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Encore un full fight, dominical, cette fois-ci. Je sais que lorsque j'ai les "nerfs" sur une situation, c'est qu'il y a un truc que je dois capter chez moi.
Et bien ce matin, couche de la petite à changer, cela ne m'avait jamais énervé, mais il y a une première fois à tout ! Fred dit à voix haute "caca", et là, intérieurement je commence à monter en tension, mais je ne dis rien. Je m'occupe de la petite.
Dans ma tête les compréhensions arrivent, ma gorge se serre, il faut que j'en parle à Fred sinon je vais me faire du mal.
Clairement, je l'accuse d'avoir une "descendance patriarcale" qui n'a jamais changé les siens. Je ne trouve pas normal d'être rebuté par des selles, ce sont justes des fluides, bla, bla... On a une production de scénarios toujours aussi naze, mais au moins ils diminuent en intensité de violence et sont très courts !
Ma compréhension : par cet effet miroir du masculin à domicile, je vois que je suis porteuse dans ma génétique masculine d'un programme de machisme. Mon miroir macho-man m'a brûlé les yeux ce matin (je me rappelle lui avoir déjà dit qu'il avait des côtés de macho, notamment quand il ne voulait pas que je conduise sa voiture). Bon ok, j'ai des programmes-mémoires de machisme, il suffisait juste qu'il appuie là où ça fait mal et que j'en prenne bien conscience.
Autre petit signe qui a suivi cette communication : la petite appuie sur un interrupteur, ce qui éteint la connexion internet. Je la rallume et la connexion redémarre (avec le programme macho en moins j'espère !).
Un peu plus tard, dans la journée, je profite d'un moment de calme (la petite fait la sieste avec son père) et navigue sur le net. Je tombe assez vite nez à nez sur le pictogramme qui ne me lâche pas d'une semelle depuis plusieurs semaines. Le voir me fait pleurer comme une malade : le symbole des skulls and bones.
Le logo à tête de mort, formé d'un crâne humain et de deux tibias entrecroisés sous le crâne, qui a toujours été symbole de danger, signale aujourd'hui spécifiquement les poisons et les substances toxiques (définition du pictogramme de ce danger).
Ce symbole associé à un texte sur les bombes nucléaires, notamment la bombe H, provoque une vision bouleversante : je tiens Ysis Marie par la main et la suite va aller très vite. Nous entendons un ENORME bruit quelque part au-dessus de nous, puis nous sommes "soufflées, désintégrées", par une ENORME explosion atomique tombée sur Paris.
Nous étions dans notre rue, je l'accompagnais pour aller à la maternelle, lorsque d'un coup, nos corps sont devenus transparents. Toute la ville avait disparu autour de nous. Il n'y avait que nous qui marchions dans un espace "brouillard blanc", sans bruit (cette autre Yakout tenait fermement la main d'Ysis Marie).
L'autre moi parle avec la petite fille intérieure qui s'approche d'elle (je ne lâche toujours pas la main de ma fille, j'ai très peur pour elle). L'autre Yakout lui dira qu'elle a très mal dans son cœur car elle ne sait pas ce qu'il leur est arrivé. Elle apprendra qu'une guerre s'est déclenchée en représailles des embargos sur le commerce chinois. Elle pleurera ces millions de vies disparues et apprendra que d'autres pays ont subi le même sort. La petite fille lui communiquera d'autres informations comme le fait qu'elle ait été en stase, comme endormie à la suite de cette "désintégration".
A ce moment là, il n'était pas possible pour elle d'intégrer cette information car elle était en état de choc extrême. Elle apprendra également qu'elles ont été transférées durant un temps indéterminé, dans un ailleurs où le temps n'existe pas.
Après un long moment de pleurs, la petite fille lui dira que son sang n'est plus irradié et qu'elle a été régénérée. L'autre Yakout a éprouvé beaucoup de difficulté à se libérer de ce traumatisme (qu'elle ne souhaite plus revivre), elle implorera l'aide de Dieu et le remerciera de les avoir secouru sa fille et elle.
Et comme le week-end arrive bientôt à sa fin, un autre jeu de rôle se met en place. Avec Fred on s'équipe de "protège dents" et on y va, histoire d'intégrer nos miroirs respectifs. (Je plaisante bien sûr, l'échange est de plus en plus rapide, les prises de conscience également).
Lors d'une conversation par rapport aux affaires que l'on garde ou pas, je lui demande : "tu veux garder le Bouddha ? Tu as lu le texte que je t'ai transmis sur les mouvements new âge et les religions" (tous basés sur du mensonge dont il a conscience), "ben, pourquoi tu veux garder un truc faux ?
Il sait, comme je sais, que Jésus Christ n'est pas mort sur la croix, on ne se voit pas avoir un faux symbole chez nous par exemple (même écho concernant un poster sur la mosquée).
La foi est dans le cœur, pas dans un objet, surtout que l'on a bien pris conscience tous les deux que les religions sont illusoires. Ok, il souhaite le garder, j'accepte son choix, je voulais juste savoir s'il le faisait en conscience par rapport à l'information reçue. Suite à quoi, je me rends compte que mon masculin intérieur n'acte pas toutes ses connaissances, certaines sont encore en train d'être digérées au niveau du cerveau sinon la question ne se poserait même pas.
Lors de cet autre full fight qui l'a un peu ébranlé dans ses schémas-programmes, Fred a fini par lâcher le morceau de vérité qui le dérangeait en ces termes : "je n'aime pas la manipulation que tu veux m'imposer". Pour finalement accepter par voir son propre miroir, il finit par dire : "je suis un manipulateur". Manipulation présente en moi également, sinon, il ne le verrait pas ce miroir !
Quelques minutes plus tard, je me brûle le bras gauche avec une poêle à crêpe (colère retenue du côté féminin, qui ne tardera pas à s'exprimer quelques heures plus tard).
Et puisque nous sommes hyper endurants, un autre miroir se met en place juste avant le coucher : depuis quelques temps déjà, la petite me montre la même souffrance : les violences physiques vécues dans mon enfance par ma mère. Fred est présent durant mon mal-être, dans l'incapacité de m'aider intérieurement avec cet autre moi qui a pris "les commandes" pour se manifester. Je sens qu'il me faut demander de l'aide à Fred, je n'ai pas envie de traumatiser la petite comme je l'ai été-suis encore (masculin intérieur à l'aide !!).
Cette petite fille s'exprime à travers moi avec une telle violence, aura envie d'hurler (je serre les dents, tant je sens la haine m'envahir). Finalement, je ne lutte plus, je l'a laisse s'exprimer. Ses souffrances sont pénibles à "libérer", la haine envers ma mère se dissipera en pleurant abondamment (assise sur mes genoux, Ysis Marie essuiera toutes mes larmes durant cette fusion et Fred fournira les mouchoirs).
Clin d'œil et merci à Christine H : notre fille nous fait couper toutes les étiquettes qu'elle voit sur les vêtements et autres. J'ai pu en saisir la symbolique lorsque je t'ai lu.
Yakout et Fred (inscrite au cénacle - dépt 75)
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