Bonjour les Léos,
D’aussi loin que ma mémoire actuelle me le permette j’ai toujours entretenu une relation particulière avec la mort, très présente dans ma vie.
Dès ma plus jeune enfance celle-ci s’est présentée dans mon entourage en accueillant mon grand-père paternel, moins d’un mois après ma naissance.
Enfant unique et seul garçon au sein d’une descendance latine (origines corse et italienne), le départ de ce grand-père m’aura donc privé d’une relation, sans doute idéalisée, et aura contribué au début d’un manque.
La grande faucheuse a ensuite poursuivi son œuvre auprès d’autres membres de ma famille : parrain, oncles, tantes, grands-parents maternels puis grand-mère paternelle et enfin mère dans une actualité un peu plus récente. Des évènements qui s’insèrent dans le cycle de la vie et qui ne semblent pas être extraordinaires.
Tous ces départs m’ont souvent été, du fait de mon soi-disant jeune âge à l’époque, soit cachés (la culture du secret très présente dans ma vie commence peut-être à partir de ce moment-là), soit sont intervenus brutalement sans que je ne puisse partager avec ceux qui sont partis des derniers moments d’échange et de convivialité.
J’ai pensé longtemps que mon passage parmi les mortels serait assez bref et, même si j’avance un peu dans l’âge, je le pense encore.
Cette relation particulière a certainement influencé certains de mes choix de vie passés, actuels… et à venir.
Je m’interroge aujourd’hui encore sur la signification de ces événements sur ces choix, si tant est que le libre arbitre puisse intervenir dans notre vie.
Les mots « mort » et « amour » me paraissent alors venir en miroir et en résonance dans cette relation.
Au plaisir de partager sur ces impressions.
Écrire commentaire