Je vous écris à chaud au sortir de la lecture du chapitre VII et avant de lire les 10 onglets qu'il m'a permis d'ouvrir ;-) C'est vraiment ce que j'adore avec vous, lorsque je vous lis, je peux comprendre plein de choses sur des sujets très variés avec lesquels je fais des liens, c'est dingue ! MERCI bcp pour votre actif travail !
L'histoire relatée par Hélène a fait remonté une expérience de séquestration et me permet de compléter l'analyse que j'en avais déjà faite à l'époque. Je vous joins les éléments qui vous permettront de comprendre et m'éviteront de réécrire les faits.
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
A l'époque, j'avais mis le doigt sur cette violence qui m'habitait et probablement à l'origine de cette agression/séquestration que j'avais manifestée dans ma réalité. Mais je n'avais pas complètement conscientisé son caractère inquisiteur !
Pour cause, j'avais à faire des musulmans qui me traitaient de sorcière, de démons et d'ennemie de l'Islam, et ce à cause du livre le Prophète de Khalil Gibran que j'ai été poussé à leur prêter (manipulée par mon programme de sauveuse).
Ledit livre m'avait été "conseillé" par David (mon ex) qui en avait entendu un extrait lors d'un mariage auquel il assistait. Nous étions séparés depuis quelques mois (parce que j'amorçais un processus d'éveil de conscience auquel il ne souhaitait pas prendre part... à ce sujet, ce qu'Hélène a dit sur sa rupture avec Jef a fait écho : comment as-tu réussi à tourner la page ? le processus a t-il été long ?).
Sachez qu'après bientôt 3 ans de séparation, je commence à peine à conscientiser "le piège du sentiment d'attraction karmique" dans lequel je suis tombée. C'est l'une des problématique la plus douloureuse avec laquelle je tente en vain de me dépêtrer depuis notre séparation en 2014. J'ai compris très récemment que mon prédateur me manipulait avec le programme égotique de sauveuse et la culpabilité de l'avoir laissé derrière moi, alors que je pensais (pense) que nous étions destinés à cheminer spirituellement ensemble (il est le seul avec qui le mariage alchimique dont vous parlez a (avait) du sens).
Une partie de moi est restée bloquée dans cette relation et j'ai encore du mal à en sortir.
Découvrir la multidimensionnalité m'a permis de comprendre qu'un autre moi était (est) en couple avec un autre lui sur une autre ligne temporelle... c'est quelque chose que je ressens de manière viscérale sans pourtant avoir confiance en mon ressenti...
Lui a refait sa vie avec une autre femme (malienne... les dogons !), il a choisi de suivre une autre voie plus attachée à la matière et ne semble pas prêt à conscientiser la matrice (bien qu'il se soit ouvert à la philosophie Soufie après notre séparation, alors qu'il ne voulait plus entendre parler de spiritualité avec moi... sa phrase me revient : "Quand je vais au ski, je ne demande pas à ma femme de me donner de leçons pour m'apprendre à skier, je prends un prof !" disait-il en parlant d'éveil de conscience...)
Bref, j'ignore encore les ramifications ainsi que les tenants et aboutissants de ce piège karmique : cette agression a eu lieu suite à un évènement dont il a indirectement été à l'origine (lui qui ne voulait pas lire, voilà qu'il me parle du seul livre à avoir lu en 2h), je me le procure, le prête à des musulmans et me voilà confrontée à la pire épreuve de ma vie !
On se sépare et je suis incapable de faire le deuil de notre histoire, tant je trouve cette séparation injuste (ses parents racistes ne m'avaient pas accepté et ni trouvé assez jolie pour leur fils, et le voilà en couple avec une noire très jolie et travaillant dans les métiers de l'image) et de laquelle je me sens encore coupable : je l'ai frappé alors que je m'étais juré qu'étant l'Amour de ma vie, je ne lui porterai jamais la main dessus (comme j'avais pu le faire aux autres hommes avec qui j'ai vécu et aussi à l'instar du couple de mes parents).
Durant l'agression dans ma voiture au cours de laquelle j'ai clairement senti une présence, je me surprends à prononcer les paroles du Christ "Pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu'ils font !" et me sens fière de ne pas avoir rendu un seul coup, alors que je n'en étais rouée !
D'une part, je ne souhaitais pas aggraver une situation déjà au comble de la violence afin de protéger Gaïa, et d'autre part, j'avais conscience qu'une libération du programme de violence actif en moi était à l’œuvre. J'encaissais donc les coups, comme pour ne plus participer à cette guerre contre le masculin. Malheureusement, au grand désarroi de mon humanité, cette violence n'a pas complètement disparue de moi, elle s'est à nouveau manifestée plusieurs fois à l'encontre de Gaïa alors que je m'en croyais libérée (j'ai reconnu une partie de moi dans la description que tu as faite de Guylaine !) Edwige est sans conteste porteuse de cette énergie.
Désolée pour ces indices jetaient pêle-mêle, mais ils reflètent bien ma confusion mentale face à tout ça.
Comme, je suis à Paris du 09 au 15/02, j'ai proposé à David de nous voir...mais j'ai reçu une fin de non-recevoir (il m'a raccroché au nez et j'ai ressenti sa peur et son déni). Je dois donc trouver seule les réponses pour me libérer de ce piège karmique. En outre, le procès d'assise des agresseurs se déroulera la semaine du 4 au 07/04 (mon père est né le 04/04 !)
Sur le fait de porter des mémoires de sorcières, je n'ai aucun doute : ma grand-mère maternelle (Suzanne) a été mortellement lapidée comme bouc émissaire, par des villageois en RCA au début des années 90 : on l'accusait de sorcellerie !
Ayant seulement en 2015, reconnectée avec ma famille maternelle, j'ai pu voir à quel point il y avait des similitudes entre sa vie et la mienne (d'ailleurs lorsque j'épelle mon nom de famille qui est mon nom paternel, j'ai toujours dit "S comme Suzanne").
Voilà ce que je voulais partager avec vous, l'écrire me permettra de probablement recevoir de nouvelles compréhensions, en tout cas, si quelque chose vous parle, n’hésitez pas à m'en faire part.
Je vous embrasse très fort et vous dis à très bientôt !
Nina
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Johannes (samedi, 29 avril 2017 16:58)
Bonjour Nina,
Le thème de la violence a jalonné ma vie, même si cette dernière s'est peu exprimée directement ou physiquement. La violence contient le mot "viol" car battre quelqu'un c'est le violer dans son intimité.
Depuis plusieurs années, la violence qui m'habite s'est considérablement dissoute.
Dans ma vision, la violence est un symptôme. Son degré de virulence renseigne sur mon état "d'inadéquation entre moi et moi" correspondant aux mémoires/souffrances non intégrées, (à la fois bouton sur lequel presse le Prédateur pour se nourrir et à la fois portail d'incarnation 3D, c'est à dire la principale source d'en-saignement).
J'ai aussi vécu des moments de résolutions karmiques importants qui ont contribué à réduire significativement l'agressivité globale dont j'était porteur. Ce qui compte aussi, c'est comme dans le texte de Sri Auribindo que tu as posté, que chaque instant représente une occasion de poursuivre ce travail intégratif. Plus j'ai perçu, accepter et permis d'être aux mémoires/souffrances différentes réveillées par le quotidien, moins ma violence s'est manifestée. Aujourd'hui je suis moi-même stupéfait de ma neutralité intérieures face à bien des situations (pas toutes! Et d'ailleurs l'éradication totale de la violence est un leurre à mon sens). Je pense que dans ce processus, il y a tout un tas de "petites batailles intérieures et extérieures", non plus à gagner, mais à PERCE-VOIR et à reconnaître entièrement pour permettre leur intégration. Un des outils qui m'a servi à été le Processus de la Présence (voir lien: https://www.reseauleo.com/2016/09/10/pr%C3%A9sentation-du-processus-de-la-pr%C3%A9sence-de-m-brown-par-johannes/ ).
Bonne découverte et transformation!