2. Résumé de “The Noah Syndrome” de Laura Knight-Jadczyk, ch.1

 

C.S. Lewis(1) a dit :

 

Vous ne savez jamais vraiment à quel point vous [consentez en quelque chose ou] croyez quelque chose, jusqu’à ce que la vérité ou le mensonge [qui réside en votre intérieur] devienne pour vous, une question de vie ou de mort.

Il est facile de dire que vous croyez qu’une corde est solide et fiable tant que vous ne l’utilisez que pour attacher un paquet. Mais supposons que vous vous trouviez un jour suspendu à cette corde au-dessus d’un précipice ? C’est à ce moment-là que vous découvrirez à quel point vous avez confiance ! Seule [l’expérience] d’une vraie épreuve peut déterminer la tangibilité de votre foi.

 

Dans ce chapitre, Laura expose son point de vue sur les croyances d’un individu incarné en 3ème densité, la foi, et sur les prophéties de ‘Fin de Cycle des Âges’. Elle relate également ses interrogations et compréhensions qui découlent de ses découvertes à propos de la physique quantique. Voici ce qu’il s’en suit :

 

La ‘Fin du Monde’ est un concept qui fascine les hommes depuis la nuit des temps. De nombreux enseignements (religions, philosophies, écoles des mystères, etc.) affirment que la planète cessera un jour d’exister, ou que l’humain ne connaîtra plus son existence sous une incarnation physique. Cependant, d’autres personnes croient sincèrement au ‘Jugement Dernier’ et au fait qu’ils seront ‘choisis et sauvés’ par une grâce divine, alors destinés à bâtir une nouvelle civilisation ou ‘cité de Dieu’.

 

La Science prétend que « le monde a vu le jour à un moment donné ; de ce fait, il connaîtra sa fin. » Elle affirme aussi « qu’il n’y a que le néant avant la naissance – qu’il n’existe que le vide après la mort. » Cette idée ayant été poussée à l’extrême, véhicule et imprime dans la conscience collective, la profonde croyance que « le seul but de la vie, c’est qu’il n’en existe aucun. »

 

Ainsi, la Science, observant la réalité et notamment l’écoulement du temps avec une conscience linéaire, en est donc venue à écarter les manifestations dites ‘Psi(2)’ – « les phénomènes mettant en jeu le psychisme et son interaction avec l’environnement », ainsi que les symboliques des prophéties mythologiques empreintes de clés universelles annonciatrices.

 

Dans la culture orientale, les prophéties ont souvent une grande importance, du fait d’envisager la tangibilité de la nature cyclique des âges. Alors qu’en Occident, la pensée étant attachée à une perception beaucoup plus chronologique et linéaire du temps, la précognition(3) – « la connaissance d’informations concernant des évènements et des situations futures acquise autrement que par la déduction logique », n’est généralement pas admise par une grande majorité d’individus.

 

Aussi, comme Laura le souligne, il semble effectivement souvent exister une grande complexité dans l’interprétation et l’expression du contenu des prophéties et autres anciens textes. La terminologie, le champ lexical, la sémantique et bien d’autres branches dans le domaine de la linguistique varient énormément d’un individu à un autre, de ses croyances et de ses connaissances.

 

Force est donc de constater que la plupart des écrits ayant trait aux origines de l’humanité et leurs retranscriptions, ont tous été modifiés ! Une fois arrivé à l’ultime chaînon du processus de traduction, la phrase ne signifie et ne ressemble quasiment plus à sa construction initiale.

 

C’est dans cette atmosphère que Laura compare alors la morale d’un conte – l’histoire de ‘Henny Penny’(4) (de ne pas croire à tout ce qui nous est raconté), avec la désinformation, les illusions engrammées dans l’inconscient collectif, la paranoïa, l’hystérie des masses, la peur, le contrôle etc. Elle explique :

 

Aujourd’hui, l’idée d’une ‘Fin du Monde’ pourrait être représentée de manière archétypale, basée sur un gigantesque conflit [égotique]. L’homme ordinaire a tendance à interpréter toutes les possibilités [qui pourraient s’ouvrir à lui] en fonction de sa propre expérience, [de ce qu’il voit, de ses croyances, de son conditionnement] – il [vit sans cesse au cœur d’évènements ayant trait à la violence et la peur : des explosions] de bombes, des catastrophes naturelles, des guerres, des retombées [radioactives, politiques, sociales, etc.] – et ses enfants [grandiront] dans ‘l’Âge du Nucléaire’. […]

[Mais alors que ‘l’Enfer’ – l’apocalypse est juste devant son nez, il demeure anesthésié, et] la ‘Fin du Monde’ [représenterait plutôt ceci pour lui] : un [ridicule champignon] atomique se déployant au ralenti, s’ouvrant comme une fleur obscène et qui masquera le soleil puis illuminera le paysage [d’une façon] surréaliste et fantomatique. […] Le ‘Jugement Dernier’ : une vision lointaine d’un feu de l’enfer qui immolera ses proches. […]

 

Laura décrit ensuite trois voies, correspondants à divers systèmes de croyances :

 

La première voie est celle du ‘Pragmatiste’. Cette personne est très terre à terre et estime que la vie devrait être vécue, comme telle, sans inquiétude […] Ces personnes vivent comme si elles étaient dans un état de transe – hypnotisées par des problématiques matérielles. […] [Parfois, elles] s’énervent lorsque quelqu’un ou un évènement les oblige à développer ‘l’acte ardu de penser’ – [de mettre leur conscience à l’œuvre]. Bertrand Russel(5) a commenté ceci : « Les hommes craignent la conscience puisqu’il n’y a rien d’autre qu’ils craignent sur terre – plus que la ruine, plus même que la mort. » […]

 

[Ensuite], ceux qui sont légèrement plus conscients sont les ‘Réalistes’. Les ‘Réalistes’ peuvent être divisés en deux catégories : le réaliste religieux et le réaliste matériel. Ces deux types [de personnes] croient qu’un holocauste final est une éventualité bien réelle. Ils voient la planète assiégée par la cupidité et l’avarice. Ils constatent la tendance suicidaire de l’homme à ignorer l’Histoire et son incapacité à tirer les leçons de ses erreurs du passé. […]

 

Ainsi, le réaliste matériel base sa croyance sur une analyse logique des faits et des enjeux politiques, et ne constate que le désespoir et l’impuissance face à la méchanceté de l’homme. Le réaliste religieux projette ces enjeux dans des concepts ayant trait au ‘Bien’ et au ‘Mal’ et observe le triomphe du ‘Bien’ approcher et espère ainsi gagner son propre ‘Salut’. Ces deux types [de personnes] réagissent à leurs croyances plus ou moins de la même façon. [L’un] poursuit son ‘Dieu’ pour anesthésier la douleur ayant trait à son incapacité d’effectuer une prise de conscience. [L’autre] poursuit aussi [ce même] ‘Dieu’ [sous une autre de ses facettes] – le ‘Matérialisme’ – afin d’anesthésier sa douleur. […]

 

Il existe cependant une troisième voie : ‘La Voie de l’Homme de Foi’. Cet homme comprend ce qu’il y a de mieux chez les deux autres personnes et possède une troisième dimension – la vraie foi. Étant pratique, il [vit sans lutter, mais à l’écart], du système mondial ; étant réaliste, il perçoit les dangers et agit de toutes les manières possibles pour atténuer [sa souffrance et] la souffrance qu’il voit [autour de lui] ; pour préparer – préparer ceux qui l’écouteront – à la possibilité de survivre.

 

Agissant dans la foi, confiant du dessein de sa vie, il s’efforce d’atteindre les conditions nécessaires à la compréhension de la vérité ; il cherche avec diligence – est souvent obligé d’abandonner ce qu’il tenait pour vrai, afin de recevoir une vérité plus profonde – espérant alors trouver littéralement le sens du ‘salut’ – et d’être ‘digne de lui-même’.

 

Ainsi, ‘L’Histoire de Noé’(6) est une légende qui a profondément marqué Laura dans sa vie. Elle précise :

 

Soigneusement examinée, ‘l’Histoire de Noé’ est hautement informative. L’histoire ne nous dit pas qu’une force surnaturelle prépara un endroit pour Noé. Au contraire ! – il a été demandé à Noé d’accomplir certaines tâches, qui assureraient sa survie aussi bien que celle de sa famille et de divers animaux. Il a dû travailler très dur [et persévérer].

 

Noé pourrait donc représenter un ‘Homme de Foi’, tout comme il est possible d’assimiler à cet archétype bien d’autres personnages mythologiques ayant trait à diverses cultures. Laura précise aussi que « le nom même – Noé – signifie ‘conscience’ ; et l’élévation de la conscience [en cette ‘Fin des Temps’], est devenue l’axe central de nombreux groupes qui [sont parvenus à décoder certains signes anthropocosmiques] – [groupes de consciences] qui grandissent et se renforcent [progressivement] chaque jour. »

 

Par ailleurs, Laura soulève qu’au cours de l’Histoire, le concept d’une ‘Fin du Monde’ imminente s’est présenté à maintes reprises – notamment vers l’an 1000 où toute activité dans le monde de la chrétienté s’est arrêtée. Des ‘messagers-veilleurs’ ou ‘prophètes’ se sont effectivement manifestés de nombreuses fois sur Terre pour annoncer l’arrivée d’une ‘Fin des Temps’, et ont donc parfois participé au réveil des consciences humaines. En effet, « les prophéties – [les prédictions] existent – [ont] existé dans le passé, et ont prouvé leur utilité […] ce qui conduirait quelques personnes à se préparer, à construire une ‘arche’, [en suivant les signes cosmiques et planétaires], et par conséquent, à AGIR AVEC FOI ! »

 

Laura nous amène ainsi à nous interroger sur la foi, la conscience, et la vérité – trois aspects qu’elle assimile à l’essence profonde de l’être humain. Elle relate : « La vérité [est souvent] simple [et pourtant si] intimidante, car elle ne procure aucune rationalisation dans laquelle il est possible de se cacher. » Elle continue : « Lorsque les interprétations personnelles et les attentes linéaires matérielles sont écartées, alors [c’est à ce moment-là] que nous pouvons peut-être arriver à [une part] de la ‘Vérité’. »

 

Néanmoins, la Science a pour fâcheuse tendance à prôner que la matière et le mouvement seraient à la base de la ‘réalité’. La ‘Théorie du Big-Bang’ affirme qu’un ‘atome primordial’ d’une densité incroyable aurait tout bonnement explosé dans la galaxie, engendrant alors la soi-disant ‘origine’ et ‘évolution’ de l’Univers. Pourtant, nous ne savons pas d’où cet ‘atome primordial’ proviendrait, ou comment l’espace créé après l’explosion aurait pu émerger, ni même d’où serait née l’impulsion physique à l’origine de cet évènement…

 

Cette perception bancale de la réalité, voire inexacte, n’accorderait donc aucune tangibilité à l’existence de l’âme et de l’esprit ! De plus, cette croyance ancrerait en l’homme le fait qu’il ne représente que « la fin anormale d’une évolution biologique mortelle. » – ce qui évidemment, est bien loin d’être le cas ! L’être humain, par ses émotions, a la possibilité de percevoir des ‘choses’ de l’ordre de l’invisible, non concevables pour un esprit cartésien. D’autant plus que les recherches sur la physique quantique apportent des clés essentielles concernant la tridimensionnalité, la constitution des substances solides – les atomes, et les réalités plus profondes de l’existence humaine.

 

Au sujet de la dissection d’un atome, le physicien Nick Herbert(7) fait savoir : « En dépit des tentatives modernes de diviser [un électron] en des fragments plus fins, en utilisant certaines énergies cent milliards de fois supérieures à celles qui maintiennent un atome ensemble, l’électron reste résolument élémentaire. Un électron, semble-t-il, ne possède tout simplement pas de composants. » Par ce biais, la physique quantique nous amène à saisir que notre réalité serait faite d’ondes et de particules. Cependant, pour une psyché attachée à la linéarité, ces ondes et particules n'existeraient que d’un point de vue mathématique.

 

En 1964, John Stewart Bell(8) – un physicien théoricien, a prouvé à travers ses propres expériences – le ‘théorème de Bell’, que la réalité est dite ‘non locale’. En d’autres termes, tout ce qui se produit à n’importe quel endroit de l’Univers, affecterait instantanément toutes les autres choses dans le reste de l’Univers. Il démontra ensuite que la mesure des attributs d’un atome est déterminée non seulement par les évènements qui se produisent à l’endroit où il se trouve, mais également par tous les évènements qui se produisent dans l’Univers entier, simultanément et instantanément. Laura précise :

 

Notez le mot-clé ci-dessus – instantané. Cela signifie superlumineux ou plus rapide que la vitesse de la lumière. Mais, étant donné que rien ne peut voyager plus vite que la vitesse de la lumière, cela prouve qu’il n’existerait pas de distance réelle entre les évènements. Le ‘théorème de Bell’ démontre l’idée que tout ce qui existe – passé, présent et futur – est combiné en une seule entité dont les parties les plus éloignées se rejoignent de manière immédiate. En d’autres termes, le monde que nous percevons – les étoiles et les planètes ; la terre et les océans ; les arbres, les animaux, les bâtiments et les êtres humains – représentent tous les manifestations d’une seule et même force ininterrompue.

 

Persévérant dans ses recherches sur notre réalité de 3ème densité et la nature tridimensionnelle de notre espace – trois directions indépendantes que nous nommons longueur, profondeur et hauteur, Laura constate :

 

Mais si l’espace possède une infinité de lignes perpendiculaires les unes aux autres, il faut alors se demander pourquoi nous ne pouvons en percevoir que trois. Si nous existons dans un état [d’être] et d’esprit qui ne peut que percevoir trois dimensions, cela signifie que les propriétés de l’espace sont créées – voire différenciées – par certains attributs en nous. Pour une raison ou une autre, le ‘Tout’ nous est inaccessible.

 

Ces informations mènent ensuite Laura à la ‘Chute de l’Homme’ et au fait que l’humain était originellement une création de l’Esprit, pourvu de la capacité de percevoir l’infinité et l’unicité de l’Univers. Elle suggère fortement que la ‘Chute’ n’était pas simplement un évènement spirituel, ni même une activité cumulative au cours de laquelle l’homme est devenu ‘piégé’ dans un corps de chair, incapable de se rappeler ses origines ou d’atteindre son plein potentiel – mais qu’il s’agirait d’un évènement de métamorphose quantique. D’autant plus que les recherches de John Stewart Bell permettront à Laura de saisir que si ‘Tout Est’, alors peu importe le changement, il doit à l’origine venir de notre intérieur.

 

Richard Feynman(9) de la ‘California Institute of Technology’ a détaillé au sujet des ondes, des particules, et concernant l’illusion de notre réalité tridimensionnelle – le fait que nous croyons voir de la matière en mouvement au quotidien : « C’est un phénomène qu’il est impossible, absolument impossible, d’expliquer de manière classique, et qui renferme le cœur de la mécanique quantique. En réalité, il contient le seul mystère… les particularités originelles de toute la mécanique quantique. »

 

Par conséquent, Laura conseille vivement de s’intéresser en profondeur à l’expérience des ‘Fentes de Young’(10) et au principe du miroir à retournement temporel(11). Ce qu’elle retient de plus impressionnant au sujet de ces expériences était le fait que « les options du ‘Monde’ restaient ouvertes, jusqu’au dernier instant d’observation. Ainsi, à partir d’un ensemble d’électrons fantômes ou potentiels, notre observation génère la cristallisation de l’un d’entre eux, puis fait ‘effondrer’ l’onde. » Et également, que « les atomes qui composeront un objet dans la minute qui suit, seront peut-être un groupe entièrement différent de la constitution atomique de l’instant précédent. »

 

Laura soulève aussi que notre réalité limitée et duelle devrait être vue comme la conséquence d’une séparation originelle. Ainsi, elle décode la réalité de 3ème densité, devenue hermétique, comme faisant partie d’une bien plus grande réalité – chaque dimension de l’Univers s’imbriquant entre elles et détenant des lois propres à chacune, toujours en fonction de la conscience qui l’habite.

 

Puis, au sujet de l’écoulement du temps, alors que nous sommes théoriquement immergés dans un éternel présent, Laura compare cette perception linéaire et chronologique avec celle de l’escargot décrite par Ouspensky dans son ouvrage ‘Tertium Organum’. En effet, Laura constate « qu’à tout moment, nous ne sommes conscients que d’un infime fragment de l’Univers, et nous continuons à nier l’existence de tout le reste – à savoir le passé et le futur qui coexistent, et donc la possibilité de le percevoir entièrement. » À ce propos, pour avoir une vue détaillée des éléments, voir l’article(12) sur le site ‘Quantum Future’.

 

De cette manière, grâce à son théorème, John Stewart Bell a réussi à prouver que tout ce qui existe – passé, présent et futur, serait combiné en une unique onde de forme(13) – un corps géométrique qui possèderait sa propre énergie vibratoire, et qui dépendrait donc de sa forme. Laura précise que « ce que nous pouvons observer comme étant notre réalité, n’est rien de plus que les myriades d’oscillations de ‘l’Onde de Forme Primordiale.’ »

 

À ce sujet, elle compare aussi les aspects des mondes de l’invisible et nos capacités venues d’ailleurs logées dans notre ADN, comme des oscillations d’ondes de forme que nous ne pouvons encore lire ou interpréter avec notre conscience actuelle. Des aides mécaniques nous ont effectivement prouvé que certaines rangées de lumière invisible à l’œil humain existeraient bel et bien : lumière infrarouge, ultraviolette, rayons X, etc. Les ‘messagers-veilleurs’ ou ‘prophètes’ des temps passés seraient en fait des personnes avec une conscience ouverte à d’autres vérités, et qui pouvaient donc lire d’autres oscillations d’ondes créées par ‘l’Onde de Forme Primordiale’.

 

Ces autres spectres de lumière représenteraient donc par ailleurs nos vies passées ou futures – d’autres dimensions ou lignes temporelles ! L’humain serait lui-même une extension d’une onde de forme, généré par ‘l’Onde de Forme Primordiale’ et pourrait donc, en changeant sa conscience, se transformer en une autre expression de cette ‘Onde de Forme Primordiale’. À un niveau plus haut, ces oscillations représenteraient les émanations de la séparation des différents centres de pensées : SDS et SDA.

 

Enfin, voici quelques réflexions de Laura qui clôturent ce chapitre :

 

Pourquoi ne pouvons-nous pas percevoir la réalité telle qu’elle est ? Pourquoi ne pouvons-nous pas élargir notre perception ? Pourquoi sommes-nous enchaînés dans cette existence douloureuse que nous appelons ‘réalité’ ? Notre conscience peut-elle dépasser les conditions de la tridimensionnalité sans altération fondamentale de l’existence matérielle ? Combien de temps devons-nous rester ici ? Pour vivre dans cet état de conscience élargie, est-il nécessaire que la nature fondamentale de la réalité change radicalement ? Je crois que oui. […]

 

Les nouvelles recherches en physique ressemblent, d’une manière provocante, à d'anciens enseignements mystiques – pourtant, je crois que la vraie nature de la réalité derrière notre monde va bien au-delà de la mécanique quantique et de la théorie. […]

 

Il existe de nombreuses informations concernant la manière d’atteindre [une nouvelle réalité de conscience] – ce qui implique une grande autodiscipline et une préparation prolongée. […]

Dans certaines études récentes ‘contrôlées - vérifiées’ au sujet de l’élévation de la conscience, il est clairement apparu que la ‘foi’ et ‘l’intention’ jouent un rôle très important dans la réalisation d’un état de conscience supérieur. […]

 

Jusqu’à une époque assez récente, la science a regroupé tous les états psychiques ou mystiques sous la rubrique d’états pathologiques ou malsains de l’esprit. […] [Cependant, comme l’affirme Ouspensky :] premièrement, les états mystiques ou psychiques apportent une connaissance que rien d’autre ne peut apporter. Deuxièmement, les états mystiques ou psychiques révèlent la connaissance du monde réel avec tous ses attributs. Troisièmement, les états mystiques ou psychiques des hommes, appartenant à des époques et à des peuples différents, présentent une étonnante similitude et parfois, une identité complètement unique. Enfin, les résultats de l’expérience mystique ou psychique sont toujours vus comme étant complètement illogiques d’un point de vue ordinaire. […]

 

La matière, tel que nous l'expérimentons, semble être opposée à l'esprit, sinon nous serions facilement capables de manifester et de vérifier nos natures spirituelles à partir de notre état d'existence actuel. La recherche montrera que cela est possible, mais seulement à un niveau très limité, pour très peu de personnes qui travaillent très dur et qui consacrent leur vie à cette recherche. […]

 

En tout état de cause, l'idée de la fin du monde est essentiellement correcte à bien des égards - mais le résultat nous est aussi inconnu que la vie adulte l'est pour un enfant à naître. […]

 

La vérité prophétique, révélée à l'approche du moment de son accomplissement, donne naissance à des visions de destruction primitive qui dépassent le plus saisissant, [le plus effrayant] et le plus ‘brûlant’ des cauchemars ; des concepts qui font passer l'obscénité de la guerre nucléaire pour un jeu d'enfant. Mais pas pour ceux qui, comme ‘Noe’, ont été élus.

 

1 Voir à ce sujet : https://cslewis.fr/biographie

2 Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Psi_(parapsychologie)

3 Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9cognition

4 Voir à ce sujet : http://uklegacies.blogspot.com/2010/11/conte-lhistoire-dhenny-penny-angleterre.html

5 Voir à ce sujet : https://www.toupie.org/Biographies/Russell.htm

6 Voir à ce sujet : https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/2656-larche-de-noe-et-le-mythe-du-deluge.html

7 Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nick_Herbert_(physicien)

8 Voir à ce sujet : https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-john-bell-1240/ & https://www.youtube.com/watch?v=28UN70790Do & https://www.youtube.com/watch?v=yN04Drocqu4

9 Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Feynman

10 Voir à ce sujet : https://unfuturdifferent.jimdofree.com/chronique-10-sand-jenael/

11 Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=vZUqcjdvPKI & https://www.youtube.com/watch?v=eXVwFmlWGLo&t=29s

12 Voir à ce sujet : http://www.quantumfuture.net/fr/science-4_fr.htm

13 Voir à ce sujet : https://danslabesaceduptitpoucet.com/en/blogs/infos/les-ondes-de-formes-et-les-geometries-sacrees

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