1 - Prédation : premier contact avec une ombre noire
Ayant reçu une éducation musulmane soufi, j’assistais souvent à des soirées de Dhikr en étant jeune. A ces séances j’avais remarqué que mes mains et mon nez me picotaient.
Il y a deux ans, alors que je n’avais aucune notion de prédation « tangible », j’avais reprit le Dhikr. Au bout d’un moment, les fameux picotements ont recommencé. C’est alors que je me dis que j’allais élever le rythme pour voir ce qui se passerait. Après quelques minutes, je m’allongeais sur le lit, car les picotements s’étaient changés en ondes, comme des vagues qui glissaient sur ma peau. Tout mon corps se retrouva parcouru. La pression a alors augmenté et mes mains et pieds ont commencé à se tourner vers l’intérieur. Je continuais. La pression est devenue si intense que cela m’opprimait. Là une pensé surgit « et si mes mains et pieds se cassaient ? ». La peur enfla en moi au moment où je me rendis compte que je ne pouvais pas bouger, que même si j’avais arrêté, le phénomène ne s’arrêtait pas.
J’articulais difficilement « Anas », au bout de quelques tentatives, il ouvrit la porte de la chambre et resta un moment bloqué. Après il me dit qu’il avait été choqué parce qu’il me voyait comme une momie : joues creuses et bouche tordue.
Je lui avais demandé de m’aider à bouger. Malgré ses tentatives, le phénomène se corsait. Alors je lui avais demandé d’appeler le Cheikh soufi et de lui demander quoi faire. Le cheikh a mit le haut parleur et a commencé à réciter des versets du coran (je crois) et m’a dit de mettre les doigts dans l’eau.
Peu à peu ça s’est estampé pour enfin disparaitre. Quand j’avais demandé au Cheikh « pourquoi cela s’est passé alors que je faisais du Dhikr ? », il m’avait répondu « quand tu appelles la lumière, l’anti-lumière vient aussi ».
Après cette expérience, j’avais lâché la religion (une religion qui est en contact avec des trucs bizarres, qui font peur, non merci !), et bien sûr, quelques mois plus tard, je fus récupérée par le New âge (« amour et lumière » c’était bien mieux !).
C’est en lisant le dialogue avec mon ange n°37, deux ans plus tard, que je donnais un sens à cette expérience et que je prenais conscience de la « réalité » de la prédation.
2 - Prédation (du temps du New âge)
Un soir alors que je venais de m’allonger pour dormir, j’entends des voies parler. J’ouvre les yeux, il n’y avait personne dans la chambre, alors que je les entendais comme dans ma tête. Ils disaient « on lui enlève ça, on change ça… » des trucs de ce genre. Puisque j’avais lu l’un des textes de Christophe Allain, où des êtres l’aidaient en modifiant des programmes dans sa tête, je me dis que ce devait être cela. Ces êtres devaient être des êtres de lumière qui m’aidaient. Je les laissais donc faire et me rendormie.
Là je me retrouve dans un vaisseau spatial, bien consciente. Je parcours le lieu découvrant les technologies utilisées quand par inadvertance j’entre dans une pièce. C’était un genre de laboratoire qui contenait plusieurs bocaux cylindriques. Dans ces bocaux flottaient des morceaux de corps humains.
La peur surgit en moi. Je suis sortie de la pièce en courant. Une scientifique en blouse essaya de me rattraper « attend on va t’expliquer ». La peur étant plus forte, j’ai continué à courir jusqu’à une plateforme, là je me criais dessus « REVEILLES TOI, REVEILLES TOI ! ».
Je me réveillais en sueurs et j’eu l’impression de fermer toutes les portes de mon esprit. Plus personne ne trifouillera dedans.
3 - Prédation (du temps du New âge)
J’avais toujours eu cette logique de dire que l’origine des cauchemardes était les films d’horreurs, les images gores, les histoires… que normalement un enfant ne commence à avoir le sommeil troublé que s’il a accès à l’une de ces choses.
Ma logique s’effrita le soir où Lylia (1 ans), qui dormait entre Anas et moi, s’était réveillée en cris. Ce n’était pas des pleurs, mais des cris comme si elle subissait une immense douleur. Je l’avais prise dans mes bras pour essayer de la calmer, sans effet. On avait allumé la lumière en lui montrant qu’il n’y avait rien dans la pièce. Là, elle regarde le coin-plafond de la chambre et pousse des cris d’horreur. Elle essaye carrément de passer derrière mon dos, fuyant quelque chose.
Je continue de la calmer, quand ses yeux se détachent du plafond pour suivre une trajectoire, jusque sur le bord du lit. Elle recommence à crier et essaye de fuir dans l’autre sens.
Après ça, même nous, les adultes, on a eu peur. Quelque chose d’invisible était dans la pièce, et ce n’était pas tout à fait « lumineux ». Après quelques instants, Lylia s’était calmée, nous laissant face à notre logique qui partait en miettes.
4 - Prédation (du temps du New âge)
En rêve, je me retrouve dans un immeuble, je suis très consciente du fait que je rêve, mais je ne comprends pas ce que je fais ici. L’immeuble est comme empreint d’une atmosphère macabre. C’était comme si les murs suintaient de quelque chose d’invisible et de malsain.
Une voix de femme me crie du bas de l’immeuble : « Tu dois te réveiller, ils arrivent ! ». En fait je les sentais, comme un nuage noir et conscient, qui venait vers moi. Je me décide alors qu’au lieu de me réveiller, j’allais créer une fenêtre par laquelle m’envoler. C’est ce que je fis, mais en sautant dans le vide, l’ombre s’enroule autour de ma cheville et me tire. Ce n’est qu’à ce moment que la peur surgit. Je me cris alors de me réveiller. Je me réveille en sueurs, paralysée par la peur.
5 - Prédation (du temps du New âge)
Je suis inconsciente, poursuivie par des zombies, soumise à la peur. Je me réveille légèrement et demande à l’intérieur de moi, « maintenant je fais quoi ? », là une voix me répond, « laisses les te manger ». Je replonge dans le rêve, je vois pleins de zombies qui arrivent, j’ai peur mais je ne cours pas. Je ferme les yeux prête à sentir la douleur. Mais bizarrement, leurs morsures se changent en baisés et c’est très érotique.
Conclusion : Si je ne nourrie pas la prédation par la peur, elle se nourrit par l’érotisme.
6 - L’alter Animal et prédation (actuellement)
En écoutant Yakout parler d’alter Animal, quelque chose fait tilt en moi. Je prends conscience que lorsque j’étais petite j’en voulais à ma mère sa façon froide de nous éduquer. Pour moi, en toute « logique », on devrait vivre comme une porté de chiens, se toucher, dormir les uns à coté des autres…
Adulte, Lylia qui a 3 ans dort toujours avec Anas et moi. J’ai fait de ma famille une famille très tactile, on s’amasse toujours les uns à coté, sur, les autres. Une vraie portée de chiens.
Quelques jours après, je fais le rêve suivant :
Je suis poursuivie par un être qui peut prendre l’aspect de quelques animaux et rien que des animaux, je le vois en chien, en cheval et en autres. Je sais que c’est un ancien compagnon, qu’on est liés et qu’il veut me rejoindre, que je l’accepte. Mais dans le rêve, je suis très occupée et je ne lui prête pas attention.
Ce n’est qu’en arrivant à une conférence du réseau LEO avec Lylia, où il n’y avait que des femmes, que je prends conscience que c’est un alter. Je laisse Lylia avec une dame et je repars le chercher. Puisque la conférence se tenait sur un rochet qui flottait dans le ciel, l’animal s’était infiltré dans une valise pour me suivre, il avait prit la forme d’un chien. Je tend les bras vers lui, il sort de la valise et essaye de me rejoindre. Mais en touchant le sol, un canal invisible l’aspire. C’était comme s’il y avait un tapis roulant invisible, qui tournait à grande vitesse. Ainsi, je le vois tiré et disparaître sous une armoire. Je comprends que c’est un passage vers une autre réalité et me décide de le suivre pour le ramener. Je tends le pied pour le déposer sur le canal quand une voix stricte me dicte « NON » dans la tête. J’arrête mon pied à quelques centimètre du canal et là quelque chose d’effrayant se passe. Plusieurs mains sortent de sous l’armoire et essayent de m’attraper. Ces êtres ont l’aspect de femmes mais en 2D, maquillées comme des stars du roque. Bref je reviens en arrière et j’essaye d’articuler « non », mais bien sur, ma bouche est bloquée.
Peur plus paralysie, je commence à réciter des trucs du coran (éducation musulmane oblige), en y mettant un paquet de volonté, ma bouche se débloque, je les chasse et je me réveille.
8 - L’alter enfant esclave sexuelle
En rêve, je suis avec Anas, il vient de perdre ses parents, je lui dis que s’il veut les ramener, je peux contacter les ombres noires pour ça. Il accepte et je les contacte.
Un être apparaît alors, habillé tout en noir. Il me dit que si je veux qu’il les ramène je dois partir avec lui. J’accepte. Là il me prend dans ses bras et nous parcourant l’espace en volant avant de traverser un voile ou une sorte de dôme donnant sur une autre réalité.
Je suis une fille de 12 ans, je suis dans une forêt et je dois rester devant ce portail (invisible). Mon rôle est de satisfaire toute personne traversant le portail. Je me vois alors avec un homme, je laisse tomber ma tenue, et là je me dis « comme ils abusent de moi, j’abuse des autres ». Je n’avais ni peur, ni douleur, c’était clair et c’était mon rôle.
Je me vois après avec des enfants plus jeunes, aux environs de 4 ans. Plusieurs êtres arrivent à travers le portail, majoritairement des femmes qui rigolent en nous voyant. Je pousse les enfants vers eux en me disant « comme ils abusent de moi, j’abuse des autres ».
9 - L’alter SDA (je présume ?!)
Un groupe d’être atterrirent sur une planète, ils n’étaient pas dans un vaisseau, ils semblaient avoir flotté et arrivé à destination. A leur tête une femme, qui était « moi ». En tout cas je suis (la personne à laquelle je m’identifie dans cette vie) une partie d’elle (sa part SDS ?).
La planète était occupée par deux espèces. Une, humanoïde qui vivait à son aise la journée et craignait la nuit. Une autre espèce qui sortait de l’ombre la nuit et dont les humanoïdes étaient la nourriture. La seconde espèce avait un corps qui ressemblait fortement à celui des sangliers.
Avant chaque couché de soleil, les cités fermaient les portes de leurs murailles et celles de leurs demeures.
Un soir, alors qu’ils fêtaient quelque chose, ils avaient oublié les portes ouvertes. La nuit était tombée et un massacre avait eu lieu.
On observait le carnage, invisibles. Alors je lui avais crié, à elle, de faire quelque chose. Qu’on devait les sauver. L’émotion d’injustice me secouait. Pour moi, c’était inhumain de voir ce massacre et ne pas intervenir. Mes hurlements, mes suppliques ne brisaient nullement sa sérénité. Elle regardait sans aucune émotion.
Alors elle fit quelque chose. Elle fit défiler les images. Comme si ce qui se passait devant nous n’était qu’une projection. Elle l’arrêta, regarda ce qui se déroulait et la fit défiler de nouveau.
Quand elle l’arrêta une nouvelle fois, nous avions fait un saut dans le temps. Le monde qui s’étendit devant nos yeux, était « Unifié ». Les deux espèces n’existaient plus. Une troisième était apparue. Ils avaient des formes animales. Lions et ours. Ils avançaient vers nous sur une colline verdoyante. Ils nous voyaient.
Leur représentant, qui avait une forme de lion s’avança vers moi. Je l’embrassais. A la fin du baisé, un collier apparu sur ma poitrine, j’en pris trois perles et les lui tendis. Il les prit, me salua et retourna vers son groupe.
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