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Mourir à l’ancien... pas simple
“Une pause s’impose” avaient-ils écrit. En effet, prendre le temps d’assimiler les expériences et les leçons qui vont avec, est exactement ce dont j’ai besoin. Je me suis laissée avoir par mon prédateur dans une espèce de course à la Connaissance qui me rend impatiente et me donne la sensation de “ne pas arriver à suivre”. Alors je bâcle et ne respecte pas les étapes du processus.
Je prends donc à nouveau conscience qu’il me faut ralentir, y aller step by step, une corde après l’autre dans ce travail de détachement extrêmement difficile.
Parce que se détacher de toutes ses illusions, c’est comme décider de mourir. C’est exactement ce que je ressens : mourir.
D’ailleurs, je lis le “Voyage définitif” et c’est le “bonne-heure”, j’accueille l’enseignement comme un cadeau qui arrive parfaitement à point.
Don Juan dit à Carlos qu’il est à l’aube d’autre chose, qu’il lui faut quitter ses amis. Je me mets à pleurer puis “Don Juan me dit d’arrêter de m’apitoyer”, et je cesse de suite.
“Une phase de ta vie arrive à son terme. Cela ne peut se faire sans que le roi meure. Tu es ce roi.” P 125
Lorsque je m’essaie à l’exercice difficile de la récapitulation, je me souviens d’un épisode de ma vie : ma dernière soirée avec Carmen. On s’était retrouvées par hasard dans un théâtre bruxellois. J’y étais allée seule et elle aussi. Nous avions croisé un ami qui nous avait demandé : “Comment vous connaissez-vous ?” Carmen avait récapitulé notre histoire, depuis notre rencontre jusqu’à ce jour. Elle s’était ensuite confiée me disant qu’elle avait la nuque bloquée et qu’elle était sujette à des vertiges, ce qui disait-elle “la faisait flipper”. Elle mourut quelques jours après dans un accident de voiture.
Alors, me retrouvant moi aussi prise de vertiges depuis plusieurs jours sans raison apparente, et, me voyant essayer de “récapituler”, je ne peux m’empêcher de voir dans ces événements, l’annonce d’une mort.
Dans un de leur cahier Sand et Jenaël parlent de malaises transdimensionels, de rotation anti-horaire et du lien avec “trépasser”. Voir cahier 7.3.
Toujours grâce à l’enseignement de Don Juan, la nostalgie éprouvée la semaine dernière en rangeant des caisses de photos, prit une signification supplémentaire. Je comprends que cette étape de sentimentalisme avait une raison : dire au revoir.
Dans un rêve je suis en voiture avec ma meilleure amie et c’est elle qui conduit. Au bout de quelques centaines de mètres nous devons faire demi tour car c’est un cul de sac, elle râle en disant que rien n’indiquait qu’il s’agissait d’une voie sans issue.
Le message est assez clair.
Portée par cette volonté de cesser de nourrir l’attachement, je décide d’enlever toutes les photos accrochées sur les murs autour de moi.
Puis j’annonce à ma mère en étant alignée comme je me dois de l’être, que je ne viendrai pas fêter Noël en famille. Je ressens un mélange de soulagement et d’appréhension. Mais fini le torrent de larmes comme c’était encore le cas en septembre, dans mon dernier message j’écris fermement : “Maintenant stop !”
Commence alors un scénario digne d’un film dans lequel surgit d’abord mon frère, puis ma mère à nouveau et enfin ma marraine. Ces trois personnages sont réquisitionnés par la prédation pour me rendre la tâche impossible. Je me sens “harcelée”. La situation illustre parfaitement ce que je suis en train de lire dans l’Onde 3 : P 39 : les Cassiopéens à Laura au sujet des forces d’attaque :
“ N’importe qui peut en faire partie. Rappelle-toi qu’ils agissent par l’intermédiaire des personnes ; en général ce ne sont pas les personnes elles-mêmes.”
Les messages de ma mère et de ma marraine transpirent la gentillesse et la bienveillance! Et pour cause : p40 au sujet des obstacles rencontrés par le candidat durant sa Quête :
“(..) les plus grands dangers sont ces leurres et pièges destinés à le séduire par la gentillesse, la sympathie, l’amour et la beauté! Ce n’est qu’APRES avoir fait le bon choix que l’illusion lui apparaît sous sa véritable forme. Il ne reçoit aucune “preuve” à l’avance, aucun indice outre le fait que suivre l’illusion le distrairait de l’objectif ultime.”
Au même moment j’ai rdv avec Lubiana, la joueuse de kora, la “femme génie”(voir Initiation à la plongée). Elle a les cheveux d’une lionne, porte un pull “Puma” et à son trousseau pend une énorme clé dorée.. Elle me fait entendre ses compositions qui ne parlent que d’une seule chose : break free càd se libérer.
En rentrant, j’en appelle à mon Enje parce que je sens que je n’en ai pas fini de galérer sur ce chemin vers la liberté! Et j’ai besoin d’un coup de pouce!
S’offre alors à moi, un film “Paycheck”. Pour résumer, disons que le héros ayant pu voir le futur, tente de le changer. Sachant que dans son présent il ne se souviendrai de rien, il s’est laissé à lui-même des indices afin d’échapper aux méchants, et de se créer un nouveau futur ! Chose qu’il parvient à faire avec succès ! Ce film, comme beaucoup d’autres, est un très bon exemple de ce que Laura Knight mentionne p. 46 de l’Onde 3 à propos d’Independance Day :
(L) : Quelles était l’intention première des réalisateurs ?
(R) : Distiller le concept d’”aliens” dans les schémas de pensées. Partie d’un projet plus vaste intitulé “Project Awaken 34”
(L) : Et qui est derrière ça ?
(R): Le Panthéon de Thor. Sélectionne des candidats au transfert de la fréquence d’instruction.
(L) : Et ce groupe est SDS ou SDA ? (R) : Les deux.
Enfin, je fais deux rêves : dans le premier, on me dit que je ne peux me fier à personne de mon entourage, que comme dans The Truman Show, tout le monde fait partie du “plan”. Je me suis faite piégée.
Dans le deuxième, je me dispute violemment avec ma mère qui me met des bâtons dans les roues. Je dois jouer mon spectacle “Repartir” et je ne retrouve plus mes vêtements, pire, je ne retrouve plus mon texte. Impossible de remettre la main dessus ni de me souvenir de ce que je dois dire sur scène. On est plusieurs à devoir performer et personne ne répète, on dirait que tout le monde conspire pour que ce soit un échec, que je ne parvienne pas à “Repartir”. La peur me réveille.
Voyage, voyage
Mon voisin m’aide à sortir les encombrants qui trainent dans la cave, car Bruxelles Propreté doit passer les chercher. Gros symbole donc.
Lorsque je prends rdv avec la société, on me précise bien que je dois mettre mon nom sur la sonnette. Ce que je rechignais à faire pendant plus de 10 ans.
Quand j’observe ça je comprends que c’était une façon pour moi de me cacher ou en tout cas de ne pas affirmer clairement au monde qui j’étais. En posant cet acte, j’affirme que Eliane Gakobwa existe bel et bien et habite ici même. Je n’ai plus l’intention de faire semblant d’être quelqu’un que je ne suis pas. Comme dit Anna : en changeant de densité on n’a plus besoin d’avoir recours au mensonge. Le mensonge est un outil qui appartient à la 3D.
Je comprends que c’est de cette intention de ne plus mentir à qui que ce soit, que va découler mon détachement.
Mettre mon nom sur cette sonnette a autant de signification que de commencer une nouvelle vie !
Ma candidature pour le Master en chorégraphie “Exerce” à Montpellier a été refusée.
Je ne suis pas étonnée car d’un point de vue purement 3D, je sais que je ne rentre pas dans les cases, que je ne conviens pas à leurs critères. J’avais été très honnête dans le dossier à remettre et ça n’est pas passé lol ils s’en foutent de la transdimensionnalité dans l’art et dans la performance scénique! Bon. Fallait s’en douter!
En version 4D, quelle était alors la leçon, qu’est ce qui m’avait tant attirée dans la perspective de ce master ?
Réponse : fuir. L’idée de vivre dans le Sud de la France. De tout changer. Ca ressemblait à ce que les Leos et d’autres chercheurs de Vérité nomment “le saut dans le vide”.
C’était des conneries ! Le bavardage de mon prédateur! Un leurre, un piège pour que je consente à aller m’enfermer dans une université 8 heures par jour pour obtenir la reconnaissance de mes pairs! Super comme programme! Non merci!
Du coup une fois avoir repris mes esprits et m’être faite “sauvée” par mon âme, je me suis sentie extrêmement soulagée.
Et tout devint clair : je compris que tous les indices concernant le voyage recueillis dans l’enquête “Maître d’œuvre”(les pneus, les chaussures, les oies qui migrent, le cross over, le pont, la transition), étaient de véritables indices symbolisant un voyage bien réel mais pas de la 3D à la 3D, pas de Bruxelles à Montepellier mais de la 3D à la 4D puis 5D de conscience. D’où le “e” de Montepellier qui vient de s’inviter et qui m’indique de “monter des paliers”.
La symbolique a dit vrai : acquérir ce master = acquérir la maîtrise, la Connaissance. “Exerce” càd en s’exerçant, donc en appliquant cette Connaissance. À Montepellier = en montant des paliers, step by step.
Le “step” étant un pas de danse : la boucle est bouclée
Aaaaa les apparences!!
Il est plus difficile de rester ici à Bruxelles, éviter de se faire choper par l’entourage et continuer à creuser que de “fuir au soleil”!
J’ai compris que je ne devais pas aller chercher le soleil, mais la lumière du soleil càd l’information/conscience !
Sauter dans le vide ne demande pas de déménager à 1000 km! Au contraire, rester ici sans autre objectif en vue que celui de continuer à œuvrer à ma transformation, et par là-même à la création d’une nouvelle réalité, ça c’est inconfortable. Par définition, cette réalité que nous créons étant inconnue, c’est le vide!
« Si nous avons le désir ardent de retrouver notre Êtreté, notre Essence, nous devons laisser mourir l'évidence, le connu, la sécurité, notre ancien monde, et accepter de voguer vers des horizons mystérieux, sachant qu'une force inconnue et invisible nous guide. » Cahier 7.2
Eliane G (Inscrite au cénacle - Bruxelles)
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