Bonjour les LEO,
Le programme de taiseuse dont je vous ai parlé en mars 2020 (Neutraliser mes programmes de taiseuse et de soi-niante), n’était que l’arbre qui cachait la forêt !
Après l’avoir dévoilé, neutralisé, j’ai pu exprimer ce que j’avais à dire non sans conséquences. Ces conséquences étaient un ressenti d’émotions négatives, un malaise suivi d’une migraine.
J’ai commencé à mener ma Quête, d’abord sur la migraine car depuis mon adolescence, je suis sujette à de fréquentes migraines.
Le Grand Dictionnaire de Jacques Martel me donne de précieux éléments sur les migraines :
« Ma force vitale en est réduite. J’ai tendance à me retirer dans mon coin au lieu de participer pleinement à la vie.
Je ne veux plus voir et je ne veux plus digérer ce qui se passe dans ma vie.
La pression peut venir de mon désir d’être hyper-responsable et/ou performant, surtout au travail. Je peux être passionné par un sujet et avoir de la difficulté à m’arrêter. Il y a conflit entre mes pensées, mon intellect qui est surchargé, mes besoins et désirs personnels. Est-ce que je me sens à la hauteur ou ai-je l’impression d’être incompétent, surtout sur le plan intellectuel ?
En retournant constamment mes problèmes dans ma tête, j’en viens à oublier que j’existe, que j’ai des émotions qui demandent à s’exprimer.
Il est important que j’identifie quelle est l’émotion que je veux tant refouler ou la situation dont je veux tellement oublier l’existence et qui crée une tension aiguë et constante à l’intérieur de moi, provoquant la migraine.
Mes structures de vie demandent à être adaptées à ma situation présente mais il est dur de laisser aller ce qui est familier pour s’en aller vers l’inconnu
Je dois comprendre que, lorsque j’ai une migraine, j’ai une prise de conscience à faire, j’ai des choses à changer et je dois être capable de les changer, c’est-à-dire de passer à l’action.
J’accepte ↓♥ de regarder la réalité en face. Je laisse les événements circuler librement dans ma vie et je reçois en retour joie, paix, harmonie.
En étant plus flexible et compréhensif envers moi-même, je me sens plus léger et je peux m’envoler comme une montgolfière. »
Au milieu de toutes ces informations qui peuvent me concerner, je retiens cette information principale à ce moment-là : « Il est important que j’identifie quelle est l’émotion que je veux tant refouler » et j’en identifie 2, ce sont la culpabilité et la honte.
Commence alors un dialogue télépathique avec mon Ange sur plusieurs heures qui va me faire remonter jusqu’à mon programme global d’incarnation organisé à ma naissance par mon prédateur pour freiner mon potentiel d’évolution SDA.
Je reprends à partir de la prise de conscience de ces 2 émotions, culpabilité et honte ressenties après un échange avec un technicien communal qui fauchait les fossés et s’apprêtait à couper des ajoncs fleuris de toute beauté, j’ai pu exprimer mon avis et mon désaccord avec ce qu’il s’apprêtait à faire, un échange cordial a pu avoir lieu et j’ai au moins pu obtenir qu’il fasse remonter mes observations auprès de sa hiérarchie ! Donc rien qui justifie de la culpabilité et de la honte.
Je ne comprenais pas ces émotions et je sentais poindre l’arrivée rapide des 1ers signes d’une migraine.
J’ai demandé de l’aide à mon Ange : pourquoi ces émotions, cette migraine ? que dois-je comprendre ?
Je ressens sa réponse « Accueille ces émotions » et c’est ce que je fais, j’accueille ces émotions même si je ne les comprends pas, c’est alors que je sens ma migraine refluer rapidement, je suis soulagée et reconnaissante.
Je remonte alors le cours de cette vie-ci avec mon Ange : ces émotions de honte et de culpabilité, je les avais aussi lorsque je n’arrivais pas à m’exprimer avec mon programme de taiseuse. Je remonte à l’époque de ma naissance.
Je suis une enfant de remplacement : ma mère a fait une fausse-couche avant moi, mes parents attendaient un garçon et je suis née, 2ème fille, mon père ne s’est pas déplacé lorsque je suis née, trop déçu pour accueillir ma naissance, il s’en est suivi une longue période pour moi de ressentis d’invisibilité, de transparence, de non - expression, de non compréhension dans ma vie familiale et sociale, sans échange avec mon père, ce n’est que depuis peu que j’échange un peu avec lui.
Par ailleurs lorsque une personne croisée dans mes vies professionnelles, me fait passer un bonjour, je suis toujours surprise qu’elle se souvienne de moi, est-ce un refus d’incarnation ? et les émotions refoulées de toute une vie arrivent enfin pour être vues et libérées et aussi lorsque ma fille a fait ses études à Nantes, j’ai dû faire tout un travail sur moi-même car je vivais un stress intense lorsque je devais aborder en voiture le périphérique chargé de la ville : j’ai alors pris conscience de ma problématique pour « trouver ma place et m’accorder le droit d’exister, d’être ici et maintenant », j’ai dû invoquer mon Ange pour m’aider à rentrer sur le périphérique.
Un autre indice me revient de suite en mémoire, ma fille est, elle aussi née après une fausse-couche, (due à une anomalie chromosomique accidentelle) je me rends compte que j’ai reproduit un schéma familial inconscient, il y a un lien karmique et je suis même surprise d’avoir « oublié » cet évènement qui m’a tant fait pleurée, il y a 37 ans, puis d’autres indices : après ma fausse-couche et les pleurs, un canal lacrymal s’est bouché, mon œil a continué de larmoyer et s’est débouché seul (au bout de 5 mois) au début de la grossesse concernant ma fille qui est née avec un canal lacrymal bouché qui a été débouché avec un drain à 5 mois, puis ma petite-fille est née, elle aussi, avec un canal lacrymal bouché qui s’est débouché avec de petits massages…. au bout de 5 mois, donc la fausse-couche de ma mère aura eu un impact sur 4 générations de la lignée féminine (mon fils et mon petit-fils n’ont pas eu de canal lacrymal bouché). Je découvre là le pouvoir de la mémoire transgénérationnelle !
Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai lu l’article suivant :
https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2004-1-page-269.htm
L'ombre de l'enfant non né sur la grossesse suivante
« La persistance d’idées liées à l’enfant précédent, d’auto-reproches, de culpabilité, de colère projetée sur l’entourage ou les médecins rend la notion de deuil particulièrement discutable. En effet, si classiquement, on différencie la dépression du deuil par l’existence de pensées négatives retournées contre soi, le deuil en cas de mort in utero est atypique parce qu’il est toujours marqué par une forte culpabilité. Cette altération de l’estime de soi soulève une insécurité et un sentiment d’inadéquation du rôle de la femme et de la mère. »
« L’enfant mort in utero n’aurait-il la place du phénix, une personne unique dans son genre, supérieur aux autres dans l’esprit de ses parents, en quelque sorte immortelle et dont les enfants suivants seront nécessairement tributaires ? »
La lecture de l’article me fait comprendre que ce sujet est complexe, que les ressentis, les conséquences diffèrent d’une personne à l’autre, qu’à ma naissance, étant empathe, j’ai dû intégrer les émotions de culpabilité et de honte ressenties par ma mère lors de sa fausse-couche, donc ces émotions ne m’appartiennent pas mais mon prédateur s’en est servi jusqu’à présent, d’abord pour me faire croire que je n’arriverais pas à la hauteur des attentes très réelles de mes parents vis-à-vis de mon frère non né (qui ont eu un impact inconscient sur mes choix professionnels sans doute), pour me freiner et orienter autrement mon potentiel d’évolution SDA… et se nourrir de l’énergie de ces deux émotions que j’ai si souvent ressenties depuis ma naissance… et avec le programme de taiseuse en plus, le programme est complet, enfin je l’espère ! Je comprends mieux mes manques de légèreté, de joie….
Pour moi c’est une prise de conscience conséquente, utile qui va grandement me libérer.
Par ces mots, je neutralise l’ensemble de la programmation organisée par mon prédateur pour ma présente incarnation, je remercie mon Ange pour son aide, sa présence et le réseau LEO pour son existence et ses encouragements à poursuivre notre Quête, seule celle-ci peut nous libérer… enfin !
Inscrite au Cénacle Francine C 85
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