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Clin d'œil du début de semaine au même endroit : une grande pièce de puzzle (par rapport aux précédentes que j'avais vues) est bien apparente sur le pavé, lorsque je prends la direction du parc.
Volontairement je passe la mise en scène : la petite m'exaspère à tel point qu'il me monte une colère que je manifeste verbalement envers elle. De cette manière, je cris des hou hou hou hou hou (pendant 3 secondes), comme les indiens quand ils attaquent !! Ça l'a calmée net ! Elle me regarde avec les yeux complètement embués. Je vois son envie de pleurer, je l'a rassure tout de suite et elle repart aussitôt dans ses jeux. Instinctivement, je comprends qu'un "autre moi" vient de se manifester.
Le truc c'est qu'il faut s'y replonger tout de suite pour le reconnaître, sinon les émotions montent en puissance la fois d'après.
Je prends la décision de m'y replonger plus tard et revoilà qu'une autre mise en scène se met en place. A nouveau, je suis submergée de colère que j'exprime verbalement à l'identique, tout en regardant ma fille !! Les murs sont fins, mes voisins ont dû se poser des questions ;))
Arrive une vision quand c'est le bon moment pour moi (la petite est sur mes genoux super occupée, elle bouquine).
Je suis un guerrier indien, un prêtre de la tribut Mochicas, Pérou. En face de moi il y a un homme qui est attaché, c'est un prisonnier (ma fille). J'effectue un sacrifice humain lors d'une pleine lune, en offrande à celui qui me donne du "pouvoir" (je scalpe cet homme, recueille son sang... boit son sang).
Ensuite, je me vois au sol, en transe, dans un ciel sans étoiles. Je vois courir un lion (symboliquement en forme de mirage et en "feu") avec quelque chose de démoniaque à ses trousses qui essaye de l'attraper. Dans cette autre vie, j'ai pleinement et consciemment servi le côté obscure.
La petite fille rencontre le guerrier, l'entité sombre se trouve derrière elle. L'homme a très peur de la rejoindre, de la blesser, d'avoir envie de boire son sang. Elle lui dira qu'elle n'a pas peur, qu'il n'aura plus envie de boire de sang ni même d'ôter une vie humaine. Il lui demandera qui est ce "personnage ailé" derrière elle.
"Mon grand ange, il surveille ce qui se passe et m'aide".
Elle prendra ses mains dans les siennes. Des espèces de vers, des parasites, se mettent à bouger sous la peau du guerrier. Ils sortiront de son corps sous la forme d'un gel transparent visqueux. Au début, il luttera de douleur puis il acceptera cette séparation, cette fin de servitude dans la légèreté.
Le guerrier déposera son arc et ses flèches au sol puis jettera son tomahawk. Il criera des hou hou hou de libération.
Brièvement, de l'ordre d'une seconde, je vois encore un indien (physiquement pas le même) en face de moi. A ce moment-là, je suis dans la cuisine à préparer le repas de la petite.
Quelques heures plus tard, je commence à lire un livre, durant laquelle j'ai une autre vision :
Vision d'un autre moi (futur chaman) dans la peau d'un jeune homme parti en quête de vérité et de sagesse. Il est dans une jungle (Amazonie), il est seul et a pris des substances hallucinogènes pour contacter les esprits supérieurs (étape incontournable pour devenir chaman). Il est debout, face à moi. Il me "voit" comme je le vois. Il restera sans bouger à "m'observer", le regard fixe "dans le vide" puis finira par s'évanouir tellement la re-connexion était puissante entre nous. J'ai senti ses questionnements intérieurs juste avant qu'il ne s'effondre : qui est cette femme, qu'elle est cette manière de s'habiller ? Il ne s'attendait pas du tout à cette vision, je n'ai pas eu le temps de communiquer avec lui.
Autre vision portant sur un très grand dinosaure tout vert, dans une forêt luxuriante. Il me regarde sans bouger, un contact visuel s'installe entre nous.
De nouveau, en direction du parc, 8 pièces de puzzles au sol, dont une, sur du sable.
Suite à une montée de colère inexplicable par rapport à la petite (scène de théâtre confuse), je pars dans la cuisine en inspirant-expirant très fort ce contenu émotionnel qui m'envahit. La "jauge" colère redescend à zéro et dans le même temps, je vois quelqu'un en prison qui est très colérique. A cet instant précis, je n'en sais pas plus.
À un autre moment (pendant que la petite fait sa sieste), une autre vision arrive, celle-ci se déroule lors d'un mariage arabe. Un de mes oncles (Mohamed) m'appelle doucement, je le suit à l'extérieur de la salle. Il m'emmène sans rien me dire dans sa voiture où il me viole très rapidement.
Je suis en état de choc toute la soirée. Je ne réussis à aucun moment à dire à ma mère ce qu'il vient de m'arriver. Le lendemain, à peine me suis-je confiée à ma mère, que je vois celle-ci fondre en larme (je comprends très vite qu'elle n'est pas triste pour moi, elle me parle en pleurant de la honte que je fais subir à notre famille). Lorsque mon père apprend cela, il me roue de coup avec une violence inouïe. L'un de mes frères déjà hostile envers moi, me manifeste tout de suite encore plus de haine.
Ma famille de cette autre ligne temporelle prend une décision très surprenante pour moi : celle de m'envoyer en Algérie. Là-bas, mon père ne me supporte plus visuellement, il me crache dessus dès que l'on se croise. Ma mère ne m'est d'aucun secours puisqu'elle accepte mon enfermement dans une salle à l'étage (d'où je sors uniquement pour aller aux toilettes). Je n'ai plus de contact avec mes frères et sœurs qui n'ont pas fait le voyage avec nous. Ce temps de prison ne m'est pas paru très long puisque mon père (dont les nerfs sont à vif) m'étrangle durant mon sommeil pour laver ce déshonneur familial "qu'IL" a subit.
L'autre Yakout me montre son enterrement. Elle trouve hypocrite les pleurs de ses parents lors de son enterrement dans le cimetière de sable du village. Elle me dit qu'un chat lui tenait compagnie là-bas.
Lorsque cette jeune Yakout (environ la dizaine d'années) pleure son trauma avec la petite fille, elle lui dit "je n'ai rien fait de mal, je ne veux plus les revoir. Je n'ai plus mal à la gorge, ni là (me montrant son vagin), mais je ne les veux plus comme parents... Je leur dis Adieu".
* * *
Miroir masculin en action, sans full fight cette fois-ci. Fred me manifeste une autre peur intérieure : choisir des déménageurs qui répondront et marqueront NOIR sur BLANC (dualité dans toute sa splendeur) tout ce qui aura été convenu entre les parties. On est bien dans un jeu, pas de doute.
5 personnes nous ont proposés des devis. Puisqu'il me demande mon avis sur la situation, je partage avec lui mes "signes" et ressentis. Bon, pour être honnête, j'ai bien compris lors de cette communication entre nous, que mon masculin intérieur a peur des signes, qui sont pourtant clairs. Il préfère et s'accroche au "tangible", le "noir sur blanc", le "concret" bref le concept de la 3 D. Pas grave, Fred choisira bien qui il voudra, le principal c'est que je vois mes miroirs.
Je vous replace mon point de vue par rapport à ces différentes options :
- 1er devis : via face-time de chez lui, la personne extrapole la quantité de cartons, donne une réponse par mail à la fin de la semaine et s'emmêle les pinceaux sur le mobilier (une partie part aux encombrants). Pas grave, je pense qu'il est quand même pro dans son domaine. 1er miroir.
- 2e devis : je retiens qu'il est allergique au chat, qu'il se fait désensibiliser. Bon, pas très en phase avec l'énergie féminine ce garçon (autre miroir intérieur, cela va de soi).
- 3e devis : prix correct, bon relationnel et signe ultime sur sa carte de visite "Le DEMENAGEMENT à votre dimension" ! Ça tombe bien, je veux changer de dimension et de densité ! Avec 4 dessins de pyramides a degrés (comme chez les Aztèques). Là ça me parle.
- 4e devis : il s'appelle Adam/Adem... En sumérien (d'après Anton Parks, c'est la définition du bétail, troupeaux... dans cette 3D. Miroir d'une partie masculine encore esclave !
- Et 5e devis : un homme-Robot qui fait état des lieux, il ne me proposera aucune formule (emballage que tu fais par toi-même ou autre, rien !). Il partira comme il est venu, en mode automatique ! Là aussi, miroir d'un automate masculin, complètement endormi. Les miroirs font mal aux yeux, il y a du boulot côté masculin !
J'expose alors mon choix qui se tourne vers Mr pyramide et son changement de dimension (à l'heure où j'écris ces lignes, je ne suis pas sûre que mon avis compte dans la décision qui sera prise). Voilà ce qu'il me répond : un manque de précision sur ce contrat là, le titille :
"...Tu ne te rends pas compte, s'ils n'ont pas fait de demande d'autorisation (de stationnement), si les flics passent dans la rue, c'est un sens unique, en face d'une école (plan vigipirat)... Le DEMENAGEMENT on l'a dans l'os !! Et si, et si, et si."
C'est le prédateur qui parle. Avoir PEUR est un indice d'alerte MAXIMALE : indice de programme-mémoire obsolète qu'il faut capter et dépasser.
Le dialogue entre nous prenant fin, je termine en beauté : par une diarrhée, encore. Décidément, cette peur masculine était bien en moi.
Voici quelques extraits du livre (que je sens très fort de partager) sur la "ponérologie politique" (c'est une étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques), d'Andrew Lobaczewski, édition pilule rouge.
P 10
... Le livre que vous tenez entre vos mains va vous donner des réponses à de nombreuses questions sur le MAL dans notre monde. Ce livre ne parle pas seulement du mal macrosocial ; il parle aussi du mal quotidien parce que les deux sont littéralement inséparables. L'accumulation à long terme du mal de tous les jours conduit inévitablement au Grand Mal Systémique qui détruit plus d'innocents que n'importe quel autre phénomène sur cette planète.
.... "Qu'est-ce que la psychopathie a à avoir avec le mal individuel ou social ?".
... "Absolument tout". Que vous le sachiez ou non, tous les jours de votre vie sont influencés par les effets de la psychopathie sur notre monde.
P 44
... Il ne s'agit pas, cependant, de se livrer à une expérience douteuse sur le mental du lecteur dans le seul but de lui indiquer où sont les faiblesses et défauts dans la façon dont il voit naturellement les choses. Il s'agit plutôt d'une nécessité, devant les graves problèmes de notre monde contemporain, de ne plus les ignorer, sous peine des plus grands dangers. Dès que nous aurons réalisé qu'il ne nous est plus possible de faire la distinction entre prendre le chemin de la catastrophe nucléaire et prendre le chemin de l'engagement créatif sans nous abstraire de ce monde d'égocentrisme et de concepts usés, nous réaliserons que ce chemin a été choisi pour nous par des forces très puissantes, auxquelles ne peuvent se mesurer notre frilosité et notre désir de confort personnel. Pour notre propre bien et celui de ceux qui nous sont chers, nous devons nous extraire de ce monde de concepts usés.
P 45-46
... La ponérologie est une nouvelle discipline scientifique issue de la nécessité historique et des plus récentes découvertes de la médecine et de la psychologie. Sous l'angle du langage scientifique objectif, elle étudie les composantes et processus causals de la genèse du mal, en faisant abstraction de la portée sociale de celui-ci. Pourvu de connaissances suffisantes, particulièrement en psychopathologie, nous pouvons tenter d'analyser ces processus ponérogéniques qui ont donné lieu à l'injustice. Mais nous rencontrerons toujours les effets de facteurs pathologiques dont les porteurs sont des personnes affectées à des degrés divers par des déviances ou déficiences psychologiques.
P 144-145
... Dans toutes les sociétés du monde, les psychopathes et certains autres individus atteints de déviances créent un réseau de collusion ponérogéniquement actif, provenant en partie de la communauté des gens normaux.
... Ils rêvent d'un monde dans lequel dominerait leur manière simple et radicale (mensonge, tricherie, destruction, manipulation...) d'appréhender et percevoir la réalité et où leur sécurité et leur prospérité seraient assurées.
... Ils veulent créer un nouveau gouvernement, un gouvernement juste.
... Soumettre une personne normale à des individus psychologiquement anormaux a un effet dévastateur sur la personnalité de celle-ci : elle subit traumatisme et névrose. Cela se fait d'une façon qui échappe généralement au contrôle conscient. Une telle situation à pour résultat de priver la personne de ses droits naturels : pratiquer sa propre hygiène mentale, développer une personnalité suffisamment autonome, utiliser son bon sens.
... Quelque chose de mystérieux grignote la personnalité de l'individu qui est à la merci d'une telle personne et est combattu en tant que démon. Les émotions de l'individu affecté sont amoindris, son sens de la réalité psychologique est étouffé.
... Naturellement, il y a des gens qui réagissent beaucoup plus tôt et recherchent des moyens de se libérer de telles influences.
P 159-160
... Les gens qui n'ont plus d'hygiène psychologique ni la faculté de pensée de manière adéquate perdent aussi leurs facultés critiques par rapport au discours et au comportement d'individus dont les processus de pensée anormaux ont été basés sur un substrat d'anomalies pathologiques héritées ou acquises. Les hypocrites ne font plus de distinction entre individus pathologiques et individus normaux, et s'exposent ainsi à la contamination par le rôle ponérologique de facteurs pathologiques.
... C'est dans des "temps heureux" que cette tendance à la pensée inversive s'intensifie en général. Elle accompagne et suscite une vague d'hystérie au sein de cette société. Ceux qui tentent d'entretenir le bon sens et le raisonnement sain se retrouvent en minorité et se sentent menacés parce que leur droit à préserver l'hygiène psychologique fait l'objet de pressions provenant de toutes parts, ce qui signifie que des temps malheureux ne sont pas très éloignés.
P 176
... Les gens qui ont été écartés d'une association ponérogénique parce ce qu'ils étaient justement "trop normaux" souffrent amèrement... Mais si l'association qu'ils ont quittée succombe à une ponérisation profonde, une menace plane au-dessus d'eux : ils peuvent faire l'objet de vengeance car "ils ont trahi une magnifique idéologie".
... Il faut aussi mentionner que c'est le même processus qui est à l'œuvre quand un déviant psychologique est rejeté d'un groupe de gens normaux. La différence est qu'un groupe de gens normaux qui rejette un déviant ne cherche pas nécessairement à se venger du membre rejeté, tandis que le déviant cherchera toujours à se venger du groupe qui l'a rejeté.
Yakout et Fred (inscrite au cénacle - dépt 75)
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