Suite du Témoignage 73 de Muriel
Lendemain de l'épisode "sanglots et camping car".
Je cite un peu en vrac ce qui me vient... Les sanglots versés abondamment hier venaient de très loin, je l'ai perçu en les vivant. 24h après je ne sais pas dire d'où ils venaient, ce qu'il disaient en profondeur. Je sais juste que ça allait plus loin que l'éducation, la difficulté de la différence et la culpabilité, bref, de cette incarnation, ou ligne temporelle.
Ma conscience s'évertue magnifiquement à créer des brèches de compréhension, et mon prédateur s'emploie à plâtrer ces brèches le plus rapidement possible.
Le conducteur du camping car, qui accélérait, ralentissait (pas brutalement, ça s'est joué sur 2-3 km), s'arrêtait, passait la marche arrière mais sans reculer, repassait la marche avant mais sans avancer, est ce qu'il n'était pas tout simplement en train de me montrer mon comportement au quotidien, je veux dire mon comportement intérieur ?
Je ne sais pas si c'est à relier, mais la veille il y avait un magnifique dragon juste au dessus de la lune, un nuage superbement sculpté, comme au galop. Les photos prises en vitesse n'ont pas rendu ce que j'ai vu.
En voilà des pistes à explorer ! Comme la colère de ce conducteur qui voulait que je le double et essayait de me le faire comprendre. Est ce qu'il disait : "regarde comment tu vis : tu accélères, tu freines, tu es tentée de faire machine arrière, tu changes d'avis, tu ne fais qu'enclencher la 1ère vitesse mais tu ne te décides pas tout de suite à continuer d'avancer, alors que tu pourrais y aller franchement et doubler ceux qui sont plus lents, ou ceux qui te ralentissent, ou encore ceux à qui tu laisses le pouvoir de te ralentir. Donc tu me mets en colère et oui, je te dis qu'il y a un truc qui tourne pas rond chez toi !" ?
C'est encore difficile pour moi de décoder les synchronicités dans mon quotidien. Je crois souvent que je m'en invente (prédateur !!!), et quand elles sont manifestes, je n'arrive pas à les connecter à quelque chose de tangible (et re prédateur !!), ou alors très à retardement.
Pour hier, ces flots de larmes qui ont surgi (pourrait on dire tel un dragon au galop ?) ont rompu la digue et j'ai dû lâcher prise. Ça me fait penser à Hélène qui disait dans un des textes de l’Épopée de la conscience que ses larmes "mettaient carpette son prédateur".
Et bien voilà, j'ai expérimenté le torrent de larmes qui ouvre la brèche pour laisser passer des choses importantes, même si je ne peux pas encore mettre des mots sur tout, juste avant que mon prédateur ne colmate cette bienheureuse ouverture.
Je n'écris pas tout cela pour raconter ma vie, c'est comment dire ? Peut-être que ce témoignage peut aider d'autres qui se croient eux aussi "bouchés" à leur supra conscience, leur dire que non ! Quand ça doit passer, ça passe, et si on rate des pièces du puzzle, soyons certains que la vie, notre potentiel humain qui cherche, qui creuse, nous donnera d'autres occasions de les trouver et de les assembler.
Beaucoup de travail en perspective.... :-)
Bonne quête à tous, ayons confiance.
P.S : Chose étrange, j'ai écrit ce texte en début d'après midi, quand mon ordi m'a signalé que la batterie était presque déchargée, je passe donc sur le secteur et m'aperçois qu'il y a une coupure d'électricité, ça arrive parfois dans le village. Je fais une copie du texte en vitesse en n'étant pas sûre que ça marche. C'est seulement maintenant, environ 4h après, que mon fils, Léo, le bien nommé :-) me fait remarquer que je n'ai pas r appuyé sur le disjoncteur. Je l'assure que oui, sauf que je n'avais pas utilisé le bon bouton. Encore une synchronicité, un indice ?
Je mène n'enquête...
Muriel
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