43 - DÉCIDE ou décède - par Yakout

 

Fin février

Sortir du contre-rôle psychique du prédateur :

Cette « identification » à d’autres pensées que les miennes/nôtres font de moi/nous sa marionnette, nous faisant vivre des scénarios divers et variés dans notre bulle, tous semés d’embûches et sans réel aboutissement. Les aventures du sommier dont l’histoire tourne en boucle depuis des mois, en est la preuve parfaite, tout comme le départ de Fred qui est très long à mettre en place.

 

D’ailleurs à propos du suivi de la commande du sommier, Fred m’envoie un mail avec l’introduction suivante :

« Ça tourne toujours en rond… ». Normal, on était sous hypnose et dans l’incapacité de réfléchir.

Et à peine 5 minutes plus tard, Ysis Marie me demande sans préambule « c’est quoi un tourniquet maman ? ».

 

La seule solution : l)archer/lâcher l’affaire !

Le jour où je DÉCIDE de me libérer de ce sommier/alter Kingú entreposé dans la cave depuis des mois (au sens propre comme au sens figuré) je reçois un sms concernant ma nouvelle carte d’identité.

 

D’ailleurs, on va enfin DÉCIDER d’en commander un autre dont la livraison va se faire en 12 h depuis la Belgique (Bruxelles plus exactement !).

 

La seconde leçon qu’il me fallait comprendre liée à ce sommier, concerne le prénom Sarah, le personnage de la Genèse que je décris plus bas.

(Sarah est aussi la personne qui échangeait avec Fred sur le suivi du sommier qui ne voulait PAS VENIR).

 

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Départ pour Albières :

Comme les congés de Fred ont été posé, on DÉCIDE finalement de retrouver les Léos début mars (du 03 au 07 mars). La synchronicité fait qu'une maison va être en location très bientôt et que notre location du moment se trouve tout juste à côté, alors...

 

À peine arrivés, nous visitons cette maison dont les travaux sont en finition. Le propriétaire nous accueille chez lui et nous informe qu'il a déjà accordé sa maison en location à une autre personne. Il prend bonne note tout de même de notre demande.

 

En parallèle à «notre préférence pour cette maison », Eli, dans la position de notre futur bailleur, vit la même situation en miroir avec la vente de son appartement : dans un premier temps, elle accorde la vente de son bien à la première personne qui se présente, puis arrivent ensuite un couple avec enfant, qui lui font savoir qu’eux aussi ont flashé sur son appartement.

Sans surprise, Eli fait face à cette culpabilité très rapidement et annonce à cette famille que la vente de son bien leur est accordée.

Le premier « noeud » concernant la culpabilité en miroir est défait grâce à sa prise de conscience.

 

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Et comme les claques pleuvent à Albières :

Je prends conscience de la supercherie des soi-disant « signes » de mes en-quêtes, la plupart mis en place par le prédateur.

En fait, je croyais ce que le prédateur me disait, en « interprétant » ce que je prenais pour des signes. Mais très rares sont ceux qui me parvenaient réellement. En fait, avec le recul, j'étais conditionnée à aller les chercher, ce qui n'est pas du tout pareil.

Super leçon, donc pas grave.

 

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Autre réveil :

Prise de conscience d'une autre faille par laquelle rentre la prédation pour se nourrir de mes émotions, la même faille que porte ma mère et que j’ai transmise à Ysis Marie, celle de la tristesse.

Ma mère tient souvent les propos suivants : « miskina (la pauvre en arabe), c'est triste.... je suis triste » et pleure ensuite ce ressenti de tristesse.

 

C'est Ysis Marie qui sans aucune raison, plusieurs fois, va nous dire "je suis triste" de manière à nous informer de cette faille par laquelle rentre la prédation.

 

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La désidentification en famille, côté Fred :

Durant ces quelques jours, le corps de Fred exprime des maux physiques : crampes aux mollets, puis des cuisses jusqu'aux fesses éprouvant des difficultés pour marcher, avancer/freins physiques de ces alters très colériques qui sont niés, pas vus, pas entendus.

 

Prise de conscience le concernant, d’être sous l'emprise d’un alter colérique (le Gris du futur). Alter très en colère contre le prédateur Kingú dont le Gris est son esclave sur une autre ligne.

 

Arrivent ensuite des ressentis d’une autre ligne temporelle de la perte de nombreux frères Gris lors d’une très grosse explosion « sonique » quelque part dans l’espace.

 

Les signes extérieurs de notre bulle lors de ce séjour à Albières :

Pas de wifi sur place mais partage de connection possible entre iPhone et IPad.

Et pour que je capte bien l’alter du futur qui veut être reconnu, le calendrier de mon iPad affiche le jour suivant, il est calé sur le lendemain, me montrant ainsi que je ne suis pas sur la bonne ligne temporelle. Merci à Sand pour cette précision.

 

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Comment sortir de cette hypnose ?

En ce qui me concerne, le prédateur me faisait croire que « je » pouvais m’en sortir seule, que « je » suis forte, donc pas besoins des autres.

 

Je réalise le jour de mon départ d’Albières en discutant avec Sand, que je n’ai jamais réellement dialoguer avec l’En-je (sauf pour le remercier).

Je prends conscience de l’orgueil de cet alter et de son hypnose.

C’est clair que je n’y arriverai jamais toute seule, j’ai besoin de l’aide de l’En-je au quotidien ainsi que des claques-Léos.

 

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8 mars

Démarches administratives pour effectuer de nouvelles cartes d’identité pour Ysis Marie et moi-même.

Lorsque je présente mes documents, l’agent administratif me fait remarquer ce que j’avais déjà vu sur mes photos : à savoir qu’il y a une ombre sur mon visage, côté gauche (sans blague).

Elle me dit alors : « Ils risquent de faire un rejet car il y a une ombre sur votre photo », ce à quoi je lui répond : « c’est la part d’ombre que je reconnais en moi ».

 

Accepter toutes mes parties, y compris celles qui n’empruntent pas la voie SDA.

(Ma carte est prête en moins de 10 jours).

 

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Sur la piste de prénoms archétypaux : Gabriel (Gaby), Marie (Ysis Marie), Agar (Layla), Ismaël (fils de Layla), Abraham (Fred) et Sarah (moi). Source Wikipedia

 

L’Annonciation est l'annonce de sa maternité divine faite à la Vierge Marie par l’archange Gabriel.

Avant d'être faite à Marie, l'Annonciation d'une grossesse miraculeuse est faite à Sarah/Saraï, épouse d'Abraham...

 

... Dieu apparaît pendant la visite de trois hommes... , à qui Abraham offre l'hospitalité. Abraham demande à Sarah de préparer des gâteaux. L'un des étrangers réitère l’Annonciation de la grossesse de Sarah, qui est très âgée et en rit intérieurement à cause de son âge, ce que Dieu reproche à Abraham. Sarah, prise de peur, ment à Dieu en niant avoir ri. Dieu réaffirme simplement le contraire.

 

Sarah/Saraï offre Agar à son époux car leur union est jusque-là stérile. De cette union naîtra Ismaël.

Agar (en hébreu : Hagar ; en arabe : Hajar) est un personnage de la Génèse. Elle est la servante égyptienne de Sarah.

 

Agar est une noble égyptienne, servant à la cour du Pharaon, qui décide de suivre Abraham et sa femme Sarah, femme et demi-sœur d'Abraham. Agar tombe enceinte et méprise dès lors Sarah, qui la maltraite en retour. Agar fuit dans le désert, où un ange/Gabriel la trouve, lui dit de rentrer et d'obéir à Sarah. Il lui prédit une descendance nombreuse et lui dit d'appeler son fils Ismaël car Dieu a entendu son humiliation.

 

Sarah donne finalement à Abraham un fils, Isaac. Ismaël et Isaac sont élevés ensemble. Mais Sarah demande à Abraham qu'Agar soit chassée avec son fils Ismaël, car elle ne veut pas qu'Ismaël hérite avec Isaac. Agar et Ismaël, munis de pain et d'une outre d'eau qu'Abraham leur a donnés, errent dans le désert de Beer-Sheva. Lorsque l'outre est vide, Agar pose son enfant sous un arbuste, puis s'en éloigne pour ne pas assister à sa mort et sanglote. À nouveau, Dieu entend et voit la détresse d'Agar, il envoie son ange pour la rassurer et lui fait voir un puits, auquel elle remplit l'outre pour son garçon Ismaël.

 

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Autre piste, autre prénom : Henri.

 

Lors de notre dernière journée à l’Estagnol, Sand me raconte un bout de son histoire personnelle sans nommer qui que ce soit. Je ne sais pourquoi, une fois rentrée, je vais sur le site du réseau Léo et je lis son parcours.

 

À la toute fin de celui-ci, elle y mentionne le prénom Henri, un ex-compagnon.

(Henri est aussi l’un des prénoms de Fred).

 

À la suite d’échange de mails avec les Léos concernant « Henri », Eli m’envoie le mail suivant :

«Mon grand-père maternelle (le père de Jocelyne, ma mère) s’appelait Henri. Il est mort à la suite de plusieurs thromboses. Càd que des caillots de sang ont bouché ses artères générant la paralysie. Je ne l’ai connu qu’en fauteuil roulant complètement paralysé. Ma grand-mère, Sophie, a passé 20 ans à s’en occuper, comme d’un enfant».

Pour info, la mère de Fred s’appelait Jocelyne et son père, donc son grand-père maternel, Henri (d’où son 2ème prénom).

Cet alter « Henri » qui demande lui aussi à être reconnu, se manifeste (comme expliqué plus haut) dans le corps physique de Fred. Il est manifestement sujet à une thrombose, probablement veineuse.

 

Définition Thrombose (J. Martel) :

Le sang circulant dans mes veines représente la joie de vivre. Une thrombose, qui se définit par une formation de caillots de sang dans une veine ou dans une artère, provoque un blocage empêchant le sang de circuler librement.

Cet état démontre qu’il existe également un blocage dans la libération et dans la circulation de l’amour. Me sentant seul, je suis peiné et j’ai l’impression que les difficultés auxquelles je me heurte sont trop lourdes à supporter et que je ne suis pas capable de les surmonter. Je perds ma joie de vivre. Ma vie me semble stagnante, je me sens négligé, abandonné et incompris. J’ai l’impression de ne plus avoir d’amour en moi, je deviens inflexible ; je suis de plus en plus ferme dans ma façon d’agir et de penser, ce qui provoque le durcissement de mes artères. Je lutte contre tout changement et je campe sur mes positions. Y a-t-il une situation ou une croyance par rapport à laquelle je m’accroche et que je n’ose pas laisser aller ? Cette manifestation atteint mon corps tout entier. Il est intéressant de noter que la thrombose se manifeste souvent au niveau des veines. Je peux vivre une situation où j’ai de la difficulté à recevoir, notamment de l’aide (soit psychologique soit matérielle et financière) des autres. Je pense être capable de tout faire seul. Je retiens l’amour. Quand la thrombose apparaît sur mes jambes, elle m’indique une crainte d’aller de l’avant, une tendance à demeurer « figé », en perte de mouvement. Je peux me sentir « cloué » au sol.

 

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11 mars

Je prends conscience d’un alter super stressé mis en lumière par notre chat qui fait de l’alopécie.

 

Définition Alopécie (J. Martel) :

... La perte de cheveux (aussi appelée alopécie) signifie que je me suis éloigné du divin en moi. Je suis une personne axée sur le plan matériel plutôt que spirituel. Il se peut que j’aie beaucoup d’intuition mais je préfère m’en tenir davantage à des aspects plus matériels, plus rationnels. Souvent, si je perds mes cheveux, je vis une ou plusieurs situations où la tension est si grande que je m’en « arrache les cheveux ». Plusieurs expériences stressantes ou même traumatisantes peuvent accélérer le processus de la calvitie...

Je veux me libérer de cette pression qui m’étouffe. Je veux être moi et cesser de vivre en fonction des obligations extérieures. En perdant mes cheveux, je me délivre de ce qui m’emprisonne...

Je suis tellement exaspéré par rapport à une situation de ma vie que je « m’en arrache les cheveux de sur la tête ». Je vis un déchirement intérieur comme un calvaire...

Toute crainte intérieure entraîne l’incapacité d’agir, le désespoir et des tensions qui me prennent au dépourvu ».

 

Ce jour-là, je me retrouve face à une peur profonde qui entoure l’êtreté de Fred, le paralyse, une peur qui l’empêche de décider par lui-même. En fait, il s’agit pour lui/en miroir de retrouver sa souveraineté.

 

En parallèle, je n’arrive pas à savoir ce qui est bon pour moi, je n’arrive pas à prendre de décision : appeler ou non le propriétaire pour en savoir plus (concernant notre future maison à Albières). Cette simple action en apparence, est très difficile à faire pour retrouver de l’autonomie sans personne qui me dicte quoi faire, sans contrôle mental.

 

Le deuxième « noeud » qui va nous rapprocher des Léos est une peur à traverser.

J’affronte finalement la peur de cet alter et DÉCIDE enfin par moi-même d’envoyer un message au propriétaire en question.

 

Quelques jours plus tard, Fred se retrouve face à la même situation : DÉCIDER de ne plus attendre.

Je pense sincèrement que tout ça me fera vraiment rire une fois qu’on aura quitté Courbevoie :

 

La prédation met le paquet dans sa bulle !

 

1/ Fred devait voir sa boss à son retour d’Albières. Elle n’est pas là pour raison perso durant plusieurs jours (plus de 2 semaines), elle est donc dans l’impossibilité de lui donner sa réponse concernant l’acceptation ou non d’une rupture conventionnelle (le scénario de la prédation qui nous maintient dans l’hypnose).

 

2/ Du coup, Fred n’attend plus et DÉCIDE de s’adresser au Directeur pour connaître la réponse de la DRH/Co-rinne et apprend en fin de journée, qu’elle a refusé la rupture conventionnelle une 2ème fois.

 

3/ Fred DÉCIDE alors de prendre rendez-vous avec elle dès le lendemain pour lui annoncer son départ.

 

4/ Et nouveau rebondissement, la DRH/Co-rinne délègue le dossier de Fred à une autre personne nommée Ka-rine.

 

5/ Début de semaine suivante, Fred DÉCIDE d’appeler Ka-rine pour fixer un rendez-vous. Elle est en arrêt maladie quelques jours mais rencontre Fred le jour de sa reprise (entre-temps, Corinne/DRH ne transmet pas le dossier de Fred à Karine malgré une tentative téléphonique de cette dernière).

 

6/ la suite du sketch le 21 mars

 

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12 mars

Entre-temps, réponse du propriétaire : il a DÉCIDÉ finalement d’accorder la location de sa maison à notre famille.

 

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Autre super leçon

Je capte un alter à reconnaître via Fred, en l'occurrence un menteur et fais ensuite une erreur de débutante :

 

je décortique mes compréhensions sur l'iPad et en parle avec lui tout de suite après, sans être passée par la case la plus importante : l'intégration alchimique par les pleurs.

Je me suis alors demandée pourquoi j'ai agit de la sorte ?

L'orgueil, la prétention de détenir LA vérité qu'il faut partager tout de suite, voilà pourquoi.

Le prédateur via cette faille, me suggère d'en parler immédiatement car il sait parfaitement bien que Fred ne pourra pas entendre cette information, ne l'ayant pas moi-même intégrée, elle ne peut en aucun cas être reçu par l'autre.

 

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Je suis face à un miroir que je ne reconnais pas tout de suite.

Ysis Marie/l'En-je va me le montrer plusieurs fois jusqu'à ce qu'il soit reconnu.

 

Comment l'En-je m'amène à la léproserie de Strasbourg ? Par une petite erreur de frappe sur l'iPad en voulant écrire ceci :

" Ysis Marie se retire les preux des lèvres " (la peau des lèvres).

 

http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/alsace_XV-XVI/lepreux.php?parent=7

 

À Strasbourg, la léproserie de l'Église rouge et le Schnelling

À Strasbourg comme ailleurs, la léproserie est fondée en bordure de la ville, à moins d’un kilomètre de l’enceinte nord de la ville, près de la porte de Pierre, sur la route de Schiltigheim. On ne sait à quelle date elle a été fondée, sa première mention ne remonte qu’à l’année 1234 : existe-t-elle avant ? Est-elle fondée peu de temps auparavant ? Elle est en tout cas toujours nommée hof zu rothenkirchen, la cour de l’Église Rouge. Cette appellation proviendrait de la présence à proximité d’une chapelle de briques rouges ou peinte en rouge, dédiée à Sainte-Hélène et située à l’emplacement de l’actuel cimetière du même nom.

 

Longtemps, la léproserie de l’Église Rouge a reflété la diversité sociale de la ville et abritait les malades quelque soit leur niveau de fortune. Mais les nombreuses tensions qui traversent la communauté incitent les administrateurs à fonder vers 1400 une seconde léproserie pour y loger les lépreux les plus pauvres : elle est installée à Koenigshoffen, non loin de la Bruche, au lieu-dit Schnelling qui donne son nom à la communauté. Cependant, dès 1429, riches et pauvres sont à nouveau regroupés à l’Église Rouge, sans que l’on sache pourquoi. Ils occupent alors des bâtiments différents et celui des pauvres est toujours désigné par le terme Schnelling.

 

La léproserie de l’Église Rouge est entourée de grands murs qui renferment des jardins et quatre bâtiments. Les riches prébendiers vivent dans deux maisons - l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes – dans lesquelles se trouvent des chambres individuelles et des pièces communes ; les plus riches peuvent s’installer dans de petites maisons individuelles à condition de payer une somme importante. Au Schnelling, les lépreux dorment dans des dortoirs – l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes – et il existe quelques chambres individuelles pour les malades les plus gravement atteints.

 

... La mention des ventouses et de la pulmonaire est particulièrement intéressante. Les lépreux se font en effet saigner régulièrement en espérant assainir leur sang et ralentir l’évolution de la maladie ; il semble ici que les yeux d’Anna soient atteints par la maladie. Quant à la pulmonaire, elle est utilisée contre la toux, les bronchites, les maux de gorge, etc.

 

... À Strasbourg comme ailleurs, les lépreux ne sont en effet ni complètement enfermés dans la léproserie, ni complètement à l’écart de la société. Ils peuvent changer de léproserie, et donc voyager d’une ville à l’autre. Ils peuvent également partir en pèlerinage ou aux bains pour espérer soulager leurs maux si les autorités leur en ont donné l’autorisation.

 

... Par peur de la contagion, de nombreuses contraintes leur sont alors imposées. Les jours (en particulier les jours de fêtes) et les lieux de grande affluence (églises, marchés, etc.) leur sont interdits ; ils ne doivent pas être plus de huit ; ils doivent porter un vêtement reconnaissable : un manteau gris, des gants, un chapeau ou une coiffe de même couleur ; il est probable qu’ils soient munis d’une clochette qui annonce leur venue.

 

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21 mars

Suite et fin du travail dans la 3D :

Fred passe un dernier entretien avec Karine et retrouve sa liberté le 12 avril en abandonnant son poste en toute conscience.

 

 

Yakout Fred et Ysis Marie