Texte initialement issu d'une réflexion à propos de la question d'une lectrice question 4 :
La Connaissance, ce terme large et complexe est clairement défini dans le Leo Dico et nous allons ici approfondir le lien entre la Connaissance et la guérison.
Bien souvent la maladie survient afin de nous redonner les moyens d'apprendre à retrouver la vue perçante de l'aigle, c'est-à-dire les capacités de faire une synthèse objective.
Nous sommes toujours conditionnés à ne pas emprunter la voie qui nous paraît contraignante : celle de rechercher des informations complémentaires. Notre corps et notre âme, fidèles au principe premier de la complexité, ne se contentent pas d’une réponse tronquée et finissent par l’exprimer.
Le problème n’est pas la complexité, nous sommes fait de complexité et nous sommes fait pour la complexité ; l’embêtant c’est la simplification dans laquelle nous sommes momifiés. La vie et l’évolution demandent à notre esprit de changer de point de vue, de prendre part à leur dynamique et pour cela de tenir compte de nombreux éléments, de pénétrer une vision élargie et objective, alors qu’en général nous sommes habitués à nous précipiter vers une ou des solutions manifestant un point de vue réduit et subjectif.
Derrière tout maux, tout signes, il y a une conscience qui cherche à se déployer, qui réclame de s’expérimenter elle-même, d’éprouver comment les différents éléments en jeu peuvent se combiner et comment elle peut orienter l’expérience. Dans cette perspective, ce qui est important est l’apprentissage que l'on tire de l'expérience.
Généralement cela passe par une phase durant laquelle nous prenons du recul par rapport à notre jugement et nos peurs qui nous mortifient. Nous en dégageons alors une marge de manœuvre. Cela convoque un état de lucidité à partir duquel nous arpentons le sentier de la conscience. Grâce à cette ouverture qui naît de la position d’apprenti, nous sommes à même de déceler l’influence que peuvent avoir sur nos choix de multiples niveaux de la réalité dont celui de la Supraconscience.
C’est pourquoi l’information que nous diffusons concerne d’une part les connaissances sur l’humanité et le monde qui l'entoure et d’autre part, les modes cognitifs, c’est à dire la manière dont nous acquérons la Connaissance. Par l'alchimie de la psyché humaine, ces deux branches se révèlent ensuite n’être qu’une.
Nous pourrions résumer en disant que le principal c’est la position de notre esprit, le point d’assemblage de Castaneda détaillé plus bas.
Lorsqu'un choc, une maladie soigneusement provoqués et accompagnés par la prédation, nous poussent dans nos retranchements les plus obscurs, la situation devient insupportable et occasionne une réaction.
Et ce processus sont les "TP" (Travaux Pratiques) que notre enseignant (la Supraconscience) nous enjoint à réaliser. Et là précisément, se trouve l'issue car la difficulté, la souffrance, le désespoir sont les gardiens de la clé !
Il nous est donc vivement recommandé de rencontrer intimement chaque démon gardant les clés pour intégrer, par le vécu de ce TP, la leçon de l'enseignant.
Mais ce n'est pas tout, il nous faut compléter ce travail par des recherches personnelles visant à en approfondir le sens et son assimilation, il nous faut partir en quête d'information : compléter la connaissance émotionnelle, intuitive, corporelle par la connaissance intellectuelle et ainsi accéder à la Connaissance.
Cette impulsion nous jette sur la voie de la libération et comme vous le relevez, dans la souffrance et l’obscurité réside une grande part de l’enseignement de l’existence et de l’équilibre universel.
Notre lacune vient d'un sévère manque d'informations extérieures objectives à relier avec ce qui nous arrive car en effet, lorsque nous "avons la tête dans le guidon", nos croyances et nos angoisses nous enferment et nous avons tendance à nous cantonner à la dimension personnelle.
Ces informations personnelles sont à rapprocher, vérifier et fusionner avec d’autres informations pour parfaire le tableau de chaque situation ou d’une séquence d’événements de notre vie quotidienne.
Le corps est en capacité de nous délivrer une mine d’informations lorsque, par un accueil sincère des émotions, nous avons pu rencontrer les gardiens des clés. Pourtant nous avons compris, par la répétition de certains TP, que nous ne sommes jamais assez vigilants vis à vis du prédateur qui se tapie toujours là où nous ne l’attendons pas, même dans l’image la plus sage et la plus spirituelle ! Œuvrer à l’élargissement de la connaissance et à un approfondissement des capacités de la conscience est pour nous une question de survie...
C'est ainsi que compléter l'enseignement du corps par des recherches (documentations, partages, conférences...) nous permet d'aiguiser une perspicacité et un discernement grandement utiles à la découverte d'une plus grosse clé nous permettant de passer un cap et accéder à la classe supérieure de l'école pour y recevoir un apprentissage plus poussé.
Cependant, cette sensation de redoubler, de revivre la même situation arrive à tout le monde, car comme l'Enseignement Universel est cyclique, il se base sur le précédent TP pour approfondir chaque fois d'avantage la leçon.
Prenons l'exemple de la maladie : chaque enseignement qu'elle contient est fonction des mémoires karmiques, conditionnements et niveau de conscience de l'individu. Cette succession de TP est abondamment illustré dans les Chapitres II, III et IV par le récit de l'évolution d'un staphylocoque doré en fonction des traversées émotionnelles, prises de consciences et recherches d'information d'Hélène.
Il se peut par conséquent que le passage par un anti-viral, antibiotique, anti-infectieux, anti-bactérien, etc... soit initiatique. Le plus important est qu'une "discussion" sincère ait eu lieu autour des questions qu’il soulève ; discussion dont la tournure dépend du rapport que nous entretenons avec ce sujet. Par exemple ce à quoi nous renvoie ce système patriarcal ou le préfixe "anti" est de mise et duquel il faudra peut-être accepter l'aide...
Il se peut aussi que trouver la symbolique de la maladie "le mal a dit" rapporté à notre vécu, livre l’aspect essentiel de l’enseignement puis qu'avec la complémentarité d'un vécu émotionnel authentique suscité par ces nouvelles informations, il puisse déprogrammer jusque dans l'ADN cet encodage involutif (cf " Le grand dictionnaire des malaises et des maladies" de Jacques Martel).
Sur le parcours nous pouvons utiliser des médecines alternatives, qui correspondent à des croyances qui au lieu d’être contre, sont pour ; elles marquent donc un pas de plus vers nous-même, vers un dialogue un peu plus conscient avec notre corps. Mais il est important de garder à l'esprit que ce n'est qu'un intermédiaire, une expérimentation de plus, une autre facette de nos croyances.
Puis il y a des choix (quand l'âme a bien tiré leçon des précédents TP et qu'elle est prête pour l' "examen"), qui vont "droit au but" comme celui de remanger des produits animaux après de nombreuses années de végétarisme, d'enlever la majorité des glucides de l’alimentation, ou encore de détoxifier son organisme par le jeûne et de hautes doses d’iode, pour ne citer que nos expériences...
Ici les choix se positionnent clairement vis-à-vis de la désinformation et la manipulation qui touchent les secteurs de l’alimentation et de la médecine. En ce sens, ils se rapportent à l’inconscient collectif et individuel. Autrement dit, de ces choix résultent l’application et la réhabilitation d’informations occultées dont la portée est cruciale pour notre évolution.
Au travers de ce positionnement, une nette démarcation est assumée, elle a pour but de rétablir les fonctions de notre corps, de nous rendre apte à renouer avec nous-même et l’entièreté de notre potentiel créateur.
Nous démantelons petit à petit l’imbrication de nos croyances et c’est seulement en vivant le plus consciemment possible cet enchaînement de Travaux Pratiques que nous propose notre Supraconscience, que nous pouvons le faire avec efficacité.
De fait, les choses se font selon un rythme propre à chacun qu’il faut savoir écouter ou certaines fois brusquer quand nous avons la finesse de détecter une des ruses du prédateur qui consiste à endormir notre ego en justifiant de tel ou tel rythme pour nous confiner a nouveau dans des croyances rassurantes...
Il est primordial que ces choix s’intègrent dans la progression de chaque individu et non pas dans une progression "voulue" pour faire comme un tel, correspondre à telle idéologie, sans quoi ils ne seraient qu’un énième égarement comportant des risques. C'est pour cette raison que nous insistons sur le fait de fouiller dans plusieurs sources d'informations et vérifier par son propre vécu la véracité du message !
Les joies de l’entraînement à la subtilité et au discernement !
Qu'il s'agisse d'une maladie physique ou psychique, d'une engueulade, d'une déprime ou encore d'un traumatisme soudain, ce sont toujours des opportunités pour traverser un des voiles de l'illusion de la Matrice artificielle dont le programme est inscrit dans chacune de nos cellules.
Ces expériences sont certes douloureuses, mais sans cette eau bouillante versée dans le bocal, nous ne trouverions pas l'impulsion nécessaire pour bondir au-delà de nos limites ! Car nous savons qu'une monté régulière en température ne fait qu'endormir la grenouille que nous sommes qui ne sent pas venir le danger...
De cet apprentissage, de cet accroissement de la Connaissance résulte une modification progressive ou parfois brutale de ces programmes qui maintiennent nos croyances fermement ancrées. Cela correspond à un déplacement du point d'assemblage comme expliqué dans cet extrait tiré du site vadeker.net concernant l'enseignement de Don Juan Matus transmit par Carlos Castaneda :
" Selon le point de vue des sorciers voyants (et c'est mon point de vue aussi, car j'ai déjà eu des visions très fortes), les hommes sont des boules de fibre de lumière. Chaque fibre de lumière a sa propre vie et sa conscience qui lui est propre. Ces fibres proviennent de tellement loin qu'elles semblent venir de l'infini. Ces fibres dégagent une volonté qui est étrangère à l'homme du commun. [...]
Quand l'ont réussi à percevoir les fibres d'un homme, il n'est plus possible de se faire berner par un mensonge. À ce niveau de conscience, le mensonge est impossible, car nous percevons la volonté profonde des choses et le mensonge est créé par une volonté de mentir. Dans ce treillis de lumière emprisonné, il y a une autre boule de lumière grosse comme une balle de tennis située à une distance de 1 m derrière le dos à la hauteur des omoplates et à la frontière de symétrie droite/gauche du corps.
Suite à une série d'observation, les voyants ont pu arriver à la conclusion que ce point est le siège de la conscience. Ils ont vu que les informations sensorielles y sont "assemblées" dans cette
zone lumineuse pour créer la conscience. Ils l'ont donc appelé le point d'assemblage.
Voici ces observations :
- Le point d'assemblage disparaît quand l'homme meurt.
- Quand ce point de lumière bouge rapidement, l'homme "perd conscience" et la reprend une fois que la lumière est stabilisée à une nouvelle position.
- Plus la position du point d'assemblage d'une personne est éloignée de sa position habituelle (derrière les omoplates), plus le comportement de la personne est bizarre.
- La dimension volumique du point d'assemblage est directement proportionnelle à la sagesse, à l'expérience et l'intelligence de l'homme.
- Chaque race animale a sa position du point d'assemblage qui lui est propre.
- Tous les points d'assemblage des hommes ordinaires de la planète sont situés dans la même zone qui est quelque part derrière les omoplates.
- Quand les hommes rêvent, leurs points d'assemblage bougent. Plus le rêve est bizarre, plus le point d'assemblage est éloigné de son point d'origine.
- Il est possible de bouger consciemment le point d'assemblage, mais pour ce faire, il faut utiliser sa propre énergie vitale. Chaque mouvement implique une quantité d'énergie.
- Il existe 2 façons de bouger consciemment son point d'assemblage qui sont calquées sur 2 méthodes opposées.
Soit on fait comme un pêcheur à la ligne qui tir son appât au loin et ensuite revient en se servant de son fil. C'est le sorcier de type "rêveur/visionnaire". Contrôler ses rêves consiste métaphoriquement à tirer la ligne au loin. Ça implique un saut quantique, une discontinuité dans la conscience, comme les rêves...
Soit on se "mouille" et on entre dans l'eau, on nage. Dans ce cas-ci, le mouvement est graduel. Il y a un mouvement continu vers le point d'arrivé. Les sorciers qui utilisent cette méthode sont appelés des sorciers traqueurs. Les sorciers traqueurs se servent des gens, des circonstances, des évènements spéciaux, des plantes et de comportement inhabituel induit en eux-même pour arriver à bouger leurs points d'assemblages. Ici, la métaphore du pêcheur qui lance sa ligne est très pertinente. Elle permet de rendre compte du fait qu'il faut garder un lien avec son point d'origine, sinon, on se perd.
[...]
- Les circonstances extrêmes telles que faire face à la mort, les blessures graves, les immersions dans des cultures très exotiques, les drogues, entraînent des mouvements aléatoires du point d'assemblage. L'homme peut devenir "fou" s'il reste prisonnier du nouvel emplacement du point d'assemblage.
- Dès que l'homme se perd trop loin de la position habituelle, il a de la difficulté à "penser la vie quotidienne habituelle" et à parler son langage habituel.
- Il existe un seuil d'éloignement de la position standard du point d'assemblage qui une fois dépassée, permet "d'assembler" des univers totalement différents de la vie quotidienne. Certain de ces univers sont tellement "réels", accapareurs et permettent une immersion si intense que l'explorateur qui visite ces lieux de la conscience disparaît littéralement de la vue des autres. C'est une façon de faire de la téléportation.
Mais c'est très dangereux, car ces univers peuvent être tellement éloignés qu'on perd le fils d'Ariane dans ce labyrinthe immense. Si on perd le fils d'Ariane on est perdu.
[...]
- Certaines zones du point d'assemblage correspondent justement à la position standard de d'autres races biologiques. Par exemple, les arbres ont leurs positions d'assemblage situé à la base de la boule de lumière globale. Les animaux ont un point d'assemblage situé un peu plus haut que ceux des hommes. Arriver à bouger le point d'assemblage à ces positions permet littéralement d'estimer la subjectivité des animaux.
Cette subjectivité est tellement forte qu'elle permet une transformation physique et corporelle (réversible si on réussi à garder la mémoire de ce que nous sommes, irréversible autrement).
Le point d'assemblage est un concept tellement puissant qu'il en vient à expliquer rationnellement certains phénomènes surnaturels de magie telle que le shapeshifting... et... les loups-garous... "
Cette dernière phrase est éloquente, on pourrait dire avec nos mots " La Connaissance est un concept tellement puissant qu'elle en vient à expliquer rationnellement les phénomènes de prédation."
Et après ?
Justement, le meilleur arrive... Et c'est d'ailleurs ce qui confère à la Connaissance son inestimable richesse comme le développe cet échange entre les Cassiopéens et Laura Knight dans le Tome 2 de l'Onde (la prédation est identifiée ici par le terme "Lézard") :
22/10/94
Question : (Laura) Existe-t-il un rituel qui puisse nous protéger contre
l'intrusion des Lézards ?
Réponse : (les Cassiopéens) Les rituels sont contre productifs.
Q : Il n'y a aucun moyen technique que nous puissions employer ?
R : La seule défense dont on ait besoin, c'est la connaissance. La connaissance protège de toutes les formes que le mal peut revêtir. Plus vous en savez, moins vous avez peur, moins vous éprouvez de douleur et de tension, moins vous éprouvez d'angoisse, et moins vous êtes exposés aux dangers de toutes sortes.
Réfléchis bien à ceci, car c'est très important : y a t-il une limite au concept que recouvre le mot "connaissance"? S'il ne l'est pas, quelle est la valeur de ce mot ? Infinie.
Te représentes-tu combien ce seul concept, cette seule clé, te libère de toute contrainte? Utilise ton sixième sens pour te représenter à quel point ce mot, ce terme, la signification de la connaissance, te donne absolument tout ce dont tu auras jamais besoin. Pour peu que tu y prêtes attention, tu commencera à entrevoir comme cela est vrai au sens le plus large.
Q : Les connaissances acquises dans les livres en font-elles partie ?
R : Toutes les acceptions possibles du mot en font partie.
Te rends-tu compte de toute la richesse du sens que transmet ce simple mot ?
Nous sentons que tu n'es pas pleinement consciente. Il t'arrive d'avoir des éclairs d'illumination ; or, l'illumination vient de la connaissance.
Si tu t'efforces sans cesse d’acquérir et de rassembler des connaissances, tu te protèges à jamais de toute influence négative.
Sais-tu pourquoi ?
Plus tu en sais, plus tu prends conscience de la manière dont tu peux te protéger. Cette prise de conscience devient un jour si vaste et puissante que tu n'as plus besoin de rien faire, plus besoin de rituels, si tu préfères, pour te protéger. La protection accompagne tout naturellement la prise de conscience.
Q : La connaissance possède-t-elle une substance ou une existence propre, indépendante de sa possession ou de son acceptation ?
R : La connaissance possède toutes substances. Elle va au cœur de toute existence.
[…]
Q : Faire brûler des bougies, du sel, de la sauge, les rituels chamaniques et autres... ça ne sert à rien ?
R : Peut-être. Tu es en train d'apprendre ; te rappelles-tu que nous disions : "Pas de rituel : bien" ?
Q : Autrement dit, ce qui importe vraiment, ce sont la connaissance, et la force, qui vient de la connaissance et du savoir : c'est ça, la protection ?
R : Précisément. C'est extrêmement important. Les rituels alimentent directement les Lézards."
Par ces textes de l'enseignement de Don Juan et de celui des Cassiopéens qui viennent enrichir cette vaste notion de connaissance, il devient clair que celle-ci n'est pas le seul résultat d'une accumulation de savoirs intellectuels, mais bien le vécu complété par des recherches, ou dans l'autre sens, les recherches complétées par le vécu.
Car c'est seulement par l'expérimentation des informations qui nous ont percutées que l'on peut en ressentir la véritable justesse ou pas, et ainsi s'ouvrir davantage à la Connaissance Universelle qui nous constitue.
En plus d'ouvrir notre esprit au-delà de la réalité tronquée par le système SDS qui nous entoure, la connaissance est notre SEULE puissante arme de défense vis à vis des attaques.
Donc s'informer sur toutes les formes que peut prendre la prédation, sur ces capacités, ces besoins, ces limites, ces ruses... enrichi par la compréhension de ce qui se trame, chaque expérience du quotidien.
Et cela est très important car par le fait de s'ouvrir à la Connaissance, donc de sortir de notre ignorance et déni programmé (et l'on peut maintenant comprendre toute l'importance des moyens mis en œuvre par la Matrice afin d'assurer sa survie), nous recontactons petit à petit nos capacités bien plus vastes et puissantes que celles du système-même qui nous maintient dans l’enclos...
Hélène et David
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