Une suite d'observations m'ont amenées à la prise de conscience d'un programme bien caché : le tyran-bourreau. Voici quelques notes, sur plusieurs jours, qui révèlent la trame progressive menant à sa compréhension.
Petites anecdotes avant de commencer :
Depuis notre arrivée dans cette location (2018), Lilou, chatoune de 16 ans, n'a de cesse de chasser un congénère (un mâle). Auparavant, elle n'en n'a jamais eu l'occasion en direct, nous habitions en appartement au 1er étage. Ici, elle s'affirme avec force, le matou file doux en position de soumission. Ça a même failli tourner au conflit toutes griffes dehors, Lilou l'ayant bouté hors de son territoire. Depuis quelques jours, elle semble indifférente à la présence du matou maté. J'observe et fait le lien : ayant conscientisé il y a peu que le masculin n'est plus mon ennemi, l'intégration de l'info est en cours. Y aurait-il un impact sur le comportement de Lilou ?
Un matin, Lilou s'est assise et a écouté un passage d'un "dialogue avec notre Ange" d'une oreille particulièrement attentive. Elle semblait totalement captivée ! Se préparerait-elle à sa condition humaine ?
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13.02 :
rendez vous chez l'ophtalmo. Assistante habillée d'un pull noir décoré de paillettes en forme de serpent.
L'ophtalmo procède au contrôle de la tension oculaire. Flash d'une torture : une aiguille s'enfonce dans l'œil droit d'un alter au moment même où le spécialiste approche l'appareil (*) du mien. Mon corps se contracte, même si ce contrôle est anodin. Je rassure intérieurement la fractale d'âme qui panique, augmente les battements de mon cœur, bloque la respiration ; "c'est juste un contrôle, tu souffriras pas, promis". Au final, 2 essais sont nécessaires. La tension est un peu élevée lors du 1er essai, puis baisse au second, après avoir intérieurement rassuré l'alter. Les résultats successifs du contrôle oculaire sont révélateurs de l'influence directe du flash.
(*) L’ophtalmologiste utilise une lampe à fente, une sorte de microscope qui émet un faisceau lumineux, pour observer l’intérieur des yeux. Il mesure la pression oculaire en appliquant un instrument en plastique à la surface de l’œil temporairement anesthésié par une goutte de collyre.
Le dico de J. Martel m'en apprendra plus concernant myopie, astigmatisme, presbytie, petits legs parentaux. Surveillance nécessaire si glaucome, comme eux. Subtil jeu de piste qui m'amènera à refuser un programme pré-établi comme une fatalité : l'ophtalmo m'indique qu'un glaucome éventuel peut se développer "comme vos parents" dit-il. Non merci, Docteur, je préfère annuler ce programme, même si les gènes de ma lignée sont en moi. Bien sûr, j'évite de le dire à haute voix.
15 - 16.02 :
ce week-end : forte tempête, beaucoup de pluie et inondations. J'observe la météo chaotique, et n'entre plus en conflit intérieur. C'est bon signe, l'alter prisonnier qui protestait auparavant de sa condition "assignée à résidence" reste neutre.
17.02 :
Un corps de mésange charbonnière, décapitée, découvert près de la porte d'entrée.
Cet oiseau (le plus grand de son genre) peut être amené en hiver à chercher sa source de protéines entre autre dans le cerveau des chauves-souris endormies, après les avoir tué de son bec pendant leur sommeil. Le mythe du petit oiseau bien mignon vole en éclat : et oui, c'est un prédateur. (Wikipédia)
vu sur un site (référence perdue) :
"Du point de vue initiatique, le sacrifice rituel de la décapitation sépare pour rassembler, désintègre pour reconstituer, et dissout pour coaguler. Comme le pratique l’alchimie, il faut couper la tête du Corbeau de « l’œuvre au noir » pour accéder à « l’œuvre au blanc ». (…) A ce sujet, il convient de se rappeler que, de nos jours encore, le Chevalier reçoit la collée – coup porté à la nuque – qui figure sa décollation et symbolise l’engagement à changer de tête pour changer d’entendement."
Changer d'entendement. Le monde des croyances. Continuer à décomposer la matière, c'est-à-dire l'illusion, sonder l'inconscient pour y trouver des clés de compréhension. Décortiquer le service de soi, ses nuances allant du moins vers le plus, jusqu'à la porte menant au service à autrui : amener les alters SDS- vers le SDS+, comme il en sera question le lendemain pour l'un d'entre eux.
Autre indice :
la chauve-souris dort tête en bas. A l'envers. Il m'arrive de dire en cas de forte contrariété : "ça va pas me la mettre à l'envers !". (symbolisme de la carte du pendu, Tarot de Marseille). Des recherches sur Internet me dirigent vers des registres paroissiaux en Bretagne. Les naissances d'enfants nés de parents tisserands (cagots), rejetés et mis à l'écart de la société étaient inscrits jusqu'au 17e siècle tout en bas du registre, à l'envers, pêle-mêle. Idem pour les enfants considérés comme "bâtards". Reconnaissance de l'alter rejeté.
18.02 :
Au matin, après m'être rendormie, le réveil indique " ǀ 0 ǀ 0 ".
En langage binaire," ǀ " signifie "oui" et " 0 " : non.
Oui non oui non : "vibrer neutre".
L'alter Gris me demande de l'associer à la neutralité ; à l'amener vers le SDS+.
vidéo le langage binaire : https://youtu.be/VRdp_vaNRoY
Grand vent et conditions météo permettent enfin une sortie nature. Au détour d'un chemin, je demande avec force à mon Ange de m'aider à sortir de l'illusion de programmes inconscients auxquels je n'ai pas encore accès. Larmes et émotions fortes, face à un vent de même acabit.
De retour à la maison, en chemin, j'ai peine à sentir le sol sous mes pas. Puis, une accalmie du vent soudaine, la réponse arrive :
" TYRAN-BOURREAU DE MOI-MÊME "
De moi-même ?! Réponse "tranchante" ! Symboliquement ma tête en tombe. Surprise et soulagement mêlés, le programme est reconnu, senti dans tout le corps. OK, pas de jugement. Puis, me revient en mémoire la possible peur du programme bourreau. (partage 6. Déprogrammation en cascade).
Je repense au contrôle oculaire : le bourreau ne voulait pas être découvert. Il joue avec mes nerfs optiques, aveugle ma conscience. Modifie la vue d'ensemble de ma réalité, et de fait, mes états intérieurs, influence physiquement la tension.
Comme un puzzle qui se reconstitue, je prends conscience de certains comportements. Pilotés par la prédation, ils prennent une tournure extrême, donc énergivore :
. l'exigence de résultat auto-imposée dans tous les domaines,
. l'absence de compromis et une intransigeance marquée envers moi-même,
. et par voie de conséquences, en projection vers l'extérieur.
"Ça tient de famille", expression couramment utilisée au sein du giron familial ; plutôt transgénérationnel oui ! aller, je déprogramme tout de suite l'affiliation.
quelques pistes :
- " (…) les croyances, qui en tant qu'informations sclérosantes, agissent comme des verrous et abaissent le dynamisme des compréhensions sensées modifier nos actes, donc l’épigénétique". Dicoléo "le karma".
Alors oui, même si ces aspects m'ont servis à dépasser des moments douloureux karmiques, il n'en reste pas moins que les extrêmes me vident de mon énergie, laissent peu de place à l'Ange, à l'intuition. Études, vie professionnelle, vie de couple, éducation, amitié, sport, tout y passe.
Se superpose une volonté inconsciente de sauveuse, à commencer par les parents ; aux petits soins et souvent inquiète envers une mère soumise, malheureuse, un père orphelin, en manque d'amour maternel. Sauveuse, y compris envers les bourreaux que j'ai rencontré, dont 3 auront un impact sérieux : père, ex-compagnon, frère. Et ce programme a perduré tant que nécessaire bien entendu. Sans oublier une tendance inconsciente au dépassement de soi, autosoutirages d'énergie en rapport avec des attentes non satisfaites, d'où frustration, incompréhension. Besoin de reconnaissance aussi.
Pour qui, pour quoi ? Pour le régime alimentaire du prédateur tyran-bourreau pardi. Pour l'évolution de la Conscience surtout. Le tout sur fond de discipline quasi-militaire borné hérité du système éducatif paternel, ancien légionnaire. Conditionnement qui s'extériorisera dans bien des domaines, nourrit par la peur de l'échec et donc de la sanction.
Dans l'excès, c'est tout cela. Alors qu'en connexion avec l'Ange, il s'agit d'une toute autre approche, créative et intuitive. J'en déprogramme l'aspect militaire et les miasmes d'émotions inscrites en l'ADN ; revenir à l'équilibre et la neutralité, ne conserver que les vertus. Programme d'un apprentissage continu.
LéoDico : Emotion et émotionnel ; extrait :
"Voici donc la ruse du système entropique. Nous maintenir enfermés dans un état de lourdeur émotionnelle le plus intense et prolongé possible, afin que l'humain ne puisse pas contacter l’Émotion qui enseigne.
Mais évidement l'un ne fonctionne jamais sans l'autre, c'est à dire que le "bon" et le "mauvais" font partie de la même force originelle qui vit en chacune de nos cellules.
Celui qui est dans une phase de forte emprise émotionnelle, ou bien celui qui y plonge régulièrement, n'est pas sur la "mauvaise" voie puisque l'on sait bien que c'est l'énergie prédatrice qui remet en mouvement nos croyances sclérosées. C'est elle, qui en définitive, donne l'impulsion pour VOIR au-delà du voile.
Ce piège peut donc se transformer en tremplin libérateur à partir du moment où la personne cultive la Volonté du chaman qui consiste à dénicher les planques du prédateur toujours plus subtiles… "
Ah ! Les planques subtiles… Nous y voilà.
Le lendemain, un test arrive en guise de leçon. L'accepter, traverser la réalité de la prise d'énergie en face à face conscient impulse la descente de l'info dans les cellules et au-delà. Il ne s'agit pas ici de s'auto flageller, ni d'un combat, ce serait plutôt passer par le chas d'une aiguille "pour comprendre, il faut passer par la (dure) épreuve de l'expérience". Luis Anza. Nagual
A l'occasion de la ré-écriture d'un texte de quelques lignes (de présentation) destiné au Réseau Léo, devant la feuille blanche, j'essaie de m'aligner, sans résultats. Je sens l'archétype tyran-bourreau arriver. J'accueille et observe comment le "jeu" se met en place. Les versions se succèdent, les mots sont choisis, effacés, remplacés, les phrases interverties. Le prédateur m'amène à comprendre ses motivations, outre le fait qu'il souhaite conserver son garde manger intact ! Classique.
Ses arguments :
il ne veut pas que d'autres le voient. Ne veut pas "passer" en "avant plan", c'est-à-dire "être à découvert", jugé, traqué, en perte de contrôle. (il essaie de diriger l'égo, de m'amener à m'identifier à). Il a peur de mourir. Freine dans l'apprentissage du service à autrui. J'écoute ses doléances sans y adhérer : "parce qu'en SDA, "on" peut pas se marrer, c'est triste, les jeux de mots sont interdits, on peut pas faire ceci… on peut pas faire cela…". Faire ! et oui, il s'agit de penser à Être avant de faire, l'ami. L'auto-hypnose est pénible, je ne vois pas l'issue. L'alignement est difficile tant le prédateur appuie sur la faille "exigence" et "non-compromis", celui du perfectionniste : rendre un texte approprié ! Qu'à cela ne tienne, la rencontre est ainsi qu'elle aboutira à sa juste compréhension.
"On ne peut apprendre ce qui est endormi en nous". On n'apprend rien, on réveille." Henri Gougaud à propos de sa rencontre avec Luis Anza.
La réécriture du texte se déroule 7 heures d'affilées ; ce face à face est nécessaire pour en désamorcer l'origine. Mal de ventre, maux de tête de plus en plus forts. Le prédateur souffre, mon corps subi ses attaques. Les versions se succèdent, plus d'une trentaine, pour 6 lignes. Je ne cède pas, vais jusqu'au bout du test. Il ne s'agit pas tant de ces quelques lignes, plutôt de décortiquer un programme puissant et bien enfoui dans l'inconscient et dont les extrêmes m'épuisent. S'il se présente sous cette forme, c'est pour enfin être transmuté en une force unificatrice : une discipline raisonnable, créative, en conformité avec l'expression de l'Etre.
Je prends conscience de l'impact du programme depuis mon plus jeune âge. De sa réplication dans l'éducation du fiston qui n'avait de cesse de jouer le miroir délicat de "l'à peu près" scolaire. A 20 h, le test prend fin, je lâche. STOP. Ça va, j'ai compris le jeu et l'accès du prédateur en ma psyché : la béance de mes failles qu'il pousse à l'extrême pour sa propre nourriture. La version définitive du petit texte peut être envoyée au Réseau.
Le lendemain, gencives très douloureuses et hanches bloquées. Les phrases du dictionnaire de J. Martel en lien avec les douleurs, lues à haute voix tout au long de la journée, les apaisent, pour disparaître en fin de journée. Une canine entre autre, aura besoin de soins (symbolique accessible dans le même dictionnaire.) Je retiens cependant celle de la décision. "Les canines sont davantage liées au fait de pouvoir exercer une certaine autorité liée sur une décision que j'ai à prendre". La décision dont il est question est de déménager dans l'Aude. Bien entendu, le prédateur n'est pas coopératif ; D'où sa réaction. Leçon déguisée pour que l’Âme puisse atteindre son but. A noter, dans le partage précédent : "les dents du prédateur grincent". Et les miennes sont en réaction. Je reviendrai sur cette décision au cours d'un prochain partage, car des éléments complémentaires viennent l'enrichir. Et puis, ce programme bourreau agissait bien planqué derrière les alters victimes reconnus au fils des textes. Bourreau, victime, sauveur : l'éternelle trilogie au service de l'évolution de la Conscience.
Le programme ainsi reconnu, l'ouverture de ma bulle a lieu avec plus de neutralité, je m'autorise à en sortir. Reprendre goût à la vie. S'autoriser aussi à préférer un regard créateur. Ouvrir plus large la porte vers l'inconnu. La peur du jugement s'inhibe d'elle-même.
C'est accepter également d'apprendre à m'assouplir : l'auto jugement s'efface aussi petit à petit et fait place à l'acceptation de soi, telle quelle, sans jugement. Les miroirs sont autant extérieur qu'intérieur. Se désidentifier des alters, programmes, prédateurs désactive les miroirs. Alors, bien évidemment, continuer à observer le retour du programme tyran-bourreau demande vigilance, patience et pratique.
Je comprends enfin le rôle des personnes ayant accepté sans le savoir d'endosser le rôle de cet archétype, et d'être ainsi miroirs pour la parfaite compréhension de l'expérience.
Merci de votre lecture.
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