuté de cette histoire m'a fait remarquer que les Anunnaki prenaient les humains par la peau de la nuque (nous étions du bétail pour eux. Référence Anton Parks). J'ai frissonné. J'ai pensé à Elliott qui s'est cassé 2 vertèbres cervicales, à un copain Pierre qui récemment a fait une chute en vélo et s'est fracturé C3, C4 et à une personne du groupe des Leos qui avait la nuque bloquée.
Christian Flèche, dans son livre "Décodage biologique des maladies" nous dit sur les atteintes du rachis cervical : Plier le cou, être obligé de baisser la tête de honte, capituler. Injustice. Humiliation. Soumission et impuissance. Dévalorisation morale.
Un autre indice vient s'ajouter : Mon autre prénom : Evelyne : Peut-être la lignée des Eve, la lignée des femmes (soumises au patriarcat depuis des millénaires).
Un autre éclairage vient d'une autre personne de la maisonnée. En gros, Les jeunes hommes qui se suicident dans ma famille sont des êtres sensibles, voire hypersensibles qui refusent le patriarcat et les valeurs que celui-ci véhicule. Je le savais ça, mais je ne l'avais pas conscientisé.
J'ai reçu un choc en entendant ça.
L'après-midi a lieu un échange. Deux nouvelles personnes sont là. Ils se présentent avec des prénoms d'emprunt. Ils ne veulent pas donner leur prénom de naissance. Ils se sont forgés une identité illusoire. Et le ton monte. Mais quand je dis qu'il monte, c'est peu de le dire. Ils se "prennent un tir" qui, pour moi, restera mémorable. Je me suis mise un moment à leur place, mais je n'étais pas à leur place, donc, j'ai arrêté le processus. Et là, j'ai senti un peu leur énergie. Ils se mettaient sur un piédestal dont ils ne voulaient pas descendre, habités par une forme de toute puissance, traversés par la prédation sous ses formes les plus pernicieuses. J'ai appris. Ils sont partis rapidement.
L'échange a continué. Une personne à côté de moi me dit : "Tu ne racontes pas ton histoire" ? Je n'en ai pas envie. Je n'ose pas. Je sens ma parole prisonnière à l'intérieur de moi. Puis, quelque chose me pousse : je raconte l'histoire des ânes, les prises de conscience qui en découlent. Mais je me perds un peu dans le récit, tellement il y a de choses à dire. J'ai l'impression que c'est un peu décousu et ne sais pas si j'ai été très claire. Mais j'ai dit ce que j'avais à dire.
Le soir, je mange une dernière fois à l'Ecoléo. Je m'imprègne du lieu, du jardin, des personnes. J'ai tellement reçu...
Quand je pars, une personne me dit : "Ne tarde pas" (Sous entendu ne tarde pas si tu veux venir nous rejoindre). Je suis touchée au coeur.
Le lendemain matin, je pars. Mais mon histoire me poursuit. En passant près de Carcassonne, je vois "la montagne Alaric". Je sais qu'elle existe mais je ne l'avais pas vu en venant. Wikipédia nous dit à propos de son histoire :
Son nom a pour origine l'installation en 412 dans le sud ouest de la France actuelle des Wisigoths, un peuple germanique qui fonda dans la région un royaume avec Toulouse comme capitale. Leur roi, Athaulf ( 410-415) beau frère et successeur du roi Alaric (395-410) y fit construire un puissant fort. La légende raconte que le tombeau du roi Alaric se trouverait dans une grotte creusée dans la montagne. Alaric étant mort en 410 dans le sud de l'Italie, il est possible que ce soit plutôt Alaric II qui régna de 484 à 507 et qui fut le dernier monarque du royaume Wisigoth de Toulouse.
Evidemment, ça me parle. J'irai, un jour, visiter cette montagne.
Comble des synchronicités, toujours sur Wikipédia :
A quelques kilomètres de là, s'élève le roc gris, ensemble de crêtes calcaires. Cet éperon rocheux restitue aujourd'hui un patrimoine historique à travers des ruines et des légendes. En effet, l'autre nom du roc gris est le roc de Roland. La légende raconte que Roland, de cet éperon rocheux, et pour échapper à ses ennemis, fit sauter son cheval de l'Alaric sur la montagne noire (de l'autre côté de la vallée de l'Aude). L'élan du destrier fut si puissant que l'empreinte de l'un de ses sabots s'incrusta à jamais dans la pierre.
Mon père s'appelait Roland. Roland Alric, Roland Alaric !!! Mon père était un des derniers représentants de la lignée Alric.
Je continue à rouler. Une voiture me double. "Urgence greffes" est marqué sur le côté. Urgence à me greffer au groupe des Leos ???
En suis-je capable ? Ai-je la force nécessaire en moi pour suivre cette voie, la voie du fou. Voie passionnante qui demande persévérance, engagement sans faille. Mais, ô combien semée d'obstacles. Mais les obstacles ne sont-ils pas faits pour être franchis ?
Bien à vous.
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Geneviève M. (mercredi, 30 octobre 2024 05:08)
Merci infiniment pour ce compte-rendu passionnant ! c'est très instructif pour moi qui me pose un peu les mêmes questions et traversent les mêmes hésitations!
Geneviève (56)