Témoignage 59 - Ursule

« Je veux des patates ! »

Voilà le cri de guerre démon (tiens, je la laisse celle là !) homme au réveil.

Ça faisait un moment que j’avais arrêté le sucre, le gluten. Il me fallait arrêter les frites, les lentilles, la farine de pois chiche et de sarrasin..
De retour de vacances il y a 15 jours à la montagne, c’est bon, suis prête.
Je m’entends dire que je vire religieuse, austère, fanatique, ah non intégriste.

Bon, pourquoi pas. Finalement, être intègre, c’est bien ça que je cherche à faire. Je réponds donc que c’est ma façon de m’opposer au système, que c’est ma propre marche face à un fonctionnement globalisant et que j’aimerai bien voir si l’empreinte s’estompe.

Très remonté, le gars me dit que je suis devenue toute maigre, que j’ai plus de muscles. Que pour preuve, en vacances, je n’arrivais pas à faire la marche avec 800 mètres de dénivelés... alors qu’on était arrivé la veille et que j’en avais encore la tête vrombissante.

Alors, je suis un peu embêtée parce que je ne sais plus si effectivement sans sucre, on est plus capable d’effort immédiat et prolongé. Je finis par trouver un texte sur le paléo que je n’avais pas encore lu sur le blog du Réseau "la-solution-paléo".
Donc, je peux lui répondre qu’une fois la transition passée, c’est le gras qui prend le relais et que ça c’est du sûr, qu’ils ne vont pas fondre en 2 heures avec fringale assurée.

Le fil se maintient...

Il se les ai quand même faites ses frites, mais moi, pas envie, ça ne me disait rien. Et pourtant, je suis née dans le Nord, la patate je connais ! Dur de couper le lien. Mais mes sens s’éveillent, ou sont moins anesthésiés peut être.

Il y a peu, je n’aurai pas cru le faire. Mais me voilà en voie cétogénique.
Voilà mon témoignage gastrosophique du moment.

Ursule