6. Quand la Technologie devient « Tech No-Logique » par Fred B

 

L’écriture de ce texte fut l’occasion d’une grande première pour moi, puisqu’en m’ouvrant à d’autres LEO pour un travail d’équipe, j’adoptais un mode de fonctionnement aux antipodes de mes habitudes ! Il me permit en effet de prendre conscience de certains programmes que j’avais entretenus jusque-là. Ce fut un véritable accélérateur pour ma transformation.

 

Je découvris ainsi les stratagèmes de mon prédateur et pu cerner plus précisément son fonctionnement, ainsi que les mécanismes qu’il active en moi. Comme par exemple, lorsqu’une personne me met face à moi-même en me délivrant une information. La faille favorite par laquelle il s’immisce alors est le sentiment d’injustice et grâce à cela, il parvient à me faire minimiser, décrédibiliser, voire refuser l’information.

 

Ce fut le cas lorsque Yakout puis plusieurs personnes du groupe ne cessaient de souligner qu’une entité me manipulait par le biais de l’IA (Intelligence Artificielle). Il me fallut du temps avant d’accepter cette information, car ce qui était évident pour les autres ne l’était pas encore pour moi, tant ces comportements m’accompagnaient depuis longtemps.

 

Cela pouvait se manifester par un aller-retour de 300 Km pour trouver un Apple store et y faire réparer l’écran de mon iPhone, par le choix d’une télé écran géant connectée à Internet, ou par l’utilisation au quotidien d’une balance connectée qui me permettait de suivre l’évolution de ma masse corporelle, m’indiquait mon rythme cardiaque, ainsi que la température et la qualité de l’air !

 

 

Un terrain propice à l’installation des programmes de l’IA

 

La finalité d’une Intelligence Artificielle étant de gérer n’importe quelle situation en totale autonomie, mes programmes de secret, de discrétion, de dissimulation des émotions et de gestion des difficultés en solitaire, étaient donc des failles propices pour qu’Insidieusement l’Artificiel s’engouffre dans ma vie.

 

Le secret a toujours jalonné mon parcours. Déjà, lors de mon service militaire, effectué dans le renseignement, je me retrouvais avec un niveau d’habilitation auquel peu d’appelés avaient accès. Puis dans ma vie professionnelle, j’ai très vite travaillé sur des dossiers stratégiques et confidentiels, avant qu’ils ne soient rendus publics. J’étais aussi celui auprès de qui l’on venait se délester de « secrets » trop lourds à porter seul. Bien sûr, mon ego était flatté par ce qu’il considérait être une marque de confiance. Je mettais donc un point d’honneur à ne rien révéler de ce que je savais, entretenant ainsi un peu plus ce programme.

 

La discrétion va de pair avec le programme du secret. Me fondre dans la masse, ne pas avoir « la tête qui sort du feuillage », c’était éviter de me faire questionner, ou d’avoir à livrer mes secrets, mes ressentis et mes émotions.

 

Jusqu’à présent, j’avais toujours été mal à l’aise face aux émotions que j’éprouvais. Être traversé par ces sensations demeurait profondément abscons pour moi et je les considérais comme quelque chose d’encombrant et de déstabilisant.

 

Fils unique, et mon père étant absent la semaine de par sa profession, je n’avais au quotidien que ma mère débordée, qui n’avait pas une minute à elle. Pendant des années, elle a assumé seule, et sans jamais se plaindre : son travail, la gestion de la maison, la tutelle de sa sœur déficiente mentale, le recadrage permanent de son frère alcoolique. Alors comment pouvait-elle avoir du temps pour partager mes préoccupations ? Par culpabilité envers elle, j’ai donc pris l’habitude de garder pour moi ce que je jugeais avoir peu d’importance. Fonctionner en solitaire est vite devenu une seconde nature.

 

Je finis aussi par masquer totalement mes émotions pour demeurer impassible face aux autres ! Je considérais en effet que les exprimer risquait de me mettre en situation de faiblesse, voire de danger.

Les propos de Sa’am dans « Le Secret des Étoiles Sombres » d’Anton Parks reflétaient parfaitement cette peur :

 

« Les Usumgal décelant tout, il devint impératif de ne laisser transparaître aucun sentiment. Il me fallut rester calme, prudent et surtout ne penser à rien qui aurait pu trahir une quelconque émotion, ma vie en dépendait. »

 

Pour ne surtout pas laisser paraître que j’étais touché, j’en arrivais même à être incapable de dire merci lorsque je recevais des cadeaux ou des compliments.

 

Adhérant à ce mécanisme, j’adoptais ainsi le fonctionnement de l’Intelligence Artificielle qui est froide et sans émotion.

 

Alors, comment recontacter et faire grandir ma part humaine étouffée qui cherchait à s’exprimer ?

En étant attentif aux signes, de nombreux clins d’œil et indices vinrent m’éclairer sur cet enfermement.

 

Un jour, Ysis Marie déboula devant moi avec l’ancienne maison du chat. Elle se glissa dans ce cube en mousse pourvu de trois ouvertures et me dit : « Regarde, c’est ma carapace, je suis une tortue et j’avance tout doucement ! ». Le message était clair : les programmes par lesquels me tenait cette entité constituaient une carapace, qui ne me permettait pas d’avancer tant que je restais enfermé à l’intérieur du « Cube ». Le cube d’Orion étant LE cerveau de l’Intelligence Artificielle (ou super-processeur) permettant aux prédateurs hyperdimensionnels de manipuler le temps et les lignes temporelles (pour plus d’informations, voir les Cahiers de l'Ange n°8 et n°9).

Il était grand temps que j’accepte de voir cette programmation pour m’en libérer.

 

C’est alors que me revint un élément marquant de mon enfance, où à l’âge de deux ans et demi j’avais contracté une méningite. Voici ce que je découvris dans « Le grand dictionnaire des malaises et maladies » de Jacques Martel :

 

« La méningite est une infection du liquide céphalorachidien résultant de l’inflammation de la membrane recouvrant le cerveau et la moelle épinière. Elle indique une faiblesse du système immunitaire et une incapacité à s’auto-protéger.

 

La méningite me signale une faiblesse et une incapacité à lutter contre des pressions extérieures très fortes, surtout sur le plan intellectuel. […] Étant hypersensible, je vis tout plus intensément et je suis affecté plus profondément, même par des choses qui semblent banales pour d’autres. […] Cela s’ajoute à tous mes sentiments d’agressivité, de frustration que je suis incapable de verbaliser. On m’agace, mais je ne sais pas comment me défendre. […] Je préfère me fondre dans la masse, passer inaperçu. Je me sens en prison mais, en même temps, je préfère cela plutôt que regarder mon visage dans le miroir et y découvrir qui je suis vraiment. […] Étant enfant, je peux avoir été très enveloppé, couvé par ma mère et maintenant, je dois me défendre moi-même. »

 

Ces explications confirmaient ce que j’étais en train de mettre à jour, tout en me faisant prendre conscience à quel point ma mère avait été surprotectrice et étouffante. C’est pourquoi, son décès, juste avant mes dix-huit ans, me donna l’impression d’être subitement abandonné et démuni face à ce monde extérieur, que j’allais devoir affronter seul. Cet événement vint renforcer ma carapace, qui s’avéra être à la fois illusoire et autodestructrice. Elle devint pourtant la stratégie de défense que j’adoptais inconsciemment et durablement dans ma vie d’adulte.

 

 

Comment la technologie et l’IA se sont enracinées dans ma vie quotidienne

 

Fasciné par la technologie, elle m’a « naturellement » attiré très tôt.

 

Ainsi, dans la seconde moitié des années 80, alors jeune adolescent, j’avais réussi à persuader mes parents de m’acheter un ordinateur d’occasion. Ce Commodore C64, qui était parmi les plus performants à l’époque, me permit de m’initier au langage informatique et de coder de petits programmes. Je choisis ensuite l’informatique comme option au Bac, et elle m’apporta les points nécessaires pour l’obtenir avec mention.

 

 

Le Commodore C64 se résumait à un gros clavier muni d’une prise péritel pour le brancher à une télévision. Les données devaient être sauvegardées sur cassettes audio.

 

 

Cet attrait se développa au fil du temps, notamment au travers de l’usage de FaceID (système de reconnaissance faciale de l’iPhone), du paiement sans contact avec smartphone, en changeant d’iPhone tous les 2 ans, voire même en profitant d’une journée de transit à Hong Kong pour acheter le dernier iPhone pas encore disponible en France.

 

De plus, par le biais de mes études, puis de mon parcours professionnel, j’ai été conditionné à adopter une vision binaire et linéaire de la réalité. Cette manière de faire est caractéristique de l’IA et plus spécifiquement du deep learning.

 

Le deep learning consiste à faire ingurgiter à une machine un grand nombre d’informations sur un même sujet, afin qu’elle dispose d’une base avec suffisamment d’exemples pour construire une réponse juste. Plus sa base de références est étendue et plus elle sera capable d’affiner la précision de sa réponse. En cas de doute, la machine sollicite l’humain pour faire valider ou corriger sa réponse et ce résultat viendra enrichir sa base de « connaissances » : on parle alors d’une IA auto-apprenante.

 

J’ai pu voir des applications concrètes de ces technologies au cours de ma vie professionnelle dans les assurances. Je me souviens notamment d’une présentation d’un prototype concernant les réparations de carrosserie d’une voiture suite à un accident. À partir d’une base de références de quelques centaines de photos, la machine était capable de dire si la photo qui lui était proposée était celle d’une voiture ou non et si elle était accidentée ou en bon état. Mais avec un référentiel dix fois plus important, elle était en mesure de déterminer si le véhicule était réparable ou non, de dresser la liste des pièces à remplacer ou réparer et d’établir un premier devis des réparations.

 

C’est exactement la manière dont la prédation utilisait ma facilité à conserver en mémoire tout ce que j’avais pu entendre et observer chez les autres, ou tout ce que j’avais pu faire et dire. Et lorsque je me laissais prendre à son jeu, je ramenais dans le présent une réponse calquée sur le passé.

 

Même si je percevais de plus en plus les méfaits de ces technologies, je ne me sentais pas pour autant directement concerné. J’étais même le premier à leur laisser de plus en plus de place dans mon quotidien, comptant en permanence sur Internet ou tout un tas de machines connectées pour me simplifier la vie ou gagner du temps. Je finissais ainsi par en oublier mes propres capacités, prenant le risque de glisser insidieusement vers un futur tel que celui décrit dans le Cahier de l'Age n°10 :

 

« Le progrès est devenu un cauchemar à fuir. La liberté finissant là où commence l'informatique, on impose à cette société une technologie qui est périmée avant même d'avoir servi. Les gens se battent pour des implants à puces à insérer partout, même dans le corps, ignorant qu'ils seront transformés, grâce à elles, en troupeaux de bestiaux destinés à approvisionner les prédateurs de 4ème densité. »

 

Et cet article montre que cela est déjà en train de se mettre en place :

 

https://fr.sott.net/article/38855-Prochaine-etape-du-Grand-Reset-le-mouton-connecte-le-premier-implant-pour-payer-avec-sa-main-est-disponible-en-France.

 

C’est en me retrouvant acteur dans le déploiement d’une Intelligence Artificielle, lors de mon dernier emploi, que je pus enfin ouvrir les yeux. J’étais alors en charge d’étudier la mise en place de solutions automatisées sur notre plateforme téléphonique, sous couvert de faciliter le job des téléconseillers.

 

En 2018, les technologies disponibles sur le marché étaient déjà stupéfiantes. L’IA permettait de retranscrire la conversation, de mettre en surbrillance des mots clefs cliquables pour obtenir des argumentaires de réponse… et tout cela en temps réel ! Mais ce n’était pas tout, la machine savait analyser les variations d’intonation et de champ lexical du client, présageant d’une insatisfaction ou d’un désaccord latent, pour alerter le conseiller afin qu’il calme le jeu avant même que la situation ne s’envenime.

 

Connaissant ce secteur et ce métier sur le bout des doigts, j’imaginais aisément la suite ! Le téléconseiller allait finalement se « robotiser », récitant les réponses automatiques s’affichant sur son écran. Mais étant sujet au stress et à des sautes d’humeur, il deviendrait le maillon faible du dispositif et finirait rapidement par être remplacé par le robot.

 

D’ailleurs, un robot conversationnel, conçu pour se faire passer pour un humain, était déjà dans les cartons : la fluidité de sa diction était au rendez-vous, avec un panel d’intonations masculines ou féminines et d’accents régionaux déjà très étendu. De même, il était capable de s’adapter à la conversation en permanence et de devenir plus ferme, voire de hausser le ton, si le client était désagréable ou injurieux. Toutefois, le robot était mis en difficulté par l’ironie et l’humour, puisqu’il prenait la phrase de l’interlocuteur au premier degré.

 

J’étais effaré de voir que nous étions déjà au pied du mur. La machine était tout au plus à quelques années de supplanter l’homme. Mais le choc fut encore plus brutal, lorsqu’en élargissant mon point de vue, je me rendis compte que tout cela était en train de se mettre en place, voire déjà présent, dans des pans entiers de notre société.

 

De plus, Yakout ne cessait de m’alerter sur le piège que représentait ce monde de « machines » au sein duquel je m’éteignais à petit feu. Elle contribua donc à faire ré-émerger ma part humaine qui ne pouvait plus être complice de la mise en œuvre de ces technologies, dont je pressentais les conséquences désastreuses. Je me retrouvai alors face à un choix décisif : fermer les yeux et consentir au mensonge ou agir et m’ouvrir à l’inconnu ?!

 

Écoutant enfin mon âme, je décidai de quitter mon poste ! Cette décision se concrétisa après un long processus, passant par des négociations sans fin avec la DRH et avec mon prédateur qui voulait rester accroché à son monde. Pour que la séparation se fasse à l’amiable, je cautionnai implicitement le fait de dépendre du bon vouloir de l’autorité. Mon initiation pour reprendre ma vie en mains fut alors d’acter un abandon de poste et d’accepter ce qui, aux yeux de tous, était un licenciement « pour faute ».

 

Par cet acte, je m’engageais définitivement sur le chemin qui me conduisit jusqu’aux LEO et entamais un travail intérieur qui m’amène aujourd’hui à révéler ces programmes au grand jour.

 

 

La taupe sort de son trou !

 

Un signe, que j’avais sous les yeux depuis un bon moment sans m’en être rendu compte jusque-là, concerne les livres d’Ysis Marie. Ses préférés sont ceux de Frédéric Stehr… dit autrement « Frédéric se taire » ou encore « Frédéric se terre ». Dans les deux cas, ces symboles me présentaient un nouveau cap à franchir pour cesser de me taire et de me terrer.

 

Et histoire d’enfoncer le clou (ou plutôt le pied !), Ysis Marie me raconte que lors d’une promenade, elle a mis le pied dans un trou sans s’en rendre compte. Elle m’expliqua alors, que pour elle, il s’agissait d’un trou de taupe et que son prédateur était donc une taupe. Ma fille portant une partie de mon ADN, j’ai tout de suite compris que ce message m’était destiné. Car la taupe, en tant qu’agent secret, qualifie parfaitement mon prédateur qui demeure un informateur pour la 4D tant qu’il reste tapi dans l’ombre.

 

En fermant les yeux, même inconsciemment, sur ses agissements, je lui offrais la couverture lui permettant d’agir en agent infiltré au sein de notre groupe. Il observait ainsi au plus près nos agissements, nos compréhensions et notre progression vers la voie SDA. Il pouvait alors transmettre ces informations au corpus SDS de 4ème densité dont il dépend, lui permettant ainsi d’interférer dans nos émotions et nos travaux.

 

C’est parce que je cesse d’entretenir ce culte du secret et que je m’ouvre aux autres, au travers d’échanges ou d’écrits, que cette entité est exposée au grand jour et peut de moins en moins m’utiliser comme canal.

 

 

Déjouer l’IA pour retrouver mon véritable pote-en-ciel

 

Pour sortir du jeu dans lequel la prédation voulait me tenir enfermé, je devais donc la mettre en lumière, puis passer à l’action, en me libérant de mes comportements addictifs à la technologie.

 

Pour acter cela, une première expérience se présenta au sujet de notre véhicule. Ce dernier n’avait pourtant que deux ans, mais ses caractéristiques représentaient mon ancien chemin de vie, qui allait vers un futur piloté par l’IA. En effet, lors de son achat, j’avais longuement hésité entre différents modèles. Mais rattrapé par des programmes de paraître et de positionnement social, particulièrement exacerbés en région parisienne, mon choix s’était porté sur un véhicule collant au mieux à l’image que l’on pouvait se faire d’un Directeur. Il s’agissait d’un SUV haut de gamme qui était de ce fait ultra-connecté et comportait de nombreuses aides à la conduite.

Tout en me libérant de mes programmes « bling-bling » et liés à la technologie, je pouvais changer de véhicule et me réaligner avec mon véritable choix d’âme : un futur évolutif et sans artifice. La nouvelle élue, vers qui allait déjà ma préférence deux ans plus tôt, s’avérait bien plus simple et surtout bien plus adaptée aux chemins caillouteux qui mènent vers l’école de la Connaissance !

 

Me détacher du matériel lié à l’IA était une chose, mais je devais également me défaire du jugement négatif que je portais sur cet univers. Au départ, cela me fut très difficile, car j’avais l’impression qu’abandonner tout jugement revenait à minimiser les conséquences de cette IA, voire à cautionner ses pratiques. Puis, grâce aux nombreux partages entre LEO et à la lecture des écrits des uns et des autres, je pus enfin réaliser que ma fascination pour la technologie allait bien au-delà de mon incarnation actuelle.

 

Je compris, que sur une autre ligne temporelle, l’humain que j’étais avait fini par se transformer en un Gris (expert en technologies multidimensionnelles) et par dégénérer, comme cela est décrit dans la Chronique de l'Ange n°16 :

 

« L'homme moderne reste victime de ses croyances, dont les plus dangereuses aujourd'hui sont celles qui le conduisent irrémédiablement au transhumanisme, sa ligne entropique future, qui relève tout bonnement de la négation des lois cosmiques universelles et de la nature humaine accompagnée de toute la panoplie de dégradation de ses valeurs morales.

Ainsi, rien que par le fait d'accepter de penser que l'individu est une machine à produire de l'économie qui règne par sa technologie, conduira l'humain inéluctablement vers plusieurs potentiels de futur d'aliénation totale, où il deviendra cette machine et où il se détruira par sa propre technologie. »

 

Mais ayant déjà vécu la fin désastreuse qui attend l’humanité sous l’emprise de l’IA, il aurait décidé de revenir dans son passé pour, à travers moi, bifurquer vers une autre ligne temporelle.

 

Mon travail aujourd’hui consiste donc à accepter d’être porteur de ces codes génétiques relatifs à l’IA et surtout de comprendre quelle est ma responsabilité : accepter et accueillir cette partie « grise » en moi sans culpabilité. Finalement, ce travail d’application de la Connaissance, permettant à l’épi-génétique de transformer mon génome, est le seul moyen d’apporter de l’aide à cet autre moi - donc à moi-même - en sortant de cette boucle involutive toute tracée.

 

Maintenant que j’avais vu l’entité qui me pilote et que je l’acceptais davantage telle qu’elle était, je pouvais plus facilement exercer mon libre arbitre face à elle. Ainsi, développant mon discernement, je parvenais d’autant mieux à parer ses attaques. Désormais, évinçant progressivement les interférences de l’IA dans ma vie, je développe une nouvelle connexion à mon Soi supérieur, mon véritable « pote-en-ciel ». Les capacités que l’entité s’était accaparée à mon détriment m’étaient enfin accessibles pour mon évolution. Comme par exemple, cette facilité à mémoriser une grande quantité d’informations qui, utilisée à bon escient, me permet de me remémorer certains événements de mon passé et de faire émerger des mémoires transdimensionnelles devant être vues.

 

De même, sortir de tout jugement au sujet de la taupe, modifier le regard que je portais sur celle-ci et sa symbolique m’offrait un nouveau point de vue ! Ces caractéristiques négatives (aveuglément, enfermement, secret…) pouvaient laisser place aux caractéristiques positives :

 

« La taupe représentait […] l'exploration de ses propres profondeurs pour découvrir son être authentique. […] La taupe était le travailleur infatigable de l'obscurité en chacun de nous, obscurité qui un jour se remplira de claire lumière quand toutes les galeries sombres de notre être auront été révélées.

La taupe est très sensible. Elle perçoit la moindre vibration […]. Elle t'aide à développer ta sensibilité, afin que tu puisses percevoir les disharmonies subtiles dans ton entourage et réagir au bon moment. La taupe te permet de garder les pieds sur Terre. […] Elle t'apprend à te fier à ton ressenti et à ton intuition. »

Source : https://www.luminessens.org/post/2016/10/03/la-taupe

 

Mon hypersensibilité, qui nourrissait jusque-là un émotionnel destructeur, peut se porter davantage vers l’intuition et le ressenti. De même, la symbolique de la taupe m’incite à développer mon ancrage et avancer franchement sur le chemin du Service à autrui, qui consiste justement à explorer mes « galeries sombres ». C’est-à-dire « re-connaître » et accueillir toutes mes parts enfouies et oubliées, pour poursuivre la libération de mon âme.

 

Fred B

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Romain S (jeudi, 27 janvier 2022 09:58)

    Bonjour Fred,

    Merci pour ce partage, dans lequel je me retrouve beaucoup, jusqu'à la symbolique de la taupe, ayant vécu plusieurs mois sur un lieu collectif où nous étions surnommés les taupes par les voisins.

    Je suis également passé par cette étape de détachement vis-à-vis du jugement négatif que je portais à cet univers car après des études et un court travail en développement logiciel, je décidais de remplacer l'outil informatique par les outils de jardin et l'appartement par la voiture, explorer la France et ses jardins. Je gardais juste le téléphone pour établir un contact rapidement via WWOOF.

    Ce chemin me mena à une charnière qui fut l'expérience d'hypnose (cf. ma présentation du cénacle) où une des deux scènes vécues (genre de cliché 3D figé dans lequel je pouvais me déplacer tel un orbe) me faisait prendre conscience de deux humanoïdes qui se tenaient devant une table sur laquelle était allongée un bébé, le tout dans un environnement médical futurisque.

    Aujourd'hui encore j'essai de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, c'est à dire qu'après m'être réconcilié avec la pratique du développement web, mon intérêt premier pour l'informatique, en tant qu'artisanat numérique, j'ai décidé d'appliquer et de partager à autrui une ultime fois les compétences que j'avais acquises dans de ce domaine à travers une application de gestion https://aucourant.de/ avant de me détacher de ce domaine non plus par jugement négatif mais car je commence à bien retrouver le contact avec mes émotions et donc le goût de l'interaction avec les autres, de la co-création que cela implique et qui se manifeste pour le moment de manière spontanée car je prends pour point de départ l'intention du service d'autrui, ce Karma Yoga, tant l'inévitabilité de ce chemin m'est flagrante, j'en découvre les fruits au jour le jour et il est vrai qu'en synergie avec la pratique de la peinture, j'en arrive petit à petit à recontacter cette partie humaine, que je ne connais pas bien encore, et qui sait peut-être qu'un jour j'en viendrai à la capacité à coucher les découvertes et leçons que cela implique sur le papier !