Toutes les maladies commencent dans les intestins – Hippocrate 460 à 360 avant JC
Beaucoup d’enfants et d’adultes ont des problèmes de digestions dont ils ne sont même pas conscients : coliques, ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation, difficultés d’alimentation,
troubles du sommeil, et bien d’autres maladies « chroniques » hélas acceptées. Quand on observe un enfant avec des problèmes digestifs, la majorité des cas débutent au moment du sevrage.
Quand la mère remplace le lait du sein avec du lait en poudre, d’autres composants alimentaires sont introduits, ceci n’étant pas naturels pour la flore intestinale des bébés, comme le gluten,
les minéraux réduits par hydrolyse enzymatique, les concentrées de protéines de whey, l’oléine de palme, le soja, la noix de coco, les huiles de carthame à haute teneur en acide oléique, le
lactose, etc.
Beaucoup d’adultes ne se rappellent pas trop de leurs habitudes alimentaires des premières années de leur vie. En affirmant qu’ils n’ont pas eu de réaction sévère avec ces nouveaux aliments qui
aurait fait réagir immédiatement n’importe quel parent, il peuvent avoir sous-estimé des réactions aux aliments, telle qu’un sommeil agité, ou un bébé qui vomit beaucoup. Beaucoup de parents vous
diront que c’est «normal pour un bébé», « cela lui passera ». Bien que cela soit vrai pour quelques-uns, dans plus en plus de cas dans le monde, les gens réalisent que cela ne devrait pas se
passer comme ça. A moins qu’il n’y ait un état de santé particulier non diagnostiqué, des bébés nourris de la façon dont leurs intestins ont été conçus N’ONT PAS CES PROBLÈMES !!
Bien sûr qu’un bébé nourri parfaitement peut avoir ces problèmes de manière occasionnelle. Le système gastrique est incroyablement complexe et un petit désordre chaotique (NdT : SNAFU dans le
texte original) d’un côté du système peut causer toutes sortes de problèmes temporaires à l’autre. Ceci étant, ces problèmes temporaires ne sont que ça…temporaires. Si un problème arrive à chaque
repas pendant des semaines sur la fin, c’est alors probablement un problème au niveau de la consommation. Est-ce que ces problèmes ne se résolvent pas d’eux-mêmes après quelques mois ? Bien sûr,
de la même manière qu’un drogué à l’héroïne sera capable de fonctionner après un petit shoot, tandis que vous ou moi serions probablement HS. Cette analogie n’est pas aussi farfelue qu’elle
pourrait sembler l’être au premier abord. Il est vrai, l’héroïne et la nourriture sont très différentes, de tous les points de vue possibles, mais pour la totalité (ou la plupart) des intestins
sains, les glutéomorphines et les casomorphines (peptides du gluten et de la caséine) traversent la barrière hémato-encéphalique et affectent des aires du cerveau de la même manière que les
opiacés et l’héroïne. Donc bien que vous établissez une tolérance à ces composants et même apprenez (gastronomiquement parlant) à fonctionner avec, les effets de long terme et les problèmes de
santé sont beaucoup plus similaires aux addictions à l’alcool et aux drogues que la plupart des gens admettent. La question est alors : comment avons nous mis nos intestins dans un tel état ?
Quel est le lien entre nos intestins et notre santé mentale ? Pour comprendre ces questions nous devons observer l’importance de l’alimentation et le rôle qu’elle joue dans les intestins humains.
Comprendre les fonctions de nos intestins
Le corps humain est un magnifique écosystème qui qui fait co-exister de manière heureuse des milliards de vies au niveau macro et micro, vivant ensemble en harmonie. Les plus grandes colonies de
microbes vivent dans notre système digestif, et le nombre de fonctions qu’ils remplissent dans nos corps est si crucial et vital que nous, humains, ne pourrions vivre sans.
« Dans un corps en bonne santé, ce monde microbien est relativement stable et très adaptable aux changements dans leur environnement. La flore intestinale peut être divisée en 3 groupes :
1. Flore essentielle ou bénéfique. « C’est la plus importante et la plus présente chez un individu en pleine santé. On fait souvent référence à ces bactéries comme des bactéries
indigènes amicales. Les principaux membres de ce groupes sont : bifidobactéries, lactobactéries, propionobactéries, souches physiologiques de E. Coli, peptostrocoques et Entérocoques. Nous allons
voir en détail leurs actions dans nos corps »(1)
2. Flore opportuniste. « C’est un grand groupe de microbes divers, leur nombre et combinaison peuvent être propre à chaque individu. Ce sont les : bactéroïdes, les peptocoques,
staphylocoques, streptocoques, bacilles, clostridium,levures, entérobactéries, caténobactéries et bien d’autres. Il y a pas loin de 500 espèces de divers microbes connus par la science, et se
trouvent dans les intestins humains, chez une personne en bonne santé leurs nombres sont normalement limités et sont fermement contrôlés par la flore bénéfique. Chacun de ces microbe est capable
de causer divers problèmes de santé s’il devient hors de contrôle. »(2)
3. Flore de transition. « il y a divers microbes, que nous avalons quotidiennement dans la nourriture et les boissons, habituellement des bacilles gram négatif ne fermentant pas.
Quand les intestins sont bien protégés par les bactéries bénéfiques, ce groupe de microbes passent à travers notre tube digestif sans occasionner de dommages. Mais si la population de la flore
bénéfique est endommagée et ne fonctionne pas bien, ce groupe de microbes peut causer des maladies.
Donc, que font donc tous ces microbes là, et pourquoi en avons-nous besoin ? »(3)
Quand nous mangeons et buvons quelques-uns de ces micro-organismes, les produits chimiques et les toxines se fraient un chemin à travers le système digestif. Notre tube digestif est recouvert
d’une couche bactérienne, fournissant une barrière naturelle contre ces agents. Quand les bactéries bénéfiques dans le tube sont mal en point et ne font pas leur boulot qu’elles devraient faire,
nos intestins ne sont pas biens protégés. Sans protection, les envahisseurs infiltre le mur intestinal, causant des dommages à la flore intestinale.
Maintenant, si les gardiens (les bactéries bénéfiques) ne fonctionnent pas de manière appropriées, alors la flore opportuniste est incontrôlée et prête à causer des ennuis. La flore
transitionnelle entre dans le corps et maintenant, nous avons une inflammation chronique dans notre mur intestinal et pour empirer les choses, cela ne devient pas seulement enflammé ou infecté,
mais cela peut mener à des problèmes avec l’absorption des nutriments, et cause la malnutrition.
Selon le Dr. Natasha Campbell-McBride, auteur de « Gut and Psychology Syndrome », des intestins fonctionnant correctement avec une flore intestinale saine est la base pour la santé. Et comme un
arbre avec des racines malades ne va pas se développer, le reste du corps ne peut se développer sans un système digestive fonctionnant correctement.
Le Dr. Campbell pense qu’il y a un lien profond entre nos cerveaux et la santé intestinale. Dans cette vidéo elle donne un aperçu général de l’importance d’une flore intestinale saine.
TOUS LES DEBUTS SONT DIFFICILES (DE L’ALLEMAND : ALLER ANFAG IST SCHWER)
Commencer par traiter le régime comme un un mot galvaudé et souvent mal compris. Le régime est la nourriture consommée par une personne. Donc bien que cela puisse être un changement de court
terme, cela peut aussi décrire un style d’alimentation à long terme, je n’essaie pas de promouvoir des objectifs de perte de poids à court terme ou des solutions rapides pour des maux, mais une
meilleure santé globale à travers une consommation consciente. C’est un style de vie, pas quelque chose à faire jusqu’à ce que arrêtiez de constater un problème. Cela doit devenir une partie de
votre routine quotidienne. Cela requiert beaucoup de réflexion et de planification, le changement de longues habitudes alimentaires ancrées est une lente progression. Ne coupez pas tout en une
seule fois. Aussi énorme que cela sera pour vous gastronomiquement, c’est aussi beaucoup de changements en une seule fois, et une bonne façon de se brûler. Commencez par vous éloigner des pâtes
et du pain, et ensuite de même avec le lait et le yaourt. Prenez l’habitude de lire les étiquettes alimentaires chaque fois que vous allez au supermarché, et essayez d’éviter les aliments qui
contiennent du gluten, de la caséine, et du sirop de maïs haut en fructose. En deux mois, vous réaliserez que vous avez coupé la plupart des aliments transformés et que vous commencez à apprendre
comment cuisiner à partir d’ingrédients frais, votre alimentation sera plus délicieuse et plus rassasiante. Le changement est difficile, mais quelqu’un doit le faire.
En tant que mère, je sais combien il est difficile d’élever et de nourrir un enfant (s’il vous plait, lisez manger correctement durant la grossesse et nourrir au sein, et pourquoi est-ce si
important ?) mais cela prend seulement les premières années et de la patience et de la rigueur pour bâtir des fondations solides dans la bonne direction, cela peut frustrer parce que nous ne
voyons pas les résultats, tout comme un patient atteint de cancer ne peut se remettre d’aplomb en une semaine, cela prend autant de temps pour devenir en bonne santé que cela prend pour devenir
malade. J’ai eu une lente progression avec ma première fille en l’éloignant de toute sorte de céréales, puis de la caséine, et enfin, de tout les aliments transformés en suivant les étapes
que j’ai mentionnées auparavant. Cela a pris environ une année pour nous pour commencer à voir des changements notables sur elle.
J’ai eu toutes sortes d’avis et d’avertissements à propos de ce que moi et mon mari allions faire. « Ne pensez-vous pas qu’elle devrait être sous ordonnance médicale ? » « Les médecins
recommandent plus de céréales ! Êtes-vous plus intelligents qu’eux ? » « Êtes-vous allés à la fac de Médecine ? » par moments j’ai eu peur de ne pas réellement aider mes filles, mais j’ai écouté
des nutritionnistes que je respectais et appris tout ce que je pouvais à propos des réactions du corps avec les aliments. Une fois que nous avions commencé à voir les changements que j’ai tant
espérés pour ma fille aînée, et la relative absence de problème avec mon autre fille, je suis devenue convaincue. Ne vous découragez pas quand vous ne voyez pas des résultats immédiats. Vous
verrez quelques changements, mais les plus importants prennent du temps. Donnez-vous le temps d’avoir un changement de style de vie et vous verrez comme j’ai fait, que rigueur et patience sont
les clés du succès.
Références
(1),(2),(3) “Gut and Psychology Syndrome” 2. The Roots of a tree page 15,16.
Lecture Recommandée (en anglais ) :
Source : clairetlipide.wordpress.com qui a traduit ce texte en provenance du blog Healthy
Guts.
Écrire commentaire
sophie.d (mercredi, 13 juillet 2016 13:29)
bonjour et merci pour ces conseils! je suis en plein changement allimentaire depuis 3 mois et j'y emmene doucement ma fille de 17 ans, je prend aussi de l'iode et differents complements allimentaires. avez vous des informations concernant la prise d'iode pour des grands ados. et si oui à quel age doit on commencer ces traitements et quels sont les complements à leur donner?
merci encore.
sophie
L'équipe LEO (lundi, 17 octobre 2016 17:02)
Voir la question 38 où nous avons répondu à cette question.