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Comme d’habitude, les indices sont multiples. A première vue, ils peuvent paraître éparpillés ou n’ayant que peu de connexion les uns avec les autres, mais il n’en est rien ! La Guidance me montre une fois encore qu’elle est extra-ordinaire.
Voici quelques éléments de contexte :
Actuellement, je suis en train d’adapter mon seule en scène créé il y a 1 an, à la Eliane d’aujourd’hui. Par ailleurs, je travaille sur la diffusion de ce spectacle. Dans ce projet, comme dans ma vie en général, je suis amenée à faire constamment des allers-retours de l’intérieur vers l’extérieur de moi-même. C’est comme cela que j’avance.
Je ne fais pas de distinction entre le travail sur moi, ma vie et le spectacle. Tout est imbriqué. C’est comme si ma pièce était une fractale de ma vie.
Ce travail génère beaucoup de peurs, mais aussi beaucoup de magie et de moments de “Grâce”. J’oscille entre période d’abattement et de confiance mais ma détermination est forte, et les échanges avec les Leos me permettent de rebondir et rebondir encore.
Merci donc pour votre travail à tous !!
17 octobre 2017, je fais un rêve dans lequel je traduis des messages que je reçois. Dans ce même rêve, on me dit que “le G est important”.
OK.
Ce matin-là, je fais également deux observations :
1 : les tâches blanches sur mon front ne font qu’empirer. Je lis dans le dico de J.Martel : Blessure profonde. Cicatrice. Vouloir disparaître. Honte. Culpabilité.
Il faut bien dire que je suis défigurée avec ces tâches. Pas facile à assumer avec mon grand front de burundaise… Mais je laisse, je me dis que si elle doivent “sortir”, qu’elles sortent et qu’elles me disent enfin ce qu’elles ont à me dire ! Car ces tâches apparaissent et disparaissent depuis l’enfance sans que j’en comprenne la signification. Et le seul traitement reste les rayons UV du soleil.
2 : je n’ai toujours pas mes règles, cela fait 6 mois. Suite à mon enquête “Jeu de piste et pas de danse” au cours de laquelle je prends véritablement conscience du signe que m’envoie mon corps, j’ai tenté d’avoir un échange avec mon père mais ce dernier étant malade (alcoolique), parler avec lui est pour ainsi dire impossible. Après d’importantes compréhensions restées au niveau du mental, je n’ai donc pas vécu la libération émotionnelle que je recherchais, ce n’était vraisemblablement pas le moment.
C’est bon de se rappeler que nous ne sommes pas maître de cette étape-là ! Je fais mon taf d’enquêtrice, j’utilise mon intuition puis mon mental mais pour ce qui est de l’émotionnel, il n’y a pas de bouton “on” sur lequel pousser quand ça m’arrange !
Retour à ce premier rêve : ce “G”, que cache-t-il ?
Sur internet, je trouve plein de choses dont 2 pistes importantes :
- le G à l’intérieur de l’Etoile flamboyante dans la tradition hermétique des maçons qui représenterait la matière première dont parlent les alchimistes.
- Et, le G = une spirale.
http://www.ledifice.net/6015-D.html
Le lendemain, autre rêve : je crache des mini grappes de raisin (morula) de mercure ou de plomb qui laissent l’intérieur de ma bouche tout noir.
Je lis sur wikipédia : “le grand problème est de savoir avec quelle matière commence le Grand Oeuvre (..) le plomb ou le mercure.”
Suite du rêve : Tous les gens autour de moi ont pour visages des squelettes, des têtes de morts, et le satanisme et la noirceur sont absolument partout.
Galène
Il est clair pour moi que ces deux rêves sont liés : En effet, le “G” serait la Prima Materia dans l’alchimie, et cette matière première serait le plomb.
En continuant ma route sur “qu’est-ce que le plomb ?”, je lis que la planète qui lui est associée est Saturne. En alchimie, cette dernière est celle de l’Oeuvre Noire et de l’intégration de l’Ombre.
Puis, je tombe sur la Galène : espèce minérale composée de sulfure de plomb.
Ses propriétés : émetteur, récepteur qui capte les ondes négatives et les renvoie à la terre. Mais également : ancrage, souvenir vie antérieur, récupération de l’âme chamanique, autotransformation alchimique. Je lis aussi : attention à l’intoxication ! Bien se laver les mains après avoir manipulé cette pierre.
ET : je découvre l’existence du poste à galène : il s’agit d’un récepteur radio à modulation d'amplitude extrêmement simple qui historiquement dès le début du xxe siècle permit la réception des ondes radioélectriques des premières bandes radios, des signaux de la tour Eiffel et des premiers postes de radiodiffusion.(..) il joua un rôle important dans la diffusion des messages (..) https://fr.wikipedia.org/wiki/Récepteur_à_cristal
Sur le mercure je lis que le métal est également associé au travail alchimique.
Et quant au Dieu Mercure ou Hermès, il est celui de toutes les ambivalences. De nature double, il est le symbole du bien et du mal, réunissant le clair et l’obscur. http://www.astroariana.com/L-Esprit-Mercure-de-C-G-Jung-une.html
Donc : tous ces symboles (traduire, diffuser, materia prima, plomb, mercure, poste) me permettent de comprendre :
Il est question de réception et d’émission d’informations. Cela colle avec la mission de diffusion qui m’incombe en ce moment, tant dans mon travail “professionnel que personnel”, voilà pourquoi tout est imbriqué et qu’il n’y a pas de distinction.
Et cela résonne aussi avec le travail alchimique de transformation intérieure qui consiste à aller rechercher toutes ces parties de moi perdues ici et là, “bonnes” et “mauvaises”.
Je suis à présent les indices qui me mènent vers ma déprogrammation et à la découverte de mes alter.
Le G sera mon “étoile”, comme dans la chanson de Jacques Brel “La Quête”.
Gérard & boomeranG
Deux films m’offrent d’autres indices importants : la dette et le passé
- “La Main du Diable”, dans lequel le personnage principal contracte une dette envers le diable.
Ce film est tiré d’une nouvelle de Gérard de Nerval. Ce dernier est décrit comme suit : Ecrivain français d'inspiration romantique dont l'œuvre « surnaturaliste » est une exploration poétique des frontières incertaines du rêve et du réel. Il fut considéré comme fou et connut l’enfermement en hôpital psychiatrique. Son histoire résonne très fort en moi : des mémoires d’enfermement rejaillissent souvent.
http://damienbe.chez.com/bioner.htm
Sur sa mort je lis : « En janvier 1855, on a retrouvé le poète pendu à la grille d'une ruelle, « le coin le plus sordide qu'il ait pu trouver », dira Baudelaire, mais certains détails bizarres laissent entrevoir un crime. »
http://www.historia.fr/létrange-suicide-de-gérard-de-nerval
- “Boomerang” : Dans ce film, un homme fouille dans son passé pour découvrir un secret de famille. Sa soeur, Agathe, refuse d’ouvrir les yeux par crainte de souffrir.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221654.html
Gustav
En rêve on me dit : le baiser sur la joue est la manière d’enseigner selon la tradition ancestrale.
Ce jour-là, je me rends en ville, dans un magasin de pierres. Le vendeur me propose d’en choisir une au feeling, et il s’avère que je pioche une Agate Crazy. Il me dit que les tons rappellent le travail d’un peintre : Gustav Klimt.
En tapant sur internet je trouve son oeuvre majeure : le Baiser.
Ca alors, purée, c’est la même image que dans mon rêve ! Alors, en quoi ce baiser va-t-il m’enseigner ?
Je ne fais tilt que quand je le vois écrit en anglais : The Kiss. Je me rappelle alors de mon ex lovebite et du corpus SDS (voir témoignage Initiation à la plongée), je comprends que selon le message de mon rêve, tous deux sont tout simplement là pour m’enseigner.
En rêve, je demande pourquoi j’ai encore mal au ventre. Réponse : parce que je n’ai toujours pas intégré ce que veut dire “avoir du mal en soi”. Et ce, malgré les apprentissages racontés dans mon précédent témoignage ?? Comme quoi, il y a bien des couches et des couches et des couches…
Grand studio
J’obtiens une résidence au Grand studio pour bosser sur ma pièce. Laisser le corps parler et transpirer pour qu’émergent de “vieux dossiers”.
Je commence par recevoir du carburant. En effet, le gars du mazout doit passer pendant que j’occupe le lieu. Il vient me charger en “or noir”, ou plutôt, il vient déverser un liquide rougeâtre.
Alors que je suis sur le trottoir et que j’attends le livreur de mazout, un homme passe et me dit en regardant les déchets qui jonchent le sol : “Y’en a marre de cette saleté, j’ai déjà demandé aux gens qui habitent là d’être plus propres, je vais devoir appeler la brigade. C’est quand-même fou de ne pas savoir être propres quand on en a les moyens!”
Pourquoi ai-je droit à ce spitch ?
Me souvenant du message de mon dernier rêve, je comprends : cet homme est un de mes alter et il est en train de rejeter la saleté au lieu de l’accueillir comme faisant également partie de qui il est.
C’est donc la saleté = le mal en moi, qui en a marre d’être rejetée !
Cette nuit-là dans mon rêve, on me dit que je suis la fille d’une énergie christique et vampirique.
Le deuxième jour de travail au Grand studio, alors que je veux sortir, je découvre paniquée que la porte est fermée. Je suis enfermée. Une énorme angoisse me prend au ventre, je n’arrive plus à respirer et je tremble de tout mon corps. L’alter (mort enfermé ?) sur un autre plan se manifeste, et, impossible de gérer la panique qui m’envahit ! Heureusement qu’un ami est là pour me calmer et nous sortir de là car l’état émotionnel dans lequel je suis violemment plongée me tétanise. Je ressens comme une urgence de la part de cet autre moi à être libéré mais pour l’instant, je ne fais que subir chacune de ses “attaques” à chaque fois qu’une situation d’enfermement se présente.
Génitrice
Toujours au Grand Studio.
Il y a une séquence dans la pièce où je décris une photo de mon enfance : mon père et moi sur un scooter. Il se produit alors quelque chose d’assez incroyable en répétant ce jour-là : laissant parler mon corps, je me mets à me déhancher tout en récitant mon texte. Petit à petit un alter, la femme de mon père prend la place de la petite fille. Tout le texte prend une tournure à connotation sexuelle sans que je le décide ni que j’ai à changer le moindre mot ! Quand je sors du “jeu”, je suis prise de rires nerveux et m’écroule sur le sol, choquée et perplexe.
Je me remets au boulot, la séquence suivante : les Tambours du Burundi. Ca dure 4 minutes. Je décide de ne faire que sauter, sur place et en tournant comme les derviches. Résultat je rentre dans une transe, m’effondre à la fin du morceau et éclate en sanglots en entendant la voix de mon père qui suit sur la playlist. La libération tant attendue est enfin là.
La nuit qui suit, le fameux liquide rougeâtre, mes menstrues “jaillissent” !! Je n’en reviens pas de ce qui s’est passé ! J’ai enfin lâché tous mes liquides !
Le dialogue “conventionnel” entre mon père et moi ne pouvant avoir lieu, voilà comment ma Guidance m’a amenée à la libération. Encore une fois j’affirme ici qu’on ne doit jamais jamais jamais douter de notre Enje et des chemins parfois étranges qu’il nous fait emprunter.
Avec mes menstrues, c’est le signe que j’accepte de redevenir Génitrice, je connecte avec la femme sexuée/la mère en moi. Ce n’est pas tant que je donne naissance à un projet sinon à moi-même !!
Bosser pour que je renaisse c'est à dire que mon projet soit conforme à qui je suis. Je ne veux pas faire de compromis.
Je reçois un mail des Leos, les mots : “intégrité”, “mise à nu”, “partage” me frappent. Effectivement, c’est de cela dont il s’agit, aussi bien ici dans mes témoignages que sur scène. Cela me fait penser au témoignage d’Anna “Travailler à être moi” et donc Devenir qui Je Suis. Dans la vie comme sur scène : Ne pas mentir ni à moi ni aux autres, ne pas jouer ni faire semblant, prendre tous mes alter, toutes mes parties avec moi. Oui, c’est à cela que j’aspire !
Mais les maux de ventre du matin au réveil m’enseignent : une partie de moi ne se sent pas autorisée à être elle-même et c’est sa trouille que je ressens au plus profond et qui me paralyse, me donne terriblement mal au ventre. Cet alter se fait psychologiquement casser, il se sent dévalorisé, nul, inadéquat, inutile. “On” lui a volé son assurance, il a peur de son bourreau et cherche sans arrêt l’approbation de celui-ci.
Je poursuis l’enquête.
J’écris “menstrues” et je vois “monstres”… serait-ce donc de monstres à l’intérieur dont il s’agit encore ?
Galline
Je lis le journal de Galline (partie 9.3). J’ai remarqué que nous étions souvent en parfait écho et une fois de plus, son texte sur la lovebite et les mémoires d’esclave me parle.
En effet : de mon côté je constate une réapparition “en cascade” de mon ex lovebite, l’homme dont je parlais dans mon témoignage “Initiation à la plongée”.
A ce propos je dois préciser :
J’ai effacé sa dette et voici la réponse que j’ai reçu :
“Il y aura toujours un lien entre nous et tu ne pourras pas m’empêcher de te rembourser”.
A la lecture de ce message, j’ai d’abord flippé en me disant que je n’allais jamais réussir à me débarrasser de ce psychopathe ! Puis mon prédateur qui ne tient pas spécialement à ce que j’évolue, me souffle : mais non Eli t’inquiète, le lien énergétique n’est plus, puisque tu as annulé sa dette ! Cool ! Tu peux te rendormir !
Pourtant techniquement, comme les rapports sexuels “permettent” des modifications dans l’ADN des partenaires, mon ex a raison, nous serons toujours liés.
Je disais donc “réapparition en cascade” de l’ex lovebite :
- En rêve : Mon ex dort avec moi, il enlève mes chaussures et me regarde amoureusement. Il est adorable mais je ne le supporte plus et le lui fais comprendre.
Donc, contrairement au dernier rêve dans lequel il me tenait par la nuque et me faisait hurler de douleur, ici, il n’est plus agressif, bien au contraire ! Mais mon alter, une partie de moi sûrement encore apeurée, le rejète. Nous sommes donc ensemble sur un autre plan, un lien existe toujours, mais constat : il ne me torture plus et je ne suis plus “sa chose”.
Donc je conclus : “Et si la leçon était justement de ne pas chercher à me débarrasser de lui ??”
Je réalise que ce qu’il demande c’est d’être accepté, c’est tout ! Il me regarde même avec amour !
- Le matin-même du rêve, je trouve dans ma boîte aux lettres : un recommandé à son attention.
- Puis, le lendemain le facteur sonne et me demande s’il habite toujours ici, ce qui n’est plus le cas depuis plusieurs années !
- Peu de temps après, je reçois un message de sa copine actuelle ! Elle me demandant de l’aide car elle ne sait pas comment rompre et a peur de lui. Elle m’écrit : “cette relation m’a déjà coûté beaucoup d’énergie”. Je ne suis évidemment pas étonnée et je l’encourage à aller au bout de ce qu’elle croit devoir faire.
Cette jeune femme est un de mes alter ?
Je retiens particulièrement le fait qu’elle est apeurée. En fait, c’est moi qui parle quand elle dit : “j’ai peur de rompre, peur de sa réaction car il peut être violent”.
Cette situation miroir me fait prendre conscience de ma propre peur, non pas envers lui mais envers ce qu’il représente pour moi : le lien avec le corpus reptilien SDS. Et le rêve m’encourage à penser que je n’ai plus rien à craindre de lui, plus rien à craindre du corpus mais que je dois accepter le lien qui nous lie car il est irrémédiable.
Et c’est à cette conclusion que j’arrive, comprenant que cette information doit être capitale, sinon mon ex ne serait pas apparu autant de fois en si peu de temps dans ma bulle de perception.
A l’issu de mon échange avec sa copine actuelle, je “nous” dis :
“Nous ne sommes pas sa mère !!”
Gakobwa
Cette phrase résonne fort et tout un champ lexical autour de la mère se développe autour de moi.
Je ne vois plus que ça : des indices me ramenant à la maternité, à la mère, à la naissance (film, conversation “anodine”, etc)
Et voilà que c’est le jour de ma naissance justement : le 31 octobre.
Nom de naissance : Eliane-Gakobwa Sophie.
Moi qui ne voulais pas faire la fête, je me retrouve à la Soul Party de Nostalgie : “soul” party, en ce jour d’anniversaire, mon âme a-t-elle un message pour moi ? “nostalgie” : “ sentiment de regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus lointains, auxquels on associe des sensations agréables, souvent a posteriori. »
Et voici le message : je remarque qu’à l’occasion de mon anniversaire, deux personnes ne se sont pas manifestées : mon père et ma soeur. Mon père, c’est habituel, par contre ma soeur, c’est bizarre, et ça me touche donc je dois creuser.
Gaufres
Le lendemain de mon anniversaire, arrivée dans la famille pour les traditionnelles Gaufres de la Toussaint : une épreuve de laquelle je me suis pas mal sortie, maintenant que je suis assez détachée émotionnellement de ma famille biologique.
Mon père et ma soeur sont “les mêmes”, dans mon langage, je dis “ce sont des tox”, et souvent, je m’en plains de ma famile de tox... On dirait des enfants. Une partie d’eux s’est arrêtée de grandir, ne s’est pas développée. Ils ont l’apparence d’adultes mais en fait non.
Quand j’ai appris l’addiction de ma soeur à l’héroïne, je me suis littéralement effondrée. Je pleurais tellement que j’ai cru mourir. De rage et de tristesse surtout. C’était “disproportionné”. A l’époque, ma kinésiologue a dû me prendre en urgence, je ne tenais plus sur mes jambes.
Il s’agit de ma grande soeur, j’en ai 2 et celle-ci a toujours été ma préférée, ma “petite maman”. Elle est ma mère sur un autre plan, j’ai donc toujours eu pour elle un attachement particulier. Après avoir tenté de la sauver, j’ai mis de la distance entre elle et moi parce que j’ai compris que cela ne servait à rien. L’héro était, et demeure certainement aujourd’hui encore, son maître. J’avoue avoir honte d’elle, et de mon père. Ce qui revient à dire que j’ai honte d’une partie de moi. Le miroir qu’ils me tendent est tout simplement insupportable.
A la fête, il y a la meilleure amie de ma soeur, elle s’appelle Sophie, on l’appelle Sophix et ce soir là, je ne la supporte pas. Elle se met à faire la vaisselle pour rendre service. Mais à qui ? Si ce n’est à son petit “je” ? Ma réaction : Rejet total !
Rejet total d’une partie de moi ! (je porte aussi ce prénom)
Et il y a ce X. C’est quoi ce X pour moi ?
Je le trouve intrusif, il me sort par les trous de nez ce X avec son dévouement, sa gentillesse, sa serviabilité, son besoin d’être parfaite, aimée et reconnue. C’est le X de Xmas : Christmas c'est à dire pour moi la fausse fête avec les fausses valeurs du faux Christ et de sa fausse lumière. Autrement dit le X du corpus SDS.
Et puis, le X, le chromosome, le féminin, ma soeur, ma mère donc. Ce qu’elle m’a transmis ? Le X de “tox”, “toxico”, “toxique”, “toxicomanie”, “addixion”.
Et enfin, le X c’est-à-dire l’inconnu, la chose secrète et cachée qu’on ne veut ni voir ni entendre, dont personne ne parle.
Le lendemain, alors que je regarde un film dans lequel le héros, comme par hasard, recherche sa mère, ma soeur m’appelle. Cette synchronicité confirme que je suis sur la bonne voie.
Elle veut me souhaiter bon anniversaire. Hier, elle a oublié. Je suis contente de l’avoir en ligne. Je peux lui parler, son prédateur n’est jamais agressif, elle ne me juge pas et je me sens respectée. Pour la première fois, je me dis : en fait, je l’ai toujours mal jugée. Et moi qui boude sans cesse les gens, je me mets à ressentir de la compassion pour elle.
Je reçois un message de Lamy, un pote qui en terme d’énergie, me rappelle mon ex lovebite. Il me demande : “Comment va le soleil ? ”. Ayant intégré le potentiel enseignant de mon ex et de ses alter, j’observe et détecte l’indice : le mot “soleil”. Effectivement, je manque de soleil, si il y en avait plus, je n’aurais pas ces tâches horribles qui me dévisagent.
Ce message me remet donc sur la piste des tâches sur mon front et fait un lien avec ma soeur.
Gène/Gêne
Alors que je révasse devant mon pot de chrysanthèmes jaunes (étymologiquement : “fleurs d’or”), je vois une limace en sortir et venir me saluer ! Juste le temps de faire un tour sur elle-même laissant apparaître une spirale dans un beau ralenti, et la voilà repartie dans le pot de fleurs.
Que cache cette petite limace ?
La limace et limaçon dérivent du latin “limax” et renvoie à “glissant”, “glisser”, c'est à dire dans mon système d’indices : glisser d’un corps à un autre, passer de l’un à l’autre.
Un de ses synonyme est “cochlea” c'est à dire coquillage en spirale. Voilà donc enfin le “G spirale”
La limace, ce petit animal hermaphrodite possède en effet une coquille en spirale mais cachée !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Limaçon
Enfin, je trouve que le limaçon se dit également d’une machine à élever les liquides, les poudres et les granulés, appelée “Vis d’Archimède”.
Rebondissant sur le message de Lamy (= mon ex lovebite devenu un ami) et n’en pouvant plus de ces tâches blanches sur le visage, je pars faire un banc solaire chez Exotic Sun. Au lieu de lire ce qui écrit, je lis Toxic Sun!!
En plus, la dame au téléphone quand j’appelle pour réserver me dit de me munir de mes papiers d’identité.
Ok. Mon franc tombe !
Je comprends : il y a un lien entre mes tâches et la toxicomanie qui existe dans ma famille.
Sur le retour, à la radio j’entends : Garder la saleté, ne pas se laver ! Voilà le point défendu par ce journaliste qui ne s’est pas lavé pendant 30 jours. Il affirme : “Certaines bactéries sont de véritables alliés”.
Ca me parle !
Toujours au volant, je m’enerve sur les autres automobilistes qui roulent comme des... limaces. Ils me gênent.
En plus, j’ai une gène dans la gorge : soit quelque chose est coincé soit c’est une petite blessure mais quelque chose ne parvient pas à passer/glisser.
Je checke à “chakra de la Gorge” : centre de la créativité, de la vérité, de l’affirmation de soi. Quelle situation ai-je du mal à avaler ?
Lien avec le chakra sexuel, lien avec mon ex-lovebite ?
Arrivée à la maison, je me pose et dans ma tête je revois le film d’hier soir “Top Hat” avec Fred Astaire. J’avais eu ce reflexe devenu presque compulsif de pianoter sur l’ordi et étais tombée en 2 secondes sur Gene Kelly.
Donc je récapitule les indices par écrit :
Les tâches + le mal en moi + ma soeur + SophiX + le chromosome X + la toxicomanie + la gène + la limace et sa coquille cachée + la spirale + Gene Kelly = ADN
Tout est là, c’est une question de génétique !
Les gènes = petite portion d’ADN responsables de l’hérédité.
Alors quoi ? J’ai hérité de cette toxicomanie/addiction? C’est dans mes gènes ?
Au moment où je me pose cette question, je reçois un mail qui dit : “Est-elle programmatrice ?”
Je réponds à cet alter qui me pose cette question : “Oui, l’addiction est programmée en moi”. Mais je ne comprends pas encore bien.
Je recherche des infos sur la drogue et le cerveau, j’apprends que le mot addiction vient de addictus et signifie : se rendre esclave, payer une dette contractée par exemple pendant l’enfance.
La drogue que ce soit l’héroïne ou l’alcool a d’abord inhibé complètement la souffrance de ma soeur et de mon père avant de les rendre complètement esclaves. Ils payent une dette !
Qu’en est-il de moi ? Moi aussi je suis esclave, moi aussi j’ai une dette ? Je pensais déjà le savoir !!
Il s’agit de la dette envers le corpus reptilien SDS. Ma dernière enquête m’a amené à découvrir mon lien avec le corpus, j’ai travaillé pour eux. Aujourd’hui, derrière le visage de mon ex lovebite, le corpus m’a fait savoir que le lien entre nous existerait toujours, tout simplement parce que c’est dans ma génétique !
Donc, leçon suivante, intégrer cette part reptilienne et ne surtout pas la rejeter parce qu’il s’agit de QUI JE SUIS.
Mais il y a autre chose lié à ça.
Je continue de chercher et je visionne sur Youtube : “Les traumatismes de l’enfance marquent l’ADN et le cerveau”.
Puis un reportage : “Traumatismes : sont-ils héréditaires ?”
Je me demande alors de quel traumatisme ma soeur a-t-elle bien pu souffrir ? et puis je comprends qu’elle en a peut-être “juste” hérité !
Quel était alors celui de mon père ? et s’il a été traumatisé pourquoi ne nous en a-t-il jamais parlé ? secrets de famille…
Tout d’un coup, je me rappelle que ma mère m’a expliqué qu’à chaque fois qu’il buvait, il répétait : “T’aimerais bien toi qu’on tue ton père ???”
Génocide
Les Hutus, dont mon grand-père paternel, ont été victimes d’un génocide en 1965. Ils ont soit été exécutés soit réduits en esclavage.
Je trouve un document pdf “Premier génocide des Hutus du Burundi en 1965. Crime toujours non-jugé.”
Là, coup de massue de dingue, je pète un câble, j’éclate en sanglots... la violence que je ressens est folle ! Je comprends enfin !!!
Dans ce document, j’apprends que les Hima c'est à dire les Tutsis sont les enfants naturels des “Vendeurs aux Enchères” de la période des raids esclavagistes.
Je lis : “Quand les Noirs les avaient contenus au cours de razzia ou désorientés dans leur progression, les esclavagistes arabes se liaient momentanément aux populations locales le temps de faire des enfants. Mais au moment de lever leur campement, ils s’éclipsaient en les abandonnant systématiquement. Pire, dans certains cas, leurs enfants étaient vendus à leur tour comme n’importe quel infortuné captif !”
http://www.arib.info/Cinquantenaire-du-premier-genocide-des-Hutu-du-Burundi-dossier-16-03-2016.pdf
Mon père, ma soeur et moi rejouons donc les esclaves et portons dans nos cellules le traumatisme de notre père/grand-père, Elie, assassiné parce qu’il était Hutu.
Je contacte pour la première fois cette souffrance inscrite dans mon ADN et qui se manifeste depuis toujours à travers ces tâches sur mon visage, qui ne sont autres que l’empreinte de la honte et de la culpabilité. Honteuse et coupable d’être qui je suis.
Je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer. Je me libère. Je suis infiniment triste pour mon père, pour moi, pour ma soeur. Et en même temps reconnaissante envers mon Enje de m’avoir montré ce qui se cachait en moi.
Porteuse des mémoires d’une victime de génocide, je comprends pourquoi il m’est impossible d’affirmer qui je suis.
Je repense à ce que j’ai appris en parallèle : mon lien avec les bourreaux.
Qui suis-je alors ? L’esclave ou l’esclavagiste ? Les deux.
Je me sens comme l’enfant d’un de ces viols, dont la filiation est “de toute façon” honteuse, ayant hérité dans mon ADN, c’est-à-dire dans ma Prima Materia, à la fois des gènes du bourreau et de la victime.
Merci de m’avoir lue,
Eliane G (Inscrite au cénacle - Bruxelles)
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