Petits retours personnels et par forcément objectifs sur les vidéos de Roch Sauqüère et Allan Duke dans le cahier n°2 d'Un futur différent.
Je vais passer rapidement sur Roch S., j'ai écouté les vidéos que vous avez mises en lien. Quand j'écoute une vidéo, un reportage, je cherche ce qui va éveiller une curiosité, l'envie d'approfondir l'info, je note des mots, des noms pour des recherches immédiates, ultérieures, je reviens en arrière pour réécouter quand je ne saisis pas le sens de ce qui a été dit, et parfois je répète ce que j'entends à voix basse lentement (comme mâcher avant d'avaler), parce que j'ai besoin de sentir comment ça résonne à l'intérieur, et je ne souhaite pas tout avaler sans discernement (si ça pouvait être ainsi avec l'alimentation...).
J'essaie de prendre en considération les interférences du prédateur, le bousculement de mes certitudes, de mes croyances, les pièges du moi-je-sais-déjà-tout-ça (mais qui est ce « moi »
?), et donc je me concentre (j'ai failli écrire « je me rassemble ») pour ne pas trop me laisser brouiller intérieurement.
J'ai un tout petit peu de mal avec Roch S., non pas que j'ai l'impression de ne rien apprendre, mais il y a beaucoup trop de « lui » (ego, prédateur ?… il semble sincère ok !
« saint sert », « ceint serre », ou encore « saint serre », « ceint sert », j'ai du mal à dépatouiller là), il n'étaye pas beaucoup ce qu'il affirme (en
même temps il dit, et je suis d'accord « allez faire vous-même vos propres recherches ! »).
Il y a quelques années, avant d'avoir entendu parler de Roch S., j'avais lu quelques n° de Top Secret que j'ai délaissés, parce que même si certains sujets m’interpellaient, j'avais souvent
l'impression d'avoir un magazine à sensations spirituelles entre les mains, ça me gênait... Je sais que je ne resterai pas sur ce ressenti, j'irai voir d'autres vidéos, là je parle juste des
vidéos que vous avez mises en lien.
Quand j'ai commencé à écouter la vidéo d' Allan D. je me suis dit « ah non, encore un qui va faire du moi-je... », il annonçait la 2ème partie comme une bombe sensationnelle, du jamais
entendu. J'ai failli lâcher. Puis quelque chose m'a dit de faire l'effort d'aller jusqu'au bout. Je ne connaissais pas Allan D. et si j'avais déjà entendu son nom, je l'avais oublié. J'ai
bien fait d'écouter ma petite voix ! Mais il a fallu que je m'accroche sérieusement, que je revienne en arrière, que je note des choses pour approfondir mes recherches. Et surtout il
pratique le langage des oiseaux (oisons) magnifiquement, en l'écoutant me revenait cette phrase des Cassiopéens « apprendre c'est amusant ! ».
Il faut le suivre parce qu'il passe d'une idée à une autre et on a l'impression qu'il se perd dans son récit, et non, il y a bel et bien un un fil conducteur. J'ai beaucoup « mâché » ce
que j'ai entendu sans tout avaler. Disons que j'ai mis certaines choses de côté, comme les hamsters, pour plus tard à la faveur de prises de conscience, d'autres infos corroborantes et/ou
synchronicités (mais tout cela va ensemble), parce que ma demande n'est pas de passer d'une certitude à l'autre et de la proclamer mienne.
Ce que j'ai mieux intégré globalement (parce que j'ai encore des difficultés avec ça, comme quelque chose que je touche du bout des doigts et qui m'échappe) c'est la multiplicité, les
multidimentionalités dans les concepts, le langage, la vision intérieure, extérieure, le vécu...
Je vois, j'entends, je comprends intellectuellement certes, mais je bute encore parfois sur le « mur » qui cache le « ciel » (Murciel, Muriel, un prénom qui m'a été donné pour
prolonger une relation entre une petite fille et ma mère, antérieure à ma naissance, et que je n'ai jamais réussi à faire totalement mien, même si je le trouve joli et qu'il ne me dérange plus
aujourd'hui, au contraire il m'enseigne...). Et d'ailleurs quand j'écoutais Allan D. les yeux fermés, je voyais des fenêtres et des portes s'ouvrir, d'autres s'entrouvrir.
C'est le phénomène de répétitions proposées sous divers angles de vue, diverses façons de les dire qui fait que je m'imprègne graduellement de cette compréhension autre, qui réveille des souvenirs, et puis l'expérience...
Et ensuite il y a une 2ème phase après une lecture, un visionnage, c'est la décantation. Ça se fait tout seul quand on « n'avale » pas tout d'emblée.
Pour résumer, ce qui m'intéresse particulièrement dans tout ce qu'il interprète dans la langue des oisons, c'est ce que vous dites si bien :
« Chaque mot de ce jeu du langage des « oisons » recèle une ou parfois plusieurs significations, qui chacune d'elles sont à explorer. Elles ne constituent que des pistes qui
amènent à d'autres pistes, pour finalement aboutir à d'autres versions de la réalité. Et ce sont ces autres versions qui peuvent vous amener à changer vos croyances (votre perception actuelle de
la réalité). Et c'est cela le but du jeu , changer la perception que vous avez de la réalité, pour que votre conscience puisse s'ouvrir à d'autres possibilités. »
Pour rester dans le personnel, quand Allan D. parle de St Georges et du dragon, il dit que le nom Georges, en appliquant le langage des oisons, commence par géo, la terre. J'ai souri parce que je
vis avec un Georges, qui a eu beaucoup de mal à s'incarner dans la matière, et s'il y arrive de mieux en mieux, le parcours a pu être laborieux voire douloureux parfois !
Quand on s'est rencontré, la majorité de son entourage le définissait comme un ange, presque un saint : Saint Georges. Ce Georges là a rencontré une femme, à l'époque, embourbée dans
la matière, tentant bien de s'élever spirituellement à travers ce qu'on nomme les croyances new âge (c'est ce qui nous a réuni d'ailleurs). Comme cette Muriel avait fait bien peu de prises de
conscience dont elle ne savait que faire, son mal être se traduisait entre autre par des colères (le feu jaillissant de la gueule du dragon). Et il y a eu certaines personnes qui nous ont perçus
effectivement comme St Georges et le dragon qu'il n'avait pas encore « terrassé »:-)
Et je dois dire en toute honnêteté que nous avons formidablement bien joué ce jeu de rôle, et j'en ai souffert, ne m'étant pas donné le plus beau rôle dans l'histoire.
Mais on grandit à tout âge, aujourd'hui je dirai qu'un équilibre s'est crée. Je lui ai montré le chemin de l'incarnation (descendre), et lui m'a montré le chemin de l'allègement (monter), ça n'a
pas toujours été conscient chez nous. Et nous tentons d'être sur la voie du milieu. C'est à travailler et redéfinir en soi tous les jours, il y a encore du dragon en moi, il y a encore du saint
en lui.
J'accepte enfin de ne pas vouloir le changer, l'amener à tout prix à ma vision des choses (la meilleure bien entendu :-) ), tandis que lui m'a toujours acceptée comme j'étais, sauf que son
acceptation était faussée « d'amour inconditionnel », et que maintenant elle se manifeste par des demandes de réajustements mutuels.
Il connaît le réseau Léo, l'Epopée de la conscience et Dialogues avec notre ange/Un futur différent, ainsi que tout ce que j'y ai écrit de témoignages et de questions, ça l'intéresse sans vouloir aller plus loin,
mais le dialogue est ouvert. Et il sait pourquoi tout cela m'appelle alors qu'au début j'avais commencé par « vous » repousser.
Allez j'admets, je vous trouvais cassants dans vos écrits, trop sûrs de vous, limite arrogants (si si …) et puis je ne comprenais rien, vous vous contredisiez tout le temps... Ben oui, j'avais
commencé la lecture des dialogues du plus récent au plus ancien !
Donc un jour, j'ai tout repris à zéro en commençant par vos histoires respectives, votre rencontre, et les dialogues dans l'ordre chronologique. Ah ça allait mieux, et puis je vous trouvais plus
sympas du coup :-) .
Jusqu'au jour où au milieu d'une lecture je me suis arrêtée et je me suis dit « voilà, je sais pourquoi il y avait cette attraction/répulsion (j'aurais pu lâcher votre site et j'y revenais
tout le temps), tu reviens enfin à ta quête première (en 92, après la mort de ma mère), cette question qui ne t'as plus jamais lâchée et dont tu t'étais un peu éloignée : « c'est quoi
le sens de la vie ? Les humains, hier, aujourd'hui, demain ? C'est quoi le sens de la vie des humains sur Terre? »
Il y a 14-15 ans est né Léo. Quand j'étais enceinte d'environ 6 mois, j'ai fait toute une série de rêves de félins : guépard, lion, tigre, panthère. A chaque rêve que je vivais comme des
cauchemars, j'étais en présence d'un de ces félins et je paniquais à l'idée d'être agressée donc je m'enfuyais ou tentais de me cacher, alors qu'aucun ne manifestait la moindre esquisse
d'attaque. Vers la fin de la grossesse, comme j'étais sûre que c'était un garçon, on s'est penché sur le choix d'un prénom, nous n'avions aucune idée, pas de préférence particulière. La seule
chose sur laquelle on était d'accord était de lui donner un prénom non transformable (Georges : Jojo, Muriel : Mumu... une façon comme une autre dans nos familles respectives, comme
dans d'autres de maintenir l'ado ou l'adulte dans son statut d'enfant). C'est Georges qui a eu l'idée, en se référant aux rêves de félins que j'avais fait, il m'avait dit « Léo ça veut dire
lion et ça résume la famille de félidés dont tu as rêvé, et c'est un prénom qu'on ne peut pas couper ni diminuer. »
Plus tard j'ai douté, je me suis dit qu'on lui avait peut être donné le prénom de mes peurs (symboliquement). C'est une responsabilité de donner un prénom, de ce qu'on va faire porter par ce
nom.
Puis quand il a eu entre 1 et 2 ans j'ai fait une autre série de rêves où j'étais à nouveau en présence de chacun de ces félins. Je commençais par être en panique prête à fuir, et au dernier
moment je décidais que non, je laissais faire, et c'était des rêves magnifiques. Le lion me faisait fête comme un jeune chien, le guépard auprès de qui je m'étais agenouillée posait sa truffe sur
ma joue, la panthère me suivait en prenant ma main doucement dans sa gueule, le tigre m'observait simplement.
Il y a plusieurs degrés de lecture des rêves, et je n'ai pas trop su comment les interpréter à l'époque. Je n'avais aucune connaissance des livres d'Anton Parks et des Urmah. Aucune de Laura
knight, de l'onde, des Cassiopéens, et je connais vos écrits et vidéos depuis environ 2 ans seulement. Ce qui est sûr aussi pour moi, c'est qu'il n'y a pas de coïncidences
« hasardeuses », des synchronicités oui, qui me concernent, et qui concerneront peut être Léo selon ses choix et son chemin de vie.
Pour conclure, quand j'ai lu la métaphore de l'oignon, je me suis dit que vous l'expliquiez remarquablement bien, comme des parents pourraient le faire avec des enfants... Et je me suis amusée !
Parent : par-en. Par est une préposition qui sert à marquer un mouvement, un passage. En est aussi une préposition du latin in (en, dans, sur). Une information que vous avez imagée est
passée PAR vous pour venir EN nous d'une certaine façon. De ces deux prépositions est venue une proposition.
Je ne vous ai jamais vu comme des papa/maman des lecteurs de vos sites, mais vous voir comme des par-en, c'est autre chose... et en poussant le raisonnement, nous sommes tous plus ou moins et selon nos chemins et les circonstances les par-en les uns des autres.
Muriel S
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