Bonjour à ceux qui me liront (en écrivant ”liront”, me vient à l’esprit que certains d’entre vous, notamment Sand entendront beaucoup mieux que moi même ce qu’il y a derrière ces mots/maux... qui ne sont que des artifices de mon ego (et de mes prédateurs).
Pour une présentation classique en 3d, j’ai 58 ans, bientôt 59 le 22 février prochain, 2 filles, Apolline et Sorenza et je suis mariée à Antoine.
L’inscription au cénacle, validée il y a quelques semaines, m'a laissée avec la peur au ventre. Ça y est, je ne peux plus reculer... il va falloir me ”mouiller”, d’autant plus que l’alter ”perfectionniste” en moi se met une pression de dingue pour écrire quelque chose, histoire de bien me faire voir (et surtout vous faire croire) que je mérite cette adhésion d’inscription. Tellement peur de ne pas mériter celle-ci qu’il faut à tout prix vous faire penser que vous n’allez pas regretter votre décision... en écrivant ceci, je me rends compte à quel point je veux donner une bonne image de moi-même et cela me paraît pitoyable.
Ne travaillant pas depuis très très longtemps (en fait depuis la naissance de ma fille aînée), en m’isolant au fil du temps de ce monde extérieur qui m’a toujours fait peur (comme ma prédation doit être terrible pour ne pas oser affronter ce que l’extérieur me renvoie), je me coupais inconsciemment (mais mes prédateurs en toute conscience) de la source enseignante principale, tous ces autres moi-même qui me semblaient si différents de ce que je pensais être moi.
Ayant renoué avec l’enseignement de Sand et Jenael il y a quelques mois (après la lecture de certains dialogues il y a plusieurs années qui m’avaient bousculée mais auxquels j’avais fermé la porte par lâcheté et peur), j’ai compris l’erreur qui était la mienne....
Le phénomène covid n’avait pas arrangé les choses, je ne me reconnaissais vraiment plus du tout dans cette population humaine obéissante, masquée et renfermée. Après être passée par des phases intenses de colère, d’incompréhension, de jugement très dur, de frustration, d’accusation (et ce, plus envers monsieur et madame tout le monde qu’envers cette élite gouvernante dont le comportement ne m’étonnait somme toute pas vraiment), une certaine résignation s'était emparée de moi.
Je m’efforçais depuis quelque temps, consciente que cet émotionnel exacerbé ne pouvait que renforcer ce sur quoi je m’appesantissais, d’essayer de regarder cette horrible farce sanitaire avec un regard plus détaché (ma plus jeune fille de 18 ans, Sorenza, m’ayant donné tous les jours des leçons à ce niveau en me répétant ”mais maman, ne t’occupe pas des gens, cela ne sert à rien de les pointer du doigt....").
Et puis me voilà à rechercher sur internet le regard de Sand et Jenael (que j’avais toujours gardés dans un coin de ma tête) sur cette mascarade. Je suis alors tombée sur le réseau Léo et notamment sur l’épopée de la conscience d’Hélène dont les 1ers écrits m’ont particulièrement touchée. Et surtout sur toutes ces vidéos que j’ai regardées de façon aléatoire (enfin pas tant que ça au final car je m'apercevais souvent qu’elles répondaient par l’intermédiaire d’un tel ou d’une telle à une question personnelle).
L’émotion a été très souvent au rendez-vous de ces réunions filmées et ce sont les larmes versées à l’écoute de certains propos qui m’ont fait ressentir le besoin vital d'établir un lien d’une façon ou d’une autre avec vous. J’ai peur que les propos vous paraissent présomptueux mais je me suis entendue penser et dire que j’avais trouvé une famille en vous écoutant... et j’avais une telle envie de m’inscrire mais j’ai remis tellement de fois cette demande avant de l'acter. La peur (sûrement celle de mes prédateurs) étant tout aussi forte que cette envie...
Évidemment, être enfin confrontée, si je veux bien l’assumer, à toutes ces parts de moi-même que je tente depuis toujours de mettre sous le tapis (et que les paroles sans fard des membres du réseau me mettront sous les yeux) est flippant.
Moi qui ai toujours eu peur du regard des autres, je ne vais plus y couper si je ne m’arrête pas à cette inscription et si je me mets à nu...
Qu'est-ce que ce regard me renvoyait en me faisant ressentir, notamment depuis mon adolescence, une honte terrible qui venait du plus profond de moi et qui se terminait invariablement par un rougissement extrême, m’incitant à me cacher encore plus et essayer de devenir invisible ?
Avec l’éclairage apporté par l’enseignement du réseau Léo, je commence à comprendre que cette honte inscrite au plus profond de mes cellules parle probablement d’une vie parallèle où l’un de mes alter subit ou fait subir à autrui quelque chose d’innommable.
Cette inscription me confronte à cette part de moi très présente de celle qui ne vaut rien, qui n’a rien d’intéressant à dire (je m’aperçois en écrivant cela que c’est une part prédatrice qui raisonne comme ça car au final on s’en fiche de dire des choses ”intéressantes ”, ça c’est du domaine de l’ego, l’essentiel est d’exprimer des choses Vraies).
Même si de façon ambivalente, je sais qu’il existe en opposition une part de moi qui manifeste de l’arrogance, du contrôle, essentiellement au sein de la sphère familiale où je peux être très agressive et tranchante, comportement que j’ai très très rarement à l’extérieur où j’ai toujours voulu donner l’image de la gentille petite fille, jeune fille et puis femme adulte. Celle qui disait oui à tout, celle qui se prostituait pour gagner ”l’amour” des autres, celle qui voulait masquer à tout prix ces parts d'elle même pas belles à voir.....
Celle qui en société ne faisait jamais de vagues, celle qui ne posait jamais de problèmes (dixit ma mère) mais qui est devenue par la suite tellement ”compliquée ” (re dixit ma mère).
Celle qui du fait de s’aimer tellement peu soi même a épousé un homme, non pas pour cette part de lui qui parlait à son cœur, mais par attirance pour cet ”amour” qu’il m’offrait et dont je pensais ne pas être digne....
Étant tellement peu accordée avec moi-même et devenant au fil du temps tellement desaccordée avec le monde des humains, je me suis mise de plus en plus en retrait, ressentant cette farce que je jouais aux autres et à moi-même. La transparence, si essentielle à mon évolution, n’était pas du tout au rendez-vous.
Est-ce pour cette raison que cette humanité masquée est ce qui m’insupporte encore au plus haut point dans cette pièce covidienne ? Tous ces gens masqués et obéissants ne me renvoient-ils pas aux masques que j’ai moi même portés toute ma vie ? Aux accords que j’ai donnés avec ma tête alors que mon cœur disait non ? Oui, c’est bien dans une véritable pièce de théâtre que j'ai joué toute ma vie, mélange de comédie et de tragédie.
La solitude ne m'a jamais fait peur, même si celle en miroir de mes 2 filles m'effrayait, le prédateur en moi me faisait penser qu’il aurait été préférable (pour elles ? pour moi ?) qu’elles aient plein d’amis, de relations, en gros qu’elles soient adaptées à cette société....
Seule la nature trouve grâce à mes yeux, sûrement parce que les êtres qui la composent ne trichent pas et ne portent que les masques qu’on leur impose. C’est cette absence de faux semblants, cette transparence totale, cet ancrage dans leur vérité et cette acceptation des énergies de vie qui les traversent, peu importe qu'elles soient dures ou pas, qui m'a toujours bouleversée.
Les désordres physiques de tout ordre sont évidemment apparus au cours du temps, autant de signaux d’alerte que m’envoyait ma conscience et que je n’écoutais pas. Et cela frappait de plus en plus fort.... après diverses affections, je finissais par développer, il y a quelques années, une ”tu meurs” bénigne (comme mon âme était encore douce avec moi) commençant à écraser ma moelle épinière (tout un symbole !). Associée à la découverte quelques mois plus tard d’une intoxication à l'arsenic et aux métaux lourds. Évidemment, avec l’analyse que je tente de porter sur les événements de ma vie, la ”lourdeur” symbolique de ces métaux ne rentre-t-elle pas en résonance avec celle de mes programmes SDS qui plombent mon âme et l’empoisonne ?
Depuis l’adolescence, j’ai été attirée par ce que l’on nomme paranormal. Les êtres de la nature en particulier me fascinaient. La lecture vers 15 ans des livres de Lobsang Rampa m’avait fait découvrir que notre corps physique n’est qu’un véhicule transitoire et la possibilité d’une décorporation de nos corps étheriques. Puis s’en était suivi durant mes années étudiantes la lecture des ouvrages du couple Meurois Givaudan dans la pure mouvance amour et lumière, lectures dans lesquelles je plongeais avec délice... j’ai par la suite traversé une immense période ponctuée d’enseignements New age, période durant laquelle j'avais fini (ou mes prédateurs avaient fini) par me convaincre que malgré certains dysfonctionnements repérés en moi, l’après-vie me réservait une belle place au soleil, avec notamment l’appui de Jésus dont l’énergie résonnait fortement en moi.
Puis ce fut la douche froide, le réveil cinglant de découvrir au travers notamment de l’enseignement de Sand et Jenael que la vie et l’après-vie terrestre ne se résumaient pas à une vision pernicieuse d’une séparation simpliste entre le camp du mal et le camp du bien, une après vie dorée pour les ”gentils” et un ”enfer” pour les ”’méchants”. De découvrir que nous hébergions chacun de gros ”méchants”, non pas tels des parasites distincts de nous mais bien comme des parties intégrantes de notre être ! De découvrir que ce monde new âge de ”lumière”, peuplé d’anges et d’archanges tellement attentifs au bien être humain, correspondait en fait à un piège archontique où l’illusion la plus sophistiquée régnait en maîtresse. N’ayant jamais appris à utiliser mon discernement, j’étais la candidate parfaite pour participer à cette récolte des âmes crédules.
Il y avait malgré tout, à chaque enseignant rencontré, toujours une certaine ”suspicion” latente qui ne me faisait pas aller au bout du processus de dévotion maître/élève (même si j’ai accepté à maintes reprises de me prêter à des pseudo soins de lumière).
Aujourd'hui j’ai fait mienne cette vérité nous exprimant l’importance vitale de ne s’en remettre qu’à sa conscience supérieure pour sortir de ce cycle infernal et d'arrêter de chercher à l’extérieur des béquilles pour supporter nos défaillances. Elle était si belle cette image amour et lumière que je m’étais faite d’hommes se tenant par la main pour sortir de cette matrice et surtout si confortable... si je n'effectue pas le pas qui m'effraie, un autre me prendra la main et le fera pour moi... tellement plus rassurant... C'est une toute autre chose de ne s’en remettre qu’à soi même ou plutôt devrais je dire de remettre toute sa confiance en la guidance de sa conscience supérieure...
Mais quand on a eu la faiblesse pendant des années de s'adresser à l’ange à l'extérieur de soi et non à celui qui est en nous, l’exercice est difficile. Ce qui m’aide au final à tenter ce challenge, c’est que je commence très furtivement à ressentir de la tristesse, de la compassion pour toutes ces parts de moi ignorées, délaissées et niées qui ont besoin de mon lâcher prise et de ma foi en la guidance de mon Ange pour être vues, entendues, acceptées, et peut être réunifiée pour exécuter ce passage qui leur tient tant à cœur. Qui nous tient tant à cœur. Toutes les larmes que j’ai pu verser depuis mon incarnation, celles qui me faisaient dire ado "cela ne va pas, il n’y a pas un seul jour où tu ne pleures pas..”, je comprends que ces larmes ne s’adressaient pas seulement à la jeune fille Pascale mais à toutes ces parts en souffrance de ne pas être conscientisées.
Depuis quelques temps je note sur un carnet les événements du quotidien et essaie d’observer les signes donnés par mon An-je. Des 1ers indices se sont révélés à moi et j'ai ainsi l’occasion d’expérimenter la guidance incroyable de notre conscience supérieure si on fait le choix de lui laisser un peu de place.
J’essaierai d’écrire un texte à ce sujet plus tard. Ce n’est qu’un début pour moi mais j’essaie de garder cette ligne de conduite. Idem pour essayer au maximum d’essayer de comprendre la part prédatrice et mes alter à travers les miroirs que me tendent ceux qui m’entourent, qui se résument pour le moment à mon cercle familial.
Merci pour votre écoute
° ° °
Réponse de l'équipe LEO :
Bonjour Pascale,
Nous ne pouvons que te dire bravo ! Ton histoire résonne en nous comme de vieux souvenirs du moment où nous-mêmes passions par ce difficile chemin de prise de conscience. Il n'est d’ailleurs pas abouti et ne le sera jamais, parce que la vie est une aventure sans fin !
La guidance de l'Ange, notre intuition profonde est une boussole qui nous autorise à nous faufiler à travers tous les pièges de la matrice. Nous constatons que tu excelles déjà à cet exercice. Mais ne t’arrête jamais !
Ton message nous encourage nous-mêmes à persévérer dans notre travail qui devient de plus en plus épuisant. Alors merci de nous avoir envoyé ce coup de boost !
À bientôt de découvrir la suite de tes aventures sur le réseau LEO !
L'équipe LEO
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Jérôme (vendredi, 11 février 2022 10:05)
Bonjour Pascale,
Cela aurait été dommage que tu ne publies pas ce magnifique texte d'une grande humilité!
Des larmes ont coulé en le lisant, je ressentais tout vibratoirement comme si c'était moi qui l'avait écrit.
Merci et au plaisir de te lire à nouveau...
Jérôme
Isa (lundi, 07 mars 2022 21:35)
Merci Pascale pour ton partage, chaque partage, différent, aide celui qui cherche à expérimenter un chemin, quel qu'il soit.