Hier, le 19/09/2019 paraît mon premier témoignage sur le réseau Léo.
Il porte le numéro 365. Tilt !
Toute une série de 9 viennent me confirmer que j’arrive en fin de cycle et 365 c’est le dernier jour d’une année et donc une page nouvelle est prête à s’écrire.
Normal, ma décision à participer au réseau de partages des Léos a été prise après pas mal de procrastination. Mais ça y est c’est parti. Quelque chose est enclenché. Je ne pensais pas que ce travail de restitution de mes vécus allait me permettre de dénouer les fils et surtout de trouver la trame. Un travail de recherche et d’enquête personnelle auquel je ne peux plus échapper.
Ce matin, 20/09, je me lève avec de nouveau de petits « bobos » au niveau du nez, des plaques rouges et des démangeaisons.
J’ai déjà vécu quelques épisodes « Nez » ces dernières semaines sans comprendre mais tout en sachant qu’il y avait quelque chose d’important à saisir :
- Il y a trois mois environ, je me lève un matin avec une douleur assez importante sur l’arête du nez. Aucun souvenir d’avoir reçu un coup de coude ou autre de mon conjoint durant la nuit. La douleur persiste 3-4 jours puis s’évanouit.
- Quelques semaines plus tard, au lever une inflammation (sensation de brûlure) au niveau de la narine droite m’interroge. Pas de rhume pourtant… Simplement au bout de deux jours, l’impression d’avoir un conduit nasal agrandi avec une amélioration du passage de l’air qui semble me pénétrait dans la boite crânienne. Comme si un trou y avait été fait.
- Et il y a quelques jours à peine, même perception que précédemment mais au niveau de la narine gauche.
Ce matin, j’ai clairement établi le lien entre NEZ et NAÎT. D’autres événements et rêves faits ces dernières semaines vont venir confirmer mon intuition. Mais avant d’aller plus loin, alors que ce matin j’essaie de comprendre ce qui concrètement et physiquement s’est passé au niveau de mon nez et que j’ouvre ma connexion internet, vient s’afficher le moteur de recherche Bing (que je n’utilise jamais) et la page suivante (et ce depuis le deuxième jour de suite) : les îles de la SONDE.
La réponse à ma question se trouve bien là, car mon conjoint Joël vient me confirmer qu’il n’a jamais fait aucune recherche de la sorte.
NEZ / SONDE
M’aurait-on introduit une sonde dans le nez durant toutes ces nuits à l’issue desquelles des symptômes inflammatoires se sont déclarés. Fort possible. Mais pour quelles raisons ? Pour l’instant je n’ai aucune réponse claire. Peut-être les Léos auront-ils une piste à me soumettre ?
Mais poursuivons ! Il s’agit cette fois d’histoires de fin et de commencement, de mort et de (re)naissance, de passage d’un état d’être à un nouvel état d’être. C’est du moins ce que j’en ai tiré comme compréhension après coup, ce matin donc.
- Le décès de notre chien Vaïko a eu lieu le 14 août dernier après une longue maladie. Cette maladie a entraîné une profonde transformation de notre chien, au niveau de sa « personnalité ». De chien dominant à tendance caractérielle avec des épisodes d’agressivité il devient en s’affaiblissant un petit chien en quête d’affection. Nous avons l’impression de prendre en charge un enfant tant il est devenu dépendant de nous. Il s’agit pourtant d’un vieux chien mais nous projetons sur lui instinctivement l’image d’un bébé.
Il y a quelques jours alors que je pensais à lui, il me vient de chercher la signification de son nom Vaïko. C’est un réflexe que j’apprends à développer en lisant tous vos témoignages.
Je découvre alors que ce mot signifie « enfant » en lituanien.
Un enfant c’est ce qu’il a été toute sa vie durant tant il a été dépendant de nous les humains, ses proches. Ici à Nîmes nous vivons en appartement et à l’extérieur nous avons toujours été contraints de le tenir en laisse car il attaquait régulièrement certains de ses congénères. Comme tout animal domestiqué du fait de cette dépendance un lien puissant d’attachement s’est construit au point de le considérer comme notre propre enfant dans les derniers mois de son existence.
Quelques jours après son décès, je fais un rêve où je le vois s’enfoncer dans un trou de terre comme dans des sables mouvants mais refusant de le laisser partir, je hurle à Joël de m’aider à le sortir de là alors que celui-ci reste observateur neutre de la scène. Je finis par l’extirper et le récupérer. Clairement je ne veux pas le laisser partir, je ne veux pas laisser aller l’enfant... mais je sais que l’enfant c’est aussi moi Cori/naît qui tarde à quitter le connu pour aller vers l’inconnu. Je parle entre autre de ma procrastination qui me permet de retarder un maximum ce travail de recherche et de restitution et de m’engager ainsi dans une nouvelle voie.
Dans la nuit du 31 août je fais le rêve suivant :
Je suis accompagnée d’une femme inconnue qui est mon amie (dans ce rêve). Nous marchons dans les rues d’une ville où il y a une espèce de fête/carnaval où tous les gens sont en liesse. Nous voulons échapper à cette fête mais il nous est dit que nous devons y participer. Nous nous réfugions alors par deux fois chez deux familles différentes. Dans chacune de ces deux familles vit un enfant. Dès que nous entrons, je demande le prénom de ces petits garçons qui me répondent « Mourir ». Ma compagne entre en panique. Je la rassure et lui dit que c’est normal car j’ai compris...
Pour rejoindre la foule en liesse, la nouvelle communauté, peut-être le réseau Léos je dois laisser mourir, partir l’enfant pour qu’il puisse expérimenter d’autres possibles.
Je comprends alors que pour entrer dans une nouvelle ère je dois entièrement me libérer de tout ce qui m’entrave, me freine comme l’enfant doit quitter ses parents pour devenir un adulte.
Et pour finir je reviendrais sur quelques dates symboles qui viennent me confirmer le passage, la mutation qui est en train de s’opérer en moi.
Mon chien est mort à l’âge de 13 ans.
Le chiffre 13 représente l’arcane sans nom dans le tarot de Marseille. Je précise que c’est un outil que j’utilise fréquemment. L’arcane sans nom c’est le travail d’élimination de l’ancien et de l’obsolète afin que le nouveau puisse s’ancrer.
Il décède le 14 août. Le 14 c’est Tempérance. Le travail de guérison se met en place. Le processus de rééquilibrage masculin/féminin, ombre/lumière est en cours d’intégration. Mais pour cela, il faut passer par le travail de l’arcane 15, le diable qui me demande d’aller visiter toutes mes limitations, mes attachements, mes peurs. Ça c’est le travail que je fais depuis de nombreuses années mais les poser par écrit pour vous les partager me permet d’aller visiter d’autres zones encore inconnues.
Ma naissance nouvelle, mon essence nouvelle, est en train de se dévoiler au fur et à mesure de mon travail d’exploration et la restitution de mes écrits.
Le travail de l’arcane 17, la Maison dieu est en cours. La création de l’être nouveau s’annonce…
Corinne / Iter Terra (Cénacle - dépt30)
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