L'organisme qui me verse les prestations invalidité procède tous les 5 ans à des élections internes pour lesquelles sont appelées à voter (*) toutes personnes affiliées. Il s'agit d'élire des représentants de la profession sur les territoires, et au final (je fais court) un conseil d'administration régional. (* Plus loin dans texte)
J'ai rarement voté dans ma vie. Cet acte me parait vide de sens, mensongé et manipulateur. Je ne participe donc pas à ce vote-ci. Léger mal de ventre : les documents de vote reçus font intrusion, rappellent un passé douloureux. Ils finissent direct au rebus.
Sentiment de rébellion larvée. Un alter/programme victime émerge, opposé à donner davantage à manger aux prédateurs. Leur nourriture : luttes de pouvoir et autres manipulations de gouvernance. Une expérience en tant que salariée proche de la direction et du conseil d'administration pendant 13 ans (récurrence du chiffre, voir "mes pas vers le Réseau Léo") est édifiante.
La date limite du vote approche. L'organisme m'envoie des rappels récurrents afin que j'obtempère. Et non, job temps perd plus. Suppression des mails intrusifs. Alter victime insoumis de plus en plus agacé de cette intrusion et du ton empreint de langue de bois pour m'amener à "faire mon devoir". Montée en puissance du pompage d'énergie. Je décide d'y mettre un point final.
Cependant, les clés de compréhension sont insuffisantes pour intégrer totalement l'info. Un simple STOP à la prédation ne suffit pas. La taupe du jardin réapparaît, en image. L'enseignante m'indique de creuser en direction de la Connaissance (voir partage précédent). Remonter le plus possible à l'origine de la souffrance énergivore, la décortiquer. Ça fait partie de l'apprentissage.
Donc, examiner le sentiment de rébellion de l'alter identifié ; reconnaitre la stratégie de sa prédation, comment elle opère. Observation sur plusieurs semaines. Pause. Faut s'y mettre à présent, et chercher ce qui me chiffonne. Le plus drôle dans l'histoire, c'est de se désidentifier des alters et de la prédation, et ensuite, de s'unifier avec (si j'ai bien compris).
L'effet en cascade du processus de découverte se révèle pendant l'enquête.
(*) Voter. Arrêt sur ce mot. L'Ange m'incite à consulter un dico ; l'outil m'amènera plus loin à déprogrammer des vœux d'alter religieux :
= fam. du latin vovere, votus, "vouer". "Souhaiter".
"Promesse ou offrande solennelle faite aux dieux en échange d'une faveur demandée ou accordée".
Puis, "souhait exprimé, désir", votivus : "votif ", devovere, devotus : "vouer entièrement aux dieux, en particulier comme victime expiatoire" ; devotio : "vœux par lequel on se consacre aux dieux" et bas lat. "attachement sans réserve"
(Dictionnaire étymologique du français de Jacqueline Picoche. Le Robert, collection les usuels).
Voter -> mémoires d'expériences religieuses. L'Ame sait, ses signaux créent des raccourcis subtils.
1ère étape. Stand by, respirer, intégrer.
2ème étape : un rêve et ses symboles quelques nuits plus tard.
Dans une mercerie, des femmes font des emplettes. Ambiance hyper féminisée. J'y suis, habillée en homme, habits militaires ? Une amie (ex-collègue de travail, Claudie : clos-dit) choisi avec soin de la dentelle ; la vendeuse, l'allure très féminine, éparpille à ses pieds des boîtes ouvertes remplies d'autres modèles. Je demande à l'amie de s'activer à choisir, nous devons quitter cet endroit. Elle continue ses emplettes et ne me suit pas. (hors rêve : décision antérieure de la laisser "partir de ma vie", je ne la contacte plus. C'est acté)
Je me dirige vers la caisse pour payer (alors que manifestement, je n'ai rien acheté). La caisse ressemble plutôt à un bureau administratif, où l'employée m'invite à déposer mon lourd et encombrant sac à dos. L'endroit est exigu et je dois veiller à ce que mon sac ne renverse rien autour de moi dans mes déplacements (ne pas renverser l'ordre établi de ce lieu de travail par faux respect qui occulte de la soumission, sinon culpabilité). Je garde sur moi mon sac à dos, "j'ai l'habitude", lui dis-je. Nos échanges sont cordiaux, mais ne sont qu'apparence de convenances 3D. Evitant mon regard, l'employée respectera mon choix, celui d'être alourdie d'un poids inutile, non sans un sourire empathique. (En SDS+ / SDA, respect des choix d'autrui).
Mettre par écrit le rêve provoque l'ouverture de compréhensions à tiroirs parfaites pour continuer l'apprentissage (effets en cascade du processus créatif d'une réalité prédatée).
Liste des compréhensions auxquelles j'ai accès, là où j'en suis :
- observer plus finement les signes de ma supra-conscience ; la dentelle, symbole de finesse, d'un travail minutieux et précis d'ajustement des fils (alter cagote), fils conducteurs de compréhension et non ficelants, (bloquants, SDS).
- Revenir au féminin, laisser encore plus de place à l'intuition, lui faire confiance, lui laisser le temps de s'harmoniser, de s'exprimer, de renaitre après une longue expérience de mise au silence.
- Déposer à jamais le fardeau du sac de l'alter encore plein de rancœurs liées à l'expérience en milieu professionnel. C'est aussi le sac de mes parents, et des générations antérieures. Souffrance supportée sans jamais l'exprimer. Transfert d'alter soumis, du coup, resté muet. La prédation profite de l'aubaine pour entretenir ma souffrance (au travail) larvée et non exprimée. Les grèves au boulot me mettaient super mal à l'aise. Tu m'étonnes : rassemblement d'alters eux aussi en souffrance, au repas des prédateurs. Sensibilité exacerbée, émotions, mal de ventre, mal à l'âme. Si je continue, je meurs. Au sens propre. Reboot complet 6 mois après, puis licenciée pour invalidité au bout de 3 ans.
Déposer un tel sac me permet de bousculer l'ordre établi à tendance entropique, de me désidentifier de cette souffrance, donc de l'alter, m'alléger d'un fardeau autant transgénérationnel que transdimentionnel. Compassion pour ma lignée. Idem pour moi : c'est nouveau.
Je poursuis l'enquête. Y a t il des ramifications en moi de cette souffrance ? Des sous-programmes ? C'est dingue, un alter en nourrit d'autres, mais y en a encore combien ?!!! Approfondir l'observation pour déterminer d'autres failles utilisées par la prédation, apprendre d'elle, et prendre de la distance.
Par exemple :
- en arrêtant d'endosser inconsciemment une partie du vaste programme de sauveuse-victime-rebelle, et par conséquent, là aussi, énergivore pour les autres et moi-même.
Dans quels autres domaines cela est-il encore agissant ? Comment je tends le bâton pour me faire battre, comment le miroir opère ? Et question qui fâche : comment je m'y prends pour soutirer de l'énergie à d'autres (les dents du prédateur grincent) ?
2 évènements vont me le montrer.
* lors d'un achat de viande bio :
m'excusant de poser la question de savoir si les animaux sont nourris en pâturages, la réponse du boucher quelque peu agacé est claire : "ben, oui, question bête !". Fermeture de mon plexus, petite alarme qui venait de loin. Touché ! Merci miroir de Monsieur le boucher qui manie les armes pour en découper de la viande.
Au fait, mes armes perso, quelles sont elles ? Glaive, épée, katana, baïonnette (erreur de frappe, écrit "baillonnette"). Tout l'attirail des alters guerroyant sur d'autres lignes temporelles dans des arènes (alter persécuté chrétien), champs de bataille, combats au corps à corps, comme dans ce flash des années en arrière d'un jeune garçon enrôlé de force, alter "mort de trouille", pleurant sa mère (j'ai failli écrire "sa race"), qui refusait d'avancer, baïonnette aux poings.
Tout ça dans mon fourreau inconscient ? Tout ça, oui, révélé suite à un achat de steaks hachés ! Les repas sont du coup un peu plus conscients.
* lors d'un échange verbal avec l'employé du guichet de la Poste il y a quelques mois :
Miroir du salarié sanctionné par une mise à pieds de 3 semaines et d'un conseil de discipline pour avoir eu l'audace de saluer un client en citant son nom de famille, comme cela se fait dans les villages où tout le monde se connait. Il exprima sa part d'humanité devant la clientèle ; un personnel encadrant de la poste en a été témoin. C'est totalement contraire au "règlement", d'où les sanctions.
Je comprends alors pourquoi avant cet évènement, l'homme est froid et distant. Il respecte le règlement. J'aime pas du tout son attitude, au point d'éviter d'aller à son agence pendant quelques mois. La prédation de mon alter en souffrance non identifié m'inspire rejet et jugement à son encontre pendant tout ce temps. Diviser pour mieux régner. Des synchronicités m'y font retourner ; j'y vais cette fois sans projeter quoi que ce soit, la plus neutre possible, munie de quelques bases à propos de prédation et de miroir. Apprendre à s'aligner.
Arrivée en l'agence postale, je trouve Monsieur accueillant. Et sans m'y attende, l'homme témoigne de sa mésaventure. Par résonance, mon alter revit sa souffrance à travers ses mémoires transposées à ma propre expérience en milieu du travail. La prédation se nourrissant au passage. Merci pour le miroir, grosse claque de compréhension. Chapeau bas devant un tel agencement.
J'en reviens au jeu de piste et à l'interprétation du rêve :
- en conséquence (autre effet en cascade), cesser d'entretenir le passé entropique de l'expérience en milieu du travail pour enfin envisager un futur différent.
- admettre les rôles des prédateurs et leurs stratagèmes (perso, c'est important pour défaire la pelote de liens et le sac (encore un) de nœuds à l’œuvre) : pressions psychologiques larvées et non exprimées jouant sur la peur de perdre mon emploi, générant le sentiment de dépassement de soi ; stress permanent, car entretien d'évaluation annuel avec sa liste d'objectifs vides de sens et des pressions sans fondements. Cocktail savant, générant sentiments profond d'ennui, de soumission, d'injustice, d'absurdité, d'inhumanité. Avec en prime l'omerta au sein des salariés soumis au même cocktail.
L'alter victime y a l'illusion d'y "trouver sa place", une justification d'existence faute de programmes comme la plupart "des gens" : famille, couple, maison, aisance financière et blablabla. Tombé en pleine comparaison d'avec les "autres", sentiment de n'être qu'une crotte parce que les "autres" ont réussi là où je crois échouer. Croyance entropique.
Quel fractionnement ! Ok, j'arrête de me rouler dedans, ÇA SUFFIT !
C'est une expérience de vie. Tout ce décor de fond est nécessaire à l'évolution de mon âme. Un théâtre 3D bien huilé. La pilule est moins raide à avaler maintenant.
Aller, JE RESPIRE !
*******
Et qui dit victime, dit bourreau, en amont. J'accepte. Chaque chose en son temps, y en a un qui arrive, en lien avec ce qui suit. Cela fera l'objet d'un autre partage.
D'ailleurs, le titre de celui-ci était initialement "déprogrammation à effet domino". Le terme me gène. "Mot populaire issu du latin ,19e siècle : pèlerine à capuchon portée en hiver par les prêtres". (Dictionnaire étymologique du français de Jacqueline Picoche)
Je le remplace par "cascade". ("Tomber", même dico ; j'interprète en "sortir de la tombe, exhumer" les miasmes.
Autre clé de déprogrammation de mémoires religieuses, autre code d'accès : le verbe "voter (...) vœux" mentionné au début.
Ainsi, nouvelle découverte :
sous l'effet de l'attirance/répulsion religieuse, ma conscience est fractionnée, disséminée. Se produit une vision de faisceaux partant dans tous les sens, désordonnés, desquels le centre est loin. C'est perméable, comme du gruyère, plein de trous, de failles. (L'Ange me rappelle d'aller manger, et de continuer plus tard. Équilibre haut-bas, le corps et ses composants ont aussi besoin de carburant).
Le fractionnement provoque par exemple :
• émotions contradictoires ;
• perte d'énergie financière et dans la matière, achats compulsifs de livres, produits pour loisirs créatifs, peinture, calligraphie, etc... ;
• volonté d'affirmer des choix d'alters, la prédation utilisant leur mémoire, créant de véritables passions, des failles en fait ; (Sand : "quand tu donnes au prédateur, il amasse, il amasse" ! vidéo "dans la forêt du Rialsesse")
• relations avec mon entourage sous le prisme des alters, comme avec mon fils, miroir, tel qu'expliqué plus loin.
Quid de mon Ame ? Elle étouffe. Et l'Ange ne lâche pas. Ras le bol du rythme métro-boulot-dodo qui ne me laisse que le week-end pour m'exprimer, récupérant de la semaine, et provoquer un blues insupportable le lundi matin, jour de reprise du rythme débilitant.
Ainsi, ces ex-failles (passions), peuvent aujourd'hui être transmutées en expressions de mon Ame, de manière plus équilibrée. Extraire l'intuition de l'intellect, conscientiser que l'Ame a besoin se s'incarner en une libre expression d'Elle m'aime. (Merci Jenael à Eli, vidéo retrouvailles à Graulhet p2).
Je comprends aussi le sens d'une expérience antérieure, lorsque le moral était au plus bas, voire en-dessous de limite, en révolte d'être incarnée dans ce monde de déviants. Peu avant mon reboot en 2016, après lecture du livre "Message des hommes vrais au monde mutant" qui en rajoute une couche de larmes et de mal à l'Ame). Livre de chevet.
"Pourquoi ce corps ? Pourquoi être obligée d'y habiter, d'y souffrir ?" Réponse de l'Ange, telle un éclair : "CORRESPONDANCE". En langue que j'appelais à ce moment "des oiseaux" : " le corps est ce pont dense."
"Pont. Entre quoi et quoi ?" L'Ange : "Densités". Fin de la communication.
Baffe recadrante ! Faut vraiment t'incarner. Continuer ton expérience ici-bas.
Retour à l'enquête :
Ecrire en détails les signes antérieurs ambivalents de ma supra-conscience me permet de conscientiser les ramifications et l'étendue de la programmation religion ; son efficacité et les différents scénarios mis en place au fur et à mesure des étapes de vie. Comme un renouvellement tacite et de plus en plus adapté à ma psychée.
Par exemple :
- une tante, côté paternel, avait rejoint les ordres. Petite, je me sens bizarrement mal à l'aise en sa compagnie.
- école primaire. J'apprécie la présence d'un curé qui nous faisait catéchisme, même si je comprends rien de ce qui se dit. Jusqu'à ce qu'il me gifle pour avoir traversé en courant le couloir menant aux classes. L'image de substitution du père autoritaire se désintègre.
- pré-ado, je déteste en silence cette église de quartier destinées aux ouvriers de l'usine qui emploie mon père, fabriquée en tôles soi-disant "provisoirement" (30 ans après, elle est encore debout). A peine chauffée, lugubre à souhait, alors que les contre-maitres ont la leur, dans leur quartier, en pierres, et bien chauffée. Diviser pour mieux régner. Rejet de la religion, de la Bible dont je ressens instinctivement le caractère trompeur telle que présentée au catéchisme, vite abandonné avec l'appui des parents, tout aussi critiques. "On a beau être ouvriers, faut pas nous prendre pour des imbéciles", paroles paternelles. Tiens, même alter rebelle ?
- adulte, j'étudie la calligraphie médiévale. Pendant un exercice, flash d'un scriptorium et du froid intense du lieu éclairé à la bougie.
- la vue de l'original imposant de la Bible de Kells et ses enluminures (XIe siècle ; tiens, chiffre 11 ; je suis née le 11 mai) lors d'un voyage en Irlande : profond choc émotionnel ; achat d'un livre à son sujet, recherches et compilation de documents, lus "religieusement".
- le film "le nom de la rose", provoquant à la fois malaises physiques, émotionnel et torrents de larmes. J'en reconnais autant un alter moine que pauvresse se prostituant pour pouvoir manger. Et cet inquisiteur ! Pause. Léger mal de ventre. Résurgence de programmes : peur d'avoir faim, d'en mourir ; peur du possible rôle de bourreau.
- les vêtements qui grattent la peau sont bannis, car insupportables (mémoire de robe de bure, logée en mon pelvis telle une ceinture de chasteté, "enlevée" lors d'un soin alternatif éprouvant).
- la fascination des chapiteaux d'art roman et leur ambiance feutrée.
Re-étude de la symbolique. Obsession du compagnonnage, des chefs d’œuvre de Compagnons. Je fonds en larmes à un musée du compagnonnage, devant des chefs d’œuvres de charpentiers. Alter enfant de Maitre Jacques. Cagot. Mon fils, Guillaume, y réalisera un "rêve" perso : projection inconsciente d'une mémoire.
Nous en avons parlé. Il ne m'en tient pas rigueur. Le cadre lui a permis d'expérimenter la confrontation au masculin, car pas de père pour équilibrer la relation depuis son plus jeune âge. Même si cela a été dur au début pour Guillaume, aujourd'hui, il ne regrette rien. Expérience formatrice qui lui a permis de s'émanciper des Compagnons pour créer sa propre réalité, sa propre expérience. Guillaume, dit-il, a beaucoup appris sur lui. Il m'offre l'apprentissage de "le lâcher", de me déculpabiliser du sentiment de mauvaise mère, d'avoir fait ingérence un moment donné dans sa vie. Karma en partie réparé. Apprentissage du détachement.
Neurones atrophiés. Le tout sur fond amer d'une croyance de n'avoir ni temps ni argent pour partir sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Tout me le met sous le nez : j'habitais alors au Puy-en-Velay, Haute-Loire, ville départ du chemin de retour vers les origines. T'inquiète, c'est pour bientôt. Je préfère retourner à l'origine.
Sous l'autorité d'alter au pouvoir, le vécu se reconduit si la connaissance n'est pas appliquée ; la fragmentation de la conscience risque de perdurer, supermarché de prédateurs ouvert 24/24 h. Début d'intégration, à mon rythme, sans pressions.
Aller, JE RESPIRE ! JE RESPIRE !
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Le lendemain après l'écriture de ce texte, en promenade, une voiture ralentit à ma hauteur. Sa conductrice, d'un certain âge, me demande si je me dirige vers le bourg.
"non", lui répondis-je . "Parce que", dit elle avec un large sourire, "si vous étiez allez à la messe, je vous y aurais emmenée." Devant mon nouveau refus, elle démarre en direction de l'église proche.
Je note son élan de rendre service, sa part SDA. J'entends un "sacré non d'un chien de charité chrétienne !". Ma part SDS veut juger, sous l'effet de l'alter en rejet de la religion, cette fois reconnu et qui me teste.
Retour sur l'observation : une part d'ingérence de la conductrice à mon égard. Puis, la couleur grise de son véhicule, cousin très éloigné de sa version moyenâgeuse, la charrette qui mène la sorcière au bûcher.
Alter : halte erre. Au sol, devant moi, parallèle à la voiture, "git" un lien en plastique, en forme de boucle, tel une corde de pendu : lien - relier - religare - religion - alter sorcière - prédation. La cascade de compréhensions continue. Lien rompu et compréhension de la faiblesse de ma gorge au moindre courant d'air. Fini les "ris, no phare un gîte" et autre maladies en "ite".
Merci le contexte. Stop la prédation, je ferme les portes de ton église et m'en retourne vers ma conscience, sans velléités de jugement envers toi, quiconque ou moi-même.
Je respire le bon air frais de la campagne, tranquille.
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J'intègre étape par étape qu'il n'y a pas de "mauvais choix" de vie. Juste des expériences pour apprendre à s'orienter, à décider ou décéder. Certaines sont plus rudes que d'autres. Alignement intérieur nouveau, grandissant.
Maintenant, la Bretagne. Lieu de vie transitoire, d'autres expériences en cours. La prédation m'a éjectée loin de mes origines. Pourquoi ? Réponse de l'Ange : "se mettre au vert, récupérer". C'est pas la prédation, c'est son boss.
Le chemin vers l'origine nécessite de traverser son compost, quel que soit le processus de décomposition. Qui a dit que les chemins (de Dieu, terme qui me parle pas, évidemment) étaient impénétrables ?
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Le 06.02
Ecriture du texte, plus de 3 semaines pour le mettre en cohérence. Est-ce dû à la prédation qui m'empêche de la contacter par ce moyen ? Observation plus en amont : l'Ange utilise le filtre de la prédation pour m'aider à mettre en cohérence mon travail intérieur. Je comprends la subtilité le lendemain, en nettoyant le filtre de la machine à laver. Il est partout, l'Ange, même dans la machine à laver ! Trop fort. Journée de grand nettoyage de la matière ensuite, logique.
Ça va me permettre d’avancer. Et ce n'est plus indigeste ; c'est aux gènes de transmuter en partenariat avec mes instances supérieures, avec lesquelles j'apprends à coopérer plus sereinement, avec le réseau Léo et tous ses partenaires de quête. Gratitude.
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