2. Cheminement en famille - par KarPhil

 

Philippe

Le 12/10/18

Vendre notre maison devient évident pour nous (le crédit étant en effet une prise énergétique et un lien avec la matrice) et l’idée de partir vers l’Aude grandit. Les discussions deviennent vides et sans intérêt avec les gens « sds », cela ne veut pas dire de couper avec eux puisqu’ils nous font miroir et nous vivons dans ce monde-là ; mais nous avons déjà coupé avec un grand nombre de notre entourage sds. Maintenant le besoin d’échanger « vrai » avec des personnes cheminant en voie sda se fait ressentir.

 

Nous visitons alors le salon du camping-car pour nous renseigner sur la possibilité de vivre de façon nomade sans lien argent ni matériel. Sur le retour, une nuée de pigeons s’envole au-dessus de notre véhicule (un signe de prendre notre envol ?).

 

Karine, le 17/10/18

Lors d’une ballade, mon regard est attiré par la vision d’une femme âgée maghrébine qui boîte, au loin sur la route entre les bois. Lorsqu’elle arrive à notre niveau, nous nous trouvons devant une barrière qui ferme l’entrée d’un ancien camp pour gens du voyage désaffecté. Elle s’adresse directement à nous visiblement heureuse comme si nous étions au courant de ce dont elle allait nous parler : « je l’ai retrouvée, mon petit fils ne pourrait plus marcher ! ». Mais de quoi parlait-elle ? Et là, elle désigne par terre juste à côté de nous, sur le bas-côté, une petite chaussure d’enfant couleur ocre. Après l’avoir ramassée, elle nous remercie. Mais de quoi ? Je remarque aussitôt un papillon rouge et noir posé sur cette barrière. J’avais également remarqué avant d’arriver sur le lieu de cette « scène » une voiture bleue garée sur la droite juste en face de la barrière, un homme à l’intérieur. Je restai interloquée un moment après cette scène et observai fixement ce papillon. Je fis part de mes réflexions à Philippe : on avait l’impression que cette femme ne sortait de nulle part et une ambiance étrange régnait. Nous poursuivîmes la promenade dans l’ancien camp et je décidai de mener l’enquête.

 

Voici le résultat de mes recherches :

Sur le site « Persée », je trouve le livre « Un symbolisme juridique de la chaussure » : 

« (Mots sémitiques de la côte orientale de la méditerranée (…)). Comme son correspondant hébraïque êrâbôn, il désigne un objet ou une somme d’argent qu’une partie contractante dépose pour marquer qu’elle s’engage à poursuivre une affaire. La valeur peut en être importante et constituer un dédit éventuel. Mais elle peut être aussi symbolique et n’engager que l’honneur et la réputation dans les affaires (…). Il existait en Palestine, un vieil usage dont la Bible nous a gardé le souvenir et qui consistait à considérer la chaussure comme le symbole de l’engagement. Les 2 textes qui le mentionnent en réduisent l’application à la procédure du lévirat. Selon la loi juive, le frère d’un homme marié mort sans enfant, avait moralement le droit d’épouser sa belle-sœur pour lui donner un fils qui remplaçât le défunt. Mais l’intéressé pouvait, devant témoins, abandonner droit et devoir à un autre. Dans ce cas, le geste rituel, pour exprimer cet abandon, consistait à enlever sa chaussure. C’est ce que nous apprenons dans le livre de Ruth (chap. 4), quand Elimélech laisse à Booz le droit d’épouser Ruth et enlève sa chaussure devant les anciens.

La chaussure symbolisait le droit d’acquisition ou de propriété à l’époque créto-mycénienne.

Les égéens (comme tous les peuples anciens ou primitifs) ont pu considérer que dans un contrat entre 2 parties, enlever sa chaussure devant des témoins, équivalait à abandonner son obligation, à se délier et que remettre sa chaussure à la partie adverse signifiait qu’on se considérait comme lié, obligé, soumis (…) ».

 

Cette femme maghrébine a agi comme si c’était moi qui avais retrouvé la chaussure de ce petit garçon. Or nous étions juste à côté et ne l’avions même pas vue ! Elle nous a bien dit « merci » avant de repartir. Devant cette scène il y avait un témoin (l’homme dans la voiture bleue). Ce qui me vient intuitivement : un alter oriental  s’est libéré d’un contrat en récupérant cette chaussure, donc d’une mémoire d’engagement.

 

L’autre enquête concerne le papillon :

La symbolique du papillon est l’envol et la liberté : « ce messager volant vous demande de déployer vos ailes, d’être plus libre, plus fort et d’accepter ce qui ne peut vous être que bénéfique. (…) Ses vives couleurs sont des défenses contre ses prédateurs. (…) Comme la chenille qui nous cache cette beauté intérieure, vous devez prendre le temps de cette métamorphose. Le message envoyé est celui du renouvellement et de la renaissance (…). Ils cherchent à vous faire comprendre que vous êtes sur le point de pouvoir changer votre vie. Celle d’aujourd’hui ne vous convient plus. Il existe 2 sortes d’êtres humains : ceux qui habitent leurs chrysalides et ceux qui la brisent pour se faire papillon.

La leçon du papillon est de lâcher l’ancien comportement et se préparer pour la prochaine phase de l’existence. C’est seulement par l’effort que nous émergeons de qui nous allons être prochainement. »

 

Philippe, Le 29/10/18

La Libération

Le matin en discutant avec Karine d’un ras-le-bol qui s’opère par la prédation je me mets à pleurer et cela me fait le plus grand bien.

Je me réveille (23h45), car je (pardon le petit garçon en moi) ressens le besoin d’écrire à sa maman. Je prends une feuille et écris le brouillon que je finaliserai au matin. 

Une fois écrite, je retourne au lit et un petit moment après je ressens et perçois une silhouette translucide sortir de mon corps et partir en me laissant un vide plein de soulagement et de bien-être.

Au petit matin (6h) je prends mon brouillon et écris le courrier sur l’ordi afin de l’envoyer à ma maman. Une fois fini, je regarde mes méls et là je reçois un seul mél intitulé « Réseau Léo », je souris de bien-être (un message ??).

Le lendemain, je ressens un profond bien être et un changement en moi, ce qui se confirme les jours suivants.

 

Le 14/11/18

Nous conversons sur les vidéo des Léo et de la région de l’Aude et soudain, je reçois un appel du numéro suivant +33 10 10 10 10 (=11) (un appel !!!)

 

Le 20/11/18

Comme nous l’avons dit avant avec Karine, nous avons décidé de mettre en vente notre maison  vers le 15 janvier et ce matin nous avons reçu dans notre boîte aux lettres une proposition d’évaluer gratuitement notre maison (un signe avant-coureur ??). Par conséquent, nous contactons l’agence en question pour faire estimer notre bien. Il y avait aussi un prospectus de cette agence qui faisait part d’une collecte de jouets, et cela tombe à pic, car nous commençons à nous séparer de biens matériels.

 

Le 27/11/18

Rendez-vous pour estimation de la maison et lors de la fin de la visite la commerciale me remet sa carte de visite et je remarque son prénom et son nom qui veulent dire beaucoup de choses. Je décortique mais ne divulguerai pas ici son identité :

Le premier : Lanceur, de transfert géostationnaire, fusée pour notre nouveau départ peut être rapide.

Le second : Le ven (le vent ou le verbe vendre) et désigne en sens toponyme : le hameau de la mare, la stagnation dans la ville actuelle.

Peut-être un signe positif pour la vente de la maison ? Affaire à suivre.

 

(Karine) Tous ces signes et synchronicités arrivent de plus en plus dans notre quotidien. Mais restons vigilants : ne nous précipitons pas et attention à la prédation…

 

KarPhil (Karine et Philippe, inscrits au cénacle dépt. 47)

 

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